Plan de la présentation

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1 Plan de la présentation
C.OR.E. France - Plan de la présentation Introduction : la « relation » - pont entre Dieu chrétien et écologie Diapo. 2 : rappel du Théocentrisme chrétien et de l’ex nihilo – Tout est de Dieu ; un Dieu de relations (Trinité) Diapo. 3 : rappel de ce qu’est l’écologie – sciences de relations Partie 1 : qualité de la relation de l’Homme à la nature et causes. Diapo. 4 : un trait marquant – la surrexploitation de la nature (vol de la pomme ?) Diapo 5-8 : conséquences pour le rapport de l’Homme au reste du monde Partie 2 : Vision chrétienne de la place de l’Homme et contraste avec ce qui précède Diapo : rappels – portée universelle de la résurrection ; le Christ cosmique Diapo : synthèse de ce qui précède, en texte et en image Conclusion : conséquences pour une attitude chrétienne vis-à-vis de la nature Diapo : conséquences pour une attitude chrétienne vis-à-vis de la nature Association C.OR.E. France

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Créa au commencement Dieu Le ciel et la Terre Genèse 1,1 But de la diapositive : montrer que Tout ce qui est perceptible, connaissable, émane de Dieu Commentaires : Nous ne pouvons nous représenter ce qu’est le néant Apparition de « Dieu » De fait, le “rien” n’existe pas car Dieu est et à toujours été, … Il est l’unique qui peut subsister par lui-même ; Il n’a besoin de rien pour être – Il est son propre principe.. Le Ciel et la Terre apparaissent… Tout ce que nous pouvons connaître émane donc de Lui, est sa Création. Le temps passé de Genèse 1,1 ne se réfère pas tant à une antériorité chronologique qu’à une antériorité ontologique. On pourrait dire “au commencement, Dieu créée le Ciel et la Terre” ou “Dieu est la première condition le Ciel et la Terre Apparation de la première phrase du credo C’est ce qui est souligné dans la première phrase du credo oecuménique de Nicée Constantinople Il s’ensuit que… 1- tout est divin - c’est à voir en toutes choses; voir le monde tel qu’il est… re-connaître le monde ! 2- l’acte créateur est constant: Dieu créée en permanence et maintient dans l’existence tout ce que nous pouvons connaître… C’est très concret et cela ne concerne pas que les réalités spirituelles – Dieu soutient tout car tout ce qu’il a créé est bon (Genèse 1-31) Dés lors chacun peut regarder son corps ou son chat avec stupéfaction ; mais également le moustique qui se pose sur son bras, le ciel, les plantes… Il s’agit d’un regard intérieur à partir duquel se forment nos sentiments devant le monde ; l’inverse n’est pas de mise. Nous, Hommes qui sommes à l’image de Dieu, avons un rôle (libre) dans cet acte créateur : nous sommes avec Dieu et dans une certaine mesure co-créateurs… 3- Là réside notre Royauté “Je crois en Dieu le Père tout puissant, Créateur du Ciel et de la Terre…” Concile œcuménique de Nicée-Constantinople ( ) Association C.OR.E. France

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L’écologie scientifique, c’est l’étude des interractions... - des populations animales entre elles; - des populations animales avec leur habitat But de la diapositive : expliquer le principe de l’écologie scientifique ; montrer que ce qu’il la rattache à la théologie chrétienne, c’est la notion de relation Commentaires : Les mots clés de l’écologie scientifiques sont « relation », « interaction », « rythme », « adaptation »… : l’écologie ne connaît pas un objet d’étude en le décomposant pour connaître ses parties mais en étudiant les relations qu’il entretient avec son environnement. Or il se trouve que le Dieu chrétien est un Dieu défini par une relation : « aime ton Dieu plus que tout et ton prochain comme toi-même » dont le paradigme est la Trinité (icône et horizon de l’Amour qui concilie unité et différenciation par la perfection de la relation). Ainsi la « relation » peut-être un pont entre le christianisme et l’écologie Il faut souligner au passage que la nature ne présente pas que des relations de prédations… Quelques exemples : La symbiose ou intérêt réciproque nécessaire : les fourmis et certains acacias – les fourmis protègent les acacias de parasites tandis que ces derniers ont perdu l’habitude de perdre leurs feuilles contrairement aux espèces voisine… pour nourrir les fourmis semble t-il. Le mutualisme ou intérêt réciproque non vital :les bactéries fixatrices d’azote des légumineuses habites les racines de ces plantes et y conditionnent l’azote de l’air en une forme assimilable par la plante. Les bactéries fournissent donc l’azote à la plante tandis que celle-ci offre sucres, acides aminés et autres matières organiques aux Le commensalisme : quelques polypes se fixent sur le corps de gros poissons pour se nourrir de leurs déchets mais sans que cela n’apporte ni avantage ni préjudices à ceux-ci. On pourrait également citer le cas des moineaux et de l’Homme (quoique actuellement le milieu urbain est devenu invivable pour ces oiseaux et d’autres) L’Homme peut être étudié comme espèce et l’écologie analysera donc ses interactions avec le milieu naturel (milieu plus autres espèces). Quel relation l’Homme entretient-il avec les autres espèces et le milieu (issus de Dieu aussi comme on l’a vu) ? Cette relation correspond – elle à l’Amour trinitaire ? Faut-il qu’elle le soit (certains courants disent : la Création est divine mais n’a d’intérêt que dans le service de l’Homme) ? Association C.OR.E. France

4 Combien de Terres utilisons nous…? L’empreinte écologique
C.OR.E. France - Combien de Terres utilisons nous…? L’empreinte écologique Utilisation durable de la Terre: 1,9 hа/personne Utilisation réelle: Inde: 0,8 ha/p. Chine : 1,6 ha/p. Russie: 4,4 ha/p. France: 5,6 ha/p. Canada: 7,6 ha/p. Monde : 2,2 ha/p. 1,3 1,3 But de la diapositive : présentation de l’indicateur ”empreinte écologique” : montrer que l’Homme exerce une pression excessive sur la Terre, pression liée à la sur-consommation Commentaires : Afin d’évaluer la pression qu’exerce sur la nature un individu, un Homme, une société, le monde, un indicateur a été mis au point : l’empreinte écologique (en englais “ecological footprint”). Il exprime la pression mesurée en ha de terre fertile nécessaires pour produire les ressources consommées par le groupe étudié et absorber les déchets de ce même groupe. Si vous buvez un café par exemple, vous consommez outre le café l’emballage, l’énergie dépensée pour la production et le transport du produit (incluant celle utilisée pour la production des pesticides et leur transport), la superficie de terre nécessaire à ce café dans son pays d’origine ; l’énergie nécessaire pour traiter l’emballage… Des protocoles permettent de convertirent les énergies nécessaires en superficies de terre en se basant sur des unités intermédiaires comme les quantités de CO2. Les superficies incluent également la place occupée par les implantations industrielles. On verra alors facilement qu’un jus d’orange produit en Espagne et en bio aura une empreinte plus faible que celle du même produit importé de Floride. Il faut noter que cet indicateur ne tient pas compte de l’espace nécessaire : Aux populations animales et végétales qui ne sont pas directement utilisées par l’Homme à l’absorption des conséquences de catastrophes d’origine anthropique du type de tchernobyl à la qualité de vie : des espaces « inutiles » sont nécessaires à la beauté et au repos l’industrie nucléaire L’empreinte écologique exprime donc la surface nécessaire à un état de survie ! On signalera trois points parmi d’autres : l’humanité consomme d’ores et déjà plus de ressource que ce que la Terre ne peut lui fournir à long terme… la croissance de l’empreinte écologique dépend plus des modes de vie que de l’augmentation des populations – les deux voitures, le lave vaisselle, le sèche linge, la théière électrique, la tévision, … de l’Europén ont demandé de ressources que les jambes et la cuisine au feu de bois de nombreux africains Cela signifie que par nos choix de consommation, nous pouvons influer plus ou moins sur le milieu naturel. actuellement le facteur principal d’augmentation de l’empreinte écologique est lié à la consommation d’énergie (nécessaire directement ou à la fabrication, transport, retraitement des biens). Source : Living Planet Report 2006 – WWF, Zoological Society of London, Global Footprint Network Empreinte écologique (ecological footprint): superficie de terres (moyennement fertiles) nécessaire à une personne, une ville ou l’Humanité pour fournir les matières premières nécessaires à sa consommation et absorber ses déchets Association C.OR.E. France

5 Les conséquences sur la biosphère L’indice Planète Vivante
C.OR.E. France - Les conséquences sur la biosphère L’indice Planète Vivante Milieu terrestre L’indice Planète Vivante (Living Planet Index) est une mesure de la biodiversité basée sur le suivi de 1300 espèces de vertébrés réparties sur la Terre, en milieux terrestre, marin et d’eau douce. Par convention cet indice vaut 1 en 1970 Milieu marin Milieu d’eau douce But de la diapositive : présenter l’indicateur « Planète vivante » ou « Living Planet Index » ; montrer l’impact de l’activité humaine sur la vie des autres espèces Commentaires : La diapositive précédente montrait comment la pression l’Homme sur la Terre par la consommation des « ressources » dépasse déjà et de pus en plus la capacité de la Terre à lui fournir ces « ressources ». Ici on en voie la conséquence sur la vie : elle disparaît à l’échelle planétaire. L’indice Planète Vivante est basé sur le suivi des vertébrés seuls mais on suppose que cet embranchement reflète les tendance de l’ensemble du monde vivant quant à la biodiversité. En effet les vertébrés constituent l’embranchement d’animaux le plus évolué et dépend lui-même des êtres vivants « moins » complexes. Entre 1970 et 2003, l’indice Planète vivante à diminué de 30% Source : Living Planet Report 2006 – WWF, Zoological Society of London, Global Footprint Network Association C.OR.E. France

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Principales causes de disparition des espèces Destruction de l’habitat (urbanisation, tourisme…) = occupation de l’espace Pollution: pesticides et produits chimiques, déchets domestiques et industriels; introduction de nouvelles espèces Chasse et utilisation des ressources animales Réchauffement global But de la diapositive : préciser comment l’activité production-consommation- rejets de l’Homme affecte les écosystèmes (c.a.d. la vie, la biodiversité). Commentaires : en France, les routes couvrent 2 % du territoire; en France les jardiniers du dimanches sont responsables de 7% de la consommation totale des pesticides; Les substances chimiques en connaissent pas de frontières : elles circulent de façon particulièrement fluide dans l’eau et l’air et s’accumulent dans les organismes vivants le long des chaînes alimentaires. Ainsi, les oeufs de certains oiseaux du Canada avaient-ils perdu de leur solidité à cause de pesticides d’origine asiatique. le marché d’espèces exotiques et le 4ème mondial par son importance et s’élève à 9-15 milliard de dollars par an. Le réchauffement global est responsible de la modification trop rapide des écosystèmes pour qu’un certains nombres d’espèces puissent s’adapter. L’Homme quant à lui sera soumis à rude épreuve par ce phénomène qui amène déjà à des guerres pour le contrôle des ressources naturelles ou des flux migratoires massifs de personnes qui fuieront des conditions climatiques devenues extrêmes. Se posent alors quelques questions, par exemple : Tuer ou ne pas tuer… qui est quoi ? Telle ou telle ressource nous est-elle utile, indispensable, superflue ? Quelles quantité et de quoi prélever dans la nature/produire ? Comment prélever / produire ? Quels droits avons nous vis à vis des différentes composantes de la nature…? Association C.OR.E. France

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Conséquences… Depuis an l’Homme est la première cause de destruction de la biodiversité – nous sommes dans la 6ème période de disparition massive des espèces dans l’histoire de la Terre – la plus violente par son intensité Actuellement, le rythme d’extinction est de 1000 à fois supérieur à celui des périodes les plus défavorables à la vie qu’est connues la planète jusqu’alors Sont menacés de disparition : 23% des vertébrés dont 61% des reptiles 57% des invertébrés dont 73% des insectes D’ici à 2020, de 5% à 20 % de l’ensemble des espèces animales et végétales de la planètes disparaitront But de la diapositive : faire le constat explicite de la responsabilité humaine dans la crise de la vie que connaît la planète ; en détailler quelques signes tangibles A quoi conduit la surrexploitation des ressources naturelles ? A l’intensification de la disparition de la vie sur Terre ; une telle attitude de l’Homme à la nature appelle trois remarques: On peut qualifier ce rapport de “violence” Comment concilier cette cette destruction de la vie et l’acte créateur présent de Dieu ? A fortiori si l’Homme est “image de Dieu” ? la surrexploitation des ressources témoigne d’un effort de posséder (surconsommation traduite par l’évolution de l’empreinte écologique) chez l’Homme. On remarque parfois que l’Homme dans sa peur de la mort s’engage dans une fuite déraisonnée de celle-ci en accumulant moults biens qui lui assurent une sécurité temporaire (à confronter avec Mathieu 6, 20 “Amassez-vous richesses et réserves dans le Ciel, là où il n’y a ni mites ni vers pour faire des ravages, et pas de voleurs pour percer le mur et tout emporter” et 6, Saint Jean et Paul nous apprennent que la peur vient d’un déficit d’amour pour Dieu (lettre de Paul aux Romains 8, 15 et première le 1 lettre de Jean 4, 18) Jésus se qualifia de “doux” et promit la Terre an héritage aux humbles. L’humanité, quant à elle, perpétue en permanence le péché originel d’Adam et Ève : prendre pour elle même ce que Dieu ne lui a pas autorisé. Données : liste rouge de IUCN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature – organisation des Nations Unies) Association C.OR.E. France

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Le rapport de l’humanité aux créatures non humaines est extrêmement violent But de la diapositive : insister sur la conclusion des diapôts de 3 à 6 ; violence = méconnaissance de Dieu Commentaire : “Violent” n’est pa lié à la mort biologique mais au fait d’enfreindre l’intégrité de l’autre (quel qu’il soit) c’est à dire finalement porter atteinte à Dieu Lui-même dans l’autre. C’est bien Dieu qui assure la plénitude de l’autre. Digression : il y a la question particulière (mais qui ne compte pas parmi les causes de destruction de la biodiversité) de donner la mort par nécessité, pour se nourrir. Aucune victime ne donne spontanément son consentement pour être consommée ; de l’autre coté tous les êtres nous sommes obligés de consommer pour subsister… Nous sommes dans le compromis du mal encore présent dans le monde… Certains peuples en ont une conscience aigue qui demandent pardon à la bête qu’ils ont tuée. Isaïe associe directement violence et méconnaissance de Dieu (Isaïe 11, 9) Association C.OR.E. France

9 Quelques fondements chrétiens
C.OR.E. France - Quelques fondements chrétiens I Théo-centrisme : Je crois en Dieu le Père tout puissant … Créateur du ciel et de la Terre… Dieu, Créateur et vie : 3 Toutes choses ont été faites par lui, et sans lui, rien n'a été fait. 4 Ce qui a été fait en lui était vie, et la vie était la lumière des hommes; Jean I, 3-4 Vocation du chrétien : le Royaume des Béatitudes 4 « Heureux ceux qui sont doux : ils posséderont la terre ! 6 « Heureux les justes ,les miséricordieux, les coeurs purs, les pacifiques, les persécutés pour la justice  Mathieu V, 3-10 But de la diapositive : tappel du théo-centrisme chrétien qui conduit les croyants à conformer leurs actes pour plaire à Dieu d’abord. i Théocentrisme : on ne justifie pas les actes par le plaisir ou le bien qu ’il peuvent apporter aux Hommes mais à Dieu. Le christianisme créée l’humanisme mais ne s’y réduit pas.Cela conduit à un déplacement des perspectives dans certains choix. Exemples : la vivisection des animaux en laboratoire est en général justifiée par une recherche de certains progrès pour l’Homme : mais est-ce que cela réjouit Dieu ? Ou encore : nous mangeons du poisson dont 85% de la population a été détruite (par la pêche). La raison souvent invoquée : c’est bon pour la santé – oui mais… On peut dire encore que si plaire à Dieu conduit au bonheur vrai des Hommes (qui ne correspond pas toujours aux impressions immédiates), s’occuper des Hommes ne signifie pas toujours plaire à Dieu parce-que la nature de l’Homme fait obstacle à Dieu de façon plus ou moins volontaire. L’Homme a toujours voulu se servir par lui-même. Le “Dominez la Terre et soumettez là ... » ne peut être compris que si le « dominez » est fondé sur l’exemple du seul maître « dominus » chrétien – Jésus Christ. Et Celui-ci lavait les pieds de ses disciples ; Ephrem de Nisibe au 7ème S nous dit que telle devrait être l’attitude de l’Homme « maître » pour les autres créatures : un serviteur qui permettrait à ces dernières d’atteindre leur plénitude. Autrement dit, ce que Dieu fait pour nous par le Christ, nous sommes appeler à le réaliser en Christ pour les plus petits que nous : les autres créatures. Les amener à la Vie en Dieu ii Dieu, Créateur et vie. Comment l’extinction massive des espèces animales et végétales générée par l’Homme (6èmes période d’extinction massive de l’histoire de la planète) d ’espèces pourrait-elle être conciliable avec ce Dieu là ?! Cela fait-il Sa joie ?! Les chiffres sont éloquents : -30 % de biodiversité depuis 1970 En France, constamment condamnée par l’Europe pour non respect des directives environnementales, les oiseaux, batraciens poissons… disparaissent iii Les Béatitudes L’horizon du chrétien c’est le bien de Dieu avant tout, c’est à dire l’instauration du Royaume. Et L’ambition de Dieu pour sa Création, c’est l’Amour caractérisé par les Béatitudes : humilité, douceur, justice, paix Les béatitudes définissent une RELATION trinitaire, celle qui annoncent le Royaume. Ce même royaume que les Hommes et en particulier les chrétiens doivent aider à faire émerger. Est-ce que ce Royaume est promis à toutes choses ? Autrement dit, toutes choses sont-elles dignes qu’on entretienne avec elles une relation relevant des béatitudes ? Association C.OR.E. France

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II Incarnation – résurrection 19 Car il plut à Dieu de faire habiter en [Christ] toute la plénitude 20 et, par lui qui a réalisé la paix au prix du sang de sa croix de se réconcilier toutes les créatures, qu'elles fussent de la terre ou du ciel. Paul aux colossiens I, 19-20 But de la diapositive : montrer que toutes créatures sont “touchées” par la résurrection. Commentaires : Ce texte de Paul établit que par la résurrection, la paix de Dieu est instaurée entre tous les êtres… Nous arrivons au centre, au kerygme de la foi chrétienne : sans cela le christianisme n’est pas… La résurrection Paul se base sur une dimension du Christ largement oubliée en occident et pourtant naturelle aux Pères de l’Eglise, Maxime le confesseur notamment et par suite dans l’Eglise orthodoxe : le Christ cosmique Rien ici d’ésotérique, mais la dimension naturelle de celui qui n’était pas seulement l’incarnation en Jésus à un moment et en un lieu précis de l’histoire, mais qui ressuscité est Dieu ! Le Christ ressuscité est libéré de la finitude humaine, spatiale et temporelle : Dieu, il touche l’univers entier, et pas seulement l’univers scientifique. Cela concerne particulièrement son corps : le corps de Jésus est visible par les apôtres mais de toute évidence il échappe aux contingences matérielles : d’abord, il n’est pas tout de suite reconnaissable, ensuite il passe à travers les murs… C’est le corps transfiguré du Christ. Dans la perception orientale, et c’est la première, tout le créé visible est aussi entrainé avec le corps du Christ dans la résurrection et la transfiguration : dans le Salut. Pas un électrons n’est oublié de Dieu. Ce mouvement est bien sur en cours mais sa réalisation promise, accomplie en puissance. Mgr Charles Gay, conseiller à Vatican I prêchait aux Carmélites à la fin du 19ème S : “en s’incarnant, le Verbe a déifié toutes les créatrues, et non seulement celles qui ont une âme, mais celles qui sont inanimées, fût-ce la fleur des champs ou le grain de sable de la rive”. Il reprenait là une théologie développé déjà au XIVème S par un franciscain : Dun Scott. Selon lui l’incaranation était prévue des la Création du monde dont elle est l’accomplissement. L’Homme n’eut-il pas péché, l’incarnation aurait eu lieu comme accomplissement de la divinisation le monde – plus exactement de la “christification” du monde comme le dit l’orthodoxie, c’est à dire l’accord total des êtres avec Dieu, leur vie tels que Dieu les a créés, en communion avec Lui. Je rajouterais que pour un physicien, un grain de sable est loin d’être inanimé. Contrairement aux courants panthéistes, on ne dira pas que l’univers est Dieu, mais que par la résurrection, il y a divinisation de l’univers, Christification du cosmos : cosmos qui dépasse largement l’univers scientifique quantifiable pour s’étendre à tout ce qui est. La Création est libérée du mal et de la violence pour pouvoir à nouveau répondre dans la plénitude à l’amour de son Créateur… C’est bien ce que vivaient les Pères de l’Eglises dont nous parlions au début : la bête sauvage sentait l’Esprit de son Créateur à travers le Saint Deux conséquences à cela : Toutes choses créées, un pucerons, une pierre, la mer, une araignée, sont investie d’une dignité infinie : voir notre comportement vis à vis d’une mouche… Maxime le confesseur, un de plus grands théologiens du christianisme oriental priait pour les serpents et a affirmé le lien entre le corps du Christ de l’eucharistie et le corps mystique du Christ présent dans physique La résurrection, c’est la mort de la mort, mais c’est aussi la mort de la violence auquel le monde est livré à la suite de l’orgueil et de la cupidité. Le Christ n’est pas seulement mort et ressuscité : il est mort d’une mort violente, rejoignant en cela toutes les victimes de la violence… et ce ne sont pas que des Hommes. C’est cela que dit Saint Paul à la fin de son hymne : “le Christ se réconcilier toutes créatures” faisant écho à la prophétie d’Isaïe en 11, 1-9. “Je suis doux et humble de coeur” renchérirra Jésus lui même. Les béatitudes s’étendent à toutes créatures parce-que toutes créatures sont sauvées, des questions en général non posées sont légitimes : Est-ce aimer la nature que d ’avoir une maison individuelle dans la nature ou simplement utiliser (consommer) cette dernière pour son propre confort ? Idem pour les sports tels que le ski : est-ce juste, doux, pour la nature alors que les installations nécessaire et les flux de transports touristiques qu’ils génèrent défigurent les éco-systèmes ? Est-ce juste de consommer à volonté alors que cela requiert des ressources, détruit les écosystèmes, épuise les ressources et conduira toujours plus à des guerres pour contrôler ces dernières. Est-ce être juste avec les population halieutiques que de se permettre d’y puiser jusqu’à épuisement ? Tous ces comportements sont des expressions de violence, de non-paix Toutes créatures sont dignes des relations du Royaume : digne de justice, de douceur etc… La violence envers l’Homme commence bien avant dans notre manque d’Amour pour Dieu et notre rapports aux autres créatures. Association C.OR.E. France

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III Organicité Il est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création; 16 en lui ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les créatures visibles et les créatures invisibles, Trônes, Seigneuries, Principautés, Puissances : tout a été créé par lui et pour lui. 17 Il existe antérieurement à tout, et tout subsiste en lui... But de la diapositive : confirmer que tout ce qui concerne le rapport au Christ ou le Christ lui même concerne également la Création, notamment l’universp hysique, la nature… Commentaires : L’immanence de Dieu dans le monde est souligné dans la première partie de l’hymne : Le Dieu chrétien n’est pas absent du monde, il s’est incarné : en Christ corps et Esprit Dieu est l ’être même du monde : il le crée sans cesse, il est le mouvement du monde par son Esprit ; s ’il retire son souffle, les choses disparaissent nous dit le psaume 104. Le monde est le corps mystique du Christ ressuscité. C’est donc aussi vrai pour la nature. Toute violence faite à la nature l’est à Dieu et, tout étant organiquement uni en Christ (cela se reflète physiquement dans l’interrelation et les dépendances mutuelles des écosystèmes) se répercute sur l’Homme. Il y a unité et corrélation entre paix Homme-Dieu ; paix Homme-nature et paix Homme-Homme La présence de Dieu au plus intime du monde, mais sans se confondre avec le monde a un nom : le panenthéisme Association C.OR.E. France

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Par sa résurrection , le Christ libère le monde de la violence – manifestation de la mort. Toutes créatures sont sauvées et dignes Violence Homme-nature = violence Homme-Dieu = violence Homme-Homme But de la diapositive : résumer les diapositives 8 à 10 Commentaires : Le soin de la Création n’est pas une option du christianisme : elle fait partie du coeur de la compréhension chrétienne du monde. La charité pour la nature est une composante organique de l’action pour le Royaume, action fondée sur les béatitudes. Elle demande de modifier nombre de comportements portant atteinte à l’intégrité de la nature Association C.OR.E. France

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יהוה Création Plénitude/communion Biodiversité Paix ? Guerre But de la diapositive : résumé en image de l’histoire du Salut chrétienne Commentaires : Dieu créateur (Yavhé en hébreux, en haut à gauche) chute inexpliquée (point d’interrogation) = péché originel, séparation d’avec Dieu, désintégration intervention du Christ qui “repêche” le monde avant que celui-ci ne sombre dans le néant définitif Retour à l’être, l’union, la Trinité Ecologie-Paix : une relation violente à la nature se situe dans la chute avec toutes ses caractéristiques… Violence universelle Solitude Mort ontologique / néant Association C.OR.E. France

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Tout (le Ciel et la Terre) est de Dieu… Tout (le Ciel et la Terre) est en Christ L’Homme image de Dieu avec le Christ: quelles implications pour son rapport avec le Ciel et la Terre? … L’Homme participe à l’Histoire de la Création et du Salut du Cosmos ≠ l’affaire que de quelques-uns = kerygme chrétien But de la diapositive : montrer comment l’Homme peut concrètement participer à l’histoire du Salut du monde Commentaires : Si le refus de Dieu dans le monde se traduit en particulier par la violence, alors le chrétien peut participer à l’histoire du Salut en s’opposant à la violence. Il doit devenir doux et humble de coeur. Et si le principal facteur de violence dans le rapport de l’Homme à la nature est la sur-consommation, alors il nous revient aux chrétiens le devoir de conformer nos comportement de telle façon qu’il ne porte aucun tort ni aux Hommes, ni au milieu naturel ni aux créature non-humaine Le christianisme, ce n’est ni du socialisme, ni de l’humanisme, ni de l’écologie en eux-même : le christianisme, c’est être avec le Christ et en Christ rois, prêtre et prophètes du Royaume dans la Création. Cela précise toute l’attitude chrétienne aussi bien pour les Hommes que pour les autres créatures ; ce dernier point est l’écologie chrétienne. Le chrétien par conséquent ne peut pas ne pas compatir à la souffrance de la nature ravagée et ne peut supporter qu’on la prive de la dignité qui lui est conférée par Dieu lui même. Cela commence avec la bactérie et plus petit encore… Enfin, l’ensemble du créé ne subsistant qu’en Christ ressuscité, l’Homme ne peut pas se sauver tout seul ni en tant qu’un individu ni en tant qu’espèce : il ne peut se sauver qu’avec l’ensemble de la Création. Il ne peut donc dire “tant pis pour l’état de la Terre pourvu que je purifie mon âme”. Association C.OR.E. France

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But de la diapositive : préciser ce que sont le sacerdoce, la prêtrise, la prophétie de l’Homme Commentaire : L’Homme est prophète dans la Création en ce qu’il est le seul capable de dire Dieu, en paroles et en actes – il est le seul à pouvoir prendre du recul vis à vis de ses tendances instinctives de possession et de violence pour trouver des solutions de paix, même avec ses “enemis” naturels. Ainsi peut-il en connaissant la biologie du loup ou du serpent ou de frelon, s’organiser pour pouvoir assurer sa propre sécurité sans détruire ces derniers. Etre roi pour l’Homme, c’est créer avec Dieu : permettre à l’univers d’être en plénitude Après la chute, Dieu se retourne sa Création livrée à la désintégration. Dieu exprime sa solidarité et son amour pour le monde par l’incarnation en Jésus-Christ. Le corps de Jésus comme le notre était constituer d’éléments de l’univers physique. Quand Dieu vient habiter ce corps et vainc la mort en lui, cela ne concerne pas seulement la victoire de la mort dans l’humanité mais la victoire de la vie du cosmos entier – la victoire de l’être. Le cosmos est inclus dans le corps du Christ et par la résurrection il est retourné à Dieu est délivré de la mort. On peut dire à la suite de Jürgen Moltmann que dans le corps du Christ, le monde est libéré de la mort exprimée par la violence : Jésus ne meurt pas simplement, ce qui ne serait qu’un passage. Il meurt par la violence et par cela même se joint à tout ce qui dans l’univers est victime de la violence, du non être (du non-Dieu !) pour le retourner avec Lui à l’être, à Dieu. L’influence de la résurrection s’étend donc à tout l’univers. Par suite le Ciel et la Terre de Genèse 1,1 ne peuvent plus exister que dans le corps réssuscité du Christ. C’est de cela dont témoigne Paul dans son épitre aux Colossiens 1; Parce que l’Homme est image de Dieu, il est uni à l’acte créateur de Dieu et donc en Christ, il participe à l’oeuvre du Salut, qui est en fait une composante de l’acte créateur. Cela il peut le faire en s’opposant à toute forme de violence Ainsi n’avons nous pas le choix : soit nous agissons avec Dieu pour l’être, le Salut, la vie, soit nous laissons s’installer dans le monde le non-être, le péché, la violence et la mort Dans la reconnaissance du sacré de toutes choses et par cela même dans leur retour à Dieu, l’Homme est aussi prêtre avec le Christ. Comme le rappel Alexander Schmemann, ce que le prêtre consacré fait avec l’hostie, tout bap L’Homme est prêtre de l’univers : il re-connaît la présence de Dieu dans le monde et il con-sacre ce dernier, c’est-à-dire, il lui permet de retrouver sa véritable nature en Dieu. Epitre de Paul aux Colossiens 1, 15-20 Association C.OR.E. France

16 vision chrétienne de l ’écologie
C.OR.E. France - vision chrétienne de l ’écologie la nature n ’est ni un idéal car soumise à la violence… ni une chose à manipuler toute chose est créature de Dieu et destinataire du Salut … donc sacrée et digne Ensemble des êtres créés = fraternité cosmique = corps mystique du Christ Chrétien = prophète : instaure une relation de douceur et de justice entre les créatures minérales, végétales, animales Pour cela, aimer Dieu, l’aimer en tout ce qu’il crée, être sobre (ce que je consomme, je le prends à l’autre), combattre la violence sous toutes ses formes But de la diapositive : synthèse Commentaires Premier point : Exemple du film “la planète bleue” : la souffrance est présente (qui n’est pas à assimiler à la mort biologique) ainsi que le combat de l’Homme pour s’en sortir dans la nature - on appelle cela péché originel - ce n’est pas de la morale. = manque de douceur ou de justice... La Création, dont la nature, n’est pas une chose à dominer ou utiliser n’importe comment mais une communauté de créatures, une fraternité par son Père commun: exemple de Saint Antoine et le Lyon : le Lyon sent l’Esprit de son Créateur libéré par le Saint, la mouche et Saint molingue… ou Séraphim de Sarov L’accomplissement de cette fraternité se verra probablement comme la Paix, à la fin des temps. Eschatologie ! Mais il nous appartient de la préfigurer Chrétien = Prophète : ce n ’est pas un gérant : il conduit et guide … il ne gère pas seulement la Création…il a un rapport d’amour avec elle, c’est un grand frère en Christ. L’Homme est le seul à pouvoir régir ses actes par amour et non par intérêt. L’intérêt du chrétien n’est pas une réaction face au danger mais une vocation liée à la résurrection même du Christ ; ce n’est pas une option facultative mais une attitude générale, fondamentale de douceur face au monde créé, aimé, animé et sauvé par Dieu. Comme on l’a vue la consommation est source de violence, ce qui est logique, les ressources étant limitées. Il appartient au chrétien de tendre vers la sobriété maximale Ecologie chrétienne Association C.OR.E. France

17 Quelques initiatives chrétiennes
C.OR.E. France - Quelques initiatives chrétiennes Patriarcat OEcuménique de Constantinople avec Dimitrios I ( ) et Bartolomé I depuis 1991 (le “patriarche vert”) Установление дня охраны окружающей среды с особенным богослужением 1 сентября; создание Института богословия и экологии в 1997; L’European Christian Environmental Network (E.C.E.N.): créé sur l’initiative de l’Assemblée oecuménique des Eglises en Europe en collaboration avec le Conseil des conférences épiscopales européennes (Eglise Catholique) depuis 1998. But : créer un réseau de personnes au service de la protection du milieu naturel dans les Eglises L’alliance chrétienne Nord-Américaine pour l’écologie (N.A.C.C.E.) depuis 1987 But: Aider les Eglises à témoigner de la compréhension et chrétienne de l’écologie L’organisation évangélique “A rocha” (La pierre), membre de l’ ЕСЕN, depuis 1983 But: études environnementales scientifiques La Christian Organization for Ecology CORE, contact de l’ ЕСЕN, depuis 2000 But: développer une conscience chrétienne de l’écologie ; conduire des projets utiles à la nature et l’Homme. Autres… De plus en plus d’organisations internationales chrétiennes se préoccupent de la Création Association C.OR.E. France