La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La compréhension Jocelyne Maréchal – CPC Saint-Fons – 26 octobre 2012

Présentations similaires


Présentation au sujet: "La compréhension Jocelyne Maréchal – CPC Saint-Fons – 26 octobre 2012"— Transcription de la présentation:

1 La compréhension Jocelyne Maréchal – CPC Saint-Fons – 26 octobre 2012
A partir des travaux de Martine Rémond Maître de conférences en psychologie cognitive

2 La compréhension de textes
Exploiter les erreurs de compréhension La compréhension de textes s’enseigne et s’apprend

3 La compréhension Une activité à laquelle se rattache la compréhension de l’écrit qui se déroule dans le temps et articule des traitements locaux et globaux qui repose sur l’intégration d’informations issues de diverses sources.

4 PHRASE ENTRE LES PHRASES Macro processus TEXTE
Micro processus Reconnaissance des mots, lecture des groupes de mots, idée principale des phrases PHRASE Processus d’intégration Traitement des substituts, des connecteurs, des marques morpho-syntaxiques ENTRE LES PHRASES Macro processus Identification des idées principales, résumé TEXTE Processus d’élaboration Formulation d’hypothèses, lien avec les connaissances, raisonnement Processus métacognitifs Repérage des incohérences pour ajuster sa compréhension

5 Le lecteur, acteur de la construction du sens
Élabore des inférences Utilise ses diverses connaissances Traite les informations

6 L’activité inférentielle une opération centrale
Combler l’information manquante - en intégrant ses connaissances du monde et ses connaissances préalables, - au fur et à mesure de sa lecture, - pour comprendre le texte et en apprécier la plausibilité, - pour gérer les relations entre des phrases

7 Inférences : des exemples
Les vacanciers s’arrêtèrent devant le restaurant. Ils parcoururent le menu. Puis, ils s’éloignèrent. Les deux lapins se détestaient. Ils se mirent à se battre. A ce moment, un renard surgit. « Tiens, deux casse-croûte qui se battent » se dit-il, … 

8 Deux types d’inférences
Les inférences de liaison Les inférences élaboratives Nature et fonction différente

9 Les inférences de liaison
Les inférences de liaison ou inférences nécessaires Elles ont un caractère obligatoire pour maintenir la cohésion du texte. Mises en œuvre essentiellement dans : le traitement des marques anaphoriques, le traitement des relations de causalité Comprendre les enchaînements entre les divers éléments du texte pour produire des inférences de liaison, lier des informations éparses dans un texte Suppléer aux ellipses du texte, combler les lacunes, dévoiler les effets de l’implicite, déduire quelque chose d’une information partielle, non explicite = rôle des connaissances préalables, des capacités de raisonnement Le médecin reconnut le tatouage du fugitif. Celui-ci fut condamné à 20 ans. Il se retint pas ne pour le gifler. Cf comprendre le climat de l’histoire, les sentiments ou le rôle du personnage.. Haviland et Clark (1974) - Les vacanciers sortirent le pique-nique du coffre. La bière était tiède. La mise en relationentre bière et pique-nique s’appelle inférence de pontage, le lecteur a recours à des connaissances non explicitement présentes dans la texte / évoquées par le texte, que le lecteur doit retrouver. 9

10 Les marques anaphoriques Inférences obligatoires
Des procédés de reprises lexicales : un chat ---- ce chat --- l’animal --- la bête Des procédés de reprises grammaticales il, le, la, lui, l’, leur … Établir et gérer la continuité du texte Comprendre les enchaînements entre les divers éléments du texte pour produire des inférences de liaison, lier des informations éparses dans un texte Suppléer aux ellipses du texte, combler les lacunes, dévoiler les effets de l’implicite, déduire quelque chose d’une information partielle, non explicite = rôle des connaissances préalables, des capacités de raisonnement Le médecin reconnut le tatouage du fugitif. Celui-ci fut condamné à 20 ans. Il se retint pas ne pour le gifler. Cf comprendre le climat de l’histoire, les sentiments ou le rôle du personnage.. Haviland et Clark (1974) - Les vacanciers sortirent le pique-nique du coffre. La bière était tiède. La mise en relationentre bière et pique-nique s’appelle inférence de pontage, le lecteur a recours à des connaissances non explicitement présentes dans la texte / évoquées par le texte, que le lecteur doit retrouver. 10

11 Marques anaphoriques : des ex.
Les souris étaient là …. Les chipies Les souris étaient là …. Les rongeurs Les souris étaient là …. Elles venaient lui apporter … Le meunier acheta un chat .. et il le frappait Le garçon et la fille jouaient dans la cour. Elle le poursuivait. Comprendre les enchaînements entre les divers éléments du texte pour produire des inférences de liaison, lier des informations éparses dans un texte Suppléer aux ellipses du texte, combler les lacunes, dévoiler les effets de l’implicite, déduire quelque chose d’une information partielle, non explicite = rôle des connaissances préalables, des capacités de raisonnement Le médecin reconnut le tatouage du fugitif. Celui-ci fut condamné à 20 ans. Il se retint pas ne pour le gifler. Cf comprendre le climat de l’histoire, les sentiments ou le rôle du personnage.. Haviland et Clark (1974) - Les vacanciers sortirent le pique-nique du coffre. La bière était tiède. La mise en relationentre bière et pique-nique s’appelle inférence de pontage, le lecteur a recours à des connaissances non explicitement présentes dans la texte / évoquées par le texte, que le lecteur doit retrouver. 11

12 Les inférences élaboratives
Non obligatoires Elles créent de nouvelles informations à partir du texte, elles renvoient à la marge d’interprétation, l’implicite du texte. Comprendre les enchaînements entre les divers éléments du texte pour produire des inférences de liaison, lier des informations éparses dans un texte Suppléer aux ellipses du texte, combler les lacunes, dévoiler les effets de l’implicite, déduire quelque chose d’une information partielle, non explicite = rôle des connaissances préalables, des capacités de raisonnement Le médecin reconnut le tatouage du fugitif. Celui-ci fut condamné à 20 ans. Il se retint pas ne pour le gifler. Cf comprendre le climat de l’histoire, les sentiments ou le rôle du personnage.. Haviland et Clark (1974) - Les vacanciers sortirent le pique-nique du coffre. La bière était tiède. La mise en relationentre bière et pique-nique s’appelle inférence de pontage, le lecteur a recours à des connaissances non explicitement présentes dans la texte / évoquées par le texte, que le lecteur doit retrouver. 12

13 Exemple, Le Monde (25 janvier 09)
S'il avait fait preuve d'une belle régularité pour décrocher de nombreuses places d'honneur, …, Lizeroux n'était jamais monté sur la plus haute marche d'un podium auparavant. C'est déjà dans la station autrichienne que le Savoyard … avait signé sa meilleure performance auparavant …. Septième temps de la première manche …, le skieur de La Plagne a regardé tous les favoris qui s'élançaient après lui dans la seconde (manche) , échouer … Comprendre les enchaînements entre les divers éléments du texte pour produire des inférences de liaison, lier des informations éparses dans un texte Suppléer aux ellipses du texte, combler les lacunes, dévoiler les effets de l’implicite, déduire quelque chose d’une information partielle, non explicite = rôle des connaissances préalables, des capacités de raisonnement Le médecin reconnut le tatouage du fugitif. Celui-ci fut condamné à 20 ans. Il se retint pas ne pour le gifler. Cf comprendre le climat de l’histoire, les sentiments ou le rôle du personnage.. Haviland et Clark (1974) - Les vacanciers sortirent le pique-nique du coffre. La bière était tiède. La mise en relationentre bière et pique-nique s’appelle inférence de pontage, le lecteur a recours à des connaissances non explicitement présentes dans la texte / évoquées par le texte, que le lecteur doit retrouver. 13

14 Cohérence locale / cohérence globale
Ce soir-là, la famille de Matilda dînait comme d’habitude devant la télévision, quand ils entendirent une voix forte venant du salon dire : « salut, salut, salut ». La mère devint toute blanche. Elle dit à son mari « il y a quelqu’un dans la maison ». Ils arrêtèrent tous de manger. Ils étaient tous sur le qui-vive. La voix reprit « salut, salut, salut ». Le frère se mit à crier « ça recommence ! ». Matilda se leva et alla éteindre la télévision.

15 Des connaissances pour comprendre
Des savoirs linguistiques, grammaticaux, sémantiques, typographiques… Des connaissances sur le monde Des connaissances textuelles Des connaissances métacognitives

16 Complexité cognitive d’une tâche
Q1 – Donner la formule de calcul de l’aire d’un triangle. Q2 – On donne la base et la hauteur du triangle => calculer son aire. Q3 – On donne un triangle (cf. prototype), prendre les mesures nécessaires et calculer l’aire. Réussites : 85 %, 70 %, 46 % Mémoire de travail, unité de stockage temporaire, stockage pendant un temps limité d’informations utiles au déroulement de la tâche Comprendre a un coût cognitif élevé 16

17 Les connaissances métacognitives
Les connaissances déclaratives : Savoir « quoi faire », cf. une liste de propriétés, de règles, … qu’on peut énoncer … ; identifier la stratégie Les connaissances procédurales : Savoir « comment faire » cf. mise en œuvre des stratégies à partir de règles d’action définissant les opérations à réaliser = appliquer une démarche Les connaissances conditionnelles : Savoir « quand et pourquoi » recourir à telle ou telle stratégie cf. son utilité et son contexte d’utilisation Ces connaissances du monde jouent un rôle important dans l’élaboration des inférences, dans la construction de la cohérence du texte. Ainsi,on fait appel à ses savoirs sur l’articulation texte-monde, sa connaissance des mondes représentés (le domaine, le type de textes, le domaine). Cf. aussi l’expérience du lecteur, dimension culturelle aussi sans doute. Connaissances sur les processus à mettre en œuvre, contrôle exercé sur la réalisation de ses processus Capacité à repérer les idées principales d’un texte, à localiser les informations pertinentes 17

18 Niveau de performance Poids d’un triple ensemble de contraintes liées : Au lecteur : ses caractéristiques Au texte à traiter : propriétés, contenu, agencement … Au contexte de lecture : objectif, tâche, consigne Le lecteur doit traiter successivement en leur consacrant de l’attention, chacune des marques linguistiques. D’autre part, en même temps, il doit élaborer une interprétation en s’appuyant sur la signification des mots et des phrases, mais en mobilisant aussi ses connaissances préalables de la langue et du domaine. Il lui faut gérer le déroulement des deux dimensions de la lecture 18

19 Leurs erreurs nous intéressent

20 Savoir – lire en fin de Cycle III : profils (DEP, 2003)
Prélèvement d’informations : 70 à 95 % réussites Compréhension globale du texte : 55 à 65 % Construction d’informations basées sur le texte : 50 à 70 % Traitement de l’implicite du texte estimé par des questions inférentielles : moins de 50 %. Meilleure compréhension des textes entendus que lus seuls pour environ 70% des élèves Mémoire de travail, unité de stockage temporaire, stockage pendant un temps limité d’informations utiles au déroulement de la tâche Comprendre a un coût cognitif élevé 20

21

22 Jocelyne GIASSON, La lecture – de la théorie à la pratique1
BREDOULECHEUX Le jeune homme, ayant ceint sa vorpaline épée, longtemps, longtemps cherchait le monstre manxiquais. Puis, arrivé près de l'arbre, Tépé, pour réfléchir un instant s'arrêta. Or, tandis qu'il lourmait de suffèches pensées,le Bredoulochs, l'oeil flamboyant, ruginiflant par le bois touffeté, arrivait en barigoulant ! Jocelyne GIASSON, La lecture – de la théorie à la pratique1

23 A- Répondez aux questions par écrit :
« Depuis le big bang il y a 13 milliards d’années, le vide maintient l’expansion de l’univers. » M. Brumont, « Diversifier et renouveler les leçons de lecture », CRDP Aquitaine, 2010. A- Répondez aux questions par écrit : De quoi parle le texte ? De quand date le big bang ? Que fait le vide ? B- Reformulez le texte avec vos propres mots :

24 Fannoux sortit tout doucement sa petite tête rousse et regarda autour de lui. Des gouttes de rosée, accrochées aux fils d’une toile d’araignée, brillaient aux premiers rayons du soleil. Le petit lièvre, tout joyeux, s’étira hors de son gîte … Ex :Comment s’appelle le personnage de l’histoire ? Il s’appelle Fannoux 1 - Qui est Fannoux ? Fannoux est un petit garçon avec une tête rousse.

25 Il y a très longtemps vivait un jeune homme qui s’appelait Wan.
Chaque jour, Wan allait boire une tasse de thé près de chez lui. Il n’avait jamais de pièces pour payer, mais il laissait souvent un dessin à l’aubergiste pour le remercier. … 1 - Où Wan avait-il l’habitude de boire une tasse de thé ? (mets une croix dans la bonne case) chez lui dans une auberge chez des amis chez des clients

26 Qui est Hermine ? « C’est un garçon, parce que c’est écrit Hermine lui tapa dans le dos. Pour une fille, ce serait écrit tape ».

27 Il était une fois un bébé lapin, tout blanc, qui s’appelait Zouzou.
Zouzou adorait dessiner et faire de la peinture. Le problème, c’est que chaque fois, il salissait tout. Un jour, il avait fait un dessin avec de la peinture verte et il s’en était mis partout. Sa maman l’envoya dehors pour se laver. Pendant que Zouzou se roulait dans l’herbe, il entendit du bruit. C’était un renard qui avait faim et qui voulait le manger. Zouzou eut très peur et il appela : « Maman ! ! ! ». Elle arriva tout de suite et vit le renard. Alors elle expliqua au renard que Zouzou avait une maladie très grave et que, s’il le mangeait, il deviendrait, lui aussi, tout vert. Le renard fut effrayé en pensant qu’il deviendrait vert, et il partit en courant.

28 Imagine ce qui s’est passé juste après le départ du renard.
La maman de Zouzou, elle emmène Zouzou chez le docteur. La maman de Zouzou dit : « On l’a bien eu ce renard! » La maman de Zouzou, elle pleure parce que le renard il a emporté son fils.

29 À plat ventre sur la plus grosse branche de tilleul, Colin, immobile comme un chasseur à l’affût, observe le manège du chat Tibère. Tapi sous un banc de l’allée où les miettes de pain font le régal des moineaux, Tibère attend patiemment que ceux-ci s’approchent suffisamment de lui pour bondir sur la proie qu’il convoite. 1. Qui est dans l’arbre ? 2. Que regarde Colin ? 3. Qui est le chasseur de l’histoire ? 4. Qui mange le pain ? 5. Où est le chat ?

30

31

32

33

34 Causes de l’hétérogénéité en compréhension en cycle 3
Lecture de mots Mécanismes d’inférences Capacités cognitives : mémoire … Réalisation incomplète d’opérations cognitives  petits mots et graves erreurs Connaissances non mobilisées : vocabulaire, structure des textes Gestion de la tâche, métacognition … Représentations erronées de la lecture, des tâches ….

35 Une question phare Comment permettre aux élèves de construire une représentation correcte de l’activité de lecture et les rendre capables d’intervenir de manière consciente et stratégique dans leur traitement de l’écrit ?

36 Les entraînements spécifiques
Enseigner des connaissances et des stratégies : mise en oeuvre d’inférences, sélection des idées principales, utilisation de la structure des textes, procédés anaphoriques … Apprendre à analyser les questions posées, apprendre à se poser des questions dans des buts divers. Entraînements du contrôle destinés à évaluer et à réviser sa compréhension. Variété des stratégies enseignées : activation des connaissances préalables, recours à l’imagerie mentale, résumé d’informations, élaboration de questions, etc..

37 5 grands objectifs Cerner la situation d’énonciation : qui parle, qui raconte, à qui ? Repérer et identifier les personnages : personnalité, motivations, relations entre eux Cerner la cohérence : temps, lieux… Dégager la logique d’enchaînement des faits : cause/conséquence… Hiérarchiser des idées, des évènements

38 Les questions pour comprendre
album Les questions pour comprendre Ce que j’ai compris p. à Qui? Quoi? Pourquoi? Quand Où?

39 Des tâches Relever, repérer… Relier, établir un lien…
Remettre dans l’ordre… Répondre en justifiant… Écrire, rédiger, dessiner… Dire, théâtraliser…

40 Des stratégies Pour répondre à des questions, on peut :
A) Recopier un morceau du texte  J’ai trouvé la réponse écrite dans le texte. B) Reformuler des morceaux du texte  C) Réunir des informations du texte  J’ai trouvé la réponse à partir d’indices écrits dans le texte. D) Utiliser des connaissances que nous avions avant de lire le texte  J’ai utilisé des connaissances que j’avais déjà.

41 Des synthèses Pour comprendre un récit, il faut faire attention à :
1-ce qui arrive aux personnages et ce qu’ils font 2-ce qu’ils pensent : - Leurs buts (pour l’avenir) et leurs raisons d’agir (qui appartiennent au passé) - Leurs sentiments et leurs émotions - Leurs connaissances et leurs raisonnements

42

43 Type de texte/genre littéraire
Une planification Type de texte/genre littéraire Objectifs possibles Poésies -repérer et comprendre les comparaisons, les métaphores -repérer et comprendre les inférences Contes -repérer et comprendre les substituts nominaux -repérer et comprendre les marqueurs chronologiques -comprendre le message d’un récit (« la morale ») Récits en « je » -repérer les indices de l’énonciation -se représenter les personnages à partir de leurs actes et de leurs paroles (comprendre qui ils sont, leurs motivations, leurs pensées….) Écrits de théâtre -repérer qui parle et à qui -se représenter les personnages à partir de leurs actes et de leurs paroles Articles de presse, textes scientifiques - savoir utiliser un sommaire, une table des matières - repérer et comprendre les marqueurs logiques -repérer l’organisation d’un texte Nouvelles humoristiques -comprendre les ressorts de l’humour d’un texte

44 Des outils Fluence – Édition de la cigale
Stratégies pour lire au quotidien – CRDP Bourgogne Lector, Lextrix – Cèbe et Goigoux – Retz - Je lis, je comprends – IA de l’Indre


Télécharger ppt "La compréhension Jocelyne Maréchal – CPC Saint-Fons – 26 octobre 2012"

Présentations similaires


Annonces Google