Art, Politics and Polemics: The Case of Octave Mirbeau Dr Jessica Wardhaugh.

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1 Art, Politics and Polemics: The Case of Octave Mirbeau Dr Jessica Wardhaugh

2 Léon Daudet on Mirbeau Il détestait les gendarmes, les douaniers, les contrôleurs, les rentiers, les huissiers, les concierges, les domestiques. Il professait quun préfet est presque toujours un inverti et un incestueux, et quun ministre est, par définition, un voleur. Mais la démocratie lui était odieuse, les hommes de loi et les financiers le faisaient vomir. De sorte quil navait plus dindulgence que pour les enfants, les vagabonds, les très jeunes femmes, cinq ou six peintres et sculpteurs, et les chiens. (Souvenirs, 1926)

3 Lecture plan I. M IRBEAU : E ARLY I NFLUENCES Family background Political engagement II. J OURNALIST, N OVELIST, A NARCHIST Politics and fiction Mirbeau and the anarchist milieu III. M IRBEAU AND THE T HEATRE Social theatre Critical responses

4 Early life and influences Born 1848 (Calvados) to a conservative, middle-class family Educated by Jesuits at Vannes Served in Franco-Prussian war Worked on royalist and Bonapartist newspapers in early Third Republic

5 Mirbeau on Zolas Germinal Il nous en reste un sentiment de terreur profonde, et aussi une pitié douloureuse, pour ces déshérités des joies terrestres…

6 Gilbert Chaitin on literature and religion in the Third Republic The perceived loss of an absolute source or truth and guarantor of social cohesion in the form of Catholicism and the monarchy awakened in French consciousness a sense of the contingency of symbolic systems, of the Others feet of clay. In each of the four model novels I will examine a rent is opened up in the fabric of the regnant symbolic system that threatens to expose the traumatic Real that system serves to shield from view. For Bourget and Barrès, it is Enlightenment science and universalism that rings hollow; for France and Zola it is God, Catholicism and spiritualism that are mere covers for emptiness.

7 Théâtre civique, 1897 Nous dirons des vers, des proses devant le peuple et, pour témoigner hautement de notre haine envers le corrupteur moderne: lArgent, nos représentations seront gratuites.

8 Jean Grave to Mirbeau, 1893 La portée de votre pièce sera bien plus grande si la morale découle de laction elle-même. Les tirades sont bonnes pour le livre de discussion, mais pour le roman, et le théâtre surtout, une situation bien décrite, une opposition de scènes bien dessinnées, sont bien meilleures à mon avis.

9 Octave Mirbeau, Les Mauvais Bergers Jean Roule: Ils ne savent pas ce que cest que le sacrifice. Ils seffarent devant la faim... et tremblent devant la mort! Madeleine: Aimez la mort! La mort est splendide!... nécessaire... et divine! Elle enfante la vie!

10 Emile de Saint-Auban M. Mirbeau le connaît bien, ce frère de sa fantaisie; dans ces procès fameux, il lui porta son témoignage; jadis, il fit et refit son portrait en des articles frémissants.... ces articles, leur verbe haut, leur psychologie dramatique, je les retrouve dans la passion nerveuse, la vibration sonore des Mauvais Bergers. Lorsque je défendais Jean Grave, M. Mirbeau créait Jean Roule...

11 E. Dargan on Les Affaires, 1906 The commercial question, we are sufficiently aware, is the question of the day. Finance is the all-absorbing thing. The man of affairs is the protagonist, if not the hero, of his time. Any play, therefore, which portrays principally such a character, his atmosphere and his relations, must be accorded a burning actuality. And such a play is Les Affaires. Concerning its novelty or originality, there would be more to say. It has been anticipated for some time by such dramas as Mercadet, La Question dArgent, Mlle de la Sieglière, Le Gendre de M. Poirier, or Mlle de Marni. Yet in the one result which it set out to achieve, Les Affaires remains perhaps supreme.

12 Mirbeau on the social question: Si je lavais, cette solution, croyez que ce nest point au théâtre que je leusse portée, cest dans la vie!