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Les grands axes et problématiques

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Présentation au sujet: "Les grands axes et problématiques"— Transcription de la présentation:

1 Les grands axes et problématiques
Sociologie, question 1.2 : Comment rendre compte de la mobilité sociale ? Les grands axes et problématiques Axe 1 : Distinguer les formes de mobilité : intergénérationnelle, professionnelle, géographique. Axe 2 : Intérêt et limites des tables de mobilité pour analyser les flux de mobilité sociale. Axe 3 : Distinguer la mobilité observée et la fluidité sociale. Axe 4 : Les déterminants de la mobilité sociale et de la reproduction sociale. Les mécanismes à mobiliser Les notions du programme Axe 2 Axe 3 Axe 4 Mobilité sociale Déclassement Mobilité intergénérationnelle Capital culturel Mobilité intragénérationnelle Paradoxe d’Anderson Mobilité observée Fluidité sociale Acquis de première Les éléments factuels Axe 2 Axe 3 Axe 4 Mesures et savoir-faire Ici Pistes éventuelles d’approfondissement (non exigibles au baccalauréat) Ici Des exemples de sujets du baccalauréat : EC1 EC2 EC3 Dissertation Académie d’Orléans-Tours – Groupe de production Sciences économiques et sociales –

2 Les mécanismes à mobiliser
Axe 2 : Intérêt et limites des tables de mobilité pour analyser les flux de mobilité sociale. Les tables de mobilité sociale permettent de : - mesurer la mobilité observée, la reproduction sociale (lecture de la diagonale de destinée), - mettre en évidence des flux de mobilité ascendante et descendante, verticale et horizontale, - mettre en évidence la fluidité sociale. Les limites des tables tenant : - au choix des Professions et catégories socioprofessionnelles (PCS) : plus la nomenclature est fine plus la mobilité apparaît importante ; difficulté d’établir une hiérarchie entre certaines PCS ; la nomenclature ne rend pas compte de la stabilité ou non de l’emploi, impossible comparaisons internationales. - à l’enquête Formation et qualification professionnelle (FQP) : intervalle important et irrégulier entre deux enquêtes, enquête portant souvent sur les hommes, âge retenu (40-59 ans). Accueil

3 Les mécanismes à mobiliser
Axe 3 : Distinguer la mobilité observée et la fluidité sociale. Une augmentation de la mobilité observée ne s’accompagne pas nécessairement d’une augmentation de l’égalité des chances. Cette dernière est mesurée par la fluidité sociale. Accueil

4 Les mécanismes à mobiliser
Axe 4 : Les déterminants de la mobilité sociale et de la reproduction sociale. L’évolution de la structure socioprofessionnelle a des effets sur la mobilité sociale Le déclin des effectifs de certaines PCS (agriculteurs, artisans, commerçants ou ouvriers) génère une mobilité sociale puisque tous leurs enfants ne peuvent pas rester dans leur catégorie d’origine. A l’inverse, l’expansion d’autres PCS (cadres, professions intermédiaires, employés) génère des cas de mobilité pour des enfants d’autres PCS. Le rôle de l’école - Processus de massification et relative démocratisation scolaires  accès à des diplômes  accès à des positions sociales plus élevées que celles des parents  mobilité sociale ascendante. - Processus de massification  inflation des diplômes  baisse du rendement des diplômes  risque déclassement social (paradoxe d’Anderson). - L’école valorise le capital culturel détenu par les enfants des catégories supérieures  inégalités de réussite scolaire  reproduction sociale. Le rôle de la famille Pouvant conduire à une reproduction sociale - Transmission d’un capital économique, culturel et social, stratégies rationnelles des familles (calcul coûts/avantages) pouvant conduire à une inégale réussite scolaire, - Rendement du diplôme sur le marché du travail inégal selon l’origine sociale (rôle du capital culturel et social par exemple lors de l’entretien d’embauche), - Le choix du conjoint peut favoriser le cumul des différentes formes de capitaux (homogamie). Pouvant être aussi un vecteur d’ascension sociale - Valorisation du rôle de l’école dans certains milieux modestes (socialisation anticipatrice). Accueil

5 Les éléments factuels Axe 2 : Intérêt et limites des tables de mobilité pour analyser les flux de mobilité sociale. En 2003, selon l’Insee, - 65 % des hommes actifs ou anciens actifs âgés de 40 à 59 ans ont connu une mobilité sociale intergénérationnelle et donc 35 % sont immobiles par rapport à leur père. - 52 % des fils de cadres deviennent cadres et 46% des fils d’ouvriers deviennent ouvriers - 88 % des agriculteurs exploitants avaient un père agriculteur exploitant - Des trajets de mobilité plutôt courts c’est-à-dire entre catégories proches. Accueil

6 Les éléments factuels Axe 3 : Distinguer la mobilité observée et la fluidité sociale. Sur le long terme, augmentation de la fluidité sociale. Accueil

7 Les éléments factuels Axe 4 : Les déterminants de la mobilité sociale et de la reproduction sociale. - Environ 40 % de la mobilité observée est déterminée par l’évolution de la structure socioprofessionnelle. - Sur le long terme, hausse des taux d’accès au baccalauréat pour l’ensemble des catégories sociales (5 % d’une génération au début du XXème siècle et environ 75 % aujourd’hui). - 39 % des personnes ayant un diplôme supérieur à celui du père n’accèdent pas à une position sociale supérieure à celle des parents (FQP 2003). - Les enfants de catégories supérieures sont sur-représentés dans le supérieur long et ceux des catégories populaires le sont dans le supérieur court. - Tendance à l’homogamie : exemple : 56,4 % des agriculteurs exploitants vivent en couple avec des agricultrices en 2014 (INSEE). Accueil

8 Les notions du programme
Mobilité sociale : Changement de position sociale des individus. Accueil

9 Les notions du programme Mobilité intergénérationnelle :
Changement de position sociale du fils/fille par rapport à celle du père/mère. Accueil

10 Les notions du programme Mobilité intragénérationnelle :
Changement de position sociale d’une personne au cours de sa vie active. Accueil

11 Les notions du programme
Mobilité observée : Mobilité mesurée à l’aide des tables de mobilité sociale. Accueil

12 Les notions du programme
Fluidité sociale : Mesure de l’égalité des chances, c’est-à-dire des chances respectives des membres des différents groupes sociaux d’accéder à telle ou telle position sociale. Accueil

13 Les notions du programme
Déclassement : Situation d’un individu qui occupe une position sociale inférieure à celle des parents ou à celle à laquelle il pourrait prétendre selon ses diplômes ou à celle qu’il occupait précédemment. Accueil

14 Les notions du programme
Capital culturel : Ensemble de connaissances, de goûts, de pratiques et de titres scolaires d’un individu. Accueil

15 Les notions du programme
Paradoxe d’Anderson : Situation dans laquelle l’obtention par un individu d’un diplôme plus élevé que celui de ses parents ne lui assure pas forcément une position sociale plus élevée. Accueil

16 Les notions du programme
Acquis de première : Groupe d’appartenance, groupe de référence, socialisation anticipatrice, capital social. Accueil

17 Mesures et savoir-faire
- Lecture et calcul de pourcentages de répartition - Lecture de table de mobilité (effectifs, destinée et recrutement, interprétation de la diagonale) Accueil

18 Pistes éventuelles d’approfondissement
(non exigibles aux épreuves et ne faisant pas partie du cours, elles ne constituent que des pistes ponctuelles) Calculs d’Odds ratios Causes de l’évolution de la structure socioprofessionnelle R. BOUDON, P. BOURDIEU - Différentes réformes du système éducatif depuis les années 60 dans le but de le démocratiser Accueil

19 Des exemples de partie 1 d’épreuve composée
Distinguez, en les illustrant, la mobilité intergénérationnelle de la mobilité intragénérationnelle. Distinguez, à partir d'un exemple, la mobilité observée de la fluidité sociale. Présentez un déterminant de la mobilité sociale. Accueil

20 Un exemple de partie 2 d’épreuve composée
Vous présenterez le document puis vous montrerez le lien entre origine sociale et position sociale. Catégorie socioprofessionnelle du fils en fonction de celle du père en 2003 (en %) Catégorie socioprofessionnelle du père Agriculteur ACCE(1) CPIS(2) PI(3) Employé Ouvrier Ensemble Catégorie socioprofessionnelle du fils 88 2 1 7 100 12 29 6 10 36 8 14 24 20 11 23 9 16 41 13 5 49 58 Champ : Hommes actifs ayant un emploi ou anciens actifs ayant eu un emploi, âgés de 40 à 59 ans. Source : « Enquête formation et qualification professionnelle », Stéphanie DUPAYS, Données sociales, INSEE, 2006. (1) Artisan, commerçant et chef d'entreprise. (2) Cadre et profession intellectuelle supérieure. (3) Profession intermédiaire. Lecture : en 2003, 7% des agriculteurs exploitants sont fils d'ouvriers. Accueil

21 Un exemple de partie 3 d’épreuve composée
Sujet : À l’aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous montrerez que l’école ne parvient pas toujours à assurer une mobilité sociale. DOCUMENT 1 : Table de destinée, catégorie socioprofessionnelle du fils en fonction de celle du père (en %) Catégorie socio-professionnelle du fils Catégorie socioprofessionnelle du père Agriculteur Artisan Commerçant Chef d'entreprise Cadre et Profession intellectuelle supérieure Profession intermédiaire Employé Ouvrier Ensemble 22 1 4 Artisan, Commerçant Chef d'entreprise 6 21 8 7 S 9 Cadre et profession intellectuelle supérieure 52 33 10 19 17 24 26 28 23 12 11 37 46 34 100 Champ : hommes actifs ayant un emploi ou anciens actifs ayant eu un emploi, âgés de 40 à 59 ans en 2003. Remarque : dans la mesure où les données sont arrondies, il est possible que le total en colonne ne soit pas égal à 100. Source: INSEE 2006. Suivant

22 Un exemple de partie 3 d’épreuve composée
DOCUMENT 2 Dès la maternelle, des inégalités sociales sont visibles, particulièrement marquées dans le domaine de la logique verbale […] mais les écarts sociaux sont également significatifs […] dans les autres dimensions cognitives(1) (aisance graphique, structuration spatiale, organisation temporelle) […]. Ensuite, au fil de la scolarité, les apprentissages scolaires revêtent un caractère cumulatif. […] Les élèves entrent donc en 6ème avec un niveau fort inégal : en mathématiques comme en français, les 10% d’élèves les plus forts réalisent des performances environ trois fois supérieures aux 10% les plus faibles. […] À ces inégalités de réussite, viennent s’ajouter, à partir du collège, des inégalités tenant spécifiquement aux choix scolaires. […]. Les choix d’orientation concourent à l’accroissement des inégalités sociales au collège. En effet, dans notre pays, l’orientation est conçue comme une réponse aux demandes familiales. Or celles-ci sont variables selon le niveau économique et culturel : on croit d’autant plus à l’utilité des diplômes et on en désire d’autant plus pour son enfant qu’on est soi-même instruit et/ou de milieu social élevé. De plus, les demandes sont marquées par une auto-sélection inégale selon les milieux sociaux […]. Une étude récente du Ministère de l’Éducation Nationale montre qu’avec moins de 9 de moyenne au contrôle continu du Brevet, 66% des familles de cadres, contre 18% des familles ouvrières, demandent une orientation en second cycle long. […] Projets et stratégies deviennent encore plus importants dans l’enseignement supérieur, où en particulier l’auto-sélection est omniprésente, notamment pour l’accès aux filières sélectives. Ainsi, les classes préparatoires aux grandes écoles, à valeur scolaire identique, sont nettement plus souvent choisies par les jeunes de milieu favorisé. Au total, le "paysage" des études supérieures est donc socialement très contrasté. Source : « Les causes sociales des inégalités à l’école », DURU-BELLAT Marie, Comprendre, n°4, octobre 2003. (1) Cognitives : relatives aux connaissances. Précédent Suivant

23 Un exemple de partie 3 d’épreuve composée
DOCUMENT 3 : Origine sociale des étudiants français au cours de l’année (en %) Source : Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, 2013. Lecture : les étudiants issus de la catégorie « ouvriers » représentaient 20% des étudiants inscrits dans les sections de technicien supérieur à la rentrée 2012. Précédent Accueil

24 Un exemple de dissertation
L’évolution de la structure par catégorie socioprofessionnelle suffit-elle à expliquer la mobilité sociale ? DOCUMENT 1 : Catégorie socioprofessionnelle des jeunes et de leur père en 2013 En % Catégorie socioprofessionnelle du père Catégorie socioprofessionnelle des jeunes trois ans après leur sortie de formation Agriculteur Indépendant Cadre Profession intermédiaire Employé Ouvrier Total 8 3 19 29 15 26 100 <1* 4 30 27 20 <1 2 39 34 17 1 22 38 23 16 13 32 9 Ensemble 21 31 Champ : jeunes en emploi à la date de l’enquête dont la catégorie sociale du père est connue (soit individus) Source : CEREQ, 2014. Clé de lecture : en 2013, 9% des enfants d’ouvriers occupent une position de cadre trois ans après leur sortie de formation. * < 1 : inférieur à 1. Accueil Suivant

25 Un exemple de dissertation
DOCUMENT 2 : Évolution de la répartition des catégories socioprofessionnelles dans l’emploi en France de 1982 à 2013 (en %) Champ : France métropolitaine, population des ménages, personnes de 15 ans ou plus ayant un emploi au sens du Bureau International du Travail. Source : INSEE, 2015. Précédent Suivant

26 Un exemple de dissertation
DOCUMENT 3 : Extrait d’entretien d’une femme de 37 ans (hôtesse d’accueil, père directeur commercial) Arrivée en troisième déjà, les résultats c’était pas trop ça. Je suis passée en seconde générale, mais là j’ai pas pu passer en première. Donc au niveau orientation, je savais pas trop quoi faire. Je me suis orientée vers une seconde technique, et après j’ai fait une première électro-technique, et j’ai bien senti que c’était pas du tout ma branche, et je me suis réorientée vers […] un bac comptable, […]. Ensuite j’ai fait une première année de DEUG(1) de droit que je n’ai pas réussie, et ensuite je me suis réorientée vers un DUT(2) juridique […]. Et ensuite, je suis rentrée dans la vie active, pensant trouver du travail assez rapidement, et ça ne s’est pas fait. Et j’ai voulu reprendre une licence gestion économie, mais juste avant de commencer, j’ai eu une proposition, j’ai accepté. […] Vos parents, ils vous aident, j’imagine, à choisir vos filières ? Oui, c’est sûr qu’on en parlait beaucoup avec eux... Déjà au collège quand ils ont vu que ça allait être pas facile d’aller en seconde, ils ont cherché des solutions. Après, au lycée, je pense pas que... qu’ils étaient enchantés de me voir dans... un truc technique, mais bon, j’ai eu mon bac et après quand je me suis inscrite en droit, je pense que là ils étaient soulagés que... que je rejoigne la fac et une filière plus... normale quoi. Plus normal ?... Ils ont fait du droit ? Non, pas du droit, mais ils étaient à la fac. Et du droit en plus, ils... enfin je pense c’est mieux de se dire « ma fille elle fait du droit » que « ma fille elle a un bac compta ». Mais c’est eux qui vous ont poussée à faire du droit après ? Poussée, non, enfin... Ils ne me l’ont pas dit clairement, non, mais je sentais bien qu’ils étaient contents... faut dire qu’ils ont toujours tout fait pour que je réussisse le mieux possible, les cours particuliers, tout ça quoi. Source : La mobilité sociale descendante. L'épreuve du déclassement , Camille PEUGNY, 2007. (1) DEUG : Diplôme d’études universitaires générales correspondant aux deux premières années à l’université. (2) DUT : Diplôme universitaire de technologie, obtenu au terme de deux années d’études dans un Institut universitaire de technologie (IUT). Précédent Suivant

27 Un exemple de dissertation
DOCUMENT 4 : Proportion de bacheliers selon la génération et le milieu social (en %) Champ : France métropolitaine p : données provisoires. Lecture : parmi les jeunes nés entre 1988 et 1992, 85% de ceux dont le père est cadre ou exerce une profession intermédiaire sont bacheliers, contre 57 % des jeunes de père ouvrier ou employé. Source : INSEE, 2015. Précédent Accueil


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