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Cause de soi Substance infinie et éternelle unique Nature naturante et Nature naturée Cause immanente des modes Etendue, Pensée, attributs... Libre nécessité.

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2 Cause de soi Substance infinie et éternelle unique Nature naturante et Nature naturée Cause immanente des modes Etendue, Pensée, attributs... Libre nécessité (les chose ne peuvent pas être autres que ce qu’elles sont)

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4 ACTION INTENTIONNELLE
Deux problèmes : INVERSION TEMPORELLE Ethique I, Appendice RELATION CAUSALE ENTRE LE CORPS ET L’ESPRIT Ethique III,2, II,7

5 Action et perception Le Corps ne peut déterminer l’Esprit à penser, ni l’Esprit déterminer le Corps au mouvement, ni au repos, ni à quelque chose d’autre (si ça existe). (Éthique, III, 2). “ L’ordre et la connexion des idées est le même que l’ordre et la connexion des choses“ (Ethique, II,7) Modèle mécanique d’action intentionnelle (“automate spirituel” vs “décret de la volonté”).

6 “ L’ordre et la connexion des idées est le même
que l’ordre et la connexion des choses“ (Ethique, II,7) …des causes (Demonst. II,9) Pensée Etendue A B C D raisons causes I II Relation causale

7 “ L’ordre et la connexion des idées est le même
que l’ordre et la connexion des choses“ (Ethique, II,7) …des causes (Demonst. II,9) Interpretation de D.Davidson : Pensée Etendue A B C D raisons causes I II Relation causale

8 “ Le corps ne peut determiner…“
Interprétation de D.Davidson (monisme ”anomique”) : ”déterminer” = simple description (inadéquate) de la causation . « Les relations dans la nature sont indifférentes à la façon que nous avons de les décrire…. Les relations causales telles que je les conçois existent entre des évènements quelles que soient les façons de les décrire ; les explications causales, par ailleurs, dépendent du vocabulaire ou des concepts utilisés pour décrire les évènements et pour formuler des lois » (Donald Davidson, Spinoza’s Causal Theory of the Affects, Jerusalem Spinoza Lecture, Ethica III, ed. Y. Yovel,1999)

9 “Identité synthétique de propriétés“ (Hilary Putnam,)
Exemple de grandeurs physiques : ’température’ et ‘ énergie moléculaire moyenne ’ = propriétés identiques d’un gaz mais non identiques analytiquement (non synonymes). « Ce que le physicien entend par ’grandeur physique’ est quelque chose de différent de ce que les philosophes appellent un ’prédicat’ ou un ’concept’… Des propriétés, contrairement aux prédicats,peuvent être ’identiques synthétiquement’… En conséquence, s’il existe une chose telle que  l’identité synthétique de propriétés, pourquoi ne serait-il pas possible que la propriété d’être dans un certain état cérébral soit la même propriété que celle d’avoir la sensation d’un certain caractère qualitatif (tout à fait dans la ligne de la pensée de Spinoza - même s’il ne s’agit pas là d’une vérité conceptuelle, même si, en fait, cela semble a priori faux aux yeux de beaucoup » Reason, Truth and History, 1981,(tr.fr. Raison, vérité, histoire, pp.98-99)

10 Identité synthétique : analogie physique
Pensée Etendue A B C D I II Relation causale sans transitivité (ni égalité, ni identité analytique)

11 TRANSITIVITÉ DE LA RELATION CAUSALE r ?
A r C, D=C, ==> A r D Seulement si D=C, mais n’est PAS réellement identique à C. OU BIEN : “A cause C ou D indifféremment parcequ’ils sont identiques“ ? (pas de transitivité) MAIS ceci impliquerait que les descriptions de C et de D soient synonymes, c.-à-d. que C et D soient analytiquement identiques, décrits par un vocabulaire communs. EN CONSÉQUENCE : I CAUSE II

12 Identité synthétique : analogie physique
Pas de transitivité de la relation causale Température Pression Thermodynamique A B C D Cinétique moléculaire Energie moléculaire moyenne Force des collisions moléculaires I II

13 « 2001 » LE GRAND SINGE ET LES OSSEMENTS

14 L’action volontaire dirigée par un but : La fin de l’action est au commencement de la pensée Émergence de buts : un modèle mécanique de comportement intentionnel.

15 La téléologie et son problème
Une action téléologique est une action dirigée vers un but. Dans une causalité mécanique, la cause précède son effet. Dans une action téléologique, la cause est réalisée après que l’action qui en découle ait été accomplie. Le comportement téléologique implique une inversion temporelle. Ce problème est habituellement résolu par l’image des “états mentaux intentionnels”.

16 Intentions Les intentions sont vues comme certaines sortes d’états mentaux conscients, capables de causer des mouvements corporels chaque fois qu’une action intentionnelle est accomplie. Nous supposons que l’état mental précède l’action, et l’action téléologique redevient une action causale mécanique.

17 Le syllogisme de l’action rationnelle
La description classique d’un comportement téléologique (c.-à-d. d’une action recherchant une fin) utilise le syllogisme suivant : Un agent A désire être dans l’état E. A sait ou croit que C est une cause de E. En conséquence, A produit C.

18 Etats mentaux intentionnels
L’intentionalité est déjà impliquée par cette description, puisque : celle-ci explique la production de C comme moyen de produire E. elle implique déjà l’existence d’états mentaux intentionnels caractérisés par désirer ou savoir. C’est là que se trouve la difficulté principale de cette description. Elle doit présupposer l’existence des états mentaux intentionnels.

19 Etats mentaux La notion d’état mental pose des problèmes difficiles.
Comment un état mental peut-il être cause d’un mouvement physique ? Plus généralement, de quoi est faite l’expérience de conscience intentionnelle ? Comment des processus physiques dans le cerveau produisent-ils une expérience subjective?

20 Auto-organisation intentionnelle Émergence de buts dans un réseau de neurones : un modèle mécanique de comportement intentionnel. “automate spirituel”

21 Syllogisme pratique vs démonstratif
Revenons sur le syllogisme des états mentaux Un agent A désire être dans l’état E. A sait ou croit que C est une cause de E. En conséquence, A produit C. Nous pouvons d’abord en supprimer la prémisse et obtenir (Elizabeth Anscombe, Intention,1957): Contrairement au syllogisme démonstratif classique, la première partie du syllogisme pratique n’apporte pas une information nouvelle : elle est contenue implicitement dans la conclusion. Autrement dit, elle n’est qu’une description redondante des deux dernières parties.

22 Mémoire de l’état initial et réactivation de l’évolution causale
Représentation schématique de la dynamique d’un réseau neuronal intentionnel C E Etat initial Etat final Evolution causale en plusieurs étapes Mémoire de l’état initial et réactivation de l’évolution causale Autre événement (aléatoire) conduisant au même état final

23 discussion… L’intentionalité est expliquée par l’étude des actions intentionnelles. L’action et l’intention sont une seule et même chose. (Elizabeth Anscombe) Ceci implique qu’intentions et actions ne sont pas dissociées au départ, et que le cours normal des choses est l’exécution de l’action. Une telle dissociation, qui se produit quand une intention n’est pas accompagnée par l’action, est l’effet d’un obstacle, échec ou inhibition de l’exécution.

24 …discussion Il n’est pas nécessaire d’inventer des états mentaux intentionnels pour expliquer les comportements téléologiques. Ceci contraste avec nos expériences habituelles de libres décisions de la volonté et de relations causales entre décision volontaire et action. Mais de telles relations causales sont au coeur des difficultés du problème corps-esprit.

25 Neurophysiologie du mouvement volontaire
La décision consciente ne semble pas être la cause du mouvement : elle ne précède pas mais suit l’inititation du mouvement (Benjamin Libet). Une antédatation nous la fait percevoir avant le commencement de l’action (illusion temporelle adaptative ?) . Le mouvement n’est pas exécuté s’il est inhibé après avoir été initié.

26 Résonances avec l’Éthique
Le Corps ne peut déterminer l’Esprit à penser, ni l’Esprit déterminer le Corps au mouvement, ni au repos, ni à quelque chose d’autre (si ça existe). (III, 2). …on doit noter que ces notions (dites Universelles) ne sont pas formées par tous de la même manière ; elles varient en chacun corrélativement avec la chose par laquelle le Corps a été plus fréquemment affecté et que l’Esprit imagine ou se rappelle le plus aisément . Ceux qui, par exemple, ont plus fréquemment considéré avec étonnement la stature des hommes, entendront sous le nom d’homme un animal de stature droite ; pour ceux qui ont accoutumé de considérer autre chose, ils formeront des hommes une autre image commune, à savoir : l’homme est un animal doué du rire ; un animal à deux pieds sans plumes ; un animal raisonnable ; et ainsi pour les autres objets, chacun formera des images universelles des choses suivant la disposition de son corps *(II,40,scolie). (* Celle-ci se constitue par la façon dont le système cognitif (corps-esprit) est assemblé et aussi par la façon dont il a été le plus fréquemment affecté)

27 ” La volonté et l’intellect sont une seule et même chose ”
NEUROPHYSIOLOGIE “SPINOZISTE” ET MODÈLES PHYSIQUES D’INTENTIONALITÉ… Décider et savoir sont deux aspects différents d’un même processus associé aux actions volontaires, quand les intentions sont décrites à partir des actions intentionnelles, et non comme des états mentaux intentionnels causes des actions. ” La volonté et l’intellect sont une seule et même chose ” (Éthique, II, 49, corollaire)

28 - L’action volontaire est déclenchée par un stimulus inconscient,
… NEUROPHYSIOLOGIE “SPINOZISTE” ET MODÈLES PHYSIQUES D’INTENTIONALITÉ… - L’action volontaire est déclenchée par un stimulus inconscient, non causé par une décision consciente de l’esprit . - Une observation consciente avec compréhension de notre action accompagne cette action mais n’en est pas la cause. - Nous l’interprétons comme une décision de notre volonté qui détermine l’action, parce que nous ne connaissons pas les évènements inconscients dans notre corps qui en sont les causes réelles. ” …toutes choses qui montrent assurément clairement que tant le décret que l’appétit de l’Esprit, et la détermination du Corps, vont de pair par nature, ou plutôt sont une seule et même chose, que nous appelons Décret quand on la considère sous l’attribut de la Pensée, et qu’elle s’explique par lui et que nous appelons Détermination quand on la considère sous l’attribut de l’Étendue, et qu’elle se déduit des lois du mouvement et du repos”.(Éthique, III, 2, scolie)

29 la conscience que nous en avons (B. Libet), car prendre conscience
…NEUROPHYSIOLOGIE “SPINOZISTE” ET MODÈLES PHYSIQUES D’INTENTIONALITÉ Il existe un certain délai entre le déclenchement de l’action et la conscience que nous en avons (B. Libet), car prendre conscience et comprendre prennent du temps : un rappel de mémoire est nécessaire. ” Il n’est rien que nous puissions faire par décret de l’Esprit à moins de nous en souvenir”. (Éthique, III, 2, scolie)

30 inconvénient : contredit le sens commun au sujet des libres choix
de la volonté et de la détermination causale d’actions par décisions d’un esprit immatériel. avantage : les actions intentionnelles sont expliquées sans faire appel à des propriétés causales cachées d’états mentaux. ”… les hommes se croient libres pour la seule raison qu’ils sont conscients de leurs actions, et ignorants des causes par quoi elles sont déterminées ; et, en outre,…les décrets de l’Esprit ne sont rien d’autre que les appétits eux-mêmes, et pour cette raison varient en fonction de l’état du Corps… …il faut nécessairement accorder que ce décret de l’Esprit, qu’on croit libre, ne se distingue pas de l’imagination ou mémoire elle-même…Et par suite ces décrets de l’Esprit naissent dans l’Esprit avec la même nécessité que les idées des choses existant en acte. Ceux donc qui croient qu’ils parlent, ou se taisent, ou font quoi que ce soit, par un libre décret de l’Esprit, rêvent les yeux ouverts” Éthique,scolie de III, 2 (” Le Corps ne peut pas déterminer …etc. “ ).

31 Le “désir“, dans le syllogisme pratique, n’est rien d’autre, dans
notre modèle d’action intentionnelle, qu’une pulsion ou appétit inconscient accompagné par la conscience (remémoration) du but vers le quel il est dirigé. « Entre l’appétit et le désir il n’y a pas de différence, sinon que le désir se rapporte généralement aux hommes en tant qu’ils sont conscients de leurs appétits, et c’est pourquoi on peut le définir ainsi : le Désir est l’appétit avec la conscience de l’appétit. Il ressort donc de tout cela que, quand nous nous efforçons à une chose, quand nous la voulons, ou aspirons à elle, ou la désirons, ce n’est jamais parce que nous jugeons qu’elle est bonne ; mais au contraire, si nous jugeons qu’une chose est bonne, c’est pr écisément parce que nous nous y efforçons, nous la voulons, ou aspirons à elle, ou la désirons » Éthique, III, 9, scolie

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