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Les Zones Industrielles et le Développement Local

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Présentation au sujet: "Les Zones Industrielles et le Développement Local"— Transcription de la présentation:

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2 Les Zones Industrielles et le Développement Local
Bejaïa – 20 novembre 2011 Il n’y a pas de territoires sans avenir,… Il n’y a que des territoires sans projets …et le meilleur moyen de réussir le développement de son territoire est de le valoriser.

3 Problématique Au moment où s’amorce une nouvelle dynamique locale recentrée sur : La gouvernance locale Le développement local durable La mise en valeur des régions, de leurs potentialités et de leurs ressources L’attractivité et la compétitivité des territoires locaux Dans cet ordre d’idée, notre intervention va tenter d’apporter des réponses à deux questions principales : Quelle politique d’investissement faudrait-il promouvoir pour optimiser les différents dispositifs, politiques et expériences renouvelées dans notre pays depuis les années 1990 et de créer une véritable synergie et impulser une relance effective de l’investissement local? Quelles leçons tirer de ces expériences pour consolider et réajuster l’acte d’investir dans nos régions dans une perspective d’ouverture, de relance économique et de mise en compétition et de valorisation des territoires ?

4 Plan de la communication
Notre démarche s’articulera autour des axes et réflexions suivantes I- Analyse des différentes approches et politiques initiées en matière de relance de l’investissement en Algérie à travers : - L’approche institutionnelle (APSI et ANDI) - L’approche foncière (CALPI et ANIREF) II- Appréciations et regards des institutions économiques et financières internationales, régionales et nationales sur les politiques d’investissement en Algérie. III- Une autre vision et une autre stratégie de l’investissement s’impose : plus durable, plus territoriale, plus attractive et surtout complémentaire avec les dispositifs existants L’approche territoriale, ses fondements et les conditions de relance de l’investissement local durable Les conditions spécifiques du développement territorial Les mesures opérationnelles et fondamentales visant à renforcer et à consolider l’approche territoriale IV- Les conditions et facteurs d’intégration de Bejaïa dans une perspective d’orientation de l’investissement économique et de développement local durable assise sur une approche territoriale fortement intégrée

5 I- Analyse des différentes approches et politiques initiées en matière de relance de l’investissement Apport du dispositif APSI (Bilan ) – Evaluation du CNES  Entre 1993 et 2000, le bilan de l’APSI a permis de relever : 3 344 milliards de Dinars d’engagement on été déclarés auprès de l’APSI 43 213 projets déclarés 1 604 891 emplois prévus Une dominance du secteur industriel : 37% du total des projets déclarés Une concentration des projets dans les grands centres urbains notamment dans le centre du pays Alger : 21% de projets Principales limites : Très peu de dossiers émanant du CALPI ont bénéficié des avantages APSI Faiblesse des réalisations effectives : l’évaluation des investissements recensés au niveau de l’APSI fait ressortir aussi bien pour les investissements nationaux qu’étrangers une faiblesse des résultats obtenus et notamment : Décalage important entre les engagements et les investissements effectivement réalisés : Les projets lancés ou en cours de réalisation ne représentent que 11,5% du total

6 Impacts sur la relance de l’investissement demeurant encore faible
Blocage de l’investissement local

7 Apport du dispositif ANDI
I- Analyse des différentes approches et politiques initiées en matière de relance de l’investissement Apport du dispositif ANDI Différents bilans ANDI de 2002 à 2011 mettent en valeur l’effort d’investissement Bilan ANDI dressé au CNI / projets d'une valeur de milliards de dinars plus postes d'emploi crées, dont 71,6% provenant de nationaux ,tout en précisant que les transports et le BTPH y participent à plus de 86% des projets déclarés. Sur les dossiers présentés, seuls 136 sont des investissements étrangers se concentrant surtout au niveau BTPH et les services avec une rentabilité à court terme. De même, les résultats des organismes chargés de l’emploi (ANDI l’ANSEJ , le CNAC) sont mitigés malgré les avantages accordés. Par ailleurs 80% des projets n’ont pas vu le jour ou ont été abandonnés en raison des contraintes d’environnement diverses

8 I- Analyse des différentes approches et politiques initiées en matière de relance de l’investissement L’approche foncière et ses limites Evaluation du dispositif CALPI - MICL - CENEAP 2000 : Objectifs Evaluer le dispositif CALPI après 5 années d’exercice CALPI : institué au niveau de chaque wilaya, décret législatif n° du relatif à la promotion des investissements Instruction interministérielle n° 28 du Mission principale : répondre aux attentes exprimées par les investisseurs locaux par le guichet unique de l’APSI en matière financière

9 L’approche foncière et ses limites.
I- Analyse des différentes approches et politiques initiées en matière de relance de l’investissement L’approche foncière et ses limites. Un cadre juridique et réglementaire imparfait Déjà en 1987, un rapport du MICL relevant à cet égard que la complexité et la lourdeur des procédures ne concernant pas uniquement les attributions de terrain mais l’ensemble des démarches et formalités à accomplir pour la réalisation d’un projet d’investissement. La loi relative à l’orientation financière avait introduit de nouveau principes et mécanismes de gestion financière en nette rupture avec les approches antérieures. Le passage rapide d’une conception de gestion à une autre, sans préparation suffisante, a été à l’origine de certains blocages en matière d’investissement à cela s’ajoutaient les pesanteurs traditionnelles de l’administration, rendaient l’acte d’investir souvent difficiles assimilés par les investisseurs.

10 L’approche foncière et ses limites.
I- Analyse des différentes approches et politiques initiées en matière de relance de l’investissement L’approche foncière et ses limites. Les facteurs d’appréciations, la recevabilité des demandes de terrain, le manque d’un cadre de référence uniforme avec des critères et formes d’études des dossiers présentés définissant les conditions de leur acceptation ou leur refus, les comportements administratifs, autant de difficultés qui n’ont pas permis au dispositif CALPI de jouer pleinement son rôle. - L’absence d’information et de communication sur les zones d’investissement et les capacités favorisées et offertes L’organisation et le fonctionnement du CALPI n’ont pas permis une gestion dynamique et rationnelle de l’investissement local et de et de l’offre foncière. - Le manque de valorisation du potentiel foncier et l’absence de statut des zones. Les contraintes et les modalités de gestion, d’organisation et de fonctionnement des zones industrielles et les zones d’activités ont crée également des confusions et des dysfonctionnements et n’ont pas permis de relancer l’investissement.

11 L’approche foncière et ses limites.
I- Analyse des différentes approches et politiques initiées en matière de relance de l’investissement L’approche foncière et ses limites. Résultats mitigés du CALPI et sa nécessaire reforme Recensements effectués au niveau des wilayas pour la période La proportion globale des projets d’investissement retenus pour les CALPI et qui ont été effectivement réalisés par leurs promoteurs reste relativement faible, évalué à 3,7%. Les projets en cours de réalisation représentent 15%. Le reste 81,3%, représentant des projets non lancés. Ecarts importants entre les wilayas Situation générale complexe Manque d’information et suivi de projets Retrait des services et organismes gestionnaires des ressources foncières Absence de structures d’accompagnement et d’appui Retards dans le lancement ou de réalisation des projets Multitude de contraintes rencontrées par les investisseurs : lenteur des procédures de formalisation des actes d’attribution de terrain, localisation, superficie, permis et prêt bancaire.

12 L’approche foncière et ses limites.
I- Analyse des différentes approches et politiques initiées en matière de relance de l’investissement L’approche foncière et ses limites. Les recommandations et mesures proposées   Variante 1 : Révision de l’ensemble du dispositif CALPI sans remise en cause de ses fondements et à son principe : 10 mesures visant à : - Recentrer ses missions - Réviser les modalités d’organisation et de fonctionnement et accroître ses performances - Améliorer l’environnement législatif et réglementaire - Faciliter l’accueil et l’accès au CALPI et les règles et procédures d’attributions Variante 2 : Réforme intégrale du dispositif local d’offre foncière destinée à l’investissement à travers : - Réunir les conditions visant à favoriser l’instauration d’un marché foncier local - Mise à disposition de terrains sous forme de soumissions adressées aux candidats éventuels - Développer un marché foncier économique local - Rôle de contrôle dévolu à l’action.

13 Bilan préliminaire de l’ANIREF
I- Analyse des différentes approches et politiques initiées en matière de relance de l’investissement Bilan préliminaire de l’ANIREF - De création récente, opérationnelle depuis 2008, D’où difficulté d’opérer à une évaluation objective de ses activités. Née d’une attente des investisseurs et de réguler l’offre foncière, de rationaliser sa gestion dans un souci de transparence des opération de cession et de gestion foncière. Contraintes actuelles liées à : Forte demande foncière : 6400 ha pour une offre de 3552 ha disponibles Aménagement et viabilisation des zones et promotions foncières Relation ANIREF / CALPIREF Marcher foncier naissant un changement radical dans le mode d’accès au foncier Risques pour l’ANIREF Projet de création de nouvelles zones industrielles doit s’accompagner d’études détaillées, de programmes d’aménagement et de viabilisation, de procédures de gestion transparentes et d’une organisation adaptée. Eviter de voir ses missions s’éloigner des préoccupations du développement local et d’investissement, de se bureaucratiser et de s’éloigner des attentes des acteurs économiques locaux. Priorités / Orientations Face à une demande foncière sans cesse croissante, il est fondamental pour l’ANIREF : - de mobiliser les assiettes et offres foncières en relation avec les collectivités locales sur la base de contrat programme. de soutenir et d’encadrer le CALPIREF dans un souci de complémentarité et de relance effective de l’investissement local. U de porter les projets d’investissement local, assurer leur viabilité en impliquant d’avantage les acteurs économiques locaux. Faire de l’ANIREF un outil du développement local et de l’investissement local et un partenaire à part entière.

14 1-Une vision prudente du FMI en matière de relance de l’investissement
II- Appréciations et regards des institutions économiques et financières internationales, régionales et nationales sur les politiques d’investissement en Algérie. Après ses bilans parfois mitigés parfois controversés, quels regards sont portés sur notre politique d’investissement par les principales institutions économiques et financières internationales, régionales et nationales? 1-Une vision prudente du FMI en matière de relance de l’investissement Risques actuels, et pressions inflationnistes suite aux hausses des salaires dans la Fonction Publique Proposition de mesures à engager en matière de relance de l’investissement : Développer d’autres types de croissance et un plus grand rôle du secteur privé: dynamique, création de richesse et d’emplois Diversifier l’économie à même d’être moins dépendante des hydrocarbures et développer l’investissement privé local Améliorer davantage le climat des affaires dont la perception reste assez peu favorable Améliorer l’environnement de l’entreprise Moderniser le système financier et bancaire et lancement de nouveaux crédits L’urgence de rationaliser les dépenses courantes et de fonctionnement qui visent à répondre aux besoins sociaux mais réduisent la marge de manœuvre en matière d’investissement Risque d’effondrement des prix pétroliers en raison du ralentissement possible de l’économie mondiale qui pourrait se traduire par la fragilité des équilibres budgétaires de l’Algérie

15 II- Appréciations et regards des institutions économiques et financières internationales, régionales et nationales sur les politiques d’investissement en Algérie. Pour la Banque Mondiale : Le climat des affaires en Algérie est encore répulsif et peu attractif Rapport de la Banque Mondiale 2011 : véritable référence pour les investisseurs étrangers désireux d’investir en Algérie Climat des affaires en stagnation et peu amélioré Classement peu reluisant : 148e place sur 183 pays étudiés. Régression de 5 places. Forte bureaucratie et lenteur des procédures. Critère déterminant en matière d’évaluation du climat d’investissement (système déclaratif). Octroi de facilités (153e) Procédure en matière de création d’entreprises : 14 procédures Délais pour création de l’entreprise : 25 jours en moyenne par procédure Délais pour l’obtention du permis de construire : 281 jours et 19 procédures (118e ) Délais de raccordement au réseau électrique : 159 jours et 6 procédures (164e) Délais pour l’enregistrement de la propriété : 48 jours et 10 procédures (167e) Accès au crédit (150e) Simplicité du régime des impôts (164e) Respect du contrat / contentieux (122e ) Commerce avec l’étranger : 17 jours pour l’export et 27 jours pour l’import (127e) Protection des investisseurs (79e )

16 II- Appréciations et regards des institutions économiques et financières internationales, régionales et nationales sur les politiques d’investissement en Algérie. Pour l’OCDE et l’Observatoire Méditerranéen : « Recul des IDE en Algérie entre 2009 et 2010 » - Les statistiques émanant d’institutions internationales et régionales spécialisées ont démontré un recul des investissements étrangers directs en Algérie, - Ces chiffres contredisent en partie les estimations officielles, particulièrement celles émanant de l’agence nationale d’investissement qui se base sur les intentions d’investissements. - Selon les mêmes statistiques, les investissements étrangers directs en Algérie ont connu un recul de 17% pour cette période. Ils représentent moins de 7% des flux financiers vers le bassin méditerranéen qui est évalué à 38 milliards de dollars.

17 Appréciation du FCE : l’IFPE40 pour améliorer le climat des affaires
II- Appréciations et regards des institutions économiques et financières internationales, régionales et nationales sur les politiques d’investissement en Algérie. Appréciation du FCE : l’IFPE40 pour améliorer le climat des affaires Le Forum des chefs d'entreprises (FCE), dans son 1er rapport d'évaluation semestrielle de l'indice du FCE pour la performance de l'entreprise algérienne IFPE40 lancé au début de l'année 2011, a indiqué que le climat des affaires en Algérie a connu une évolution "acceptable" ces six derniers mois, mais beaucoup de progrès restent encore à accomplir sur le chemin de l'amélioration de l'environnement économique des entreprises. Il relève un certains progrès dans l'environnement des affaires, notamment la levée entière de la contrainte liée au contrôle technique obligatoire sur les marchandises à l'importation. Le rapport souligne une amélioration de 28 points seulement sur 400 points négatifs pris comme référence au lancement de l’indice IFPE40 qui est construit sur la base de contraintes administratives ou réglementaires, ainsi que d’obstacles techniques entravant la gestion de entreprises au quotidien.

18 II- Appréciations et regards des institutions économiques et financières internationales, régionales et nationales sur les politiques d’investissement en Algérie. Appréciation du Gouvernement sur le climat des affaires / Réunion tripartite : Gouvernement – Syndicat - Patronat Le climat des affaires n’encourage pas l’investissement dans notre pays a estimé le Premier Ministre Ahmed Ouyahia. Le Gouvernement reconnait officiellement que le climat des affaires a besoin d’une amélioration. « Le Gouvernement n’a aucun complexe à vous le dire car c’est la réalité…vous fêtes face à des obstacles dans le domaines foncier et bancaire et même pour vous raccorder au réseau électrique» , a déclaré M. Ouyahia. Le Gouvernement reconnaît les obstacles en matière de foncier, de crédit Bancaire. La dernière réunion Gouvernement/Patronat a permis d’instaurer 20 mesures d’encouragement de l’investissement. A l’échelle mondiale, cette année, Singapour arrive en tête de classement sur la facilité de faire des affaires, suivi par la RAS de Hong Kong, la Chine, la Nouvelle Zélande, les Etats-Unis et le Danemark. La République de Corée fait, quant à elle, son entrée dans le top 10. Les 12 économies qui ont le plus amélioré la facilité de faire des affaires dans plusieurs domaines de Réglementation étudiés dans le rapport sont le Maroc, la République de Moldova, la Macédoine, Sao-Tomé-et-Principe, la Lettonie, le Cap-Vert, le Sierra Leone, le Burundi, les îles Salomon, la République de Corée, l’Arménie et la Colombie.

19 II- Appréciations et regards des institutions économiques et financières internationales, régionales et nationales sur les politiques d’investissement en Algérie. En conclusion : Face à ces résultats mitigés et controversés, Face à ces appréciations critiques et la nécessaire relance et mise à niveau et amélioration du climat de l’investissement, Il y a une nécessité aujourd’hui d’une réforme globale de l’approche, de la politique et de la stratégie de promotion de l’investissement local

20 III – Une autre vision et une autre stratégie de l’investissement s’impose : Plus durable, plus territoriale et plus attractive et surtout complémentaire avec les dispositifs existants 3.1 L’approche territoriale , ses fondements et les conditions de relance de l’investissement local durable L’approche territoriale intégrée est un des fondements de la politique d’investissement local Cette approche consiste en l’élaboration d’un projet de territoire : Action perçue comme un processus visant à faire acquérir aux acteurs locaux et aux institutions une quadruple capacité : • à valoriser et à préserver leur environnement, leurs ressources et leurs territoires, • à agir ensemble pour la création de la richesse et de l’emploi, • à créer des liens entre secteurs et acteurs en faisant en sorte de retenir sur place le maximum de valeur ajoutée, • à entrer enfin en liaison et en compétition avec d’autres territoires.

21 …trois dimensions à envisager
III – Une autre vision et une autre stratégie de l’investissement s’impose : Plus durable, plus territoriale et plus attractive et surtout complémentaire avec les dispositifs existants …trois dimensions à envisager Une vision institutionnelle intégrée, locale et durable plutôt que sectorielle Une approche systémique et dynamique Un partenariat horizontal et vertical entre l’ensemble des acteurs économiques

22 III – Une autre vision et une autre stratégie de l’investissement s’impose : Plus durable, plus territoriale et plus attractive et surtout complémentaire avec les dispositifs existants L’approche territoriale tire les enseignements des approches sectorielles Difficultés d’obtenir des effets significatifs et durables Difficultés de mobiliser les acteurs du développement et d’assurer la relance effective de l’investissement L’approche territoriale fournit aux acteurs la faculté de relocaliser et recentrer leur développement, en s'appuyant sur les spécificités de leur espace notamment : Richesses naturelles et humaines, Spécificités de l'espace, Organisation sociale propre, Tradition culturelle.

23 3.2 Les conditions spécifiques du développement territorial
III – Une autre vision et une autre stratégie de l’investissement s’impose : Plus durable, plus territoriale et plus attractive et surtout complémentaire avec les dispositifs existants 3.2 Les conditions spécifiques du développement territorial Récupération préalable par les populations et les acteurs locaux des fonctions de décision et d’orientation de leur espace Rupture avec les habitudes des intervenants et de gestion antérieures Autonomie et plus d’initiatives des acteurs locaux Renforcement de la capacité de négocier avec des acteurs extérieurs

24 3.2 Les conditions spécifiques du développement territorial
III – Une autre vision et une autre stratégie de l’investissement s’impose : Plus durable, plus territoriale et plus attractive et surtout complémentaire avec les dispositifs existants 3.2 Les conditions spécifiques du développement territorial Le développement territorial est une démarche globale de mise en mouvement et en synergie des acteurs locaux pour la mise en valeur des ressources humaines et matérielles d'un territoire donné, en relation négociée avec les centres de décision des ensembles économiques, sociaux et politiques dans lesquels ils s'intègrent.

25 3.2 Les conditions spécifiques du développement territorial
III – Une autre vision et une autre stratégie de l’investissement s’impose : Plus durable, plus territoriale et plus attractive et surtout complémentaire avec les dispositifs existants 3.2 Les conditions spécifiques du développement territorial Le transfert du pouvoir de décision aux acteurs locaux La Mise en situation de responsabilité des populations et acteurs Leur faire prendre en compte leurs divergences et convergences d’intérêt. Les aider à différencier le court et le long terme.

26 Intégré Technique Socio-éco Sectoriel
Le profil du territoire: Une vision systémique et intégrée du territoire autour des principaux axes du développement durable et guidée par une synergie Intégré Technique Socio-éco Ressources physiques Ressources humaines / acteurs Relations extérieures Activités et emplois Image et perception Savoir-faire et compétences locales Gouvernance locale et démocratie Culture et identité Sectoriel

27 III – Une autre vision et une autre stratégie de l’investissement s’impose : Plus durable, plus territoriale et plus attractive et surtout complémentaire avec les dispositifs existants 3.3 D’autres mesures opérationnelles sont nécessaires pour consolider l’approche territoriale Le développement local ne dépend plus des seuls financements des équipements publics par l'Etat et les budgets locaux des collectivités locales. D’où la nécessité de mettre en place des politiques systématiques d'encouragement à l'initiative et à la création d'entreprise, à partir des différentes opportunités en relation avec les acteurs locaux.

28 III – Une autre vision et une autre stratégie de l’investissement s’impose : Plus durable, plus territoriale et plus attractive et surtout complémentaire avec les dispositifs existants Assurer une bonne connaissance des territoires et de leurs potentialités Les collectivités et autorités locales doivent promouvoir l'exploitation de/ces divers gisements locaux, à travers des actions visant : - l'aide à la création d'entreprise, - le développement des collaborations qui permettent de faciliter l'insertion et la réussite des investisseurs, - ainsi que la valorisation de leurs localités et territoire.

29 III – Une autre vision et une autre stratégie de l’investissement s’impose : Plus durable, plus territoriale et plus attractive et surtout complémentaire avec les dispositifs existants Engager des mesures d’accompagnement et d’appui à la création d’entreprise à travers : La connaissance de la wilaya, de la commune ou d'une quelconque zone L'aide à l'entreprise par les préalables d'équipements d’infrastructures ou de disponibilités foncières L'aide à l'entreprise par la formation et le renforcement des capacités des acteurs locaux

30 La Consolidation et la mise en réseau des entreprises et des acteurs
III – Une autre vision et une autre stratégie de l’investissement s’impose : Plus durable, plus territoriale et plus attractive et surtout complémentaire avec les dispositifs existants La Consolidation et la mise en réseau des entreprises et des acteurs Pour appuyer les actions opérationnelles des autorités locales devront également tant pour faciliter et fiabiliser leurs actions que pour sécuriser et conforter l'investisseur, s'appuyer sur des réseaux qu'elles doivent encourager entre les partenaires locaux à travers : - La mise en place de Comités Locaux de Promotion de l'Investissement, les acteurs locaux, les chambres, les services techniques, les agences foncières, les banques, les experts,… Promouvoir une image attractive du territoire: la promotion de l'image par le marketing local autour de : - L'information-connaissance de la région, de la commune, ou de la zone et la présentation de ses atouts et de ses projets. - Constitution de banques données nécessaires, à une entreprise; - Organisation des professions au sein de chambres locales et régionales

31 4.1 Potentialités de la Wilaya de Bejaïa
IV- Les conditions et facteurs d’intégration de Bejaïa dans une perspective d’orientation de l’investissement économique et de développement local durable assise sur une approche territoriale fortement intégrée 4.1 Potentialités de la Wilaya de Bejaïa Malgré un territoire fortement handicapé par le relief montagneux, la Wilaya de Bejaïa présente tout de même des opportunités de développement grâce à ses potentialités et atouts spécifiques : plaines côtières et vallée de la Soummam au climat doux et à l'agriculture intensive, montagnes telliennes à arboriculture rustique et élevage bovin traditionnel, côte et plan d’eau pour le développement de la pêche en mer et de l’aquaculture  biodiversité floristique, faunique et marine (parc naturel du Gouraya), patrimoine matériel et immatériel d’une valeur inestimable (historique, architectural, culturel, etc.), plages, etc., pour le développement d’un tourisme balnéaire, de l’écotourisme et du tourisme culturel.

32 Les Atouts Stratégiques de la Wilaya de Bejaïa
IV- Les conditions et facteurs d’intégration de Bejaïa dans une perspective d’orientation de l’investissement économique et de développement local durable assise sur une approche territoriale fortement intégrée Les Atouts Stratégiques de la Wilaya de Bejaïa Situation géographique stratégique centrale Ancienne capitale de l’Etat des Hammadites (4 dynasties du Xe au XIIe siècle) Passé culturel et historique riche Disponibilité d’infrastructures de base : Port, Aéroport, Projet pénétrante 100km Zone touristique par excellence balnéaire Capacité de formation : Université, Centre de formation et Instituts Emploi : - Importante population active : - Population occupée : - Chômage moyen : 12% Ces atouts font de Bejaïa une région fortement attractive

33 Des capacités économiques réelles et affirmées
IV- Les conditions et facteurs d’intégration de Bejaïa dans une perspective d’orientation de l’investissement économique et de développement local durable assise sur une approche territoriale fortement intégrée Des capacités économiques réelles et affirmées Tissu économique dense (au ) : entreprises. Bejaïa occupe la 4e place après Alger, Oran et Tizi-Ouzou Offre foncière industrielle à travers : - En activité : zones industrielles (Bejaia, Akbou) – 16 zones d’activité totalisant 300 ha dont 50 ha disponibles - En projet : zones industrielles (Boujelil, ElKseur) avec une superficie de 250 ha (MIPI) ZAD à réhabiliter Programme d’appui et de soutien important : - Fonds de Garantie (FGAR) : 26 projets - ANDI : 3642 projets ANSEJ : 3474 projets CNAC : 612 projets Pôle d’excellence touristique et balnéaire affirmé : plus de 50 hôtels, des sites touristiques et une côte maritime Pôle agro-alimentaire certain à travers : Entreprises : Cevital – Toudja - Djurdjura – Soummam – Ifri ,…

34 Montant de l’investissement
4.2 Bilan du Programme d’investissement de l’Etat Période Un effort substantiel de l’Etat dans la mise à niveau des territoires de la Wilaya de Bejaïa qui mérite d’être poursuivi, renforcé et mieux ciblé Secteur Nombre de projet Montant de l’investissement Taux Investissement Industrie - Artisanat 2 48 250 0,04 Agriculture - Hydraulique 128 13,15 Services production 14 793 167 0,61 Infrastructure - Economie - Administration 227 52 133 622 40,13 Education - Formation 298 21,54 Services - Culturel 195 9,06 Habitat 47 20 094 453 15,47 Total Sectoriel 911 / PCD 5 357 17  Total Général 6 268 Taux d'investissement 0,04% 13,15% 0,61% 40,13% 21,54% 9,06% 15,47%

35 4.3 Consolidation et renforcement de l’approche territoriale à travers la mise en œuvre des orientations du SNAT dans la Wilaya de Bejaïa Le SNAT a intégré la démarche territoriale et inscrit des projets structurants autour de quatre lignes directrices du SNAT et 20 programmes d’action Ligne directrice n°1 : Vers un territoire durable A travers cette ligne directrice le SNAT vise à bâtir un territoire durable, en conciliant entre l’aménagement (développement) et la préoccupation environnementale (préservation du milieu et des ressources naturelles). 5 PAT Ligne directrice 2 : Créer les dynamiques du rééquilibrage territorial Cette ligne directrice vise une répartition harmonieuse des populations, des équipements et des activités à travers l’ensemble des entités territoriales du pays, tout en tenant compte des capacités de charge de chaque territoire. 5 PAT Ligne directrice 3 : Créer les conditions de l’attractivité et de la compétitivité des territoires de Bejaïa Cette ligne directrice vise la création des conditions de la compétitivité et de l’attractivité des territoires en affirmant leurs capacités à produire et échanger selon les règles de l’économie moderne et à attirer les savoir-faire, les technologies et les investissements étrangers (IDE). 7 PAT Ligne Directrice 4 : Réaliser l’équité territoriale Cette ligne directrice relative à l’équité territoriale s’inscrit en complémentarité étroite avec les trois autres lignes directrices du SNAT. La politique d’équité territoriale constitue la contrepartie et le complément d’une politique de compétitivité et d’attractivité du territoire. 3 PAT

36 Déclinaison pour Bejaia
Intérêt de la ligne directrice 3 : Créer les conditions de l’attractivité et de la compétitivité des territoires : orientation du SNAT pour Bejaïa 7 PAT – 17 actions stratégiques PAT Déclinaison pour Bejaia PAT 11 : La modernisation et le maillage des infrastructures de travaux publics, de transport, de logistique, de technologies de l'information et de la communication Réalisation d’une pénétrante autoroutière reliant Bejaia à l'AEO. Réalisation d’une pénétrante Nord-Sud entre Bejaia et Sétif Modernisation (dédoublement de la voie, électrification de la traction, Réhabilitation de la signalisation et de la sécurité) de la voie ferroviaire existante. Développement de nouvelles capacités de conteneurisation des ports de Bejaia, Développement des plates-formes logistiques intermodales  Numérisation du territoire (NTIC) PAT 12 : La mise à niveau et la modernisation des grandes villes PAT 13 : Les Pôles d'Attractivité et les Zones Intégrées de Développement Industriel (ZIDI) Création d’une Technopoles en agro Alimentaire Création d’une zone intégrée de Développement Industriel polyvalente, Création d’un pôle d'Attractivité de type A en milieu rural sur l’huile d’olive (Pôle Bouira - Bejaia – Skikda) Création d’un pôle d'Attractivité Touristique : POT Partenariat université- structures de développement économique PAT 14 : Les Espaces de Programmation Territoriale (EPT) Bejaïa appartient à l’espace Nord-centre PAT 15 : Le développement local Inventaire des ressources et des potentiels locaux, Renforcement des bases du développement, Structuration de l’attractivité locale, Etablissement d’une gouvernance locale adaptée. PAT 16 : L’ouverture à l’international PAT 17 : Le Maghreb

37 IV- Les conditions et facteurs d’intégration de Bejaïa dans une perspective d’orientation de l’investissement économique et de développement local durable assise sur une approche territoriale fortement intégrée A la faveur de ses potentialités et atouts, de ses investissements, de cette démarche territoriale, Que faire pour renforcer l’attractivité du territoire et relancer de l’investissement économique au niveau de la wilaya de Bejaïa? actions clés pour : Contribuer au développement durable du territoire et sa mise à niveau Mettre en valeur les ressources locales Impliquer l’ensemble des acteurs locaux 1 – Soutenir et renforcer l’attractivité de la wilaya par le développement des infrastructures et équipements structurants : - L’amélioration et le développement du rail et des communications - La réalisation en priorité du projet de la pénétrante sur Bejaïa sur 100km - La modernisation et l’extension du port de Bejaïa - La réalisation et l’aménagement des 2 zones industrielles programmées - La réhabilitation des 7 zones d’activité - Le développement des technologies de l’information en relation avec les entreprises et l’université - La consolidation des atouts touristiques et agroalimentaires de la région

38 IV- Les conditions et facteurs d’intégration de Bejaïa dans une perspective d’orientation de l’investissement économique et de développement local durable assise sur une approche territoriale fortement intégrée 2 – Valoriser les ressources locales, les produits du terroir et le patrimoine culturel de la wilaya dans le cadre de l’encouragement de la pluriactivité. 3 – Améliorer l’environnement économique , social, administratif , financier et sécuritaire lié à l’investissement local et à l’attractivité du territoire. 4 – Valoriser le rôle de l’université en développant une synergie entre les universitaires (recherche), les centres de formation et les partenaires économiques locaux. 5 – Définir une politique durable et un programme d’actions spécifique en faveur du développement des territoires ruraux et de montagne représentant les 2/3 de la superficie de la wilaya.

39 IV- Les conditions et facteurs d’intégration de Bejaïa dans une perspective d’orientation de l’investissement économique et de développement local durable assise sur une approche territoriale fortement intégrée 6 – Engager un véritable programme d’action avec les collectivités locales, l’ANIREF, l’ANDI et les investisseurs potentiels sur des projets économiques viables et créateurs de richesse. 7 – Encourager les grands projets structurants en matière de développement touristique en relation avec les partenaires étrangers ayant capitalisé une grande expérience dans le domaine, tout en privilégiant des formes de tourisme alternatives : éco-tourisme, tourisme culturel, tourisme de montagne et agro-tourisme,… 8 – Mobiliser et sensibiliser la diaspora de la région en Europe et ailleurs pour l’impliquer dans le processus de développement économique et la relance de l’investissement. 9 – Mettre en place des mesures d’investissement incitatives pour un meilleur équilibre et répartition de l’investissement dans la wilaya. 10 – Accompagner et soutenir les jeunes investisseurs par des dispositifs adéquats et des bureaux spécialisés (formation, management, gestion)


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