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Filière: Soins Infirmiers Cours de Microbiologie -Parasitologie

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1 Filière: Soins Infirmiers Cours de Microbiologie -Parasitologie
Ministère de la santé Direction Régionale à la Wilaya Souss Massa-Darâa Institut Supérieur des Professions infirmières et Techniques de Santé Agadir Filière: Soins Infirmiers Options: Polyvalent, Santé Mentale, Anesthésie et Réanimation, Radio et Sage Femme Cours de Microbiologie -Parasitologie Année Universitaire

2 Microbiologie? Microorganismes? Introduction
Microbiologie: est une sous-discipline de la biologie basée sur l'étude des micro-organismes et des relations avec leur environnement. (du grec : mikros= petit ; bios = vie). Microorganismes? Microorganismes: constitue un groupe extrêmement diversifié d‘organismes microscopiques. Ils se distinguent les uns des autres par leur forme, leur taille et leur mode de vie.

3 Historique L'histoire de la microbiologie s'est clairement développée en trois phases: La première phase -17ème  et 18ème siècles- Le drapier hollandais Antony Van Leeuwenhoek ( ), est l'homme clé de cette période. Il est connu comme l'inventeur du microscope et le découvreur des «animalcules», La remise en cause de la notion de la génération spontanée, La deuxième phase -19ème siècle- Pasteur ( ) et Koch ( ) ont mis en évidence le rôle des micro-organismes –appelés encore microbes– comme: agents de la fermentation des aliments (fermentation lactique, f. alcoolique, f. butyrique) agents de certaines maladies, chute de la théorie de la génération spontanée), La troisième phase -20ème siècle- Il y a longtemps: microbiologie = étude des microbes Actuellement: microbiologie = étude de tous les micro-organismes (les algues, les protozoaires, les champignons et les bactéries), la microbiologie se spécialisa dans trois domaines principaux : la physiologie, la biochimie et la génétique. (naissance de la génie génétique et biotechnologie).

4 Place des microorganismes dans le monde vivant
Classification contemporaine Le monde du vivant peut être classé en: Règne animal, Règne végétal, Règne des Protistes. Les protistes: englobent tous les microorganismes:  les algues, les protozoaires, les champignons, les bactéries. Selon l’organisation cellulaire, les protistes se subdivisent en : protistes supérieurs, cellules eucaryotes : organisation cellulaire complexe l'existence d'un noyau : algues (sauf les algues bleu-vert), champignons, protozoaires, protistes inférieurs, cellules procaryotes: cellule unique dépourvue de noyau: - les algues bleu-vert ou Cyanobactéries, - les bactéries.

5 Comparaison entre cellules eucaryote et procaryote
Tableau 1: Les caractères différentiels entre la cellule eucaryote et la cellule procaryote. Structure cellulaire eucaryote procaryote Taille µm 0,3 - 2,5 µm Paroi Pas chez tous les protistes Pas de glycopeptide Presque toujours présente Polymère caractéristique : peptidoglycane Constituants spécifiques Noyau présence plusieurs chromosomes absence un seul chromosome Nucléole présence absence Membrane nucléaire Mitochondrie Lysosome Appareil de Golgi Réticulum endoplasmique Ribosome présence association au RE rugueux Ribosomes libres Reproduction Asexuée (mitose) Sexuée (méiose) Asexuée

6 Chapitre I: Les Bactéries

7 Membrane cytoplasmique
Structure de la cellule bactérienne Une bactérie est un micro-organisme unicellulaire "procaryote", de morphologie différente et qui se reproduit par scissiparité. Certaines bactéries sont pathogènes pour l’Homme, d’autres sont bénéfiques. . Chromosome Mésosome Capsule Paroi Périplasme Membrane cytoplasmique Flagelle Plasmide Pili sexuel Ribosomes Chromatophore Pigments Vacuole Grains de réserve Pilis communs

8 Structure de la cellule bactérienne
Morphologie bactérienne Dimension: est de l'ordre du micromètre; on doit donc utiliser un microscope pour les observer. Formes: Bacille Cocci virgule hélicoïdale coccobacille

9 Structure de la cellule bactérienne
Groupement : (a) (b) (d) (c) (e) paires (diplocoques) chaînettes (streptocoques) groupe de 4 (tétrades) groupe de 8 (sarcines) grappes (staphylocoques)

10 Structure de la cellule bactérienne
Les flagelles : Les bactéries mobiles se déplacent soit par glissement (cyanobactéries), soit par rotation autour d'un axe central (spirochètes), soit au moyen de cils ou de flagelles. Insertion polaire Insertion péritriche Péritriche (d) Monotriche (a) Amphitriche (b) Lophotriche (c)

11 Structure de la cellule bactérienne
Les pili ou Fimbriae : Ce sont des appendices filiformes différents des flagelles. On distingue deux catégories de morphologie et de fonction distincts : • Pili dits communs sont distribués en grand nombre autour de la bactérie. Ils sont en rapport avec les propriétés antigéniques de la bactérie. • Pilis sexuels atteignant 20 µm et se terminent par un renflement. Leur nombre est faible (1 à 4). Ils jouent un rôle dans le transfert du chromosome de la cellule dite ♂ à la cellule ♀. La capsule : La capsule est de nature polysaccharidique. Elle joue un rôle important dans le pouvoir pathogène de certaines espèces bactériennes (Streptococcus pneumoniae, Haemophilus influenzae) par son rôle protecteur contre la phagocytose

12 Structure de la cellule bactérienne
La paroi cellulaire : toutes les bactéries possèdent une paroi cellulaire à l’exception des mycoplasmes, c’est un véritable exosquelette formé d'un polymère : le peptidoglycane, encore appelé mucopeptide, muréine ou encore muco complexe, Si on enlève la paroi, on obtient des cellules sphériques dites protoplastes. Structure du peptidoglycane: Le peptidoglycane est un polymère complexe formé de 3 éléments différents : une épine dorsale faite d'une alternance de molécules de N-acétylglucosamine et d'acide N-acétylmuramique; un ensemble de chaînes latérales peptidiques identiques, composées de 4 acides aminés (L-Alanine - D-Glycine - L-Lysine - D-Alanine) et attachées à l'acide N-acétylmuramique ; un ensemble de « ponts interpeptidiques » identiques.

13 Structure du peptidoglycane
Structure de la cellule bactérienne NAG: N-acétylglucosamine NAM: Acide N-acétylmuramique Structure du peptidoglycane

14 Structure de la cellule bactérienne
Différence structurale entre la paroi des bactéries à Gram+ et à Gram- structure de la paroi chez les Gram+: épaisseur de (15 à 80 nm), peu ou pas de protéines grande quantité d’acide teichoïque (polymère de glycérol ou de ribitol relié à des groupes phosphates), antigène, d’autres acides dits lipoteichoïques, s'enfoncent jusqu'à la membrane cytoplasmique.

15 Structure de la cellule bactérienne
structure de la paroi chez les Gram- épaisseur de (6 à 15 nm), structure plus complexe, en plus de peptidoglycane on trouve: La membrane externe contient une protéine : la lipoprotéine de Braun. Le LPS (lipopolysacchadides) est formé de 3 parties : les lipides A, le polysaccharide central (10 sucres) et d’une chaîne latérale O (antigène) protéines groupées pour former des porines (transport non spécifique)

16 Structure de la cellule bactérienne
La paroi bactérienne confère à la bactérie plusieurs «originalités»: - Maintien de la pression osmotique, - Propriétés antigéniques Acide téchoïque (Gram +) Antigène O (Gram -), - Action de différents antibiotiques, - Coloration de Gram.

17 Structure de la cellule bactérienne
Rôle de la paroi dans la différentiation entre bactéries Gram+ et Gram-

18 Structure de la cellule bactérienne
structure de la membrane cytoplasmique interface entre cytoplasme et structures externes. formée de phospholipides, les perméases (protéines), ont un rôle important dans les échanges. d'autres protéines sont des enzymes respiratoires ou impliquées dans la production d'énergie (ATPase). rôle métabolique majeur : on y trouve la plupart des activités associées aux mitochondries dans la cellule supérieure.

19 Structure de la cellule bactérienne
Le mésosome : structure formée par l’invagination de la membrane cytoplasmique. Le mésosome est en étroite liaison avec le matériel nucléaire. joue un rôle dans sa division et la naissance du septum séparant les deux cellules filles. joue un rôle dans la synthèse de la paroi. Cytoplasme et structures intra-cytoplasmiques : Le matériel cellulaire intracellulaire peut contenir : • ARN ; il s’agit des ribosomes, sites de biosynthèse des protéines, • inclusions. renfermant des substances de réserve, glycogène, de l’amidon, des lipides parfois chez certaines bactéries du soufre, du fer ou des phosphates, etc. • Chromatophores, : chez les bactéries photosynthétiques, au niveau desquels s’effectue la photosynthèse sont appelés chromatophores. Leur structure est différente de celle des chloroplastes et leurs pigments photosynthétiques sont appelés bactériochlorophylles • Vacuoles à gaz. Rencontrées chez les cyanobactéries et les bactéries photosynthétiques. Elles leur servent de flotteurs à la surface de l’eau ;

20 Structure de la cellule bactérienne
 Matériel "nucléaire" • Le matériel génétique est constitué: d’un chromosome unique formé d’une boucle d’ADN en suspension dans le cytoplasme. Dans le cas d’Escherichia coli, la longueur a été évaluée à un millimètre (environ 500 à 1000 fois plus que la longueur de la cellule). d’un plasmide: matériel génétique extrachromosomiques, constitué de brins circulaires d’ADN bicaténaire. Il a une réplication autonome et contenient des gènes supplémentaires (exemple : facteurs de résistance aux antibiotiques) • Les spores: certaines espèces bactériennes sont capables de produire des spores (structures de résistance lorsque les conditions deviennent défavorables). Spores à l’extérieur de la cellule végétative (exospores), spores à l’intérieur de la cellule végétative (endospore).

21 Physiologie bactérienne
Science des fonctions et des constantes du fonctionnement normal des organismes vivants, unicellulaires comme pluricellulaires

22 Structure antigénique
Les bactéries possèdent différents antigènes: antigène commun dénommé ECA (pour Enterobacterial Commun Antigen) antigène O ou somatique antigène R correspond au polysaccharides de la core centrale (moins pathogène) antigène H ou flagelaires antigène K capsulaire

23 Physiologie bactérienne
les principaux éléments de la physiologie bactérienne. les conditions de la croissance bactérienne: nutritionnelles environnementales la croissance bactérienne proprement dite division bactérienne dynamique de la croissance • leurs implications : dans la conduite d’un examen cytobactériologique dans le diagnostic d’une infection bactérienne

24 Physiologie bactérienne
Besoins nutritifs: Les bactéries se multiplient à partir des aliments présents dans les milieux de culture. Elles ont toutes un certain nombre de besoins communs : Source d'énergie: • lumineuse : bactérie phototrophe • composés minéraux ou organiques : bactérie chimiotrophe -élément minéral : bactérie chimiolithotrophe -élément organique : bactérie chimioorganotrophe Source de carbone: • bactérie autotrophe: utilisent le CO2 comme seule source de carbone • bactérie hétérotrophe: exigent des composés organiques Source d’azote: • synthèse des protéines. • Quelques bactéries sont capables de fixer l’azote moléculaire (cas des Rhizobium). • d’autres composés inorganiques peuvent être utilisés: les nitrates, les nitrites, l’ammoniac..

25 Physiologie bactérienne
Source de soufre • présence dans certains acides aminés Source de phosphore • fait partie des acides nucléiques, de l’ATP et de nombreux coenzymes. Autres éléments : • Sodium, Potassium, Magnésium, Chlore • Oligo-éléments : Manganèse, Nickel, Zinc, Facteurs de croissance : Les facteurs de croissance regroupent trois catégories de substances : • Les acides aminés : synthèse des protéines • Les bases puriques et pyrimidiques : synthèse des acides nucléiques • Les vitamines : synthèse des coenzymes ou précurseurs de coenzymes (exemple : Nicotinamide :NAD, transporteur d’électrons) On classe les bactéries en deux catégories : • Les prototrophes : ne nécessitent pas un apport de facteurs de croissance dans le milieu de culture. • Les auxotrophes : exigent un ou plusieurs facteurs de croissance dans le milieu.

26 Physiologie bactérienne
Conditions physiques nécessaires à la croissance bactérienne Influence de la température : - Bactéries psychrophiles: Température proche de 0°C (optimum à 10-15°C). - Bactéries psychrotrophes: température de croissance proche de 0°C avec optimum des bactéries mésophiles. - Bactéries mésophiles: La température optimale se situe à 18/25°C pour les saprophytes et 25/37°C pour les pathogènes. La température minimale voisine 10°C et la température maximale 45 °C ; - Bactéries thermophiles : se développent à des températures élevées. Influence du pH : Selon ce paramètre on distingue - bactéries neutrophiles se développent à pH compris entre 6 et 8 (exemple : Escherichia coli), - bactéries alcalinophiles ou basophiles se développent à pH alcalin (>8) (exemple : les vibrions). - bactéries acidophiles se développent à pH acide (<6) (exemple : Lactobacillus).

27 Physiologie bactérienne
Influence de l’O2 moléculaire: Les bactéries réagissent différemment en présence d’oxygène, Bactéries aérobies strictes présence d’O2 Pseudomonas Bactéries anaérobies strictes absence d’O2 Clostridium Bactéries Aérobies/anaérobies facultatives présence ou absence d’O2 Escherichia coli Bactéries microaérophiles faible quantité d’O2 Campylobacter

28 Croissance sur milieu solide Croissance sur milieu liquide
Physiologie bactérienne Culture des bactéries - La culture des bactéries est réalisée sur des milieux de culture. - Les milieux de culture contiennent les substances nutritives indispensables à la croissance bactérienne. Les milieux de culture sont - liquides, bouillon nutritif - solides (milieu liquide + l’agar-agar). Croissance sur milieu solide Colonies Croissance sur milieu liquide Trouble

29 Physiologie bactérienne
Milieux de cultures : Le choix d’un milieu de culture est fonction: • du but que l’on veut atteindre • des besoins de la bactérie recherchée. Exemple de milieux de culture: • Milieu d’isolement : utilisé pour la croissance de nombreuses espèces bactériennes (gélose nutritive…), • Milieu sélectif : utilisé pour la croissance de la gent recherché et inhibition de la flore associée (chapman • Milieu d’identification : utilisé pour l’identification des bactéries (Kligler….), • Milieu enrichi : utilisé pour l'obtention des bactéries dites exigeantes (gélose au sang…).

30 Physiologie bactérienne
Culture pure des bactéries: Après les isoler les unes des autres et cultiver chacune d’elles séparément, les bactéries donnent alors naissance à des populations homogènes (des cultures pures). Conservation des cultures pures Elle permet de conserver la culture pure pendant un temps plus au moins long, • Gélose inclinée à -4°C • l’azote liquide à –196°C • lyophilisation Croissance des bactéries: La croissance est l’accroissement ordonné de tous les composants d’un organisme. • Chez les organismes pluricellulaires elle aboutit à une augmentation de taille ou de masse. • Chez les microorganismes unicellulaires, elle conduit à une augmentation du nombre d’individus c’est donc l’équivalent d’une multiplication.

31 Physiologie bactérienne
Méthodes de mesure de la croissance bactérienne: méthodes directes; Lecture au microscope (numération totale): utilisation d’un hématimètre. Dénombrement après culture (numération viable)  Détermination du poids sec Mesure du trouble méthodes indirectes; mesure d’un paramètre lié à l’activité métabolique (consommation d’un substrat, une molécule excrétée….). Constantes et expression mathématique de la croissance: La croissance d’une bactérie placée dans des conditions idéales de culture peut être définie par deux constantes; Le Temps de génération : C’est l’intervalle de temps entre deux divisions successives ou celui nécessaire au doublement de la population. Le temps de génération est donné par la formule : G = t/n, Taux de croissance: on le définie comme étant le nombre de divisions par unité de temps : µ= 1/G = n/t.

32 Physiologie bactérienne
La reproduction bactérienne Elle se fait de façon asexuée selon un mode de division cellulaire appelée fission binaire (ou scissiparité).

33 Physiologie bactérienne
Le temps de génération; dépend de type et de l’âge de la bactérie ainsi que des conditions de culture.

34 Physiologie bactérienne
Courbe de croissance: La représentation graphique de la croissance s’effectue en coordonnées semi-logarithmique, Le nombre ou la masse bactérienne étant traduit en nombre logarithmique sur l’ordonnée, le temps en nombre arithmétique sur l’abscisse. Nbre Phase stationnaire Phase de ralentissement Phase exponentielle Phase de déclin Phase de latence Temps

35 Physiologie bactérienne
Expression mathématique de la croissance On considère une population bactérienne de concentration initiale N0, elle augmente à chaque génération de la façon suivante : • Après la 1ère génération : N1 = 2 N0  • Après la 2ème génération : N2 = 2 N1 = 2x2 N0 =22 N0  • Après n génération : Nn = 2nN0   Cette équation peut être exprimée en fonction du taux de croissance

36 (µ = n/t d’où n = µt) donc N = 2µtNo log N= log 2µtNo
Physiologie bactérienne (µ = n/t d’où n = µt) donc N = 2µtNo log N= log 2µtNo log N= log 2µt+logNo logN= µtlog2 + logNo µ= logN-logNo tlog2

37 Classification des bactéries
Taxonomie ou systématique: Science du classement des individus, qui consiste à former des groupes d'individus qui se ressemblent selon des critères prédéfinis et à éliminer ceux qui s'en distinguent qui pourront former un autre groupe avec leurs semblables. La taxonomie est essentielle pour l'identification et la nomenclature des souches bactériennes que l'on isole chez les malades ou dans leur environnement. Les règles qu'on applique sont celles édictées par Linné en 1753 pour classer les végétaux; elles sont également utilisées par les zoologistes pour classer les animaux. Les échelons hiérarchiques sont : Règne, Embranchement, Classe, Ordre, Famille, Genre et Espèce. L’espèce est l’unité fondamentale de la classification. Elle regroupe les organismes qui possèdent de nombreux caractères communs. Cependant à l’intérieur d’une même espèce, il est possible de distinguer des souches et des clones : - Une souche est la sous-division d’une espèce. - Un clone est une population descendant d’une même souche.

38 Escherichia coli - E. coli Exemple: Classification des bactéries
Les noms des bactéries sont désignés par deux noms latins : le nom de genre, écrit avec une majuscule, est suivi du nom d’espèce, écrit en minuscule. L’ensemble du nom est écrit en italique Exemple: Escherichia coli - E. coli Genre Espèce

39 Classification des bactéries
Les bactéries peuvent être classées selon leurs caractères : - biochimiques (classification en biotypes ou biovars) - antigéniques (classification en sérotypes ou sérovars) - pathogéniques (classification en pathotypes ou pathovars) - enzymatiques (classification en zymotypes ou zymovars) - de sensibilité aux antibiotiques (classification en antibiotypes) de sensibilité aux bactériophages (classification en lysotypes ou lysovars) Les bactéries peuvent aussi être classées selon :        - la coloration de Gram - la morphologie, la mobilité et la capacité à sporuler, - la température de croissance - les besoins nutritionnels - le mode respiratoire - la capacité de photosynthèse - l’utilisation des différentes sources de carbone ou d’azote - le GC% du génome.

40 Chapitre II: Les Virus

41 virus? Structure des virus
Un virus est une particule microscopique infectieuse possédant un seul type d'acide nucléique (ADN ou ARN) qui ne peut se répliquer qu'en pénétrant dans une cellule et en utilisant sa machinerie cellulaire. Les virus sont en général des germes pathogènes. Virologie, science qui consiste à l’étude des virus.

42 Structure des virus Une particule virale complète, appelée virion, est composée : - d’un filament d’acide nucléique, - d’une coque protéique protectrice appelée capside. L’acide nucléique représente le génome viral, est peut être de: - l'ADN, - l'ARN. Il peut être circulaire ou linéaire, bicaténaire (double brin) ou monocaténaire (simple brin). La capside - coque qui entoure et protège l'acide nucléique viral. La - constituée par l'assemblage de sous-unités protéiques appelées capsomères. - l'ensemble de la capside et du génome est nommé nucléocapside.

43 Structure des virus Selon la structure de la capside on distingue en général deux groupes principaux de virus : Virus à symétrie cubique (ou à capside icosaédrique) Virus à capside tubulaire hélicoïdale

44 Structure des virus Enveloppe (ou péplos)
Elle a une structure complexe , on y trouve des protéines, des glucides et des lipides. On distingue deux groupes de virus selon la présence ou l’absence d’une enveloppe : Virus enveloppés Virus nus

45 Structure des virus Virus complexe –exemple des bactériophages
- Une capside symétrique qui n’est ni hélicoïdale, ni vraiment icosaédrique. - Ils possédent une tête icosaédrique liée à une queue hélicoïdale à laquelle sont attachés des poils et des fibres caudales. Structure d’un bactériophage

46 Classification des virus
Quatre critères sont retenus pour cette classification : - Nature de l'acide nucléique viral : ADN ou ARN - Symétrie de la capside : cubique ou hélicoïdale - Présence ou non d'enveloppe ce qui permet de distinguer les virus nus et ceux enveloppés. - Nombre de capsomères pour les virus à symétrie cubique et diamètre de la nucléocapside pour les virus à symétrie hélicoïdale.

47 Structure des virus Cycle de multiplication de virus
Le cycle d’infection d’une cellule par un virus peut être décomposé en trois grandes étapes: L’attachement, la pénétration, et la décapsidation qui conduisent à l’internalisation du génome viral dans la cellule cible. L’expression des gènes et la réplication qui vont, respectivement, assurer la synthèse des protéines codées par le génome viral et permettre la multiplication de ce génome. L’assemblage et la sortie qui vont mener à la production et la libération de particules virales infectieuses, capables de propager l’infection à d’autres cellules. Pour les bactériophages On distingue deux cas : Cas des phages virulents : ils se multiplient aux dépends de la bactérie, ce qui conduit à la lyse bactérienne : on parle d'infection lytique. Cas des phages tempérés : leur acide nucléique s'intègre au chromosome bactérien : phénomène de lysogénie.

48 Cycle d’infection lytique couplé à l’état de lysogénie
Cycle lysogénique Cycle lytique

49 Chapitre III: Les parasites

50 Définitions Parasitologie?
Branche de la biologie consacrée à l'étude morphologique et biologique des parasites et des affections qu’ils entrainent ainsi que leur diagnostic, leur prophylaxie et leur traitement. L’étude porte également sur les vecteurs, les hôtes et les réservoirs animaux des parasites. Parasitisme? association de deux êtres vivants, obligatoire pour le parasite, qui seul tire bénéfice de cette association, plus ou moins préjudiciable à l’hôte. Parasite? être vivant animal ou champignon (règne des Fungi) qui pendant une partie ou la totalité de son existence vit aux dépens d’autres êtres vivants (hôtes).

51 Définitions Le saprophyte?
se nourrit de matières organiques animales ou végétales en décomposition. La vie libre? l’organisme peut subvenir par lui-même aux besoins de son métabolisme. Réservoir? être vivant qui héberge et assure la survie prolongée d’un agent pathogène transmissible à l’homme. Hôte?  organisme qui héberge un agent pathogène. Vecteur?  organisme qui ne provoque pas lui-même une maladie mais qui disperse l'infection en transportant les agents pathogènes d'un hôte à l'autre.

52 Classification des parasites
Les parasites sont classés en 4 grands groupes : les protozoaires: sont des unicellulaires; les helminthes ou vers sont des métazoaires se présentent sous des formes adultes des deux sexes mais avec des stades larvaires, embryonnaires ou ovulaires; les fungi ou micromycètes: ce sont des champignons microscopiques identifiés sous forme de spores isolées ou regroupées, ou de filaments; les arthropodes, mollusques, annélides sont aussi des êtres pluricellulaires parasites (insectes, arachnides, mollusques et crustacés), pouvant se présenter sous divers stades pour leur parasitisme (adultes males et/ou femelles, larves et œufs).

53 Cycles parasitaires Définitions Cycle évolutif :
représente l’ensemble des transformations que doit subir un parasite pour assurer la pérennité de son espèce. Les cycles évolutifs comprennent : des cycles directs: (monoxène) comprennent un seul hôte qui sont courts si le parasite est immédiatement infestant ou longs si le parasite nécessite une maturation dans le milieu extérieur; des cycles indirects: (hétéroxène): le parasite passe par plusieurs hôtes. L'hôte peut être soit : - hôte définitif qui héberge les formes adultes ou les stades propres à la reproduction sexuée du parasite ; - hôte intermédiaire qui héberge les formes larvaires ou la reproduction asexuée du parasite.

54 Exemples de cycles parasitaires
Exemple I: le paludisme Le paludisme est une maladie infectieuse humaine, causée par un parasite du genre Plasmodium transmis par la piqûre d'un moustique (ce qui en fait une maladie vectorielle) appartenant au genre Anopheles. C’est un des problèmes majeurs de santé publique au monde. Agents pathogènes Classification : parasite protozoaire sanguin (hématozoaire). Espèces responsables : Plasmodium falciparum, Plasmodium vivax, Plasmodium ovale et Plasmodium malariae.

55 Cycles biologique du Plasmodium
Etape humaine Etape de l’anophèle

56 Amibiase (amoebose) Amibiase
Maladie strictement humaine due au protozoaire rhizopode Entamoeba histolytica. L’amibiase est fréquente en zone tropicale et sub-tropicale Agent pathogene Morphologie Entamoeba histolytica (E. h.) existe sous 2 formes : - le kyste : forme de résistance présent dans le tube digestif et le milieu extérieur à l’origine de la dissémination de la maladie. Le kyste survit au minimum 15 jours dans l'eau, 10 jours dans les selles, il résiste bien aux agents chimiques. - La forme végétative ou trophozoïte sous 2 formes: - la forme minuta (E. h. minuta), présente dans la lumière du tube digestif ; - la forme hématophage (E. h. histolytica), qui contient des globules rouges et présente dans les tissus.

57 Cycles biologique d’Entamoeba histolytica
Cycle commensal  E. h. minuta saprophyte Absence symptôme Cycle pathogène E. h. histolytica hématophage pathogène Fatigue stress maladie Virulence Amibiase viscérale Le sujet « porteur sain » lésion de la muqueuse intestinale ulcérations Abcès Amibiase intestinale cerveau poumons foie

58 TÆNIASES TÆNIASES Tæniase maladie provoquée par un parasite appartenant à la classe des Cestodes de, appelé Tænia, Agent pathogene Les tænias sont de longs vers parasites de l'intestin, et couramment appelés vers solitaires. Ils sont des vers plats rubanés, segmentés et hermaphrodites. Deux espèces de tænia sont pathogènes pour l’homme : Tænia saginata ou tænia du boeuf (hôte intermédiaire) et Tænia solium ou tænia du porc (hôte intermédiaire).

59 Cycles biologique de Tænia
Tæniase adulte Solex attaché à l’intestin Tænia adulte dans l’intestin Cysticercose Œufs ou proglottides gravides pseudotumeur cérébral nodules sous cutanés.

60 La bilharziose ou schistosomiase
La bilharziose ou schistosomose est une maladie parasitaire due à des trématodes, vers plats, à sexes séparés, hématophages, vivant au stade adulte dans le système circulatoire des mammifères et évoluant au stade larvaire chez un mollusque d’eau douce. Agents pathogènes Il existe deux formes principales de schistosomiase: intestinale et urogénitale, provoquées par cinq espèces : Schistosoma mansoni : bilharziose intestinale aux Antilles et en Amérique centrale Schistosoma haematobium : bilharziose urogénitale en Afrique, Inde et Péninsule Arabique Schistosoma intercalatum : bilharziose rectale et génitale en Afrique centrale Schistosoma japonicum : bilharziose intestinale avec complications artério-veineuses en Chine, Japon et Thaïlande Schistosoma mekongi : bilharziose intestinale avec complications artério-veineuses en Chine, Japon, Cambodge et Thaïlande

61 Cycles biologique de Schistosoma
Chez les escargots Chez les Homme

62 Chapitre III: Les champignons

63 Les champignons? La mycologie médicale? Les mycoses?
Définitions Les champignons? sont des eucaryotes dépourvus de chlorophylle et ne comportent ni feuilles, ni tiges, ni racines. Ils se nourrissent par absorption transmembranaire. Ils sont en général saprophytes ou commensaux mais peuvent devenir parasites sous différentes conditions. C’est le passage de la forme saprophyte à la forme parasite (opportunisme) qui génère la pathogénicité d’un champignon. La mycologie médicale? étudie les champignons microscopiques susceptibles de provoquer chez l’homme l’installation d’un état pathogène. Les mycoses? sont des lésions provoquées chez l’homme par des champignons microscopiques.

64 Classification Les champignons dimorphiques champignons champignons
Selon le classement de mycologie médicale on distingue: - les champignons filamenteux ; - les champignons levuriformes (levures) ; - les champignons dimorphiques. Les champignons dimorphiques champignons filamenteux champignons levuriformes

65 Les mycoses Caractéristiques cliniques des mycoses
Les mycoses se distinguent par : - une évolution lente, d’allure chronique ou subaiguë, pouvant durer plusieurs semaines à plusieurs mois ; - une absence de fièvre (sauf en cas de septicémie ou de colonisation d’organes profonds) ; - une absence de douleurs (sauf localisations nerveuses) ; - un prurit, pour la majorité des atteintes cutanées ; - une sensation inconstante de brûlure en localisation muqueuse. Localisation des mycoses - superficielles : peau, phanères, muqueuses et tube digestif ; - profondes : viscérales, ostéo-articulaires, septicémiques

66 Exemples de mycoses Les aspergilloses sont
des mycoses localisées ou généralisées, champignons filamenteux. des affections opportunistes allergiques ou infectieuses fréquentes. Agents pathogènes Le genre Aspergillus Ces champignons microscopiques, saprophytes Spores, très volatiles, La principale voie de dissémination des spores d’Aspergillus est aérienne. Clinique Les aspergilloses sont des maladies cosmopolites, à localisation essentiellement respiratoire (Aspergilloses pulmonaires). On peut rencontrer également : Aspergillose sinusienne Otite aspergillaire

67 Exemples de mycoses Les candidoses
Les candidoses sont des mycoses cosmopolites provoquées par des champignons levuriformes (levures) commensaux appartenant au genre Candida. L'espèce la plus courante est Candida albicans. Agent pathogène: Les levures du genre Candida mesurent 2 à 15 μm et se multiplient par bourgeonnement. Les aspects cliniques: sont nombreux et de gravité variable.

68 Chapitre IV: Différents modes de transmission des microorganismes

69 Etre humain Différents modes de transmission Transmission verticale
De parents à leurs descendants Ex: transplacentaire Transmission directe Transmission indirecte Etre humain contamination par l’intermédiaire d’objet infecté, aliment contaminé, contact direct avec individu ou animal infecté Transmission horizontale contamination interhumaine

70 Etre humain Différentes voies de contamination Voie cutanée
Voie digestive Voie respiratoire Etre humain Voie sexuelle Voie transcutanée

71 Modes d’action des microorganismes dans l’organisme humain
Définitions Bactérie commensale: vit au contact du revêtement cutanéo-muqueux d’un hôte sans entraîner de désordres. Bactérie pathogène, on distingue : - Bactéries pathogènes spécifiques: capables de provoquer une maladie chez un sujet dont les mécanismes de défense sont normaux. (ex: Mycobactérium tuberculosis Clostridium tetani). - Bactéries pathogènes opportunistes: peuvent devenir pathogènes lorsque les défenses de l’hôte sont affaiblies, mais ne donnent pas habituellement de maladie chez le sujet sain. (ex: entérocoque, Escherichia coli, Staphylococcus epidermidis)

72 Modes d’action des microorganismes dans l’organisme humain
pénétration des micro-organismes dans l’organisme multiplication des micro-organismes dans l’organisme

73 Modes d’action des microorganismes dans l’organisme humain
Notions de pouvoir pathogène Pouvoir pathogène ou pathogénicité: c’est la capacité d’une bactérie à provoquer une infection chez son hôte. Deux éléments déterminent le pouvoir pathogène d’une bactérie : le pouvoir de multiplication de la bactérie (pouvoir invasif ou virulence), la capacité de la bactérie à produire des toxines (pouvoir toxique).

74 Modes d’action des microorganismes dans l’organisme humain
Le pouvoir invasif d'une bactérie: sa virulence. Le pouvoir invasif d'une bactérie: c’est l’aptitude de la bactérie à se multiplier et à se répandre dans tous les organes de l'hôte malgré les défenses de celui-ci. Les facteurs favorisant le pouvoir invasif d'une bactérie sont : - leur capacité à adhérer aux cellules, - leur capacité à détruire les tissus, - leur résistance à la phagocytose.

75 Modes d’action des microorganismes dans l’organisme humain
Le pouvoir toxique d'une bactérie : production de toxines. Le pouvoir toxique d'une bactérie: c’est sa capacité à produire des toxines. Les toxines sont des molécules synthétisées par un microorganisme et capables de perturber le fonctionnement de certaines cellules, à distance du foyer d'infection. Les toxines sont également plus ou moins immunogènes : elles sont capables d'induire une réponse immunitaire. Il existe deux grands types de toxines : - les endotoxines, faisant partie de LipoPolySaccharide. - les exotoxines protéiques.

76 Modes d’action des microorganismes dans l’organisme humain
Les endotoxines se trouvent sur la face externe de la membrane externe des bactéries Gram (-), elles sont lors libérées de la croissance ou lors de la lyse cellulaire, sont de nature lipidique. Elles correspondent au lipide A du LPS, peu sensibles à la chaleur (thermostable). peu immunogènes, il n'y a quasiment pas d'anticorps produits contre les endotoxines. On ne peut donc pas concevoir de vaccins contre elles. Leur pouvoir toxique est faible.

77 Modes d’action des microorganismes dans l’organisme humain
Les exotoxines produites par une bactérie encore vivante et libérées hors de la cellule et diffusées dans le tissu ou la circulation sanguine, Thermolabiles avec un pouvoir toxique très élevé, de nature protéique, Leur pouvoir antigénique est très élevé, et existence d’un vaccin contre ces toxines. Exemples de toxines: toxine tétanique, botulique et diphtérique. L'exotoxine, traitée par chauffage (40°C), et par action du formol, perd ses propriétés toxiques, mais conserve ses propriétés antigéniques, on l'appelle alors anatoxine. Cette anatoxine est utilisée pour la création de vaccins (vaccins anti-tétanique ou anti-diphtérique).

78 Modes d’action des microorganismes dans l’organisme humain
B Infection de la souris par deux bactéries pathogènes A et B Décès de la souris Autopsie Isolement de la bactérie A à partir des tissus de la souris Absence de la bactérie B au niveau des tissus de la souris, mais présence de toxines La bactérie A est virulente La bactérie B est toxinogène

79 Moyens de défense de l’organisme
Lignes de défense chez l’hôte La fréquence d’exposition à des bactéries virulentes contraste avec la rareté des infections au cours de la vie. Il existe plusieurs lignes de défense chez l’hôte qui vont s’opposer à l’implantation de nouveaux micro-organismes: ce sont les barrières non spécifiques, l’immunité innée (non spécifique) et l’immunité spécifique acquise.

80 Moyens de défense de l’organisme
Défenses de la peau Barrière physique : 2 couches (épiderme + derme), kératinisation (production de la kératine, présence de cellules mortes en surface, phénomène de desquamation superficielle. Barrière chimique : pH acide, sécheresse de la peau, sécrétion de lipides toxiques et de lysozyme. Barrière biologique : flore commensale cutanée normale, compétition au niveau des sites et de l’utilisation des nutriments.

81 Moyens de défense de l’organisme
Défenses des muqueuses Barrière physique : élimination des bactéries avec mucus par cils vibratiles (muqueuse respiratoire) , flux urinaire, sécrétions lacrymales,… Barrière chimique : Le pH acide du milieu inhibe la multiplication bactérienne au niveau de l’estomac, de l’urine….. Sécrétion de produits antibactériens dans le mucus : lysozyme, lactoferrine (chélateur du fer, prive la bactérie de ce nutriment essentiel à sa multiplication. Barrière biologique : Existence de flores microbiennes commensales, Existence d’ un équilibre écologique qui s’oppose à l’implantation de bactéries pathogènes Remarque : toute modification de cet équilibre, en particulier par les antibiotiques, entraîne un dysmicrobisme et permet la prolifération d’espèces pathogènes

82 Moyens de défense de l’organisme
Immunité innée et acquise Définitions - L'immunologie est la branche de la biologie qui s'occupe de l'étude du système immunitaire. - Immunité correspond à l'ensemble des mécanismes de défenses de l'organisme. Il en existe deux types : Immunité innée et Immunité acquise. - On appelle réponse immunitaire le déclenchement du système immunitaire face à une maladie. Un anticorps est une protéine complexe utilisée par le système immunitaire pour détecter et neutraliser les agents pathogènes de manière spécifique. Les anticorps sont sécrétés par des cellules dérivées des lymphocytes B : les plasmocytes. Un antigène est une macromolécule naturelle ou synthétique, reconnue par des anticorps ou des cellules du système immunitaire et capable d'engendrer une réponse immunitaire.

83 Moyens de défense de l’organisme
L'immunité non spécifique, système immunitaire inné: est l'ensemble des défenses d'un organisme contre des agents externes qui n'impliquent pas de reconnaissance spéciale de l'agent infectieux. Participent à cette immunité non spécifique: - la peau, - les muqueuses, - le système du complément, - la phagocytose - la réaction inflammatoire.

84 Moyens de défense de l’organisme
la phagocytose C'est le processus d'ingestion et de destruction des microbes par les phagocytes. Bactérie Phagocyte Noyau Pseudopodes Phagosome Fusion du lysosome et du phagosome Lysosome Phase d’adhésion Phase d’englobement Phase de digestion

85 Structure d’un anticorps
Moyens de défense de l’organisme La réponse acquise ou spécifique Cette réponse fait intervenir des cellules spécialisées: les lymphocytes B (immunité humorale): production d’anticorps spécifiques dirigés contre un antigène. Un anticorps sont des protéines capables de se fixer sur les protéines étrangères et de détruire le pathogène. On les appelle également immunoglobulines. Structure d’un anticorps Réponse humorale

86 Moyens de défense de l’organisme
La réponse acquise ou spécifique les lymphocytes T (immunité cellulaire): ils peuvent détruire directement les particules étrangères. Ils sont produits dans le thymus. Il existe des lymphocytes T et B dits à mémoire. Ces derniers gardent le souvenir d'un agent pathogène. Si cet agent infecte une nouvelle fois l'organisme, la réponse engendrée sera beaucoup plus rapide. C'est sur cette propriété du système immunitaire que sont basés les vaccins.

87 Chapitre V: Moyens de lutte contre les microorganismes

88 Moyens de lutte contre les microorganismes
La lutte contre la contamination et l’infection Les agents antimicrobiens sont indispensables pour: - lutter contre les microorganismes pathogènes, - lutter contre les microorganismes susceptibles d'altérer les produits alimentaires ou différents autres milieux. Les moyens de lutte sont variés. L'utilisation de tel ou tel moyen dépend: - des miroorganismes visés, - de son environnement, - de l'intensité de l'action souhaitée, - durée d’exposition, - Température……

89 Moyens de lutte contre les microorganismes
Définitions Stérilisation: procédé par lequel on détruit ou élimine toutes les cellules vivantes, spores et virus. Désinfection: destruction, inhibition ou élimination des microorganismes pathogènes. Décontamination: réduction de la population microbienne à des niveaux considérés sans danger par les normes de santé publique.

90 Moyens de lutte contre les microorganismes
Définitions Sepsie ou septicémie: une infection générale grave de l’organisme par des germes pathogènes Septique: (infectant, putréfier): ce dit de ce qui est souillé ou porteur de germes L’asepsie: est un ensemble de mesures préventives permettant d’éviter la contamination par les micro-organismes. Les antiseptiques: ensemble de produits permettent de tuer les microbes à la surface d’un organisme vivant. Les antibiotiques détruisent les bactéries visées à l’intérieur du corps. Ils sont synthétisés par les micro-organismes (bactéries, champignons) ou par méthode chimiques. La vaccination permet d’empêcher l’infection par certains microbes.

91 les conservateurs alimentaires
Moyens de lutte contre les microorganismes Agents antimicrobiens formol l'oxyde d'éthylène béta-propiolactone Les gaz Agents physiques Agents chimiques l'ozone composés phénoliques Les radiations Filtration Alcool ammoniums quaternaires Chaleur humide Les colorants les conservateurs alimentaires Chaleur sèche

92 Moyens de lutte contre les microorganismes
Chimiothérapie antimicrobienne Les agents chimio-thérapeutiques: Ils tuent les micro-organismes pathogènes en inhibant leur développement à des concentrations suffisamment faibles pour éviter d’occasionner des dommages chez l’hôte. Les sulfamides et les antibiotiques ont cette qualité d'être de toxicité sélective.

93 Moyens de lutte contre les microorganismes
Substances antimicrobiennes Substances antibactériennes Substances antivirales Substances antifongiques Sulfamides Antibiotiques

94 Généralités sur les antibiotiques
Antibiotique: Du grec anti: «contre» et bios: «la vie» Médicament . origine naturelle, synthétique ou hémisynthétique, . action spécifique. - empêche le développement bactérien = bactériostase (bactériostatique) - ou détruit les bactéries = bactéricidie Action spécifique sur une cible bactérienne Bonne absorption et bonne diffusion dans l’organisme Antiseptique ou désinfectant (biocides) cibles multiples, pas spécifiquement bactériennes, virus, champignons, parasites….. toxicité par voie générale utilisation limitée à la voie locale

95 Généralités sur les antibiotiques
Classification des antibiotiques Origine: élaboré par un organisme vivant ou produit par synthèse, Nature chimique: très variable, souvent une structure de base sur la quelle il y a hémisynthèse, Modes d’action: l’activité thérapeutique se manifeste à très faible dose d’une manière spécifique, par l’inhibition de certains processus vitaux. Modalités: interaction dans le temps entre des concentrations variables d’un antibiotique et une bactérie

96 Généralités sur les antibiotiques

97 Modalités: interaction entre un antibiotique et une bactérie
Généralités sur les antibiotiques Modalités: interaction entre un antibiotique et une bactérie Temps (h) Log10 UFC/ml Antibiotique A Antibiotique B Antibiotique C

98 Généralités sur les antibiotiques
Modalités: interaction entre un antibiotique et une bactérie . CMI: concentration minimale inhibitrice, Plus faible concentration d’antibiotiques capable d’inhiber in vitro toute culture visible de la souche étudiée pendant une période de temps définie. . CMB: concentration minimale bactéricide, plus faible concentration d'antibiotique capable de tuer les bactéries après 24 h d'incubation dans un milieu de croissance spécifique.

99 Généralités sur les antibiotiques
Détermination du CMI en milieu liquide Détermination du CMI en milieu gélosé

100 Généralités sur les antibiotiques
Quelle est la nécessité pour un clinicien de demande un antibiogramme de la souche pathogène? Un antibiogramme permet de déterminer de la sensibilité d’une bactérie aux antibiotiques. A B On peut dire que la bactérie sensibles à l’antibiotique A et B. Mais résistante aux autres antibiotiques

101 Merci de votre attention
Et Je vous souhaite une bonne continuation

102 Travaux dirigés

103 Partie A : Questions à choix multiples.
Concernant la bactérie : A - c'est une cellule haploïde B - le cytoplasme est dépourvu de réticulum endoplasmique C - les fimbriae facilitent l'adhésion des bactéries aux muqueuses D - ses ribosomes ont la même structure que ceux de la cellule eucaryote La paroi bactérienne : A - est composée d'un polymère glycopeptidique réticulé B - est responsable de la coloration différentielle de Gram C - contient des acides aminés de la série D D - résiste à l'action du lysozyme Structures périphériques de la bactérie responsables de sa fixation à la surface des cellules : A - la capsule B - les flagelles C - les mésosomes D - les pilis Concernant le peptidoglycane : A - il est responsable de la coloration différentielle de Gram B - les bactéries Gram négatif en sont dépourvues C - le lysozyme hydrolyse les liaisons glucosidiques D - la pénicilline hydrolyse les liaisons interpeptidiques E - il est absent de la paroi des spirochètes

104 Partie A : Questions à choix multiples.
La capsule : A - est un facteur de virulence B - peut être perdue par mutation C - peut être acquise par transformation D - empêche la production d'anticorps protecteurs Les spores bactériennes: A – sont sensibles aux conditions hostiles exemple la température B – existent chez toutes les bactéries C – sont l’équivalent des kystes chez les parasites D – après germination donnent naissance à la forme végétative E – peuvent être endo ou exo cellulaire Une infection nosocomiale hospitalière : A - n'atteint que les malades hospitalisés B - est une infection provoquée  par un traitement médical ou chirurgical invasif C - est une infection survenant chez un sujet immunodéprimé D - est une infection contractée à l'hôpital E - est due à une "BMR" (bactérie multirésistante aux antibiotiques)

105 Partie A : Questions à choix multiples.
Concernant les exotoxines A – sont produites généralement par les bactéries Gram- B – ont un pouvoir immunogène élevé C - correspondent aux acides teichoïques des bactéries Gram+ D – sont thermolabiles E – ne peuvent être transformées en anatoxines Concernant les endotoxines : A - sont thermostables B - peuvent être transformées en anatoxines C - correspondent aux antigènes O des bactéries Gram négatif D - doivent leur nom à leur mode d'action : toxines endocellulaires E - provoquent la formation d'anticorps protecteurs Les bactéries virulentes A – ont un pouvoir pathogène toxique B – possèdent des moyens pour échappées de la phagocytose C – se caractérisent par un pouvoir invasif D - doivent leur nom au mode d'action de leurs toxines endocellulaires E – produisent toujours des exotoxines

106 Partie B : Nutrition des bactéries
Exercice I. Les phrases suivantes sont-elles vraies ou fausses A- le terme auxotrophe désigne les microorganismes capables de se développer avec du CO2 comme seule source de carbone. Fausse: auxotrophie est l'incapacité d'un organisme vivant de synthétiser un facteur de croissance nécessaire à son développement. B- Le terme facteur de croissance désigne une substance qui doit entrer impérativement dans la composition d’un milieu de culture destiné à étudier la croissance des microorganismes. Fausse: Cette substance est indispensable qu’à un certain types de microorganismes dits auxotrophes. C- Un milieu d’enrichissement est un milieu liquide destiné à favoriser la croissance d’un microorganisme au détriment de celle des autres, en agissant sur la vitesse spécifique de croissance. Vrai. D- un milieu sélectif est un milieu destiné à la croissance d’un microorganisme en inhibant la croissance de la flore associée. E- Un milieu enrichi est un milieu destiné à l’identification d’une bactérie. Fausse: un milieu enrichi est un milieu destiné pour la culture de certaines bactéries dites exigeantes

107 Partie B : Nutrition des bactéries
Exercice I. 1- Milieu 1: milieu de base (milieu minimum) aucune source de carbone 2- Ces bactéries peuvent se multiplier dans le milieux 1, car elles sont capables de fixer le CO2 et de produire la matière organique. Ces bactéries sont des autotrophes. 3- Milieu 1 Phosphate d’ammonium Milieu B: Phosphate d’ammonium + acides aminés Milieu C: Phosphate d’ammonium + acides aminés 4- le type trophique des 3 souches: La souche A cultivée sur milieu type A plus glucose qui lui apporte le carbone organique. Donc la souche A est hétérotrophe vis à vis du carbone (glucose). Mais elle est prototrophe vis à vis des facteurs de croissance. Souche B: auxotrophe vis à vis des acides aminés, mais prototrophe vis-à-vis des vitamines Souche C: auxotrophe vis à vis des acides aminés et vitamines.

108 Partie C : Croissance bactérienne
Exercice I 1- une colonie est un ensemble de cellule qui proviennent de la division d’une même cellule mère. 2- Dénombrer les bactéries = donner le nombre de bactéries par unité de volume, très souvent par ml de culture analysée. 3- Différentes applications du dénombrement bactérien: Ex1 : Contrôle de qualité d’un aliment Le nombre de bactéries existant dans un échantillon d’un lait est comparé à des seuils à ne pas dépasser (normes de qualité d’un lait). EX 2 : Diagnostic d’une maladie infectieuse : Le dénombrement des bactéries dans une urine renseigne sur l’infection urinaire ou pas, grâce à une comparaison à des seuils à ne pas dépasser.

109 Partie C : Croissance bactérienne
Parmi les boites comptables on ne considèrera que la boite qui a donné un nombre de colonies compris entre 30 et 300 colonies. Si le nombre est inférieur à 30, il n’est pas statistiquement significatif. Si le nombre est supérieur à 300, on risque de sous estimer le nombre de bactéries du fait qu’il peut y avoir une compétition entre ce grand nombre de bactéries vis a vis des éléments nutritifs disponibles et vis-à-vis de l’espace et par la suite une inhibition d’une bonne proportion de cellules au niveau de la boite. Dans notre exemple, la dilution choisie est la dilution 10-3. On calcule la moyenne des bactéries pour la dilution 10-3 La moyenne /3 = 108 bactéries Le nombre de bactéries = 108(moyenne) x 103 ( facteur de dilution)/ (volume ensemencé 0,1ml) = 10,8 x 105 UFC /ml d’urine = 11 x 105 UFC /ml d’urine

110 Partie C : Croissance bactérienne
L’unité utilisée est l’Unité Formant Colonie (U.F.C.) : c’est une unité plus précise que l’unité bactéries/ml. Car on compte le nombre d’unités qui forment des colonies, quelque fois, plusieurs bactéries côte à côte pouvant donner une même colonie. Il est donc plus exact de parler du nombre d’unités formant colonies que de nombre de bactéries. 5 et 6- le nombre des bactéries dénombré par méthode directe est supérieur à celui obtenu par dénombrement sur gélose. La différence entre les deux méthodes vient du fait que la méthode directe au microscope compte aussi bien les cellules vivantes et les cellules mortes.

111 Partie C : Croissance bactérienne
Exercice II (Remarque, cette donnée manque au niveau de l’exercice au départ on compte dans 0,2 μl 120 bactéries (méth microscopique) A 37°C: A t=0 on compte dans 0,2 μl 120 bactéries (méth microscopique), càd 60 bactéries par 0,1 μl on a 240 bactéries dans 0,1 μl au bout de 2h soit 120 min. On peut calculer n selon la formule Nt = 2n. N0 en ramenant N et N0 à un nombre de bactérie par même unité de volume. On peut tout ramener à 0,1 μl et multiplier par 2 t = 0 min, 0,1 μl donne 60 bactéries t = 120 min, 0,1 μl donne 240 bactéries Génération 1: 60 x 2 = 120 Génération 2: 120 x 2 = 240 d’où TG = 120 min / 2 générations = 60 min La souche A mésophile

112 Partie C : Croissance bactérienne La souche B thermotolérente
A 42°C, on a 480 bactéries dans 0,05 μl càd 960 bactéries pour 0,1 μl après 2h soit 120 min. On peut calculer n selon la formule Nt = 2n. N0 nombre de bactérie par même unité de volume. On peut tout ramener à 0,1 μl et multiplier par 2 t = 0 min, 0,1 μl donne 60 bactéries t = 120 min, 0,1 μl donne 960 bactéries Génération 1: 60 x 2 = 1 génération = 120 Génération 2: 120 x 2 = 1 génération = 240 Génération 3: 240 x 2 = 1 génération = 480 Génération 4: 480 x 2 = 1 génération = 960 d’où TG = 120 min / 4 générations = 30 min La souche B thermotolérente

113 Partie C : Croissance bactérienne
Exercice III On a Nt = 2n. N0 Nt/ N0 = 2n Log(Nt/N0) = n log2 Pour les rats traitées: log(3e8/1e4)/log(2)=n=14,8 8H/14.8=0.53h=33 min Pour les rats non traites : log(6e6/1e4)/log(2)=n=9,22 8h/9.22=0.86h=52 min Competition nutritive. Competition de l'espace. La flore normale peut produire les inhibiteurs.

114 Partie D : La contamination et l’infection par les micro-organismes
Exercice I : Les micro-organismes sont très nombreux autour de nous. On en trouve en grande quantité dans l’air, l’eau, le sol, les aliments, sur notre peau… Certains, dits pathogènes, font courir des risques de maladies à l’Homme. Les micro-organismes pathogènes peuvent se transmettre de différentes façons mais les plus courantes sont les transmissions par l’alimentation, l’eau, l’air A la faveur d’une lésion, si petite soit-elle, les micro-organismes franchissent les barrières naturelles de notre organisme (la peau et les muqueuses). On parle alors de contamination. Dans le cas des IST dont le Sida, la contamination peut se faire par le sang. Parfois, elle peut intervenir lors des transfusions.

115 Partie D : La contamination et l’infection par les micro-organismes
Exercice 2 : Les micro-organismes, une fois entrés dans l’organisme, trouvent des conditions favorables à leur multiplication. Leur prolifération se fait: - dans l’organisme pour les bactéries, - dans les cellules pour les virus, qui vont détruire les cellules infectées et se propager pour infectés d’autres cellules. La prolifération des micro-organismes peut atteindre un rythme impressionnant (EX: une bactérie se multiplie toutes les 20 minutes).

116 Partie D : La contamination et l’infection par les micro-organismes
Exercice 3: Les risques de contamination et d’infection peuvent être limités de différentes manières. Les règles d’hygiène élémentaires (se laver les mains, utiliser un mouchoir en papier, se laver régulièrement…), l’utilisation d’antiseptiques en cas de plaies avec risque de contamination (alcool à 70°, bétadine…), les règles d’asepsie en milieu médical (aiguilles stériles, salles d’opération décontaminées, vêtements, masques, gants…). Ces moyens visent tous à limiter les contacts avec les micro-organismes ou à réduire les risques d’infection en cas de contamination possible.


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