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Fig. 1 Research area Méthodologie En 2000 / 2001, six villages situés dans les provinces du Poni et du Noumbiel ont été investigués à laide dinterviews.

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1 Fig. 1 Research area Méthodologie En 2000 / 2001, six villages situés dans les provinces du Poni et du Noumbiel ont été investigués à laide dinterviews sémi-structurés avec des agriculteurs, des éleveurs et des agents dinstitutions régionales. Pendant deux phases successives de terrain, des données de base ont été collectées dans 374 ménages, dont un échantillon a été tiré pour gagner des informations supplémentaires sur le droit foncier, les relations interethniques et la gestion des conflits. Figure 2. Zone de recherche Département de lécologie animale, JLU Giessen, en co-opération avec lINERA et le PDR-Poni / GTZ Tanja Pickardt et Maria Brockhaus La dynamique du droit foncier dans les provinces du Poni et du Noumbiel, Burkina Faso Contacte: tanja.pickardt@agrar.uni-giessen.de Conclusion Les deux facteurs «sécurité foncière» et «bonnes relations inter- ethniques» sont interdépendants: la sécurité foncière contribue à créer une coexistence fructueuse dagriculteurs et déleveurs, et vice versa. Résultats et discussion Les trois types daccès à la terre sont lhéritage, le don et lemprunt. Des ventes de terre nont pas été observées. Parmi les autochtones, lhéritage est la manière la plus importante pour avoir accès à la terre, tandis que les immigrés profitent généralement dun don gratuit de durée illimitée ou dun emprunt. Plusieurs changements du système foncier coutumier ont été observé: Le chef de terre qui, auparavant, était seul responsable en termes de gestion de la terre et des conflits est aujourdhui assisté par un RAV (Responsable Administratif Villageois). Leurs responsabilités sont complémentaires: Le chef de terre continue dêtre le chef spirituel du village responsable pour le foncier et lallocation des terres, pendant que le RAV est responsable pour la gestion des conflits et pour linstallation des étrangers. En dehors de cela, il y a plusieurs nouveaux développements concernant laccès à la terre: La structure hiérarchique du village tend à sindividualiser. Ceci a un impacte à lallocation de la terre: Elle continue dêtre gérée par le chef de terre, mais les chefs de concession, qui se considèrent comme «propriétaires» de la terre, prennent de plus en plus de responsabilités (surtout par rapport aux chefs de clan). Les limites de la terre accordée à un yir sont connues aux chefs de concession, sans cependant être marquées, ce qui est une indice pour labondance de terre dans la zone de recherche. Des bornes de champs nont été trouvées que dans un cas, ou les habitats des Peuls étaient situées en proximité des champs dune concession autochtone. Lemprunt qui joue un rôle secondaire dans le système coutumier a gagné en importance suite à limmigration des étrangers: Presque 30% des Peuls ont accès à la terre par emprunt. Des conditions exceptionnelles ont été observées dans le village de Kour où avec 34%, la population peule est en dessus de la moyenne. Seulement ici, les Peuls se considèrent comme propriétaires de la terre quils cultivent, tandis que dans les autres villages, ils acceptent la population autochtone comme propriétaires et se lamentent parfois dune remise en cause de leurs terres. Malgré une fréquence de conflits plus élevée à cause dune plus grande densité des bovins, les relations interethniques à Kour ont été qualifiées comme «bonnes». Figure 3. Allocation des terres et responsabilités du chef de terre et du RAV Figure 4. Accès à la terre (% des réponses par groupe ethnique) Introduction Le Burkina Faso est un exemple typique pour la juxtaposition de sys- tèmes fonciers modernes et traditionnels. Surtout dans les régions ru- rales, le système coutumier persiste, tandis que la législation moderne est loin dêtre implémentée. En plus, les provinces du Poni et du Noumbiel, étant caractérisées par une faible densité de la population et disposant de ressources naturelles encore relativement intactes, sont des régions dimmigration pour les éleveurs peuls. Le système de production de la population autochtone est basé sur la culture itinérante. Des sources de revenu secondaires nexistent quasiment pas. Le labour des champs est généralement fait avec la hache (moins que 3 % des ménages disposent danimaux de trait), et les dépenses pour les intrants agricoles sont minimales. Lextension des champs est la solution préférée pour aug- menter la production agricole. En conséquent, les cycles de jachère se raccourcissent et sont graduellement aban- donnés pour une production permanente. Dun côté, ceci cause une diminution de la fertilité des sols, de lautre, la raréfaction des pâturages contiguës entraîne des con- flits avec les éleveurs peuls. Photo 1. Concession autochtone (yir)Photo 2. Immigrés peuls Figure 1. Cercle vicieux de dégradation accélérée Remerciements Nous remercions lUE et la GTZ pour avoir financé la recherche ainsi que toutes les personnes et institutions qui ont contribué à la réalisation de cette étude.


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