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ÉLITES URBAINES ET ÉLITES SEIGNEURIALES AU MOYEN AGE : OPPOSITION, COLLABORATION OU CONVERGENCE ? LE CAS DE BRUXELLES (XIIe-XIVe siècles) Paulo Charruadas.

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1 ÉLITES URBAINES ET ÉLITES SEIGNEURIALES AU MOYEN AGE : OPPOSITION, COLLABORATION OU CONVERGENCE ? LE CAS DE BRUXELLES (XIIe-XIVe siècles) Paulo Charruadas

2 1. Historiographie du problème : antagonisme ou convergence ?

3 1. Historiographie du problème : antagonisme ou convergence
1. Historiographie du problème : antagonisme ou convergence ?  jusqu’aux années 80 : vision marxiste et structuraliste = perspectives macro-historiques

4 1. Historiographie du problème : antagonisme ou convergence
1. Historiographie du problème : antagonisme ou convergence ?  jusqu’aux années 80 : vision marxiste et structuraliste = perspectives macro-historiques  à partir des années 90 : vision micro-historique moins globalisante ; meilleure prise en compte de la complexité sociale

5 1. Historiographie du problème : antagonisme ou convergence
1. Historiographie du problème : antagonisme ou convergence ?  jusqu’aux années 80 : vision marxiste et structuraliste = perspectives macro-historiques  à partir des années 90 : vision micro-historique moins globalisante ; meilleure prise en compte de la complexité sociale 2. Bruxelles et ses campagnes : un espace social fortement intégré

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7 3. Une ville ducale et ses élites : complexité, rencontre et changement social

8 3. Une ville ducale et ses élites : complexité, rencontre et changement social  Les élites urbaines : pratiques lucratives, militia et familiarité avec le prince

9 Steen des Clutinc, au Blindenberg
Ca (Archives de la Ville de Bruxelles)

10 Les élites urbaines : pratiques lucratives, militia et familiarité avec le prince CLUTINC
Gosuin Clutinc est connu dans l’entourage ducal de 1145 à 1186; il possède des biens dans la région de Nederokkerzeel-Wespelaar, entre Bruxelles et Louvain; D’autres Clutinc sont également connus comme témoins de chartes ducales; Francon Clutinc, dit de Bruxelles est témoin d’une charte ducale en 1186; Boniface Clutinc (ca ) est doyen de la collégiale Sainte-Gudule vers 1216, docteur en théologie de l’Université de Paris ( ), écolâtre de l’église de Cologne ( ) et évêque de Lausanne ( )…; Walter Clutinc (ca ) est chevalier, membre influent de la curia ducis, sénéchal de Brabant et qualifié à une reprise de noble en 1242; Walter Clutinc (le même?) est échevin de Bruxelles en 1220; Walter II Clutinc, fils de Walter Clutinc, est chevalier, membre influent de la curia ducis, important propriétaire foncier autour de Bruxelles, qualifié de dominus en 1253; Renier Clutinc est échevin de Bruxelles dans les années et , et comme important propriétaires foncier autour de Bruxelles, comme suzerain et vassal; Son frère Francon III Clutinc est attesté en 1273 dans les sources anglaises en qualité de marchand de laine (…)

11 Les élites urbaines : pratiques lucratives, militia et familiarité avec le prince WICHMAR
Wichmar, l’ancêtre fondateur qui donna son nom au groupe familial, apparaît en 1154 comme témoin d’une charte du duc Godefroid III; Michel Wichmar et son père Guillaume Wichmar sont connus en 1228 par leur testament; Ces documents, examinés par Georges Despy, dévoilent une partie des activités de la famille : - un patrimoine foncier autour de Bruxelles et en dehors constitué d’alleux et de tenures; la maison de Guillaume Wichmar est située au Coudenberg et décrite comme étant une « maison avec entrepôt »; - des matières premières attestant d’un engagement dans le commerce des matières textiles (toiles de lin, bois de brésil (matière tinctoriale rouge) et laine d’origine anglaise). - Michel Wichmar, en particulier, détient un équipement militaire (une armure, une épée et d’autres éléments non énumérés) qu’il cède aux chevaliers de l’Ordre teutonique (…)

12 Les élites urbaines : pratiques lucratives, militia et familiarité avec le prince CRUPELANT
Jean Crupelant est attesté vers 1318 comme financier et proche du duc Jean III; dans les années , on le voit le acquérir de nombreuses terres et rentes à Bruxelles et dans les environs; Ses fils Jean II et Godefroid Crupelant sont chevaliers et fréquemment signalés dans l’entourage ducal; Jean II Crupelant est homme lige du duc en 1330 et amman de Bruxelles dans les années ; son frère Godefroid est mentionné comme écuyer en 1339; La famille fait son entrée aux lignages de Bruxelles en 1375 et Henri Crupelant devient échevin en 1395. (…)

13 3. Une ville ducale et ses élites : complexité, rencontre et changement social  Les élites urbaines : pratiques lucratives, militia et familiarité avec le prince  Les élites seigneuriales traditionnelles : féodalité, activités économiques et urbanisation

14 Les élites seigneuriales traditionnelles : féodalité, activités économiques et urbanisation BIGARD
Amelric de Bigard et son fils Arnold sont chevaliers proches du pouvoir ducal, l’un dans les années , l’autre vers ; Egbert de Bigard, neveu du châtelain de Bruxelles Francon Ier, cède en aumône au prieuré de Forest vers une terre de 15 ha tenue en gage d’un prêt de 10 marcs d’argent consenti auprès d’un tiers; Arnold II de Bigard, chevalier, est tenancier du chapitre Saint-Rombaut de Malines en 1157; il procède en 1168, pour financer son départ pour les croisades, à la vente de d’alleux à Grand-Bigard; Arnold III de Bigard, châtelain de Bigard, est un membre influent de la curia ducis participant à des traités diplomatiques du duc; en 1217, il est attesté avec ses associés achetant à l’abbaye de Saint-Bavon de Gand 40 b. de terre de pâture à Evergem; en 1223, il transporte à l’abbaye de Saint-Bavon de Gand, au nom de ses nièces Béatrice, Mabilie et Marguerite de Bigard, filles de son frère Walter, 4 b. de terre qu’il avait au préalable « dé-inféodés » en qualité de suzerain du bien; Béatrice de Bigard, fille de Walter de Bigard, cède en 1224 au prieuré de Grand-Bigard, et du consentement de son oncle et suzerain Arnold III, 25 b. de terre (…)

15 Les élites seigneuriales traditionnelles : féodalité, activités économiques et urbanisation WOLUWE
Gérard de Woluwe, homo liber, et son fils Simon sont des propriétaires fonciers importants du Nord-Est de Bruxelles dans les années ; ils apparaissent fréquemment comme témoins dans les chartes ducales; Philippe de Woluwe, chevalier, est témoin d’une charte ducale en 1220 et vassal du seigneur de Zaventem en 1237; Adam de Woluwe est maire de l’abbaye de Parc en 1244, échevin d’Uccle en 1248, maire de ce tribunal en , enfin amman de Bruxelles en 1252; il possède une résidence à Bruxelles, non loin du Coudenberg; Jean II de Woluwe, est fonctionnaire à la cour allodiale de Brabant en 1271; à partir des années 1280, il fait appeler Jean de Castro après avoir repris en main le centre domanial de la famille à Woluwe-Saint-Lambert (Slot actuel); Jean IV de Woluwe occupe des postes-clés en matière financière, puisqu’il est receveur de Bruxelles avant 1302, puis receveur de Brabant entre 1302 et 1305. Au XIVe siècle, le patrimoine foncier des Woluwe à Bruxelles, est un des plus étendus. (…)

16 Les élites seigneuriales traditionnelles : féodalité, activités économiques et urbanisation ATRIO
Englebert de Atrio et son fils Gosuin sont régulièrement mentionnés comme témoins des chartes ducales dans les années ; Englebert II de Atrio est dit « de Bruxelles » en 1147 et 1156 lorsqu’il vend à l’abbaye de Parc sa part de l’alleu familial de Nossegem et le tiers de la dîme du village; en 1159, il intervient comme témoin d’une charte ducale tenant sur ses genoux le jeune châtelain de Bruxellois Francon III, alors âgé de quelques années seulement; ATRIO ∞ SAINT-GÉRY Henri de Saint-Géry est échevin de Bruxelles en ; il relève en 1227 un fief de Guillaume Ier de Grimbergen sous le nom de Henri de Atrio Beati gaugeri Le bourgeois et échevin de Bruxelles Siger se qualifie vers le milieu du XIIIe siècle soit de « Siger, fils de Marguerite », soit « Siger de Atrio », soit « Siger de Atrio Sancti - ou- Beati Gaugerici » (…)

17 Les élites seigneuriales traditionnelles : féodalité, activités économiques et urbanisation ZAVENTEM
Lambert de Zaventem et son fils Daniel détiennent en fief de Lambert [de Kraainem] vers la seigneurie de Zaventem; Lambert est fréquemment cité comme témoins dans les chartes ducales dans les années ; Gosuin de Zaventem est fréquemment cité comme témoins dans les chartes ducales dans les années ; Godefroid II de Zaventem est connu comme échevin de Bruxelles en ; Henri II de Zaventem, chevalier, est à la tête d’un groupe de 2 chevaliers et 16 écuyers lors de la chevauchée du duc Jean III en 1339 dans le cadre de la guerre de Cent ans et de ses obligations militaires envers le roi d’Angleterre Édouard III. (…)

18 CONCLUSIONS…


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