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TROUBLES DU COMPORTEMENT ET SCPD

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Présentation au sujet: "TROUBLES DU COMPORTEMENT ET SCPD"— Transcription de la présentation:

1 TROUBLES DU COMPORTEMENT ET SCPD
C.TASSOT A.KRAWIEC ROLLET 28 juin 2012

2 = SYMPTOMES COMPORTEMENTAUX ET SYMPTOMES PSYCHOLOGIQUES
UNE PATHOLOGIE, DES TROUBLES MNESIQUES, DES TROUBLES COMPORTEMENTAUX ET UN PATIENT, UN ENVIRONNEMENT

3 PLAN DEFINIR LES TROUBLES DU COMPORTEMENT ETIOLOGIES PRISE EN CHARGE

4 DEFINIR LES TROUBLES DU COMPORTEMENT

5 QUOI? QUAND? COMMENT? QUEL SCPD? DEPUIS QUAND?
RECHERCHE DU OU DES FACTEURS DECLENCHANTS FREQUENCE? INTENSITE? RETENTISSEMENT? REACTION DE L’ENTOURAGE?

6 NATURE OPPOSITION: attitudes verbales ou non verbales, de refus d’accepter des soins, de s’alimenter, d’assurer les soins d’hygiène et de participer à toutes activités. AGITATION: troubles du comportement moteurs et verbaux excessifs et inappropriés  AGRESSIVITE: comportements physiques verbaux, menaçants ou dangereux pour l’entourage et le patient

7 COMPORTEMENT MOTEURS ABERRANTS: comportements sans but apparent et dans un but inapproprié : déambulations… IDEES DELIRANTES: perception ou jugement erroné de la réalité sans objet réel (contrairement illusion) HALLUCINATIONS: perception sans objet Visuelles Auditives proprioceptives DESINHIBITIONS: comportements inappropriés par rapport aux normes sociales ou familiales.

8 CRIS: vocalisations compréhensibles ou non de fortes intensités et répétitives.
TROUBLES DU SOMMEIL: durée, la qualité et aussi l’inversion. APATHIE/INDIFFERENCE: perte d’initiative, d’intérêts pour les AVQ, de l’engagement social (discussions, activités,…) DEPRESSION/ DYSPHORIE: humeur dépressive, ralentissement psychomoteur, signes associés (anxiété , irritabilité, insomnie, fatigue, refus alimentaires, refus de participation aux animations et refus de soins).

9 ANXIETE: 2 composantes :
Nervosité, inquiétude, peur sans raison, Signes psychiques, tension, attention, somatisation,   EXALTATION DE L’HUMEUR/euphorie. IRRITABILITE: instabilité de l’humeur, accès de colère, humeur dérangeante, anormalement impatient, difficile à vivre. TROUBLES DE L’ALIMENTATION

10 LES ETIOLOGIES

11 LE SYNDROME CONFUSIONNEL
Les critères du DSM IV : - Altération de la conscience avec diminution des capacités à focaliser et maintenir ou changer le sujet de l’attention - Modification cognitive ou perturbation de la perception qui n’est pas mieux expliquée par une démence pré-existante - Les troubles s’installent sur une courte durée et fluctuent dans le temps - Identification d’une cause organique, dans l’histoire, à l’examen clinique ou lors des investigations.

12 MEDICAMENTS CONFUSIOGENES
Benzodiazépines, barbituriques, carbamazépines, antidépresseurs, neuroleptiques, anti-parkinsoniens, antalgiques, corticoïdes, antibiotiques (Quinolones), anti-ulcéreux, digitaliques Béta-bloquants anti-arythmiques, anti-hypertenseurs centraux, théophylline anti-histaminiques,

13 SYNDROME CONFUSIONNEL PEC
interrogatoire, antécédents du patient, symptômes physiques récents, prise d’alcool, notion de chute, traitements habituels ou modification récente, éliminer une deshydratation, un globe urinaire, un fécalome, une douleur, une infection urinaire, une dénutrition, une insuffisance cardiaque et une hypo ou une hyperthermie.

14 TOUT TROUBLE DU COMPORTEMENT CHEZ UNE PERSONNE AGEE SANS DIAGNOSTIC DE DEMENCE CONNU EST A CONSIDERER COMME SYNDROME CONFUSIONNEL

15 ETIOLOGIES DEMENTIELLES
DSM IV: altération d’au moins deux fonctions cognitives (mémoire, langage, praxies, gnosies, jugement, pensées abstraites) avec retentissement sur les activités quotidiennes Etiologies et formes cliniques diverses: DTA, DFT, D.Corps de Lewy, D.vasculaire, D.mixte… SPCD: Manifestations fréquentes, csq graves sur le fonctionnement propre, l’adaptation à l’environnement, source de souffrance et d’épuisement pour la personne et pour son entourage et donc source de contre-attitudes.

16 ETIOLOGIES DEMENTIELLES
PREVENTION, REPRERAGE & PRISE EN CHARGE DES SPCD = ENJEU FONCTIONNEL ET PRONOSTIQUE MAJEUR

17 ETIOLOGIE ENVIRONNEMENTALE
Changements multiples: institutionnalisation, changement d’organisation, de personnel, situation de stress (même anodin!), de contrainte… Ne pas minimiser l’effet initiateur ou renforçateur de l’environnement (soignant, familial, matériel…) dans les tb du comportement Savoir interroger sa propre pratique

18 ETIOLOGIES PSYCHIATRIQUES
Le vieillissement donne une coloration particulière aux patho psy. Clinique particulière. Place de la personnalité antérieure Chez le PA, le délire est un symptôme et ne préjuge pas forcément d’une étiologie psychotique

19 ETIOLOGIES PSYCHIATRIQUES Troubles de l’humeur
Episode dépressif majeur Dépressions masquées: Hostile: agressivité Délirant: délire de préjudice, spoliation Somatique: polyalgie, plainte hypocondriaque Démentiel: tb cognitifs, pseudo confusionnel Conative: dimension apathique

20 ETIOLOGIES PSYCHIATRIQUES Troubles de l’humeur
Décompensation maniaque: Tableau typique…: Euphorie, désinhibition, logorrhée, tachypsychie,… …Ou non: délire non congruent à l’humeur, irritabilité, hostilité + fréquent que l’euphorie, spt confusionnels, tb cognitifs… Etats mixtes plus fréquents

21 ETIOLOGIES PSYCHIATRIQUES Troubles anxieux
Troubles anxieux primaire Anxiété secondaire Dépression Déclin cognitif Pathologie organique

22 ETIOLOGIES PSYCHIATRIQUES Pathologies psychotiques
Psychose vieillissante Diminution de l’activité délirante (enkystement) et des tb du comportements associés Importance de l’indifférence, retrait affectif, aboulie, stéréotypies

23 ETIOLOGIES PSYCHIATRIQUES Pathologies psychotiques
Psychose d’apparition tardive Pas d’atcd psychiatrique Symptomatologie délirante au 1er plan, pas de dissociation Après élimination d’une cause somatique Conflit des modèles: SCZ tardive (40 ans) voire très tardive (60 ans) vs PHC

24 ETIOLOGIES PSYCHIATRIQUES Troubles délirants non psychotiques
Désafférentation sensorielle (Ch. Bonnet, paranoïa des sourds…), Sd d’Ekbom Episode psychotique aigu réactionnel (EPAR) Délire adaptatif spécifique du sujet âgé Rassurer le patient et l’entourage Respecter le délire comme nécessaire à l’adaptation

25 ETIOLOGIES PSYCHIATRIQUES Conduites addictives
Troubles des conduites alcooliques Penser au sevrage, DT Penser à l’intoxication éthylique Pharmacodépendance BZD+++ Attention au sevrage (hospitalisation, refus de ttt…)

26 ETIOLOGIES PSYCHIATRIQUES Iatrogénie des psychotropes
Sevrage médicamenteux Surdosage psychotrope Psychotrope inadapté Effets secondaires (déambulation: akathisie?)

27 CONCLUSION Toutes les pathologies psychiatriques peuvent potentiellement donner des TC mais tous les TC ne sont pas d’origine psychiatrique! Clinique spécifique des troubles psy chez PA (forte propension au délire)

28 APPROCHES THERAPEUTIQUES

29 APPROCHES THERAPEUTIQUES
Qui est troublé par le comportement? Patient? Soignant? Institution? Entourage? Tout comportement est un effort pour communiquer. TC: demande de changement? Recherche de sens dans le parcours de vie

30 APPROCHES THERAPEUTIQUES
Repérer et mesurer les symptômes (analyse fonctionnelle) Contextualiser, Observer Evaluer l’urgence et la dangerosité des troubles Evaluer les conséquences du TC Rechercher les facteurs étiologiques et les facteurs pérennisants Pour mettre en place la stratégie la plus adaptée Réévaluer l’efficacité

31 Evaluation multidimensionnelle
Iatrogénie? Patho psy? Troubles cognitifs? Patient (personnalité, histoire de vie) Aidants Soignants Patho organique? Modification de l’environnement spatial, temporel, architectural, relationnel, affectif, objectal…

32 APPROCHES THERAPEUTIQUES DES SPCD
Pas de recette miracle! Traitement étiologique avant tout Traitement symptomatique non systématique Thérapeutiques non pharmacologiques Approche écologique Approche relationnelle Thérapies à médiation Thérapeutiques pharmacologiques

33 Soins non pharmacologiques
Peu d’études validées (faiblesses méthodologiques) Nécessite un personnel formé Etude TNM en EHPAD: diminution de l’agitation et de l’agressivité chez patients MA stade sévère, par la formation pratique du personnel soignant

34 Soins non pharmacologiques: Approche écologique
Adaptation de l’environnement aux capacités de la personne Environnement calme, stable, familier, sécurisant Eclairage diffus, couleurs apaisantes. Signalétique adaptée Limiter la sur-stimulation sensorielle Thérapie d’orientation dans la réalité

35 Soins non pharmacologiques: Approche relationnelle
Le patient Psychothérapie individuelle ou groupale Aspects cognitifs: stimulation, réhabilitation cognitive Aspects affectifs: Ecoute, réassurance, valorisation, validation, réminiscence Son entourage Informer, Rassurer, Déculpabiliser, Ecouter

36 Soins non pharmacologiques: Thérapies à médiation
Activités thérapeutiques adaptées aux capacités et aux désirs des patients Médiation artistique (création, symbolisation) Snoezelen (stimulation multisensorielle) Aromathérapie, luminothérapie Psychomotricité Exemple du conte (« Evaluation des effets de l’atelier de contes auprès de personnes institutionnalisées atteintes de maladie d’Alzheimer évoluée » E.Saucourt, 2009)

37 Interactions positives dans les soins centrés sur la personne atteinte de démence
Les soins centrés sur la personne dans la prise en charge de la démence: une vision à clarifier (Epp, 2003). Tableau d’après T.Kipman Interactions sociales Reconnaître Reconnaître la personne comme un être unique qui a un nom; suppose la communication verbale et le contact visuel Négocier Consulter la personne au sujet de ses choix, de ses besoins Collaborer « s’associer » avec la personne soignée pour accomplir une tâche Jouer Encourager la personne à exprimer se spontanéité et sa personnalité Stimuler Favoriser les interactions qui utilisent les sens Fêter Célébrer toute chose que la personne trouve « réjouissante » Détendre Offrir un réconfort personnel étroit (tenir les mains)

38 Interactions positives dans les soins centrés sur la personne atteinte de démence (suite)
Les soins centrés sur la personne dans la prise en charge de la démence: une vision à clarifier (Epp, 2003). D’après T.Kipman Interactions psychothérapeutiques Valider Reconnaître les sentiments et les émotions de la personne et y répondre, faire preuve d’empathie Encadrer Accorder à la personne un espace où elle se sente à l’aise et où elle peut être elle-même Faciliter Permettre à la personne d’utiliser les capacités qui lui restent, ne pas insister sur les erreurs La personne peut jouer un rôle prépondérant pour Créer Offrir spontanément une réponse à l’interaction. Affirmer ce fait Donner Se révéler soi même d’une manière émotionnelle positive et utile

39 Approche pharmacologique: Principes de bases
Bcp de prescriptions mais peu d’indications validées (prescription fréquentes hors AMM) Efficacité modeste / effets 2ndR non négligeables! Pas de place ds les TC d’origine somatique ou iatrogène Pas d’effet préventif Uniquement si échec des mesures non médicamenteuses et toujours en complément de ces dernières Monothérapie, posologie minimale efficace Savoir arrêter des ttt confusogènes!

40 Approche pharmacologique: La pharmacopée
Antidépresseurs Ttt de l’EDM, Trouble anxieux généralisé (IRS) Eviter les AD anticholinergiques Thymorégulateurs Ttt étiologique du trouble bipolaire

41 Approche pharmacologique: La pharmacopée
Anxiolytiques BZD à demi vie courte (alprazolam, oxazepam), durée limitée Attention aux effets paradoxaux Evaluer risque de chutes, fausses routes Arrêt progressif Hydroxizine, méprobamate: à éviter chez les PA

42 Approche pharmacologique: La pharmacopée
Hypnotiques Si mesures hygièno-diététique inefficaces Antipsychotiques En cas de trouble psychotique sévère et non contrôlable autrement augmentation du risque de chute, fausses routes, sédation, troubles du rythme,… Savoir respecter une symptomatologie délirante si elle est bien tolérée par le patient

43 Approche pharmacologique: La pharmacopée
Inhibiteurs de l’acétylcholinestérase/mémantine Pas d’effet curatif sur les démences Etudes en cours sur le bénéfice dans les tb du comportement et la réduction des ttt psychotropes Avis partagés sur la question de l’intérêt de ces médicaments…

44 Contention physique Doit rester exceptionnelle
Uniquement en cas d’échec des autres mesures environnementales, relationnelles et pharmacologiques et danger élevé à court terme Prescription médicale indispensable Durée courte, réévaluation régulière Risques: désadaptation fonctionnelle, chutes, escarres, syndrome confusionnel…

45 Et les soignants… La prise en soins des TC relève du projet institutionnel et implique tous les soignants Lieu de de parole dédié Formations Supervision et analyse de pratiques Pour prévenir l’épuisement « Les vulnérabilisations en miroir, professionnels/famille dans l’accompagnement des personnes âgées » (Gaucher et al., 2003)

46 CONCLUSION Approche intégrative, individualisée, adaptée à la pathologie Respect de la personne et de sa subjectivité Personnaliser et contextualiser L’absence de prescription n’est pas un aveu d’impuissance! Entendre angoisses des soignants, formation, supervision des pratiques Prise de risque mesurée TC: dernière tentative pour être entendu? Recherche de sens!

47 « Une réaction anormale dans une situation anormale est une réaction normale. » Viktor FRANKL


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