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D1 : Introduction 1 : Titre

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Présentation au sujet: "D1 : Introduction 1 : Titre"— Transcription de la présentation:

1 D1 : Introduction 1 : Titre
Neurobiologie des Comportements Dr Serge Wunsch Facteurs neurobiologiques et psychobiologiques de la sexualité humaine Mots clés : Comportement sexuel, comportement érotique, comportement de reproduction, renforcement, zones érogènes, plaisir, bisexualité, Homme. Cette présentation PowerPoint est accompagnée d'un texte explicatif, téléchargeable à l'adresse : Les explications détaillées et les références scientifiques citées dans la présentation sont disponibles dans l'article : "Comportement érotique" versus "Comportement de reproduction" et dans la thèse sur le comportement sexuel. Ces documents sont téléchargeables sur le site : ( ARTICLE : THESE  : ) École Pratique des Hautes Études Laboratoire de Neurobiologie Intégrative et Adaptative

2 D2 : Introduction 2 : Généralité
■ Remarques introductives – Sexualité sujet particulier dans sociétés occidentales – Recherche fondamentale sur sexualité humaine marginale Peu de structures : Kinsey, UQAM, Masters & Johnson – L'essentiel de la recherche focalisé sur "Problèmes" : SIDA, IST, Dysfonctions sexuelles, Violences … – Sujet souvent polémique, parfois risqué pour chercheur, si résultats non conformes aux représentations culturelles: Watson licencié, Kinsey perte financements … – Sujet complexe, multifactoriel, multidimensionnel Intrication facteurs biologiques, temporels et culturels Grande variation pratiques et croyances sexuelles Raisons de l'étude du comportement sexuel  Nombreux obstacles à compréhension sexualité

3 2) Modèles comportementaux
D3 : Introduction 3 : Plan 1) Méthodologie 2) Modèles comportementaux a) Mammifères simples ■ Plan : b) Humain 3) Développement & Dynamique 4) Analyse des modèles 5) Perspectives cliniques 6) Conclusions

4 2) Modèles comportementaux
D4 : Méthodologie 0 : Plan 1) Méthodologie 2) Modèles comportementaux a) Mammifères simples ■ Plan : b) Humain 3) Développement 4) Analyse des modèles 5) Perspectives cliniques 6) Conclusions

5 ■ Cadre général de la recherche en sexologie
D5 : Méthodologie 1 ■ Cadre général de la recherche en sexologie – Études globales et transdisciplinaires – Intégrer les interactions avec tous les autres comportements : parental, agression, socialisation … – Maximiser l' objectivation, en évitant : anthropocentrisme, ethnocentrisme et chronocentrisme homo sapiens judéo-chrétien XXIes – Compréhension globale  Étudier rôle : Hormones + Émotions + Cognition + EnvironnementS + CultureS – Expliciter TOUS les comportements sexuels observés Ne pas limiter à : Hétérosexualité VS Homosexualité

6 Méthode transdisciplinaire
D6 : Méthodologie 4 Méthode transdisciplinaire Éthologie Sciences Humaines Éthologie Ethnologie Psychologie Sociologie Observations & Analyses Complémentarité Intérêt de la méthode : MODELISATION des COMPORTEMENTS SYNTHÈSE des CONNAISSANCES Représentative majorité données connues Le système nerveux contrôle les les comportements SYNTHÈSE - Réflexes - Contrôle ventilation - Saccades oculaires - etc. Neuropsychologie Neurologie Neurophysiologie Émergence des Propriétés Comment fonctionne le système nerveux ? Neuro- sciences Neuroanatomie Neurobiologie cellulaire Structures & Niveaux Système nerveux

7 D7 : Modèles : Mammifères 0 : Plan
1) Méthodologie 2) Modèle comportemental a) Mammifères simples ■ Plan : b) Humain 3) Développement 4) Analyse des modèles 5) Perspectives cliniques 6) Conclusions

8 Comportement de reproduction
D8 : Modèles : Mammifères 1 : Comportement 1 Mammifères simples Comportement de reproduction ≈ C O P U L A T I O N

9 Mammifères simples Toujours les mêmes séquences motrices
D9 : Modèles : Mammifères 2 : Comportement 2 Mammifères simples Toujours les mêmes séquences motrices

10 Mammifères simples Vidéo Comportement stéréotypé
D10 : Modèles : Mammifères 3 : Comportement 3 Mammifères simples Vidéo Comportement stéréotypé Dépôt sperme dans vagin  Reproduction

11 Pas de promenades romantiques
D11 : Modèles : Mammifères 4 : Comportement 4 Mammifères simples Vidéo : copulation chez la souris Pas de baiser langoureux Pas de caresses sensuelles Pas de tendresse Pas de promenades romantiques "main dans la main"

12 D12 : Modèles : Mammifères 5 : Neuroanatomie 1
■ Neuroanatomie : Principales structures TRAITEMENT INFORMATIONS Contrôle copulation ? Hypothalamus ventromédian (moteur ♀) Noyau Accumbens (récompense ≈ plaisir) opioïdes Aire Préoptique Médiale MPOA (moteur ♂) Bulbe olfactif (phéromones) Moelle épinière (réflexes sexuels) Cerveau de rongeur Optimiser copulation Fonctionnement ? CIRCUIT INNÉ OLFACTIF ♂/♀ CIRCUIT MOTEUR INNÉ ♂/♀ Phéromones : - Reconnaissance partenaire du sexe opposé - Déclenchement motivation - Rapprochement partenaires Amygdale (mémorisation: - odeurs (phéromones) - partenaires - conditionnements) ENTRÉES SENSORIELLES Aire Tegmentale Ventrale VTA (motivation) dopamine - Lordose ♀ - Poussées pelviennes ♂ - etc.

13 D13 : Modèles : Mammifères 5
■ Modèle comportemental prototypique Décrire le comportement général ou typique des mammifères ■ 4 facteurs innés primordiaux : INNÉ 1) Hormones sexuelles 2) Phéromones sexuelles 3) Réflexes autonomes et moteurs 4) Système de récompense

14 D14 : Modèles : Mammifères 6 : Hormones 1
INNÉ Hormones sexuelles ( 1er facteur inné ) – Différentiation sexuelle ♂ ♀ 2 rôles : Organisation – Régions du cerveau ♂ ou ♀ : amygdale, région préoptique (MPOA), hypothalamus, BNST ( Shah & al ) – Puberté ( Sisk & Foster 2004 ) – Contrôle temporel : saisonnier (rut) et œstral (chaleurs) Activation Testostérone Oestradiol – Coordination : comportement avec physiologie appareil reproducteur  Facteur majeur du comportement de reproduction

15 D15 : Modèles : Mammifères 7 : Hormones 2
■ Hormones sexuelles & Comportement Principales structures impliquées dans le comportement de reproduction (COPULATION) Phéromones CIRCUIT MOTEUR INNÉ CIRCUIT INNÉ OLFACTIF Hormones Cerveau de rongeur + - - + Perception (Bulbe olfactif) Réflexes sexuels + + - Signal Signal + Excitation sexuelle Aire préoptique médiane Les hormones contrôlent le comportement en facilitant ou en inhibant l’activité de ces structures Facilite ou inhibe excitation sexuelle ou réflexes sexuels

16 D16 : Modèles : Mammifères 8 : Hormones 3
Niveau synaptique dans MPOA ♂ ( Hull & Dominguez 2006 ) (contrôle moteur copulation) Terminaison dopaminergique principale (A13A14) MOTIVATION TRAITEMENT INFORMATION PHÉROMONES Terminaison glutamatergique modulatrice (MeA) dopamine Diffusion NO CIRCUIT INNÉ OLFACTIF Libération de Dopamine Hormones sexuelles Facilite : – Excitation sexuelle – Réflexes sexuels – Copulation synthèse NO synthase Fonctionnement au niveau moléculaire ? Neurone "moteur" libération dopamine Effet comportemental  modulation de la dopamine CIRCUIT MOTEUR INNÉ (copulation) 16

17 D17 : Modèles : Mammifères 9 : Phéromones 1
INNÉ Phéromones sexuelles ( 2e facteur inné )  Phéromones : principal mode de communication ■ Structures sensorielles innées CIRCUIT INNÉ OLFACTIF – Organe voméronasal ( Brennan 2001 ) – Épithélium olfactif ( Liberles & Buck 2006 ) ■ Rôles principaux : – Excitation sexuelle ( Yoon & al ) – Reconnaissance du partenaire du sexe opposé ( Stowers & al )  Réalisation de la partie initiale du comportement de reproduction : excitation & rapprochement Préalables provoquant séquences motrices copulation

18 D18 : Modèles : Mammifères 10 : Phéromones 2
INNÉ TRAITEMENT INFORMATION Accumbens (récompense) ( Moncho-Bogani & al ) Amygdale (mémorisation) Crâne de rongeur Épithélium olfactif ( Everitt & Robbins 1992 ) Bulbe olfactif accessoire Cavité nasale Bulbe olfactif Stimuli phéromonaux MPOA (facilitation : excitation et copulation) Moelle ( réflexes) CIRCUIT MOTEUR INNÉ Organe voméronasal Rôle majeur (reconnaissance partenaire du sexe opposé) Cavité buccale Hypothalamus GnRH  régulation Hormones CIRCUIT INNÉ PHYSIOLOGIQUE ( Boehm & al ) ( Dominguez & Hull 2005 )

19 D19 : Modèle : Mammifères 11 : Réflexes 1
INNÉ Réflexes sexuels ( 3e facteur inné ) 2 types : – Érection, Éjaculation ♂ Autonome ( Giuliano & Rampin 2004 ) – Lubrification vaginale ♀ – Lordose, Immobilisation ♀ CIRCUIT MOTEUR INNÉ Moteur ( Pfaff & al ) – Poussées pelviennes ♂ ( Morali & al )  Réalisation des séquences finales du comportement de reproduction : copulation déclenchée par : contact physique génito-génital des corps

20 D20 : Modèles : Mammifères 12 : Réflexes 2 (Lordose)
INNÉ ■ Exemple : la lordose lombaire ♀ ( Pfaff & al ) module hypothalamique réflexe sexuel moteur n. ventromédian Hypothalamus n. Préoptique médian modulation centrale - Œstrus & œstrogène ( suppression inhibition ) Phéromones ( facilitation ) présentation du vagin module spinal Moelle épinière L1, L2, L5, L6, S1 Réflexe moteur crucial ♀  pas lordose pas copulation contrôle local Efférences motrices Récepteurs tactiles Peau flancs, croupe, périnée Muscles longissimus & transverso-spinalis Stimuli tactiles Lordose Modèle généralisable à tous les réflexes sexuels

21 D21 : Modèles : Mammifères 13 : Récompense
INNÉ Récompense ( 4e facteur inné ) ( Olds & Milner 1954 ) – Répétition de l'activité qui a activé ce système  Motivation sexuelle – Apprentissage motivation à répéter copulation – Récompenses sexuelles dans MPOA et surtout Accumbens – Dopamine, cannabinoïdes et opioïdes ( Parades & al. 2002 ) Puissants conditionnements  Modification comportement sexuel ( Berridge & al. 2007 ) – Stimulus aversif (cadavérine) couplé avec éjaculation devient appétitif Système de récompense ( Pfaus & al )

22 D22 : Modèles : Mammifères 14 : Facteurs acquis 1
■ Mais facteurs innés suffisants ? Il manque des capacités cruciales pour la copulation Comment sont réalisés : – Reconnaissance du congénère ? (même espèce) – Socialisation sexuelle ? – Motivation sexuelle ? – Positionnement génito-génital ?  Facteurs acquis semblent nécessaires ACQUIS

23 D23 : Modèles : Mammifères 15 : Facteurs acquis 2
Reconnaissance du congénère : innée ? Espèces différentes, élevés ensemble, copulent Mêmes séquences motrices Copulation stéréotypée  Réflexes moteurs fonctionnels Pathologie ?

24 D24 : Modèles : Mammifères 16 : Facteurs acquis 3
Reconnaissance du congénère Reconnaissance du congénère "atypique" Apprentissage ?

25 D25 : Modèles : Mammifères 17 : Facteurs acquis 4
Reconnaissance du congénère : innée ? ■ Adoption croisée ( Kendrick & al ) – Chevreaux élevés par Brebis Agneaux par Chèvres – Adultes regroupés : Attraction sexuelle apparaît pour espèce adoptive  S'il existait des processus innés de reconnaissance, l'attraction aurait dû être pour la même espèce génétique  Apprentissage au cours du développement

26 D26 : Modèles : Mammifères 18 : Facteurs acquis 5
Socialisation sexuelle : innée ? ■ Isolement social ( rats ) ( Spevak & al ) – Incapable d'interagir normalement au niveau social et sexuel  Socialisation sexuelle non innée ■ Existence de jeux sociaux ( Vanderschuren & al ) – Fréquemment répétés, car procurent récompenses (plaisir) ( Douglas & al ) – Activités propices à l'apprentissage de la socialisation  Apprentissage au cours des premières interactions sociales et sexuelles

27 D27 : Modèles : Mammifères 19 : Facteurs acquis 6
Positionnement génito-génital : inné ? ■ Privation contact physique ( rats ) ( Ward 1992 ) – ♂ incapable de positionner le corps  Positionnement génito-génital pas inné  Rat ne "sait" pas nécessité pénis dans vagin ■ Existence de jeux physiques et sexuels – Apprentissage d'un "schéma corporel" – Apprentissage de la séquence de la monte ♂  Apprentissage au cours des premiers jeux physiques et sexuels

28 D28 : Modèles : Mammifères 20 : Facteurs acquis 7
■ Conclusion : – Aucune expérience ne prouve l' innéité de ces capacités ( reconnaissance du congénère, socialisation et motivation sexuelle, positionnement génito-génital ) – Des expérimentations suggèrent que la plupart ne sont pas innées – Capacités complexes, difficiles à "précabler " – Il existe des processus neuraux qui permettent d'expliquer l' acquisition de ces capacités – Il existe de nombreuses interactions physiques, génitales et sociales durant le développement  L' apprentissage de ces capacités est hautement probable

29 D29 : Modèles : Mammifères 21 : Attachement 1
Campagnols : Prairies / Montagnes – Attachement sexuel : maternel : ( Insel & al. 1997 Young & al ) – Récepteurs Récompense OT CRF accumbens : AVP pallidum ventral : – Plus existe ces récepteurs dans Récompense plus les attachements sont importants – Existe attachements sexuel et maternel, mais également entre les espèces Le même système cérébral produit différentes formes d'attachement : sexuelles, maternelles, affectives …

30 D30 : Modèles : Mammifères 21 : Attachement 2
( Young & al ) Formation attachement sexuel au partenaire : dépend d'interactions entre plusieurs circuits ( ≈ copulation) Système de récompense Sensations génitales de copulation Phéromones Odeurs Accumbens  Récompense  Répéter copulation Hypothalamus  AVP / OT  Mémoire Odeurs (mammifères sociaux)  Répéter sentir mêmes odeurs COPULATION

31 D31 : Modèles : Mammifères 21 : Attachement 2
– Les stimulations somatosensorielles, surtout intenses induisent de l'attachement ( Keverne EB, Kendrick 1994 ) – L'accouchement, surtout distension vagin et du col uterus, puis stimulations mamelons, induisent l'attachement – La copulation induit l'attachement ( Winslow & al ) – Les stimulations corporelles affectives (caresses …) induisent l'attachement ( Wismer Fries & al ) – Même entre espèces ≠, stimulations corps induisent attachements réciproques. Stimulations du corps, sexuelles, maternelles, affectives … principal facteur des attachements chez les mammifères

32 D32 : Modèles : Mammifères 22 : Synopsis 1
PROTOTYPIQUE INNÉ ACQUIS PRINCIPAUX FACTEURS INNÉS Récompense 1er phase: Développement COMPORTEMENT de REPRODUCTION Phéromones Interactions physiques et sociales H O R M O N E S CIRCUIT OLFACTIF (phéromones) – Reconnaissance du congénère – Socialisation sexuelle APPRENTISSAGES ORGANISATION – Motivation sexuelle connexions – Positionnement génito-génital CIRCUIT MOTEUR (copulation)  à la puberté, le comportement de reproduction est fonctionnel

33 D33 : Modèles : Mammifères 23 : Synopsis 2
PROTOTYPIQUE 2e phase: Maturité Après plusieurs copulations  Apprentissages : - Amélioration réalisation copulation - Signaux visuels, auditifs … deviennent signaux sexuels - Phéromones deviennent secondaires - … Hormones (sexuelles ) : – Activation oestrale ♀ – Activation pubertaire – Activation / Inhibition saisonnière – Facilitation simultanée des processus sexuels Contact physique Phéromones – Déclenchement motivation sexuelle – Reconnaissance du partenaire sexe opposé – Facilitation de la lordose ♀ Chaque action déclenche l'action réflexe suivante : monte  lordose  intromission  éjaculation  Copulation induit attachement sexuel

34 D34 : Modèle : Mammifères 24 : Synopsis 3
Analyse fonctionnelle et phylogénétique du modèle prototypique ■ Comportement partiellement inné  Apprentissages ■ – Contrôle temporel optimisé (hormones) : – Pubertaire (maturité appareil reproducteur) – Saisonnier (saison propice) – Oestral (maturité gamètes) – Identification partenaire sexe opposé (phéromones) – Activités réflexes spécifiques du coït vaginal (lordose, érection, éjaculation, etc.) – Ovulation réflexe lors du coït (optimisation fécondation)  Dans le plan d'organisation général des mammifères Véritable comportement de reproduction

35 D35 : Modèles : Homme 0 : Plan
1) Méthodologie 2) Modèle comportemental a) Mammifères simples ■ Plan : b) Humain 3) Développement 4) Analyse des modèles 5) Perspectives cliniques 6) Conclusions

36 D36 : Modèles : Homme 1 : Évolution 1
Problème : – Le modèle précédent provient essentiellement de l'étude des mammifères les plus simples – Dans quelle mesure peut-on extrapoler ce modèle à l'humain ? – Car chez les primates, on observe des comportements sexuels incompatibles avec ce modèle

37 D37 : Modèles : Homme 3 : Évolution 2 : Photo 1
Masturbation Aucun rapport avec la reproduction

38 D38 : Modèles : Homme 3 : Évolution 2 : Photo 1
Masturbation (♂) Masturbation réciproque ( ♂ x ♂ )

39 D39 : Modèles : Homme 3 : Évolution 2 : Photo 1
Activités sexuelles juvéniles Appareil reproducteur IMMATURE Aucun rapport avec la reproduction Masturbation Fellation ( ♂ x ♂ )

40 D40 : Modèles : Homme 3 : Évolution 2 : Photo 1
Activités oro-génitales Activités oro-anales

41 D41 : Modèles : Homme 4 : Évolution 3 : Photo 2
Activités génito-génitales ( ♀ x ♀ ) Frottement GG  Orgasme fréquence: 2h proportion: 1/3 Aucun rapport avec la reproduction

42 D42 : Modèles : Homme 3 : Évolution 2 : Photo 1
Activités génitales, en groupe (♂)

43 D43 : Modèles : Homme 3 : Évolution 2 : Photo 1
Aucun rapport avec la reproduction Baiser, activité non génitale

44 D44 : Modèles : Homme 5 : Évolution 4 : Photo 3
Conclusion, on observe : – Comment expliquer ces activités érotiques ? – Toutes les combinaisons de partenaires – Beaucoup d'activités non reproductrices – Évolution : quelles différences pourraient expliquer ces modifications comportementales ? REPRODUCTION  PLAISIR – Activités  Stimulation zones érogènes – Suggère l'importance du "plaisir"

45 D45 : Modèles : Homme 6 : Évolution 5
Effets sur le comportement : ■ Hormones sexuelles – Quasi disparition du cycle saisonnier ( Aleandri & al )  activité sexuelle toute l'année – Quasi disparition du cycle œstral ( Wilcox & al )  ♀ activité sexuelle durant tout le cycle – Quasi disparition de l'initiation pubertaire ( Suggs 1966 )  activité sexuelle dès les premières années ■ Phéromones sexuelles – Effets résiduels faibles, surtout physiologiques ( Weller & Weller 1993 ) – Effets comportementaux mineurs et indirects ( Cutler & al ) – Cause : altération gènes du système voméronasal ( Zhang & Webb 2003 )

46 D46 : Modèles : Homme 6 : Évolution 6
Système olfactif : Épithélium olfactif Phéromones Organe voméronasal – Chez hominidés, gènes VNO altérés – 60% de pseudo gènes  Altération olfaction  Olfaction devient secondaire 46

47 D47 : Modèles : Homme 12 : Évolution 12
Effets sur le comportement : Évolution ■ Récompense – Récompenses érotiques deviennent continuellement actives car contrôle hormonal & phéromonal faible chez humain ( Holstège & al ) ■ Cognition – En raison de l' important développement néocortical et intellectuel ( Keverne & al ) – Culture : "Structuration" du comportement ( concepts, valeurs, interdits, obligations ... ) ( Ford & Beach 1965 ) Cognition important ; Récompense primordial

48 D48 : Modèles : Homme 8 : Évolution 7
Évolution cognition : Évolution Aires sensorielles "Siège" de la Culture : Symboles, Valeurs, Normes culturelles … Aires associatives Cortex préfrontal  "Intelligence" Lésion  Suppression des inhibitions sociales

49 D49 : Modèles : Homme 8 : Évolution 7
■ Évolution, résumé : Évolution HORMONES Mêmes facteurs mais Importance relative est modifiée Autres facteurs inutiles : - Nouveaux facteurs (Trichromie) - Facteurs "inconscients" (Phéromones) - Facteurs "psychiques" (Libido) ; etc. Modifications structurelles & fonctionnelles PHÉROMONES Mammifères les plus simples RÉCOMPENSE FACTEURS PRÉPONDÉRENTS Comportement différent COGNITION

50 D50 : Modèles : Mammifères 5 : Neuroanatomie 1
■ Neuroanatomie : Évolution Hormones TRAITEMENT INFORMATIONS Hypothalamus ventromédian (moteur ♀) Noyau Accumbens (récompense ≈ plaisir) opioïdes Aire Préoptique Médiale MPOA (moteur ♂) Bulbe olfactif (phéromones) Moelle épinière (réflexes sexuels) CIRCUIT INNÉ OLFACTIF ♂/♀ CIRCUIT MOTEUR INNÉ ♂/♀ Amygdale (mémorisation: - odeurs (phéromones) - partenaires - conditionnements) ENTRÉES SENSORIELLES Partie initiale copulation Aire Tegmentale Ventrale VTA (motivation) dopamine - Lordose ♀ - Poussées pelviennes ♂ - etc. Comment est réalisée copulation chez hominidés ? Partie finale copulation

51 D51 : Modèles : Homme 9 : Renforcement 1
– Images érotiques activent préfrontal Modèle comportemental humain – Récompense (plaisir) facteur primordial ( Redouté & al. 2010 ) – PET : ATV activé durant éjaculation Données étayant ce modèle ? ( Holstege 2003 ) – Activation du septum provoque orgasme Système de récompense ( Heath 1972 )

52 D52 : Modèles : Homme 10 : Renforcement 2
■ Zones 'hédo'gènes et érogènes Mais surtout, récompenses en relation avec les zones : – Zones 'hédo'gènes (zones pileuses du corps)  Plaisir corporel ( Olausson & al ) – Zones érogènes (génitales, anales, orales ...)  Plaisir érotique – Constituées de tissu muco-cutané ( Winkelmann 1959 ) – Érogénéité maximale : pénis / clitoris ( Masters & Johnson 1966 )

53 D53 : Modèles : Homme 11 : Renforcement 3
■ Relation fonctionnelle : Zones  Récompense Montré par cas cliniques : Spina bifida ( Soulier 2001 ) – Lésions médullaires  Sensations génitales supprimées – Comportement sexuel limité à partie haute du corps  Zones génitales insensibles non stimulées  Uniquement zones érogènes préservées qui sont stimulées (ex. lèvres par baiser …)  Ces activités ne permettent pas la reproduction  Dissociation entre comportement érotique et comportement de reproduction Vertèbres  Importance cruciale : 1) des stimuli corporels et 2) des relations anatomiques du corps avec le cerveau  Zones reliées à Récompense : à l'origine de la répétition des stimulations du corps Moelle épinière

54 D54 : Modèles : Homme 12 : Modèle
MODÈLE HUMAIN proposé INNÉ ACQUIS COMPORTEMENT de REPRODUCTION Répétition des stimulations des zones érogènes SYSTÈME RÉCOMPENSE Niveau neurobiologique : Activité recompensée est répétée Structures & processus innés Émergence d'un comportement acquis de stimulation du corps ACTIVATION  Ce qui reste après évolution - Attachement - Émotions - Cognitions Recherche du plaisir érotique Niveau conscient : La personne répète l'action procurant du plaisir érotique APPRENTISSAGES Différent d'un comportement inné de reproduction ZONES ÉROGÈNES Pénis Clitoris  Comportement érotique Coït vaginal STIMULATION

55 D55 : Modèles : Homme 14 : Analyse 1
Analyse fonctionnelle et phylogénétique du modèle comportemental humain Différences importantes – Contrôle temporel optimisé (hormones) : Activités sexuelles humaines continues Récompense + Zones érogènes Quasi disparition – Pubertaire (maturité appareil reproducteur) – Saisonnier (saison propice) Modèle Prototypique effet mineur – Oestral (maturité gamètes) tout le temps, toute l'année Comportement de stimulation du corps – Identification partenaire sexe opposé (phéromones) – Activités réflexes spécifiques du coït vaginal Lordose ( poussées pelviennes, érection, éjaculation, etc.) Disparition  Mais peuvent être déclenchées n'importe quand, dans de nombreuses situations non reproductives – Ovulation réflexe lors du coït (optimisation fécondation)  Réflexes devenus indépendants du contrôle reproducteur  Dans le plan d'organisation originel des mammifères Remplacé par : "comportement érotique" Véritable comportement de reproduction

56 D56 : Modèles : Homme 15 : Analyse 2
Véritable comportement de reproduction Au cours des aléas de l’évolution : processus modifiés, altérés ou perdus La dynamique comportementale est modifiée  Comportement érotique

57 D57 : Modèles : Homme 17 : Analyse 4
Nouvelles données et analyses :  Principales caractéristiques du comportement érotique ? Ce qui reste biologiquement inné et organisé, après l'évolution : répétition de la stimulation corps & zones érogènes ( surtout le pénis / clitoris ) Caractéristiques principales : Les activités érotiques seraient apprises ( ainsi que le coït vaginal ) n'est inné que poussées pelviennes NB: Toutes les régions du corps concourent à l'apprentissage  Toutes stimulations corporelles hédoniques sont répétées  Apprentissage hautement probable

58 D58 : Modèles : Homme 17 : Analyse 4
A la naissance, absence : instinct, besoin, pulsion, motivation sexuelle innée Motivation hédonique acquise, apparaîtrait APRÈS premières stimulations du corps La personne ne répéterait que les activités hédoniques vécues qui ont été récompensées Caractéristiques principales : Si une personne ne s'est jamais masturbée  aucune motivation pour la masturbation Activités déterminées par recherche récompense (plaisir) maximum Plaisir maximum - développement autour : zones les plus érogènes - avec qui/quoi : seul, partenaire(s), ♂ ♀, objets …

59 D59 : Modèles : Homme 17 : Analyse 5
Activités hédoniques / érotiques seraient potentielles Apprentissage : contexte social et culturel, expériences vécues Masturbation potentielle, apparaîtrait si : premières stimulations autoérotiques Caractéristiques principales :  ( expériences vécues ) puis développement si pas d'interdits  ( contexte social et culturel ) Hétéro-, homo-, bisexualité récompense érotique recherchée pas le genre du partenaire Orientation innée ≠ Préférences sexuelles acquises

60 D60 : Modèles : Homme 18 : Analyse 6
Effets immédiats Modèle CONSTRUCTIVISTE de la sexualité Sensations érotiques Répétition des stimulations Stimulations érotiques provoquent Attachement Dépendance E F F E T S au cours du temps Émotions intenses Effets ultérieurs Structuration progressive du cerveau Cognition : conceptualisation de la "sexualité"

61 D61 : Modèles : Homme 19 : Plan : Développement & Dynamique 0
1) Méthodologie 2) Modèles comportementaux a) Mammifères simples ■ Plan : b) Humain 3) Développement & Dynamique  Interactions entre biologique et culturel durant le développement 4) Analyse des modèles 5) Perspectives cliniques  Impossibilité de comprendre l' apprentissage de la sexualité sans les interactions entre : Temporel, Biologique et Culturel 6) Conclusions

62 D62 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 1
Développement +ou- indépendant de plusieurs comportements et capacités Conceptualisation de la “sexualité” COGNITION Comportement érotique Émotions Activité coïtale Physiologie de l’appareil reproducteur

63 D63 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 2
Périodes du développement Conceptualisation de la “sexualité” Comportement érotique Activité coïtale 1) Physiologie de l’appareil reproducteur

64 D64 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 3
– Facteur majeur : hormones Relations hormones activités ? (controverse) – Existence d'une sexualité : jeunes primates (bonobos …) et enfants sociétés libérales (trobriandais, maoris, pilagà …) ( De Waal 1992 ; Malinowski 1970 ; Milton 1990 ; Henry 1974 ; Suggs ) Cerveau  Hormones pubertaires faible influence sur comportement Hypophyse Hypothalamus  Puberté = Maturation système reproducteur Physiologie de l’appareil reproducteur Moelle épinière REPRODUCTION de 15 à 50 ans à l'âge adulte Différenciation sexuelle ♂ ♀ Maturation appareil reproducteur à Puberté Ménopause Andropause

65 D50 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 3
Testostérone Effets physio- logiques Âge: 4 ans Taille du pénis Taux minimal adulte ♂ 250 ng/dl  Troubles Sexualité prépubère dans sociétés libérales Découplage partiel entre hormones et activités érotiques  Puberté = Maturation système reproducteur

66 D66 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 4
Périodes du développement Conceptualisation de la “sexualité” 2) Comportement érotique Activité coïtale Physiologie de l’appareil reproducteur

67 D67 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 5
– Facteurs : récompense + zones érogènes primordiaux Apprentissage du Comportement érotique Répétition stimulations des zones érogènes Découverte Préférences sexuelles & Diversification Gestation Préliminaire Latence Initiation Diversification & Préférenciation Vieillissement potentielle Compréhension Influence déterminante – Facteurs : Contexte déterminants culturel Périodes Continuellement actif Conservé et développé par évolution Cognition Cognition : conditionnement, mémoire, nouveauté, habituation …

68 D68 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 6
Comportement érotique : Gestation – Développement tissu muco-cutané des zones érogènes ( Winkelmann 1959 ) – Développement des réflexes sexuels (échographie) : – Érection ( Shirozu & al ) – Orgasme ? ( Giorgi & Siccardi 1996 ; Broussin & Brenot 1995 ) Période de Gestation – Premières stimulations génitales, similaires à masturbation ( Meizner 1987 ; Broussin & Brenot 1995 )  Naissance : plusieurs réflexes sexuels déjà fonctionnels

69 D69 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 5
Comportement érotique : Préliminaire – Maturation divers processus et fonctions, non sexuels, mais nécessaires à l'expression du comportement érotique – Zones pileuses 'hédo'gènes ( Olausson 2008 ; Wessberg 2003 )  Répétition stimulations agréables du corps Période Préliminaire ( de 0 à 2-3 ans ) – Maturation des capacités motrices (indispensable)  Organisme prêt pour apprendre activités érotiques État potentiel  besoin d'événements déclencheurs externes

70 D70 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 6
Comportement érotique : Latence – Absence de facteurs biologiques spécifiques à la latence – Influence du contexte culturel est déterminante – Sociétés autorisant ou interdisant la sexualité infantile ( Ford & Beach 1965 ) – Si sexualité autorisé  absence de latence – Si sexualité interdite  existence latence conforme aux interdits Période de Latence ( de 0 à 15 ans ) POTENTIELLE – Latence sélective : durée ans pour le baiser, mais 17 pour coït – Particularités normes culturelles  déterminent caractéristiques latence – Durée maximale :  15 ans. Après puberté, difficultés d'interdire.  Latence est potentielle, multiforme, dépendant du culturel

71 D71 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 9
Comportement érotique : Initiation – Apprentissage des 1ère activités & motivation érotique – Événements externes activants récompenses érotiques : ( Constantine 1981 ; Martinson 1994 ) – Soins parentaux : tétée, toilette, affection physique … Exemple: nourrisson parfois en érection quand tète sa mère Période d' Initiation ( entre 1-2 et 15 ans ) début: 1-2 ans, au plus tôt (absence latence) – Masturbation (disposition des mains propices) au plus tard : 15 ans (si latence) – Contacts sexuels avec des pairs  Développement des activités érotiques quasi certain

72 D72 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 8
Primates : sexualité sociosexuée D72 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 8 Exemples d'initiations Mastur- bation ♀ x ♀ Observation ♂ x ♂ ♂ x ♀ 4 ans Imitation

73 D73 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 10
Comportement érotique : Initiation – Ces stimulations érotiques initiales provoqueraient : apprentissage 1ère activités érotiques & motivation érotique – Apprentissage par conditionnement (opérant / skinnerien) avec un renforçateur primaire Période d' Initiation ( entre 1-2 et 15 ans ) – NB: état érotique interne qui est déterminant, pas label culturel Nourrisson en érection : pas considéré comme "sexuel", alors que phénomènes érotiques certainement en cours  La personne a acquis une motivation érotique, peut rechercher consciemment et volontairement activités érotiques

74 D74 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 9
Comportement érotique : Diversification & Préférenciation – Apprentissage nouvelles activités érotiques (Diversification) & Formation préférences sexuelles (Préférenciation) – Influence culture déterminante : Valorisations / interdits, Lois, Pratiques éducatives, médicales ou religieuses … + interdits culturels  - diversité érotique XIXes  Empêcher masturbation, car immoral et "maladie" : pyjama, punitions, "soins" … Diversification ( de 5-15 ans à vieillissement ) Période Diversification & Préférenciation – Social : disponibilité d'informations ; compétences partenaires – Individuel : caractéristiques cognitives  curiosité, habituation, recherche sensations, recherche de nouveautés diversification : Facteurs de Appareils anti-masturbation – Processus d'apprentissages (pas de spécificités "sexuelles") : Conditionnements (Skinner), apprentissages sociaux et cognitifs

75 D75 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 8
Comportement érotique : Diversification & Préférenciation – Dynamique multifactorielle : facteurs Biologiques + Culturels – Biologique direct : Récompenses (majeur) & Phéromones (mineur) indirect : hormones, conditionnements, émotions, cognition … – Vécu personnel est facteur majeur  Apprentissage Préférences influencé par les expériences sexuelles et non sexuelles Préférenciation ( de 5-15 ans à vieillissement ) Période Diversification & Préférenciation – NB: Hétérosexuels: chaque ♀ préfère certains ♂ & inversement – Préférenciation phénomène général. Processus similaires pour préférences olfactives, alimentaires, activités loisirs ...  Apprentissage comportement érotique propre à chaque individu

76 D76 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 8
Comportement érotique : Diversification & Préférenciation Contexte Culturel Dévalorisation culturelle du baiser Valorisation culturelle du baiser Dynamique psychosociale spécifique (réactions du groupe) - Moqueries - Interdits - Sanctions - … - Affichage public - Connaissance - Valorisation sociale - Imitation Préférenciation - Conditionnements aversifs  Honte, Dégoût pour le baiser  Aucun désir - Activation système récompense  Préférence sexuelle pour le baiser  Désir pour le baiser (effets sur la personne) Facteurs Biologiques

77 D77 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 8
Comportement érotique : Diversification & Préférenciation Contexte Culturel Valorisation hétérosexualité Homophobie Dynamique psychosociale spécifique (réactions du groupe) - Réactions dégoût - Moqueries / Insultes - Agressions - … - Publicité, Connaissance Valorisation hétérosexualité - Imitation - Apprentissage scripts hétéro  Vécus hétéros Préférenciation - Conditionnements aversifs  Dégoût, honte pour homosexualité  Pas désir homosexuel - Activation système récompense  Apprentissage préférences hétérosexuelles  Désir hétérosexuel (effets sur la personne) Facteurs Biologiques

78 D78 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 8
Comportement érotique : Diversification & Préférenciation Système de "récompense" (appétitif) Système de "punition" (aversif) Continuum : Préférence - Aversion Récompenses érotiques intenses / prolongés favorisent préférences : – Vécus érotiques à plusieurs  Préférence sexualité de groupe – Activité "extatique"  Préférence exclusive – Etc. Conditionnements aversifs  Aversions sexuelles – Peur IST  Aversion sexualité – Dégoût matière fécale  Aversion activités anales – Rapports douloureux  Vaginisme – Etc. Préférenciation ( Miletsky 2002 ; Yates 2004 )

79 D79 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 8
Exemples de préférences érotiques dans l'Histoire et les Cultures : Miss Univers Ephèbe grec (Amour céleste)

80 D80 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 8
Sociétés traditionnelles Modifications corporelles esthétiques : - Déformations - Scarifications - Tatouages … Importance des conditionnements culturels dans formation Préférences-Aversions érotiques

81 D81 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 9
Comportement érotique : Vieillissement – Dégradation progressive des capacités érotiques – Principaux facteurs du déclin de l'activité : ( Allgeier 1988 ) – Absence de partenaire : stéréotypes sociaux négatifs, veuvage, surmortalité masculine … ( de  70 ans à la mort ) Période du Vieillissement – État de santé : avec vieillissement général organisme, réduction motricité, maladies, médications …  Principaux facteurs du déclin activité ne sont pas "sexuels" pas récompenses peu hormones surtout altération santé

82 D82 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 13
Périodes du développement Conceptualisation de la “sexualité” Comportement érotique 3) Activité coïtale Physiologie de l’appareil reproducteur

83 D83 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 14
Cerveau Réalisée en partie grâce éléments moteurs résiduels de la copulation : - Lordose ♀ ? - Poussées pelviennes ♂ - Réflexes autonomes (érection, éjaculation ♂ lubrification ♀ … ) – Facteur majeur : Intense érogénéité Pénis & Clitoris de l'apprentissage Mésencéphale ( Masters & Johnson 1980 ) – Unique fonction clitoris  "plaisir" Moelle épinière induit – Clitoris / Pénis même embryologie Polarisation activités érotiques autour organes génitaux – Clitoris entoure vagin  Stimulé par coït ( O'Connel 1998 ) ( Wunsch 2007 )  Coït procure récompense maximale  Organisation anatomique et fonctionnelle entraîne Activité coïtale Moelle épinière  Intégration dans le comportement érotique – Spina bifida  Absence d' "instinct" coïtal ( Soulier 2001 ) Préférence pour activités érotiques génitales et coïtales Périodes développement similaires  Coït vaginal activité érotique APPRISE similaire aux autres mais préférée  Favorise reproduction

84 D84 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 15
Périodes du développement Conceptualisation de la “sexualité” Comportement érotique 4) Émotions Activité coïtale Physiologie de l’appareil reproducteur

85 D85 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 16
ÉMOTIONS – Activité érotique indissociable et induit émotions Amour, tendresse, complicité, curiosité … Système limbique – Activité érotique  Plaisir le plus intense (orgasme) Puissant facteur motivationnel, effets positifs ou négatifs Passions sexuelles, jalousie, violences (sexuelles) … – Conditionnements émotionnels influencent développement et expression du comportement érotique ÉMOTIONS Dégoût organes génitaux ou homosexualité ; Honte nudité ; Culpabilité masturbation ; Peur des maladies sexuelles … Problèmes liés aux émotions : – Émotions négatives perturbent sexualité ( pathologie) – Absence d'éducation à gestion des émotions sexuelles

86 Conditionnement émotionnel aversif
D86 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 16 Conditionnement émotionnel aversif Masturbation – Masturbation est taboue Extrait vidéo : Comprendre l'importance des conditionnements émotionnels sur la sexualité – Dramatisation – Dangers : Maladie, mort – Émotions négatives intenses  Conditionnements

87 Vidéo : Conditionnement émotionnel aversif
D87 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 16 Vidéo : Conditionnement émotionnel aversif Même dynamique pour induire aversion : sodomie, homosexualité, baiser … voire sexualité

88 D88 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 16
ÉMOTIONS "Amour" : – Similitudes attachement romantique / maternel ( Bartels & Zeki 2004 ) – Attachement ( pas très ) romantique – Convergence entre études attachement et drogues ROMANTIQUE – Attachements et drogues activent système récompense ( Insel 2003 ) Attachement ROMANTIQUE correspondrait +/- :  État de "dépendance" aux stimuli de l'être aimé ( Reynaud 2004 )  Importance récompense : activités & affectivité de la sexualité Développement des représentations "sexuelles" : – Émotions, passions, souffrances, plaisirs intenses de amour et sexualité  Impact majeur sur cognition – Provoqueraient élaboration des représentations liées à notion de "Sexualité"

89 D89 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 17
5) Représentations & Conceptualisation de la “sexualité” Comportement érotique Activité coïtale Physiologie de l’appareil reproducteur

90 D90 : Psychobiologie : Cognition 1
– Cognition  Néocortex = réseau de milliards de neurones – Réseau neurones "vides" : pas instincts, connaissances – Capacité de mémorisation, de catégorisation …  Capacité de traitement de l'information  Capacité d' apprentissages – Mais pour connaissances  TOUT est à apprendre  à la naissance, l'être humain ne sait RIEN. Comportements, connaissances, règles, valeurs, concepts, "complexes (œdipe…)" sont APPRIS

91 D91 : Psychobiologie : Cognition 2
Analyse du Système Visuel Oeil Mésencéphale Possibilité innée de reconnaître visuellement le partenaire sexuel ?

92 Contrôle orientation tête Contrôle saccades oculaires Mécanismes basiques Nombreuses structures inter-connectées Rétine

93 D93 : Psychobiologie : Cognition 4
Informations de mouvements Traitement de l'information, mais pas de connaissances Pas de reconnaissance visuelle innée du partenaire sexuel Cortex occipital Pas d' "instinct" sexuel Informations de couleurs  Éléments cognitifs "sexuels" sont appris (Images, représentations, concepts connaissances, comportements, valeurs, normes, "complexes" …) Aires visuelles primaires & secondaires

94 D94 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 18
Apprentissage concepts "sexuels"  pas nécessaire Décalage entre représentations et état affectif réel Formation du concept de "SEXUALITÉ"  approximative Cortex préfrontal Conceptualisation "Sexualité" Sexualisation Concepts dérivés : Aires néocorticales associatives polymodales - Valeurs "sexuelles" - Éthique "sexuelle" - Codes "sexuels" Fantasmes "sexuels" Cerveau – Facteur déterminant Contexte culturel Moelle épinière - Induction - Abstraction - Catégorisation Signification Influence déterminante sur formation concepts – Facteur majeur : Cognition

95 D95 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 19
Conceptualisation de la "sexualité" depuis enfance jusqu'à âge adulte formation d'un univers "sexuel" – Sexualisation = S e x u a l i s a t i o n – Attribution à des activités, à des valeurs et à des situations, de l'attribut "sexuel " ou "non sexuel " À quoi correspond la "sexualisation" ? ( différences culturelles : seins pas désignés comme "sexuel" ) – L'univers de chaque personne se divise entre ce qui est considéré comme "sexuel" et ce qui ne l'est pas – Chaque élément considéré comme "sexuel" sera associé à des affects, des règles ou des valeurs particulières – Représentations, valeurs, attitudes, actions et réactions  distinctes suivant contexte "sexuel" ou "non sexuel"  Cet univers "sexuel" devient progressivement un monde à part

96 D96 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 20
Conceptualisation de la "sexualité" – Problème subjectivité : graduellement, d'enfance à âge adulte Valeurs, concepts et affects "sexuels" deviennent "évidents" et "normaux"  Les seins, c'est "sexuel" ! C'est évident !!! Remarques importantes : – Problème de variabilité des concepts, dans espace & temps : Variations temporelles, en Occident, des valeurs, croyances, représentations : "sodomites", "homosexualité", "masturbation" ( Ford & Beach 1965 ) Variations culturelles : concept "fidélité" n'existe pas ! polygamie ou animaux, considérés comme "normal" – Problème validité : concepts "validés" par Science ou Culture ? Modifications récentes des représentations de l' "homosexualité"  Dues à Science ou aux facteurs sociaux des années 70 ?  Problème sociétal : validité de la "normalité" de la "sexualité" ? (validité biologique de l'hétérosexualité, si phéromones altérées ?)

97 D97 : Modèles : Homme 13 : Plan : Analyse 0
1) Méthodologie 2) Modèles comportementaux a) Mammifères simples ■ Plan : b) Humain 3) Développement & Dynamique 4) Analyse des modèles 5) Perspectives cliniques 6) Conclusions

98 D98 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 21
Analyse du développement de la "sexualité" au cours : Aléas de l’évolution & Développement cérébral  "Sexualité" devient phénomène complexe Gradient de complexité / phylogénétique "Complexe" Conceptualisation  dépend néocortex / Homo sapiens Complexe Comportement érotique  contrôlée par limbique / Primates Copulation  contrôlée par mésencéphale Simple Physiologie reproduction  contrôlée par système endocrinien "Simple"

99 D99 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 22
L'inné & l'acquis dans la sexualité humaine ? Érotique Reproduction ■ INNÉ : – Récompense + zones érogènes – Réflexes sexuels : lubrification, érection, poussées pelviennes – Capacités d'apprentissage – Attachement ■ ACQUIS : APPRENTISSAGES – Séquences motrices érotiques – Motivation érotique – Conditionnements sexuels – Préférences sexuelles – Socialisation sexuelle – Concept de "sexualité" – Valeurs, normes, croyances, scénarios ... "sexuels"  Différents dans chaque société  Univers cognitifs distincts  Comportement érotique acquis / Pas "instinct" inné de reproduction ( pas de comportements moteurs préprogrammées dans cerveau )  Inné érotique minimal, Acquis moteur, émotionnel, cognitif maximal

100 D100 : Modèles : Homme 15 : Analyse 2
– But du comportement érotique : stimulation zones érogènes et pas reproduction – Coït vaginal réalisée de manière indirecte Fonction fondamentale de reproduction réalisée par organisation biologique dont but n'est pas reproduction Début dissociation entre sexualité et reproduction Totale avec contraception & procréation artificielle

101 D101 : Modèles : Homme 20 : Développement & Dynamique 23
Vierge & SIDA Masturbation  mort Tableau synoptique (mots clés) PANSEXUALITÉ POTENTIELLE Plaisir = péché Quasiment sans limites Potentiellement, TOUT peut devenir "sexuel " Conceptualisations - Représentations - Croyances l'essentiel du développement Néocortex COGNITION "SEXUALITÉ" Complexe Émotions érotiques et amoureuses intenses Découplage entre Cognition & Comportement INNÉ ACQUIS Attachement - Potentielles APPRENTISSAGE - "Pan-érotiques" Récompense + zones érogènes COMPORTEMENT CONDITIONNEMENT Activités érotiques Attachement romantique Phéromones INNÉ Dissociation entre Reproduction & Sexualité Simple Reproduction : Appareil reproducteur = Organes + Hormones PHYSIO LOGIE

102 D102 : Modèles : Homme 23 : Clinique 2
faible probabilité de préférences homosexuelles ■ Préférences sexuelles : Analyse Conformité faible probabilité identification ♂ Culture homosexuelle Cognition Croyances Question controversée : effets Complexe Conditionnements émotionnels Émotions Préférences sexuelles Comment se forment les préférences sexuelles ? car gènes olfactifs altérés, phéromones secondaires, d'où existe-t-il une orientation (hétéro)sexuelle ? ACQUIS Opposition  Identification "Butch" Fille masculinisée Recherche plaisir Conditionnement APPRENTISSAGE "SEXUALITÉ" ( Savic & Berglund ) Zones érogènes Récompense Pressions de conformité probabilité masculinisation comportement faible probabilité d'activités homosexuelles Simple INNÉ CONTEXTE CULTUREL Physiologie Hormones Phéromones ?

103 D103 : Modèles : Homme 23 : Clinique 2
■ Préférences sexuelles : Analyse Observation d'activités avec animaux Conformité Troubles : honte, culpabilité, dégoût, tendance suicidaire … Préférences animaux Cognition Croyances effets Complexe Conditionnements émotionnels Émotions Préférences sexuelles ACQUIS – Nombreux facteurs – Nombreuses situations – Nombreux scénarios  Possibilités illimitées Préférences animaux Recherche plaisir Conditionnement ( 2003 Williams & Weinberg 1948 Kinsey ) APPRENTISSAGE "SEXUALITÉ" Zones érogènes Récompense Pressions de conformité Expérimentation  Plaisir "extatique" Simple INNÉ CONTEXTE CULTUREL Physiologie Hormones Phéromones ?

104 D104 : Modèles : Homme 17 : Analyse 7
■ Comparaison : "Reproduction" VS "Érotique" Comportement de reproduction Comportement "érotique" Phylogenèse Espèces représentatives Mammifères inférieurs Rongeurs Primates hominoïdes Homo sapiens Optimisation par sélection naturelle "Bricolage de l’évolution" cf. F. Jacob (1977) Évolution Niveau neurobiologique HORMONES PHÉROMONES Réflexes sexuels Récompense Cognition Hormones Phéromones Réflexes sexuels RÉCOMPENSE COGNITION Facteurs neuro- biologiques

105 D105 : Modèles : Homme 17 : Analyse 8
Comportement de reproduction Comportement "érotique" Hormones Neuromédiateurs Hormones sexuelles ( Testostérone ) Opioïdes endogènes Dopamine Structures innées Circuit cérébral lordose ♀ poussées pelviennes ♂ Système de récompense + Pénis / Clitoris Signaux innés Signal olfactif : phéromones sexuelles Signal somatosensoriel : stimulations zones érogènes Phéromones inné Plaisir érotique (Récompense) acquis Motivation Orientation sexuelle Hétérosexualité inné Préférences sexuelles acquis Processus cognitifs Culture Valeurs, Croyances, Interdits … [ rôle secondaire ]

106 D106 : Modèles : Homme 17 : Analyse 9
Comportement de reproduction Comportement "érotique" Niveau comportemental Comportement crucial Copulation vaginale avec éjaculation  fécondation Stimulation des zones les plus érogènes  orgasme Modalité de réalisation Un mâle et une femelle Une ou plusieurs personnes (stimulations érotiques) (reproduction) Faible variabilité essentiellement limitée à copulation Forte variabilité nombreuses possibilités d’activités érotiques Variabilité Reproduction de l’espèce Maximisation du plaisir érotique reproduction est une conséquence indirecte Finalité Analyses fonctionnelles Processus innés "Instinct" circuit neural inné contrôlant le comport. Recompense + zones érogènes  Induisent apprentissage comport. érotique Dynamique comportement Véritable comportement de reproduction, inné Comportement érotique, acquis potentiellement pan-sexuel

107 D107 : Modèles : Homme 17 : Analyse 10
Comparaison : Paradigmes de la sexualité humaine Paradigme actuel basé sur "reproduction" ( XIXe - XXe s. ) Nouveau paradigme Comportement "érotique" ( XXIe s. ) Motivation psychique Pulsion sexuelle innée Motivation érotique acquise Durée longue > 15 ans ( maturation après puberté ) Dominante cognitive Durée brève : < 5 ans ( maturation vers ans, si Culturel permet ) Dominante émotionnelle Dévelop- pement Écart fonction hédonique Dysfonction système de récompense : - Excès système récompense : Hypersexualité - Défaut système récompense : Hypo-, a- sexualité ­ Dysfonctionnement : Addiction sexuelle Apprentissages érotiques dysfonctionnels : - Émotion: Conditionnements émotionnels négatifs - Cognition: Ignorances, Croyances dysfonctionnel. Écart fonction reproduction - Entre personnes même sexe ­ Activités non reproductrices (oro- génitales, anales, masturbation …) ­ Entre personnes impubères ­ Entre races/espèces différentes Pathologie cf. Krafft-Ebing

108 D108 : Modèles : Homme 23 : Plan : Clinique 0
1) Méthodologie 2) Modèles comportementaux a) Mammifères simples ■ Plan : b) Humain 3) Développement & Dynamique 4) Analyse des modèles 5) Perspectives cliniques 6) Conclusions

109 D109 : Modèles : Homme 23 : Clinique 4
Perspectives cliniques Préambule – Je ne suis pas clinicien – Objectif : à partir connaissances fondamentales actuelles – Proposer informations, éclairages, pistes qui auraient un intérêt pour pratique clinique NB: données suivantes concernent cognition & comportements, pas physiologie ou physiopathologie

110 D110 : Modèles : Homme 23 : Clinique 1
Perspectives cliniques : CADRE GÉNÉRAL Facteurs clés des troubles sexuels ?

111 D111 : Modèles : Homme 23 : Clinique 2
Sexualité  essentiellement apprise Troubles  majoritairement liés aux apprentissages ■ Perspectives cliniques : Synthèse Conformité Cognition Croyances dysfonctionnelles Gestion émotions effets Complexe Conditionnements émotionnels Émotions Préférences sexuelles Négatives / Aversifs ACQUIS ÉTIOLOGIES ? Recherche plaisir Conditionnement État clinique final Agression Socialisation sexuelle "Dépendances sexuelles" APPRENTISSAGE "SEXUALITÉ" ProblèmeS ImportancE NiveauX InterdépendancE TempS (Apprentissages persistants) Zones érogènes Récompense TEMPS Pressions de conformité Problèmes non liés aux apprentissages Simple INNÉ Troubles Environnement CONTEXTE CULTUREL Physiologie Hormones Phéromones ? Maladies Médication Changements

112 D112 : Modèles : Homme 23 : Clinique 4
Perspectives : Synthèse Prévention / Éducation Si la "sexualité" est apprise, cela implique : Importance cruciale de l'éducation Éducation difficile à réaliser, car problèmes majeurs : – Naissance : Homme ne sait RIEN. TOUT est à apprendre – Possède juste des capacités élémentaires pour la survie + Actions volontaires & longues : Apprentissages, Éducation … niveau d'éducation NAISSANCE développement - Tendance spontanée & rapide : Ignorance, Violence, Exploitation …

113 D113 : Modèles : Homme 23 : Clinique 5
Perspectives cliniques : Apport de la recherche fondamentale Étiologie des troubles sexuels

114 D114 : Modèles : Homme 23 : Clinique 2
( DSM IV ) Trouble de l'identité sexuelle – Aucun mécanisme cérébral connu : Hormone  Formation identité / concept sexuel – Aucune nécessité biologique d'avoir identité sexuelle – Problème culturel ? Dû importance féminité masculinité ? Attente sociale importante, fortes pressions de conformité  ♀ ♂ atypiques sont stigmatisés  Troubles MAIS : ( Ellis & al ) – Existence nombreuses différences biologiques entre ♂ ♀ Testostérone : force, activité physique & agressivité ♂ > ♀ – Différences (neuro)physiologiques influencent indirectement les comportements ( Bem 1996 )

115 D115 : Modèles : Homme 23 : Clinique 2
( DSM IV ) Trouble de l'identité sexuelle – Jeunes singes ♂ et ♀ ne jouent pas avec mêmes objets ( Hasset & al ) – Si trouble hormonal, fille masculinisée  ses activités ludiques seront similaires aux garçons Mâles préfèrent les jouets "culturels" "masculins" ? Joue avec peluche – Par comparaison avec les autres enfants, cette fille se percevra plutôt comme un "garçon"  Comparaison et compréhension Rôle amène questionnement Identité  Aquisition Identité sexuelle, différente du sexe biologique, mais correspondant au Rôle Mâles préfèrent les objets mobiles, Joue avec voiture de police  Vraisemblablement problème essentiellement culturel, mais avec influences indirectes de facteurs biologiques adaptés à leur niveau d'activité physique

116 D116 : Modèles : Homme 23 : Clinique 3
( DSM IV ) Paraphilies – Paraphilies ne seraient pas des maladies – Mais préférences sexuelles, écartées de la norme – Certaines posent un problème individuel ou social Fétichisme Exhibitionnisme – NB: normalité biologique n'implique pas acceptabilité sociale. Biologique & Social : 2 niveaux distincts

117 D117 : Modèles : Mammifères 5 : Neuroanatomie 1
Hétérosexualité - Homosexualité ? = état normal = dysfonction chez animaux TRAITEMENT INFORMATIONS Hypothalamus ventromédian (moteur ♀) Noyau Accumbens (récompense ≈ plaisir) opioïdes Aire Préoptique Médiale MPOA (moteur ♂) Bulbe olfactif (phéromones) Moelle épinière (réflexes sexuels) Masculinisation Féminisation CIRCUIT INNÉ OLFACTIF ♂/♀ CIRCUIT MOTEUR INNÉ ♂/♀ Amygdale (mémorisation: - odeurs (phéromones) - partenaires - conditionnements) Homosexualité Hétérosexualité  Résiduel chez hominidés Partie initiale copulation - Lordose ♀ - Poussées pelviennes ♂ - etc. Partie finale copulation

118 D118 : Modèles : Homme 23 : Clinique 3
Agression / Violence ( Karli 1987 ) – Facteur biologique objectif de l' "agression" physique est système nociceptif (douleur) Stimulations du corps : 1) activation récompense  Positif 2) activition système douleur  Troubles – Activation  Douleurs, souffrances, stress PT … – Actions du partenaire(s) qui activent ce système ≈ "agression / violence" physique Étiologie des troubles : Pas comportement érotique, mais : - agression / violence - conditionnements aversifs - croyances dysfonctionnelles

119 D119 : Modèles : Homme 23 : Clinique 9
Perspectives cliniques : Apport de la recherche fondamentale Prévention & Thérapies

120 D120 : Modèles : Homme 23 : Clinique 11
Perspectives : Prévention / Éducation – Préférer à simple prévention, éducation plus globale dans projet éducatif, complet & cohérent Grands problèmes éducatifs : ( Dal Moro 2004 ) – Savoirs : reproduction, IST, problèmes de la sexualité, contraception, mais aussi plaisir, amour, éthique … Apprendre : – Savoir-Être : empathie, gestion conflits & émotions (sexuelles), pouvoir contrôler ses comportements, exprimer sentiments, tolérance …  SOCIALISATION, sexuelle et générale développement niveau d'éducation Tendance spontanée & rapide : Ignorance, Violence, Exploitation … Actions volontaires & longues : Apprentissages, Éducation … + - – Être : état de santé (sexuelle), de bien-être, de confiance, de satisfaction des besoins psychologiques et sociaux (sécurité, justice, être reconnu, aimer et être aimé …) Favoriser : Éducation globale  effets positifs sur prévention, sexualité & accomplissement des personnes

121 D121 : Modèles : Homme 23 : Clinique 6
Perspectives (sexo)thérapeutiques ■ Recherche : importance majeure du corps dans sexualité – Stimulations du système somatosensoriel provoquent des effets physiologiques et psychologiques majeurs : augmentation Immunité, diminution Stress, Anxiété, Dépression, meilleur Sommeil, meilleure Attention, facilitation Attachement références : Livre "La peau et le toucher" Ashley Montagu Travaux : Touch Research Institute, Tiffany Field – Privilégier techniques corporelles : (hydro)massages, chaleur (bain soleil). Techniques spécifiques des troubles sexuels : sensate focus … – Objectif : développer schéma corporel, sensibilité & sensualité – Sexothérapie : favoriser approche sexocorporelle ? ( Desjardins 1996 )

122 D122 : Modèles : Homme 23 : Clinique 6
Perspectives (sexo)thérapeutiques  Actions thérapeutiques à privilégier : – Conditionnements : Identifier et traiter les conditionnements (émotionnels) déterminants pour le patient (cf. vidéo) – Émotions : Améliorer la gestion des émotions (sexuelles) – Cognition : Identifier et traiter les croyances dysfonctionnelles Améliorer les connaissances générales concernant la sexualité – Socialisation : Améliorer la socialisation (sexuelle) Faciliter expression et communication des émotions sexuelles – Sexothérapie : favoriser TCC ? ( Poudat 1992 )  Approche systémique, inclure actions corporelles, favoriser les TCC, sans exclure autres thérapies

123 2) Modèles comportementaux
D123 : Plan : Conclusion 0 1) Méthodologie 2) Modèles comportementaux a) Mammifères simples ■ Plan : b) Humain 3) Développement & Dynamique 4) Analyse des modèles 5) Perspectives cliniques 6) Conclusions générales

124 ■ Comportement sexuel (Homo sapiens)
D124 : Conclusion 1 ■ Conclusion : ■ Comportement sexuel (Homo sapiens)  Affaiblissement rôle hormones et phéromones, sur comportement sexuel (sur contrôle activités motrices) Et importance devenue majeure des récompenses et de cognition  Existence probable d’un "comportement érotique" Potentiellement : recherche de tous types de stimulations des zones érogènes  Attachement Mais influence culture déterminante pour développement  Pas "instinct", Inné érotique minimal, Acquis maximal  Dissociation entre sexualité et reproduction

125 ■ Perspectives cliniques et éducatives :
D125 : Conclusion 2 ■ Conclusion : ■ Perspectives cliniques et éducatives : Importance du corps et des apprentissages dans construction cognitive de la "sexualité" humaine  Niveau clinique : Perspectives à explorer : – Travailler sensibilité et sensualité corps – Actions systémiques sur conditionnements, émotions et cognition – Privilégier approches sexocorporelle & TCC  Niveau éducatif : Importance majeure de l'éducation sexuelle, intégrée dans un projet d'éducation globale.

126 ■ Références : Principales références du "comportement érotique" :
D126 : Conclusion 3 ■ Références : Principales références du "comportement érotique" : – CS Ford & FA Beach : Pattern of sexual behavior 1952  Synthèse de la diversité du comportement sexuel humain – Bonobos Pan Paniscus (Frans De Waal) :  Comportement "érotique", but n'est pas fécondation mais permet reproduction et survie de l'espèce – Recherches récentes concernant les Phéromones Dossier Behavioral Brain Research 200(2) 2009 ; Hurst 2010 – Anders Agmo Elsevier Functional and dysfunctional sexual behavior  Importance des récompenses (plaisir) Spécialiste neurobiologie du comportement sexuel

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