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La province Nord de la Nouvelle-Calédonie

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Présentation au sujet: "La province Nord de la Nouvelle-Calédonie"— Transcription de la présentation:

1 La province Nord de la Nouvelle-Calédonie
DIAGNOSTIC DE TERRITOIRE La province Nord de la Nouvelle-Calédonie Tchuam Tchouwo Alexandra Atti Stéphanie

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3 PRESENTATION GENERALE
Sommaire PRESENTATION GENERALE 1- NOUVELLE CALEDONIE DANS SON ENSEMBLE 2- LA PROVINCE NORD EN PARTICULIER PARTIE I SITUATION DE LA PROVINCE NORD 1- PATRIMOINE HISTORIQUE ET CULTUREL 2- APPROCHE DYNAMIQUE DES EVOLUTIONS DEMOGRAPHIQUES ET SOCIALES 3- DIAGNOSTIC ECONOMIQUE 4- PRISE EN COMPTE DE L’ENVIRONNEMENT PARTIE II INTERPRETATION ET ANALYSE 1- INTERVENTION DES ACTEURS DU TERRITOIRE 2- AXES D’INTERVENTIONS DEGAGES CONCLUSION - SYNTHESE GENERALE - POINT DE VUE PERSONNEL

4 PRESENTATION GENERALE
1- LA NOUVELLE CALEDONIE DANS SON ENSEMBLE La Nouvelle-Calédonie est un P.O.M. (Pays d’Outre-Mer) ce qui lui vaut une place à part entière et particulière tant par ses institutions que par sa juridiction. Elle se situe géographiquement dans l’océan Pacifique, au nord-est de la Nouvelle-Zélande. Le découpage de la Nouvelle-Calédonie a été fait en 3 provinces: la province sud, la province Nord et la province des Iles. La superficie de la province Nord s’étend sur km² soit 52% de la superficie totale du territoire.

5 2- LA PROVINCE NORD EN PARTICULIER
La province Nord est découpée en 4 aires coutumières (xaracuu, ajië aro, paîci, hoot ma whaap). Cette province regroupe en son sein 17 communes. Sur la côte ouest Poya, Voh, Koné, Pouembout, Koumac, Gomen Wégoa bénéficient d’un climat sec. Sur la côte Est Canala, Kouaoua, Houailou, Ponérihouen, Poindimié, Touho, Hienghène, Pouébo; et enfin à l’extrême nord de la province Poum bénéficient d‘un climat humide et venté. La capital de la province Nord est la commune de Koné, véritable noyau autour duquel les capitaux circulent massivement. Cela est notamment du à l’installation de la multinationale Falconbridge, usine de traitement et mine d’extraction du nickel. Cette usine, non seulement attire les capitaux humains et techniques mais profite également au développement économique de la zone appelée VKP (Voh-Koné-Pouembout) en terme d’aménagement du territoire. La province Nord se tourne également vers le tourisme, et attache une grande importance à la promotion touristique de leur territoire. La population autochtone étant très attaché à l’espace naturel et à leur patrimoine culturel, la majeure partie de cette population mise donc sur le partage de leurs savoirs et coutumes et sur l’attrait de leurs paysages naturels et diversifiés pour développer leur région. La province Nord attache également une réelle importance au développement durable de son territoire au travers de ces politiques publiques. Cela passe par la préservation de sa richesse biologique (à savoir que de nombreuses espèces sont endémiques au pays de la Nouvelle-Calédonie) mais également par la place des populations locales dans cet environnement spatial. En province Nord, l’économie repose donc sur 3 secteurs majeurs: -le nickel, -la pêche et l’aquaculture, -le tourisme. Vient ensuite le secteur agricole, tant sur le plan de cultures que de l’élevage bovin qui occupe l’espace le plus vaste. A noter toutefois, la présence d’activités marginales telles que l’artisanat qui constitue également une source de revenu de la majorité de cette population ou encore l‘agriculture vivrière des populations kanaks qui leur permet une certaine autosuffisance dans la consommation.

6 PARTIE I SITUATION DE LA PROVINCE NORD
1- PATRIMOINE HISTORIQUE ET CULTUREL En concourant à l’entière application de l’accord de Nouméa signé le 5 mai 1998 et de l’accord particulier sur le développement culturel de la Nouvelle-Calédonie signé le 22 janvier 2002, la province nord a fait de la pleine reconnaissance de la culture kanak et de l’expression de la diversité culturelle les 2 axes majeurs de sa politique. Cette politique publique doit permettre l’amélioration des conditions de vie des populations ainsi que l’affirmation d’une identité et d’une solidarité provinciale. Elle contribue, par ailleurs, à la promotion de la citoyenneté calédonienne. Au total en province nord, 8 sites et 11 immeubles sont protégés. Des travaux d’enquêtes auprès des populations et une véritable toponymie (= science qui étudie le nom de lieux) est effectuée afin de promouvoir le patrimoine culturel de la province nord notamment par le biais de projets culturels, éducatifs et sociaux. 2- APPROCHE DYNAMIQUE DES EVOLUTIONS DEMOGRAPHIQUES ET SOCIALES La population de la province Nord est composée en majeur partie de kanaks à plus de 75% mais également de populations d’origine européenne (à hauteur de 15%), et autres ethnies (10%) c’est-à-dire tahitiens, wallisiens et futuniens, indonésiens, Vanuatu).

7 Source: INSEE Depuis 1969, la population de la province nord de la Nouvelle-Calédonie n’a cessé de diminuer. On observe en effet une baisse tendancielle d’environ 10% entre 1969 et 1976, et entre 1976 et 1983, selon l’ISEE (Institut de la Statistique et des Etudes Economiques). Depuis 1983, cette population subie un Léger fléchissement. Depuis les années , l’augmentation de la population ralentit, mais reste soutenue avec 1,7% d’habitants en plus par an entre 1996 et La croissance démographique résulte à 85% du solde naturel et à 15% du solde migratoire apparent. La population croît fortement dans la province Sud (+2,3% par an en moyenne entre 1996 et 2009) et modérément dans la province Nord (+0,7%). En revanche, les Îles Loyauté perdent des habitants (-1,3%). La moitié de la population a moins de 30 ans mais l’importance relative des personnes âgées augmente. Deux habitants de Nouvelle-Calédonie sur trois vivent dans l’agglomération du Grand Nouméa. Trois sur quatre sont nés en Nouvelle-Calédonie. Deux sur cinq appartiennent à la communauté kanak. Les ménages sont composés de moins en moins de personnes, mais sont de mieux en mieux équipés, même si des écarts entre provinces subsistent.

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9 3- DIAGNOSTIC ECONOMIQUE
Méthodologie Nature de l’opération : la réalisation de notre étude économique portant sur la province Nord Calédonie a été faite grâce aux analyses de données quantitatives et la rencontre des principales entreprises et décideurs locaux ayant une influence sur celui-ci. La première partie de notre prestation ici portera sur la connaissance du tissu économique local (évolution décennale et comparaison territoriale), une seconde partie diagnostic (qu’est-ce qui va, qu’est-ce qui ne va pas ?) et une autre sur des recommandations à l’attention de la collectivité à travers la matrice SWOT (qu’est-ce qu’il est possible de faire pour améliorer la situation). Objectifs : cette partie vise trois objectifs. Approfondir nos connaissances sur les atouts, les contraintes, les menaces et opportunités s’imposant au tissu économique au regard des projets ; Proposer une orientation des politiques, des interventions en faveur du développement économique de la région. Première partie : analyse de la composition du tissu économique local (détail par secteurs économiques), évolution au cours de la dernière décennie et comparaison par rapport à des collectivités de même importance démographique. Pour la seconde partie, les thèmes à approfondir sont laissés au choix du public, dont voici une liste non exhaustive : >> Point sur les besoins en main d’œuvre des entreprises et du fonctionnement du marché du travail >> Point sur les projets d’investissement des entreprises et accompagnement possible de la collectivité le diagnostic économique se décompose en deux partie, une première partie consacrée à la présentation des secteurs dominants et à leurs évolution en province NC histoire d ’avoir une idée du tissu économique local; pour la seconde partie on s’est consacré à l’étude du marché de l’emploi et aux perspectives des secteurs étudié plus haut

10 A- Analyse du tissu économique local
Le tissu économique local de la province Nord repose sur 4 secteurs : minier (Nickel), la pêche et l’aquaculture, le tourisme, Agriculture A1) Secteur minier : exploitation du Nickel Les terrains miniers en Nouvelle-Calédonie C’est essentiellement sur le Caillou, Grande Terre, que sont concentrés les gisements de nickel du Territoire, qui possède une des premières réserves mondiales de minerai. Vue du ciel, la Nouvelle-Calédonie laisse apercevoir ses cicatrices rougeâtres, causées par l’exploitation des mines à ciel ouvert. Dans la Province Sud, les terrains miniers s’étendent de Thio, sur la côte sud-est à Yaté, à l’extrême sud. C’est là que se trouvent notamment les gisements de Dumbéa et de Ouinné. Plus au nord, Tiébaghi, Koniambo et Népoui Kopeto figurent parmi les hauts-lieux de l’industrie minière. En 1997, avec près de 30% des ressources mondiales, la Nouvelle-Calédonie se situait au second rang des producteurs mondiaux, derrière, l’Indonésie, mais avant l’ex-URSS, le Canada, Cuba, les Philippines et l’Australie. Le tissu economique local repose sur 4 secteurs en province nord calédonie: - Les terrain minier de la NC sont Tiébaghi, Koniambo et Népoui Kopeto figurent parmi les hauts-lieux de l’industrie minière Minier: C’est en 1863 qu’un ingénieur français, Jules Garnier à decouvert que la NC était un pays riche en nickel mais l’exploitation de celui-ci s’est faite à partir des années 1876 pourquoi???? Il faut savoir que le nickel est un métal qui sert à produire ………. Au fur et à mesure que les années passent, la demande en nickel augmente par conséquent l’exploitaion s’intensifie. Aujourd’hui l’essentiel de la croissance économique de la NC est due à son exploitation de cette matière

11 « Le nickel, une ressource économique de taille
« Le nickel, une ressource économique de taille. Selon la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le développement (CNUCED), le marché mondial du nickel se révèle très fluctuant. Cependant, l’utilisation relativement récente de ce métal dans la composition des alliages a entraîné une forte demande. Ainsi, au début de l’année 2000, la tonne se vendait à dollars. Un prix qui, à la fin de l’année 2 001, se situait aux alentours de dollars. » Retour sur les débuts de l’exploitation C’est en 1863 qu’un ingénieur français, Jules Garnier, est envoyé en mission en Nouvelle-Calédonie, afin de recenser l’ensemble des minéraux que renferme le Territoire. De passage dans la vallée de la Dumbéa, sur la côte ouest, son regard est alors attiré par un échantillon de minerai vert inconnu. Après analyse, il se revèle chargé en nickel, en alumine et en magnésie. A l’époque, la technique est encore balbutiante : impossible de séparer le nickel des autres composants.  Ce n’est que 16 ans plus tard, en 1879, que ce minerai sera baptisé garniérite, du nom de l’ingénieur français. L’exploitation s’intensifie Il ne faudra pas attendre très longtemps pour que débute l’exploitation intensive, avec la découverte d’un filon au Mont Dore sur la rive droite de Mbéa. La production moderne, qui modifiera l’économie calédonienne dans son ensemble commence alors. Dès 1876, tonnes sont produites. A cette époque, de nombreuses fortunes sont bâties sur le nickel par des aventuriers attirés par cette manne providentielle. Au cours des années qui suivent, certains propriétaires utilisent la main d’œuvre pénitentiaire pour exploiter leurs mines. Un marché fluctuant Dans les années 1960, la Nouvelle-Calédonie profite, elle aussi, du boom que connaît le métal sur le cours mondial. Le Territoire, dont la pureté du minerai est enviée, est alors le théâtre d’une frénésie métallurgique et minière, sous l’œil vigilant de la France ; mais la chute brutale des cours en 1972 affecte profondément l’industrie de l’île. En 1995, la production du Territoire flirtait avec les tonnes tonnes étaient exportées notamment vers le Japon, l’Australie et les Etats-Unis, pour un montant de 11.5 milliards de francs pacifique, soit plus de 91 millions d’euros. Le reste de la production était, une fois transformée sur place en produits métallurgiques finis ou semi finis, exportés. Le tout pour un montant avoisinant les 46,5 milliards de francs pacifique, soit 381 millions d’euros.

12 En 1997, selon le ministère français de l’Industrie, la production se situait à tonnes. Les secteurs minier et métallurgique représentent, aujourd’hui encore, 80% des exportations calédoniennes et font du nickel la richesse majeure du Territoire. La Nouvelle Calédonie assume 13% de la production mondiale, ce qui la place en troisième position derrière la fédération de Russie et le Canada Aujourd’hui cette matière connait un essor renouvelé. Les compagnies qui se partagent le marché Plusieurs sociétés minières se partagent le marché calédonien. Parmi elles, la compagnie Le Nickel-SLN et la Société minière du Sud Pacifique (SMSP) font figure de leaders. Le Nickel-SLN Créée en 1880, le Nickel-SLN exploite notamment les gisements de Tiebaghi, de Népoui-Kopeto, de Thio et de Kouaoua. C’est elle qui possède La seule usine de traitement de l’île, située à Doniambo, dans la rade Nouméa. Sa production annuelle tourne autour de tonnes de nickel, soit environ 40 % de la production du Territoire. Pendant très longtemps, cette société est restée la propriété exclusive de la société française Eramet. En juillet 2000, l’Etat français est entré dans le capital de la SLN. La Société Minière du Sud Pacifique L’autre géant de l’industrie calédonienne dans le secteur s’appelle la Société Minière du Sud Pacifique (SMSP). Elle assure à elle seule 20 % de la production de Nouvelle-Calédonie. En 1990, le groupe Lafleur, alors propriétaire de la société, a cédé la SMPS à une société d’économie mixte contrôlée par la Province nord, la SOFINOR. A2) la pêche et l’aquaculture La pêche C'est d'une part, une pêche traditionnelle à caractère artisanal et d'autre part, une pêche semi-industrielle moderne vouée à l'exportation de thons frais ou congelés vers le Japon. La pêche artisanale en province Nord représente 102 bateaux pour une production de 99 tonnes et un chiffre d'affaires de 34 millions de F.CFP en La pêche artisanale qui vise essentiellement les poissons du lagon dispose d'une ressource abondante, diversifiée et relativement peu éloignée. Un fort potentiel de substitution aux produits venant de la province Sud existe à condition de transformer les produits de la pêche directement en province Nord ( forte valeur ajoutée latente ). La pêche semi-industrielle en province Nord c'est 7 palangriers implantés à Koumac pour une production de 390 tonnes en La pêche palangrière semi-industrielle vise essentiellement les thons jaunes et obèses. Le thon est destiné en partie au marché local, mais est aussi un produit d'exportation de première importance (ces deux types de thons sont privilégiés parce qu’elles correspondent aux critères de qualité retenus, pour être exportés en frais vers le Japon, pour le marché du sashimi). La majeure partie du thon blanc est destinée aux conserveries, le reste est transformé en longes congelées, tout comme les poissons à rostre, pour le marché européen. Des filières de moindre importance existent : le crabe de palétuvier ( pêche pratiquée par 250 personnes environ ), la bêche de mer ( filière en cours de professionnalisation ), la pêche lagonaire (holothuries et coquilles de trocas sont destinés à la fois au marché local et à l’exportation vers les pays asiatiques), la pêche profonde. - Peche: on a deux catégorie de peche pratiquée; une peche tradditionnelle (plus tellement pratiquée) et une autre semi industrielle voué à l’exportation (surtout des thons jaune et obèses vers le Japon). D’autre type de peche de moindre importance existe aussi ds cette région telle que la peche profonde, la bèche de mer etc.

13 L’aquaculture L'un des secteurs en plein essor de l'économie calédonienne est celui de l'aquaculture de la crevette. C'est un phénomène récent, les fermes aquacoles représentant moins de 500 ha jusqu'en 2003, pour 665 ha en 2005.La production était de 2 339 tonnes en 2005, dont plus de la moitié destinée à l'exportation (1 709 tonnes, 2,372 milliards de francs CFP de revenus à l'exportation). C'est devenu un produit de qualité qui sut s'implanter sur plusieurs marchés porteurs, bien que d'une manière encore assez marginale. En Nouvelle-Calédonie, le secteur de l’aquaculture en 2009 repose principalement sur la “filière crevette”, même s’il s’est diversifié à partir de 1999 avec deux nouvelles productions : l’ostréiculture et l’élevage d’écrevisses. On dénombre 3 fermes aquacoles en province Nord ( + 1 écloserie ). Elles représentent 23% des surfaces de bassins de la filière crevettes-export en Nouvelle-Calédonie. Elles participent à hauteur de 30% à la production de la filière, ce qui correspond à 45% du chiffre d'affaires. Les trois fermes aquacoles situées dans les communes de Voh, Koné et Pouembout occupent une superficie de 149 ha ( en 2005 ), ont produit 712 tonnes de crevettes ( campagne ) et ont réalisé un chiffre d'affaires de 523 millions de F.CFP ( campagne ). « Le Laboratoire Aquacole Calédonien situé à Koné apporte un appui technique aux exploitants et effectue un suivi rapproché des fermes. L'usine de transformation située à Koné utilise une technologie de pointe. » Grâce à un appui technique adapté et à un soutien financier public important, cette filière a su trouver sa place sur les marchés internationaux. Certes la production reste marginale mais elle est fortement valorisée car très proche d'un produit biologique et répondant à des critères spécifiques ( saveur et calibrage ). Au vu des surfaces encore exploitables en province Nord, cette filière va connaître, c'est certain, un développement remarquable dans les prochaines années. A3) Agriculture et élevage Agriculture L'agriculture occupe une place prépondérante dans l'économie de la province Nord. Il existe d'une part, une agriculture moderne et marchande et d'autre part, une agriculture traditionnelle et vouée à l'autoconsommation. La province Nord peut-être divisée en trois régions agricoles ayant chacune des profils bien spécifiques :  - La région Est, de Hienghène à Canala, possède le plus grand nombre d'exploitations, mais de dimension modeste (12,6 ha de Superficie Agricole Utilisée moyenne) ; - La région extrême Nord, de Kaala-Gomen à Pouébo, regroupe moins d'exploitations, mais de taille moyenne (86,1 ha de SAU moyenne) ; - La région Ouest, de Voh à Poya, compte peu d'exploitations, mais de grande dimension (125 ha de SAU moyenne). aquaculture: c’est la tendance actuelle en Calédonie entre 2000 et 2005, le nombre d’ha destiné à l’aquaculture a carrément doublé. La principale aquaculture pratiqué est celle des crevette dont la moitié est destinée à l’exportation. Certe c’est une tendance actuelle dc elle est encore entrain de chercher sa place sur le marché et par consequent reste pour le moment assez marginal. Juste pour vous parlé en chiffre, il faut savoir qu’en province Nord on dénombre 3 fermes aquacoles situées dans les communes VKP qui en ont réalisé un chiffre d’affaire de 523 millions des F.CFP pour une production de 712 tonnes de crevettes. Ces dernières années cette filière se modernise peu à peu grâce à l’utilisation des techno de pointe et à l’importance de plus en plus croissant dans l’économie calédonienne.

14 On dénombre exploitations en 2002 en province Nord pour une SAU de ha. 414 exploitations représentent, à elles seules, ha. (source : Recensement Général Agricole 2002) Les principales filières agricoles présentes en province Nord sont :  La filière bovine qui est assurée par 26,2% des exploitants et qui est destinée exclusivement à la production de viande. Elle représente 34,7% de la production agricole finale (PAF) de la province Nord ( hors aquaculture et bois ) et 38,3% du chiffre d'affaires de la filière viande bovine de la Nouvelle-Calédonie en Le type d'élevage bovin pratiqué est extensif puisque 98% de la SAU y sont consacrés. On trouve ainsi environ têtes de bétail qui sont réparties sur ha. C'est sur la côte Ouest que cette filière est la plus représentée. La bonne maîtrise technique et la présence de sélectionneurs en limousin, brahman et charolais sont des atouts indéniables pour garantir à cette filière un développement durable.  La filière porcine qui constitue 11,2% de la PAF de la province Nord (hors aquaculture et bois ) et 17,5% du chiffre d'affaires de la filière viande porcine de la Nouvelle-Calédonie en Les éleveurs sont soumis à des quotas. La forte concentration d'éleveurs en province Sud limite le développement de cette filière en province Nord. Les besoins du marché local sont entièrement couverts par la production locale. Les importations sont destinées principalement à la transformation.  La filière fruits qui représente 20% de la PAF de la province Nord (hors aquaculture et bois) et 25,8% du chiffre d'affaires de la filière fruit calédonienne en On dénombre 168 producteurs marchands en 2002 et seulement 4% d'entre eux assurent 50% de la production. Les conditions climatiques très favorables et le faible recours aux traitements phytosanitaires garantissent une qualité optimale. Les letchis de Houaïlou et les mandarines de Canala illustrent un zonage efficace des productions en fonction du savoir-faire, de la demande et du climat. Actuellement, la province Nord fait preuve d'une grande vigilance concernant la maladie du bananier (bunchy top) qui touche depuis plusieurs années déjà le Sud de la Nouvelle-Calédonie. En effet, la production de bananes représente en province Nord un besoin vital pour une grande partie de la population.  la filière légumes et tubercules tropicaux qui représente 14,3% de la PAF de la province Nord (hors aquaculture et bois ) et 9,5% du chiffre d'affaires de la filière maraîchage de la Nouvelle-Calédonie en % des maraîchers réalisent 50% de la production. Tout comme pour la filière fruits, les conditions climatiques exceptionnelles et le professionnalisme des principaux producteurs assurent aux produits une qualité proche du bio. La filière céréales qui représente 5,8% de la PAF de la province Nord (hors aquaculture et bois) et 52,9% du chiffre d'affaires de la filière céréales de la Nouvelle-Calédonie en Le maïs constitue l'essentiel de la production céréalière calédonienne. Les céréales font l'objet d'un prix garanti et d'un contingentement. 35 exploitations marchandes en 2002 ont produit tonnes. La province Nord possède une tradition céréalière, les producteurs ont acquis un savoir-faire, des surfaces importantes sont potentiellement cultivables sur la côte Ouest, les infrastructures existent et l'équipement en matériel de récolte se généralise. Tous ces facteurs devraient assurés à cette filière un développement rapide et harmonieux dans les années à venir. Agriculture: la province Nord peut etre divisé en trois région agricole que sont: La région Est, de Hienghène à Canala, possède le plus grand nombre d'exploitations, mais de dimension modeste La région extrême Nord, de Kaala-Gomen à Pouébo, regroupe moins d'exploitations, mais de taille moyenne La région Ouest, de Voh à Poya, compte peu d'exploitations, mais de grande dimension (graphique si possible) Les principale filière agricole par ordre décroissant des PAF sont: bovine (34,7%), fruit (20%), des légumes et tubercules tropicaux (14,3%), porcine (11,2%), des céréales (5,8%) et enfin du café (0,6%)

15 Evolution des exploitations et de leurs superficies
- La filière café, fortement ancrée en Calédonie, connaît actuellement un renouveau. Elle ne représente que 0,6% de la PAF de la province Nord (hors aquaculture et bois ) mais en revanche elle constitue 57,4% du chiffre d'affaires de la filière café de la Nouvelle-Calédonie en producteurs sur 49 ha (chiffres 2002) assurent le fonctionnement de cette filière. Le robusta constitue 95% de la production actuelle. Le marché du café moulu représente environ une production de 350 tonnes de café vert dont 20% sont issus de la production locale. Les principaux atouts de cette filière sont le savoir-faire reconnu des producteurs et la qualité finale du produit obtenu. Les autres productions animales et végétales restent marginales. On trouve l'aviculture, l'apiculture, l'horticulture, la vanille, l'élevage de cervidés, l'élevage d'ovins et l'élevage de caprins. En Province Nord, le nombre d’exploitations agricoles a diminué de 47,9% depuis 1991, passant de 4279 à 2 230, tandis que la superficie agricole utilisée (SAU) s’est accrue de 22,6%, s’élevant aujourd’hui à ha. Ainsi, la SAU moyenne par exploitation s’établit à 54,6 ha au lieu de 23,2 ha en L’augmentation globale de la SAU est essentiellement due à l’évolution des terrains non entretenus, jachères, cocoteraies et pâturages peu productifs. La diminution du nombre d’exploitations a affecté principalement les unités de petite taille (2/3 des disparitions). Ces exploitations, dont la superficie est inférieure à 5 ha, représentent aujourd’hui 72,8% des effectifs mais occupent 1,3% de la SAU. À l’inverse, les exploitations de grande taille (50 ha et plus), ont vu leur effectif s’accroître (414 au lieu de 347). En 2002, elles constituent 95,6% de la SAU pour seulement 18,6% des effectifs Tableaux sur l’évolution des exploitations Source: Recensement général agricole. Entre les années 90 et 2000 ont a une évolution importante ou remarquable des SAU pourquoi???? Et une décroissance du nombre d’exploitations (peut être parce que certain l’on vendu au plus grand exploitants genre il y’a eu une forme d’association!!!?) Evolution des exploitations et de leurs superficies 1991 2002  Nbre expl. SAU (ha) SAU moyen (ha) Nbre Expl. Moins de 5 ha 3000 2391 0,8 1624 1634 1,0 De 5 à 50 ha 932 10063 10,8 192 3708 19,3 Plus de 50 ha 347 86779 250,1 414 116305 280,9 Total 4279 99233 23,2 2230 121,647 54,6

16 Le cheptel (Nbre de têtes)
Elevage Les agriculteurs de la Province Nord consacrent 97,7% de leur SAU à l’élevage. Depuis 1991, les superficies toujours en herbe (STH) ont augmenté de 26%, tandis que le cheptel bovin a diminué de 16%. En conséquence, l’élevage bovin devient plus extensif avec 0,28 unité de gros bovin (UGB) à l’hectare contre 0,44 en Cet élevage, exclusivement destiné à la production de viande, est pratiqué par 26,2% des exploitants. Tous les autres cheptels, sauf les lapins dont le nombre reste très réduit, ont également vu leurs effectifs diminuer (ovins -81%, caprins -60%, volailles -59%) ; 56,4% des exploitations ne pratiquent aucun élevage. C’est dans la région Ouest de la Province que sont localisés les plus gros effectifs moyens par élevage, sauf pour les cerfs dont l’essentiel du cheptel est concentré à Kaala-Gomen. Tableaux comparatif de la part de la province nord en terme d’élevage par rapport au reste de  la Calédonie A4) Le tourisme L’organisme en charge de la promotion du tourisme en province est le GIE Tourisme Province Nord. En vue de parfaire l’activité touristique en province nord. Le pôle Formation de Tourisme Province Nord a été créé en avril Ainsi, plusieurs formations sont mises en avant telles que : agent de tourisme, accompagnateur de sortie équestre, accompagnateur pédestre de pays mais c’est notamment des formations de sensibilisation et d’initiation à l’activité éco touristique, des formations de gestion économique de l’activité éco touristique, et des formations linguistiques. En effet, la population touristique de la Nouvelle-Calédonie se compose essentiellement de résidents et d’australiens. Le nombre de touristes australiens a sensiblement augmenté ces dernières années du fait d’une plus grande et aisée desserte grâce à l’accroissement des croisières maritimes. Le cheptel (Nbre de têtes) Province Nord Nouvelle Calédonie Part de la prov. Nord (%) Bovins 49443   111308 44,4 Porcins 4259 25 447 16,7 Equins 4027 7512 53,6 Cervidés 2640 14367 18,4 caprins 1646 8130 20,2 L’élévage est exclusivement destiné à la production de la viande. Depuis les années 90 on a une augmentation des STH et une diminution des cheptel ce bovin why??????

17 B- Besoin en main d’œuvre des entreprises et fonctionnement du marché du travail
B1) Nickel L’activité minière en Nouvelle-Calédonie est dominée par le nickel qui représente en 2004 : 10% de la production mondiale, ¼ des réserves mondiales (minerai nickélifère latéritique). Pour essayer de voir où se situe la Nouvelle Calédonie quant à sa production de minerais par rapport au reste du monde, on peut dégager le graphique suivant : Source : APENC (Agence Pour l’Emploi en Nouvelle Calédonie) L’activité minière de la Nouvelle-Calédonie est dominée par le nickel. C’est en effet le seul minerai dont l’exploitation a été continue. Si le nickel est un métal relativement répandu sur l’ensemble de la planète, cette abondance est toutefois relative car le minerai de nickel exploitable dans des conditions économiquement viables reste très localisé. Avec près de 10% de la production mondiale, le nickel calédonien constitue un potentiel majeur pour le développement de la Nouvelle-Calédonie. En contrepartie, l’économie locale est extrêmement dépendante de son exploitation qui est elle-même fortement tributaire des fluctuations du marché mondial. On entre dans la deuxième partie consacrée au marche de l’emploi et au perspective des secteurs En faisant une comparaison de la production de nickel entre différents pays on peut encadrer la nouvelle calédonie entre l'Indonésie et l'Australie; il faut savoir que les principaux pays producteur de nickel sont: Et la calédonie detient les ¼ des reserves mondiales en cette matière (ce qui n’est pas dutout négligeable) Mais il y’a une inégalité remarquable entre les province nord et sud en terme de masse salarial; la province sud detient 63% des salarié du secteur soit la moitié pour la province nord (36,8%) . Avec près de 10% de la production mondiale, le nickel calédonien constitue un potentiel majeur pour le développement de la Nouvelle-Calédonie. En contrepartie, l’économie locale est extrêmement dépendante de son exploitation qui est elle-même fortement tributaire des fluctuations du marché mondial.

18 B2) Agriculture et élevage
L’agriculture n’a qu’un faible poids dans le PIB calédonien puisqu’en 1999 (dernière année disponible) la part du secteur agricole est de 1,6% du PIB. Plus de la moitié de la population agricole familiale a disparu ... Avec personnes, la population agricole familiale représente 18,4% de la population totale en Province Nord (51% en 1991). Son effectif a diminué plus fortement (-56,6%) que le nombre d’exploitations (-47,9%). Le nombre moyen de personnes par exploitation passe ainsi de 4,4 en 1991 à 3,8 en L’âge moyen de cette population est de 37,5 ans en Province Nord (27 ans en 1991), comme sur l’ensemble de la Nouvelle-Calédonie. Nombre de salariés agricoles est en diminution depuis Main d’œuvre salariée est à majorité jeune et non qualifiée (69,6% n’ont aucune formation, 4,6% ont une formation qualifiante, et 25,7% ont un diplôme). Secteur fortement masculin (75%). Le temps de travail moyen reste stable; Si les actifs familiaux sont en baisse (5 284 personnes au lieu de en 1991), ils sont aujourd’hui proportionnellement plus nombreux : 62,7% de la population agricole familiale au lieu de 58,5%. Leur temps de travail effectué sur l’exploitation est en très légère hausse, le nombre d’unités de travail annuel (UTA) familiales par exploitation est ainsi passé de 0,94 à 0,97. En 2002, 38,8% des actifs familiaux disposent d’un revenu agricole, l’activité agricole intervenant en moyenne à hauteur de 56% de leur revenu global.

19 Une région Ouest plus professionnelle Sur les exploitations agricoles de la Province, 888 ont atteint une dimension économique dite professionnelle, soit 40%. Ces exploitations sont proportionnellement plus nombreuses dans la région Ouest que sur le reste de la Province. La différence est plus marquée en ce qui concerne le caractère marchand de l’exploitation. Les exploitations dites marchandes représentent 1/5 des exploitations dans la région Est, alors qu’elles représentent plus de la moitié ailleurs. Conclusion partielle de l’activité primaire : L'agriculture et la pêche sont peu développées, et essentiellement vivrières. Si elles représentent 6 % du produit intérieur du territoire, elles emploient 30 % de la population active, et contribuent malgré tout à limiter l'exode rural vers la province Sud. Répartition des exploitations par région agricole en 2002 L’exploitation est dite professionnelle lorsque sa dimension économique représente au moins 1 000 points (seuil minimal d’appartenance au collège des exploitants au registre de l’agriculture) et lorsque le travail agricole fourni sur l’exploitation est équivalent à celui d’au moins une personne occupée à3/4 de temps pendant une année (0,75 UTA). L’exploitation est dite marchande lorsque la SAU qui la compose est au moins égale à 1,5 ha et lorsqu’elle commercialise au moins une partie de sa production.

20 B3) Tourisme La province Nord se tourne également vers le tourisme, et attache une grande importance à la promotion touristique de leur territoire. La population autochtone étant très attaché à l’espace naturel et à leur patrimoine culturel, la majeure partie de cette population mise donc sur le partage de leurs savoirs et coutumes et sur l’attrait de leurs paysages naturels et diversifiés pour développer leur région. La province Nord attache également une réelle importance au développement durable de son territoire au travers de ces politiques publiques. Cela passe par la préservation de sa richesse biologique (à savoir que de nombreuses espèces sont endémiques au pays de la Nouvelle-Calédonie) mais également par la place des populations locales dans cet environnement spatial. La politique touristique de cette région privilégie donc l’écotourisme : randonnées pédestres, ballades équestres, canyoning, simples ballades; et la découverte respectueuse d’un environnement resté presque vierge autour d’un slogan : « J’AIME LE NORD »

21 C- Données générales sur l’emploi en Calédonie
Avec offres d’emploi et 7325 demandeurs d’emploi en moyenne mensuelle, l’année 2010 reste dans la tendance observée depuis 2005 d’un volume d’offres supérieur au nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois, même si l’on note un fléchissement par rapport à La croissance de la demande d’emploi est régulière depuis 2 ans, environ 350 demandeurs d’emploi supplémentaires par an. (Il faut savoir que sur la période , la demande d’emploi a décru de 16% aujourd’hui on a une offre d’emploi nettement supérieur à la demande). Cette augmentation doit être relativisée au regard de l’activité des services de placements Nord et Iles et de l’augmentation de la population en province Sud. Au global, la demande augmente de +4,9% entre 2009 et 2010. En voyant les données on pourrait croire qu’on est en plein emploi mais ce n’est pas le cas parce que la demande ne satisfait pas l’offre. L’essentiel des emplois dans le nord relève du secteur minier lequel nécessite une main d’œuvre de haute qualification qu’on ne retrouve pas sur le marché Du travail. Entre 2009 et 2010, la croissance semble particulièrement soutenue en province Nord (+8,1%). Pour cette province, l’année se solde finalement par une moyenne de 1845 demandeurs d’emplois en fin de mois Enfin pour la province Sud, la hausse importante constatée entre 2008 et 2009 (+8,7%) s’atténue cette année (+2,3% entre 2009 et 2010). Sur les flux au cours de l’année 2010 on va noter que la demande traditionnelle d’emploi est saisonnière ; on voit des effectifs importants de février à avril (pic au mois de mars), stagnation de mai à août, puis tendance à la baisse continue jusqu’à la fin de l’année. L’explication à cette tendance est que l’année scolaire se termine en Décembre on peut supposer que les nouveaux diplômé se mette à la recherche du travail à partir de cette période et la baisse s’explique soit par l’obtention d’un travail soit par découragement En 2010, la création d’offres est restée soutenue en partie grâce à la montée en puissance des recrutements pour l’usine du Nord. Le projet Koniambo remplit en ce sens sa vocation de « ré équilibreur économique »

22 L’évolution de l’offre ne présente pas quant à elle de saisonnalité typique. On note le plus souvent des pics d’enregistrements qui correspondent à des évènements particuliers impactant les recrutements (ouverture de site de production, démarrage de gros chantier…). A l’échelle de la Nouvelle-Calédonie, les pics les plus visibles sont essentiellement générés par les besoins des complexes industriels miniers. En 2010, la province Nord rassemble 31,1% des offres, le Sud 68,6% et les Iles 0,3%. La géographie des nouvelles offres évolue avec l’avancée des projets miniers : Baisse des besoins liés à l’Usine Du Sud (Commune de Yaté : 22% de l’offre en 2008, 14% en 2009, 9% en 2010). Forte augmentation des offres enregistrées sur la commune de Voh (projet Koniambo essentiellement, 20% des offres en 2010). Les volumes d’offres d’emplois sont en nette diminution sur la zone du Grand Nouméa (-14,2% sur 1 an). L’évolution de l’offre par commune (carte ci-dessous) permet de faire apparaître de fortes disparités à l’intérieur de chaque province ou dans les zones géographiques présentées dans le graphique précédent. L’étude du graphique ci-dessous permet de diviser la province Nord en 3 sections en terme d’emploi: Zone rouge (région VP, Koumac, Ouegoa etc.): régions qui connaissent une offre de travail relativement importante due premièrement au caractère industriel (mine)de ces régions et la présence de grand projet d’investissement dans ce secteur (Voh et Pouembout); mais aussi Zone vert (régions Poum, Kalaa Gomen Pouebo etc.) : régions qui connaissent une offre de travail en baisse ou en forte baisse. Ceci s’explique en raison de la présence d’une mono activité pas forcément valorisatrice comme le tourisme à Pouebo , la pêche ou l’élevage. Zone grise (région de Koné): région qui connait une offre de travail stagnante. Ceci s’explique en raison de sa localisation car situé entre deux région à offre excédentaire.

23 4- PRISE EN COMPTE DE L’ENVIRONNEMENT
Né sur la base de constats environnementaux (et sociaux), le développement durable est un développement permettant à la génération présente de satisfaire ses besoins et d'accroître son bien-être sans compromettre la capacité des générations futures à faire de même. Cette définition fondatrice est née du constat de la limitation des ressources disponibles d'une part, et de la nécessité du contrat entre les générations quant au maintien de ces ressources d'autre part. De par son contexte insulaire et ses particularismes écologiques, la question de la préservation des ressources est particulièrement critique en Nouvelle-Calédonie, comparativement à d'autres pays continentaux. Les trois volets du développement durable sont : Le Développement économiquement viable  : la priorité provinciale reste l'amélioration des conditions générales de vie de ses habitants. Brimer toute activité économique au nom de la protection de l'environnement serait un non-sens, à l'effet inverse de celui recherché.  Le Développement écologiquement soutenable  : le développement économique doit se réaliser selon des procédés reproductibles sur une durée indéfinie. Toute activité qui tend à épuiser une ressource sans la renouveler ou sans trouver une ressource de substitution prépare sa propre fin : elle ne peut être soutenue indéfiniment et ne constitue donc pas un moyen de développement à moyen ou long terme. Le Développement socialement équitable  : les solutions de développement durable ne saurait conduire à une discrimination entre les individus, quelle qu'en soit le critère. De plus le développement durable est un modèle de développement qui implique une équité de traitement entre tous les individus sans distinction, en particulier vis à vis de principes écologiques fondateurs : principe de prévention, de précaution, de participation, et principe du pollueur payeur. La province Nord a intégré ces éléments et principes de développement durable dans le cadre de ses politiques publiques. Cette intégration est rendue possible par l'attribution aux provinces à la fois des compétences en matière de développement économique et en matière d'environnement. C'est pour cette raison que l'organigramme provincial ne comporte pas de direction de l'environnement : les questions environnementales sont intégrées naturellement dans toutes les activités, de même que le service de l'environnement est intégré au sein des services de développement économique dans la DDEE (direction du développement économique et de l'environnement ). La politique environnementale de la province Nord consiste donc d'une part à accompagner le développement économique, et d'autre part à assurer la préservation des ressources. Cette politique tient compte des spécificités de son territoire, c'est à dire une richesse biologique exceptionnelle, mais aussi la place importante des communautés locales dans la gestion des vastes espaces de la province Nord.

24 Un lien privilégier avec la Terre
L’homme calédonien entretient depuis toujours un lien particulier avec la Terre. Le 15 août 2002, à peine quelques jours avant l’ouverture à Johannesburg du Sommet de la Terre, le représentant du Conseil national des droits du peuple autochtone de Nouvelle-Calédonie lançait un véritable appel à la solidarité internationale contre le projet Goro Nickel : « En pays kanak, la terre n’appartient pas à l’homme, c’est l’homme kanak qui appartient à la Terre qui est le fondement de son existence spirituelle, matérielle et culturelle. » Pour les Kanaks, avant la colonisation, « chaque individu, chaque clan se définissait par un rapport spécifique avec une vallée, une colline, la mer, une embouchure de rivière. Les noms que la Tradition donnait à chaque élément du paysage, les tabous marquant certains d’entre eux, les chemins coutumiers structuraient l’espace et les échanges. »

25 PARTIE II INTERPRETATIONS ET ANALYSES
1- INTERVENTION D’UN ACTEUR DU TERRITOIRE Il s’agit de M. TEIN Hervé, actuellement chargé de mission à la culture de la province Nord. 2- AXES D’INTERVENTIONS DEGAGES La situation de la province nord, décrite ci-dessus, nous permet de dégager un certains nombre d’axes d’interventions sur lesquelles le territoire doit renforcer sa position voire s’engager. Cela se traduit souvent par des besoins en terme de main-d’œuvre qualifiée, de capitaux et en terme d’aménagements du territoire.

26 Les métiers avenir des secteurs
Pour identifier les métiers porteurs, les besoins en emploi exprimés par les entreprises ont été rapprochés de l’offre enregistrée par les services provinciaux de l’emploi et comparés au vivier disponible (demandeurs d’emploi et effectifs diplômés) ; un métier porteur est un métier pour lequel l’adéquation montre un déficit en main-d'œuvre, une opportunité d’emploi quantifiée par un manque net. En Nouvelle Calédonie, les métiers porteurs sont généralement des métiers : « spécialisés » dédiés à un secteur. L’agriculture : L'agriculture se transforme et propose un éventail de nouveaux métiers. La très grande diversité d'emplois tient aux nombreuses productions que recouvre ce secteur et aux spécialités qui y sont liées. Ces différents métiers demandent des compétences pointues, des technicités sensibles et un savoir-faire déterminant pour une production de qualité. Les lieux d'exercice professionnel et d'expériences sont très divers (le champ, l'atelier, la campagne, le laboratoire,..). On peut citer quelques métiers tel que éleveur soigneur, conducteur d’engins d’exploitation agricole et forestière. Le tourisme : c’est un secteur très hétérogène qui recouvre des activités diverses et réunit donc des entreprises de nature et de tailles différentes. L’Organisation Mondiale du Tourisme définit le tourisme du côté de la demande et selon les branches professionnelles dont - l’activité principale relève du tourisme : l’organisation de voyages et réception de touristes, l’hébergement ; - une part de l’activité relève du tourisme : restauration, transport et loisirs. Dans un contexte de concurrence internationale, les pays doivent se distinguer par leur offre de tourisme (tourisme vert, activités équestres…) et par la qualité des prestations. Cette exigence de « montée en qualité » implique notamment une montée en compétence et en qualification des acteurs du tourisme ; elle suppose par voie de conséquence un effort constant de professionnalisation. On peut citer quelques métiers tels que Barman, chef de cuisine, cuisinier, maitre d’hôtel, réceptionniste en établissement hôtelier etc.

27 Mines : Les quatre métiers spécialisés de la mine sont en déficit ; toutefois, les effectifs peuvent être équilibrés moyennant un effort de formation ponctuel ; des besoins nouveaux devraient être perceptibles à l’achèvement de la construction de l’usine du Nord. Pour citer quelques métiers porteurs dans ce secteur on a ouvriers d’extraction solide, pilote d’installation de production de métaux, opérateur de production de métaux, cadre technique d’exploitation de gisements. A noter, le manque de cadres techniques pour lesquels aucune formation n’est dispensée. La pêche : L’industrie des pêches est une composante dynamique de l’économie des régions maritimes ; elle figure souvent parmi les industries axées sur l’exportation. Bien que ce secteur soit traditionnellement déficitaire en Nouvelle-Calédonie, les professionnels s’accordent à dire que c’est un marché porteur à l’export et pas encore saturé en local qui nécessite un effort de compétitivité et de diversification des produits notamment à la transformation. Dopée par l’innovation, la consommation des produits de la mer connaît une croissance régulière, les produits cuisinés et surgelés remplaçant de plus en plus les conserves traditionnelles ce qui offre de grandes possibilités de développement tant pour la pêche que pour les activités qui en découlent. Ces nouvelles pratiques ont conduit à réorganiser les métiers liés à la pêche, et à mettre en place des formations appropriées notamment dans le domaine de la transformation et de la préparation des produits de la mer.

28 Grille SWOT secteurs Forces Faiblesses Miniers Pêche et Aqua- culture
Miniers Le secteur est soutenu par les pouvoirs publics (formation du personnel, système de défiscalisation, et avantages fiscaux) Des réserves qui assurent l’avenir Un projet minier (développement et construction d’usine) dans chacune des provinces Des besoins importants en termes d’emploi liés aux grands projets Importance de la formation continue (pour pallier aux manques de la formation initiale : relais par l’entreprise) Une économie locale dépendante du Nickel Un secteur dépendant des 2 grands projets : Goro et Koniambo Des revenus cycliques dépendants de variables instables (prix de vente et taux de change) Main d’œuvre peu qualifiée, qui manque de mobilité Impossibilité de faire travailler sur un site un personnel expérimenté non originaire de la région Pénurie de mécanicien d’engins de chantier Pêche et Aqua- culture Grande surface exploitable. Stratégie de la « qualité » de la crevette. L’espèce élevée en Nouvelle-Calédonie est très peu élevée dans le reste du monde. Concurrence internationale forte. Pathologies (syndromes d’été et d’hiver). C’est une filière saisonnière, il y a donc peu de personnel permanent. Conditions de travail difficiles  Agriculture Et Elevage  Existence de structures de formation. Micro climats favorables pour le maraîchage. Surface disponible et bonne qualité des sols. Les activités liées au secteur de l’agriculture permettent de contenir l’exode rural en fixant les populations sur leurs terres. Affaiblissement de la densité de la population agricole active en province Nord. Les trois quarts des salariés du secteur sont sans formation. Salaires bas et conditions de travail difficiles. Potentialités agricoles limitées par les caractéristiques topographiques de la Nouvelle-Calédonie. Le caractère trop vivrière des cultures Tourisme  Ses paysages, une nature préservée Patrimoine culturel fort de part sa langue, son artisanat, son art culinaire et ses coutumes qui permet une richesse du partage entre la population locale et touristique Activités touristiques diverses: excursion, randonnée etc. Un manque à pallier en terme de desserte des touristes vers les sites touristiques pour faciliter la fréquentation et le développement de l’activité touristique en province nord 

29 Marché particulièrement concurrentiel
Grille SWOT (suite) secteurs Opportunités menaces Minier Les formations existantes permettent la formation de main d’œuvre de niveau CAP-BEP et BAC, mais un nombre insuffisant de personnel est formé Le nickel n’est pas une ressource illimité  Pêche et Aquaculture Emergence des formations adéquates qui favorisent l’adaptation des formations aux besoins professionnels  Crise mondiale agit sur les ventes de crevettes car c’est un produit de luxe Aléa climatique Concurrence locale et internationale  Agriculture Et Elevage Développement et diversification des activités pour satisfaire la demande. L'agriculture calédonienne est un secteur bénéficiant d'un fort degré d'aides publiques  Celles-ci prennent la forme de restrictions à l'importation, d'aides à l'investissement, à travers notamment les contrats de développement, d'aides à la trésorerie ou encore d'aides à la commercialisation. Risque climatique Tourisme De grands évènements festifs se déroulent tout au long de l’année en province nord telles que la fête du litchi à Houailou, la fête de la mandarine à Canala, la fête de l’igname et du café à Ponérihouen etc… Ce sont autant de manifestations conviviales qui permettent des échanges et partages enrichissants sur l’art de vivre en province nord. Il faut donc faciliter l’accès des touristes à ces évènements qui constituent un attrait supplémentaire au tourisme  Marché particulièrement concurrentiel 

30 CONCLUSION L’économie calédonienne a profité ces dernières années d’une croissance soutenue, non inflationniste et sans choc, qui lui a permis d’atteindre un niveau de développement bien supérieur à l’ensemble de l’outre-mer français. En particulier, la province nord de la Nouvelle-Calédonie souffre d’une migration de sa population vers la province sud du fait de la concentration des activités économiques et des structures administratives dans celle-ci. De nombreux secteurs sont cependant en essor tel que le secteur de la mine via le projet Koniambo (exploitation d’un gisement de nickel résultant d’un partenariat entre la multinationale canadienne Xstrata et la SMSP). Cette usine a permis de concentrer et d’accroître le développement de la région VKP (Voh, Koné, Pouembout) en terme d’infrastructures notamment. En effet cela a entraîné un afflux de main-d’œuvre dans cette région entraînant ainsi des besoins de logements, d’infrastructures sociales, scolaires, etc… Cela a donc permis de dynamiser le secteur du BTP dans la région qui est également en plein essor. A noter cependant, que le secteur minier a de grands besoins à combler en terme d’emplois qualifiés supérieurs. Les recettes faite dans ce secteur contribue financièrement au développement d’autres secteurs les moins représentatifs dans la région. En somme la Nouvelle Calédonie est caractérisée par une répartition très inégale de la population : Une excessive concentration de la population en province Sud, représentant environ les 2/3 de la population calédonienne. Ceci s’explique grâce à une concentration des activités, des emplois et des industries sur Nouméa entraînant une désertification des zones rurales plus enclavées (province Nord et des Iles Loyauté), ainsi que d’importantes migrations pendulaires. Ce déséquilibre spatial a pour conséquence, le déclin et le vieillissement démographique du Nord rural avec un taux de chômage élevé, un sous-développement et un sous- équipement économique. Néanmoins cette inégalité est en train d’être corrigée grâce aux multiples investissements que connait la province nord notamment dans les domaine des mines et de l’agriculture. Les nombreux projets d’investissements qui vont rythmer les prochaines années devraient continuer à alimenter la croissance de l’économie calédonienne. Mais cette période favorable ne sera pas, pour autant, exempte de défis. Aussi, la province nord attache une grande importance à son patrimoine culturelle et environnementale. Sa politique publique est donc orientée vers le partage et la sensibilisation des populations, qu’elle soit touristique ou locale, à l’éco tourisme (une activité touristique soucieuse de son environnement naturel) non seulement au travers de formations que de l’activité touristique elle-même. Le tourisme est un atout majeur de la province nord en terme de promotion de sa culture via les coutumes, spécialités culinaires et la langue. La province nord opte donc pour le dépaysement du touriste, la découverte du paysage et de sa richesse culturelle. Mais de gros moyens restent à mettre en œuvre pour desservir les touristes jusque la province nord pour assoir un développement touristique dynamique et l’esprit d’innovation doit être de mise pour proposer une offre touristique qui se distingue de part sa différence et son originalité.


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