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Les mutations des bibliothèques face à la documentation électronique Christophe Bulté -

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Présentation au sujet: "Les mutations des bibliothèques face à la documentation électronique Christophe Bulté -"— Transcription de la présentation:

1 Les mutations des bibliothèques face à la documentation électronique Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

2 Présentation Christophe Bulté Bibliothèque électronique Avenue F. Roosevelt 50 - CP 180. Campus du Solbosch : Bâtiment A, AX2.143. 1050 Bruxelles 02/650.43.77 – 0476/59.23.06 cbulte@ulb.ac.be Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be Licence en Histoire & DES en Infodoc Archiviste aux A.G.R. Assistant en Faculté de Philosophie et Lettres de lULB Actuellement : Assistant à la Bibliothèque Électronique (nouvelles technologies, site web, mise à disposition de la documentation numérique) Formateur en TICs

3 Lélectronique dans les collections ou comment ne pas refaire le catalogue de lhomme moderne « L'univers (que d'autres appellent la Bibliothèque) se compose d'un nombre indéfini, et peut-être infini,... De chacun de ces hexagones on aperçoit les étages inférieurs et supérieurs, interminablement. » La Bibliothèque de Babel, Jorge Luis Borges. « La Bibliothèque doit contenir tous les livres du monde », Démétrios de Phalère. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

4 Lélectronique dans les collections (1) Danger du vieux phantasme du bibliothécaire- philosophe platonicien de laccès à toute la connaissance du monde dans un classement hiérarchique parfait et immuable. Nos utilisateurs veulent accéder à linformation qui les intéresse pas à toute linformation existante (succès de Google). Le choix des plateformes numériques que nous offrons à nos usagers doit être orienté uniquement en vue daméliorer et de compléter nos collections existantes et de dynamiser nos points forts, pas dans une optique de rivalités. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

5 Lélectronique dans les collections (2) Les ressources électroniques externes sont des ressources comme les autres qui doivent être comparées avant achat, évaluées et désherbées. Le numérique nest jamais une solution simple : il nécessite des investissements lourds en terme dencadrement technique et de formations. Ces technologies permettent aussi au bibliothèques de redevenir des créatrices dinformation. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

6 Les coûts du numérique ou guide du parfait e- gestionnaire ARGENT : Cause de tout le mal. Auri sacra fames. Le dieu du jour (ne pas confondre avec Apollon). L'argent ne fait pas le bonheur. Dictionnaire des idées reçues. Gustave Flaubert Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

7 Le cas de lULB (1) Monographies : 1.400.000 volumes. Périodiques imprimés : 27.000 titres dont 5.200 abonnements courants. Périodiques électroniques : 10.000 titres + 600 bases de données + 2000 e-books. Accroissement : 33.000 volumes et 26.000 fascicules de périodiques. Clientèle : 19500 étudiants, 1200 doctorants, 5000 agents (+3000 agents dErasme). Fréquentation : 2.000.000 visites.. Budget indexé de 3.800.000 EUR dont 3.305.000 EUR de documentation. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

8 Le cas de lULB (2) Le budget documentaire des bibliothèques de l'ULB est passé de 76 millions de Francs belges (environ 1,9 million d'EURO) à 3,3 millions d'EURO, soit une augmentation de 172% en 8 ans. Le coût des livres et des suites subit depuis 2004 une accélération de linflation. Pour les périodiques et la documentation électronique, malgré une inflation endogène des prix de 7 à 10%, lindexation du budget a pu être freinée grâce à une meilleure gestion et aux taux de change favorables à leuro. Leffort budgétaire de lUniversité reste supérieur à linflation courante et à lindexation des moyens généraux de luniversité.

9 Les coûts du numérique : les ressources payantes Coûts du processus dacquisition. Abonnement daccès aux plateformes ou aux titres. Achat de-archives. Infrastructures informatiques (matérielles et logicielles). Infrastructures informationnelles (formations, manuels,…). Intégration au catalogue. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

10 Les coûts du numérique : les ressources gratuites Coûts liés à la découverte des ressources. Infrastructures informatiques (matérielles, logicielles, stockages potentiels). Infrastructures informationnelles (formations, manuels,…). Intégration au catalogue. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

11 Les coûts du numérique : les ressources produites Coûts de gestion du projet. Processus de numérisation. Développement dune plateforme de consultation. Préservation à long terme. Infrastructures informatiques (matérielles, logicielles, stockage). Infrastructures informationnelles (formations, manuels,…). Intégration au catalogue. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

12 Les coûts du numérique : conclusions Les projets numériques ne sont pas des dépenses one shot : ils ont des conséquences budgétaires reconductibles sur le très long terme. Nécessite une politique dévaluation interne (tests, statistiques) et externe (enquêtes) qui a aussi un coût. Peuvent toutefois conduire à des économies sur des produits à faible durée de vie. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

13 La valorisation électronique ou comment se rendre indispensable « On est toujours moins indispensable aux autres qu'on aime le croire. » Léchéance, Maurice Gagnon. « Il n'y a d'indispensable que les choses inutiles ». Littérature, 1922, Francis Picabia. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

14 La valorisation électronique : état des lieux Pour la première fois de leur histoire, les bibliothèques sont concurrencées dans leur rôle de passerelles vers le savoir. Loffre de la concurrence est appréciée par nos usagers et le marché devient mûr pour le succès dun marché numérique « livresque ». Cette offre est générée par des groupes commerciaux ayant des moyens importants et une stratégie sur le long terme. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

15 Que faire ? (1) : donner accès au numérique Développer une stratégie numérique bien intégrée à nos collections. Mettre en valeur cette offre numérique : – Par des catalogues ou mieux des méta-catalogues qui soient utilisables par des êtres humains. – Par des sites web, des blogs et des portails qui donnent envie dêtre consultés. – Par des espaces de consultation réels et virtuels conviviaux et bien équipés. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

16 Que faire ? (2) : éduquer et former Faire des bibliothèques des centres dexcellence et de formation dans le numérique matériel et documentaire. Intégrer dans les parcours denseignements lutilisation des bibliothèques et des ressources documentaires électroniques. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

17 La bibliothèque partout ou le bibliothécaire « parasite » « Le service de renseignements pour les lecteurs devra être inaccessible… Les horaires doivent coïncider exactement avec les horaires de travail, décidés par accord préalable avec les syndicats : fermeture absolue le samedi, le dimanche, le soir et à l'heure des repas… Dans l'idéal, l'utilisateur ne devrait pas pouvoir entrer à la bibliothèque ». De bibliotheca, Umberto Eco. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

18 La bibliothèque partout (1) : physiquement Mettre les bibliothèques au centre de la vie sociale (localisation, animation). Investissements pour rendre leurs services accessibles (horaires, puces, prêt,…). Services novateurs (antennes, réservation on- line, livraison à distance, « emprunt de bibliothécaire »). Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

19 La bibliothèque partout (2) : virtuellement En complément à lamélioration de nos outils propres, il faut aller conquérir nos utilisateurs là où ils sont : – Avec des interfaces mobiles. – Dans leur logiciels installés : ex. en créant des barres doutils pour les navigateurs (LibX, Conduit, IE). – En investissant Google Books, Scholar, Amazon via nos outils de linking. – En noyautant les plate-formes déjà utilisées par nos usagers : Wikipedia, Flickr, Youtube, Delicious, Librarything… – En allant dialoguer sur les blogs et les réseaux sociaux. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

20 Le travail collaboratif ou le bibliothécaire nest pas un sociopathe (ou si peu) « Le bibliothécaire devra considérer le lecteur comme un ennemi, un désœuvré, un voleur potentiel. Le pire ennemi de la bibliothèque est l'étudiant qui travaille ; son meilleur ami est l'érudit local, celui qui a une bibliothèque personnelle, qui n'a donc pas besoin de venir à la bibliothèque et qui, à sa mort, lègue tous ses livres ». De bibliotheca, Umberto Eco. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

21 Le travail collaboratif : avec nos usagers Nous devons apprendre à canaliser la bonne volonté de nos usagers pour améliorer nos outils : – En ayant un espace de dialogue avec eux sur nos services (ex. en direct, blog, enquêtes, tests). – En les invitant à compléter nos méta-données bibliographiques par des tags, commentaires, cotations, recommandations (+processus automatiques). – En améliorant nos services par des systèmes danalyse automatisée. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

22 Le travail collaboratif : avec les entreprises En utilisant leurs produits électroniques et en leur communiquant nos remarques. En les démarchant en vue de sponsoring et de mécénat pour nos créations numériques propres. En analysant objectivement si nos besoins peuvent être comblés en entrant dans des projets commerciaux (ex. Google Books). En mettant une pression sur nos fournisseurs. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

23 Le travail collaboratif : avec les autres bibliothèques En échangeant les descriptifs de nos collections et en renvoyant nos usagers dans les bonnes institutions en fonction de leurs besoins. En coordonnant nos politiques dacquisition. En mettant en commun nos analyses et solutions techniques (« open »). En créant des projets transversaux. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

24 Evolutions du métier de bibliothécaire ou le triomphe du « geek » « Un geek (terme anglais se prononçant [giːk] ou [dʒiːk] selon les pays) est un stéréotype décrivant une personne passionnée, voire obsédée, par un domaine précis, généralement l'informatique. Le type même du geek a un profil scientifique et est féru de superhéros et de science-fiction. » Wikipedia. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

25 Evolutions du métier de bibliothécaire (1) Le passage au numérique doit nous pousser : – A réorganiser nos services en fonction de nos nouveaux besoins et priorités y compris en utilisant des priorités négatives. – A recruter des profils de professionnels adaptés à ce nouveau monde. – A donner envie à ces profils de faire carrière dans le monde des bibliothèques. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

26 Evolutions du métier de bibliothécaire (2) Le bibliothécaire du futur sera de plus en plus – Un technicien – Un formateur – Un veilleur – Un animateur – Un spécialiste des médias – Un créateur dinformations Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

27 Lavenir des bibliothèques ou le bibliothécaire espèce en voie de disparition ? BIBLIOTHEQUE : Toujours en avoir une chez soi, principalement quand on habite la campagne. Dictionnaire des idées reçues. Gustave Flaubert Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

28 Un avenir pour les bibliothèques ? Radieux si : – Nous adoptons une stratégie de développement numérique à long terme. – Nous apportons un plus par rapport aux produits commerciaux (déjà simplement en formant nos usagers à leur usage). – Nous allons à la conquête des non-usagers (éducation, présence, services adaptés). Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

29 Un avenir pour les bibliothèques ? Catastrophique si : – Nous considérons le numérique comme un gadget. – Nous restons dans notre tour divoire bardé de la certitude de notre importance (attitude de « croyants » décrite par Nicolas Morin). – Nous imitons mal les produits commerciaux (ex. BNE). – Nous ne collaborons pas entre bibliothèques. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be

30 En conclusion Soit nous apportons un plus réel à la communauté que nous devons servir et nous travaillons avec elle soit nous ne servons plus à rien (tentation du club) et nos pouvoirs organisateurs auront raison de nous laisser mourir à moyen terme. Nous avons des exemples dramatiques de non conversion aux bonnes technologies : – Microsoft face à Internet dans les années 90. – les majors du disques face au mp3. – les bibliothèques nationales face à Google Books. – lindustrie de la presse face au web 2.0. – les éditeurs scientifiques face à lOpen-Access. A nous de nous inspirer de ces exemples pour ré-inventer notre métier et les services que nous offrons. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be


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