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Notre grand Racine n’est pas mort…! En voilà la preuve

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1 Notre grand Racine n’est pas mort…! En voilà la preuve
Tragédie à la Lanterne Notre grand Racine n’est pas mort…! En voilà la preuve Acte I – Scène 1 Par Nanou et Stan Progression manuelle

2 Je vous cherchais, Seigneur, pour savoir de vous même
Si je puis dire encore que le Président m’aime Ou si, pour mon malheur, il faut que je m’inquiète Du bruit qu’on voit fleurir dans toutes les gazettes.

3 Ah ! Madame, il est vrai que la Cour tout entière
Bruit d’une étrange affaire et d’un homme en scooter Qui, nuitamment, dit-on, se rendrait en cachette En des lieux clandestins courir une amourette Et rencontrer là-bas une jeune personne Trop sensible aux attraits qu’apporte la couronne. Mais cet homme casqué, dont on ignore tout, Ce n’est pas moi, Madame, il s’en faut de beaucoup.

4 Je voudrais bien pouvoir vous croire en cette affaire,
Mais ce n’est pas, Seigneur, ce qu’on lit dans Closer. Vous quittez, paraît-il, notre palais royal, Vous vous travestissez en souverain normal, Vous hantez les marchés avec votre conquête. Pour le dire en un mot, vous sautez la Gayette.

5 trône et je vais de ce pas…
Madame, c’en est trop, je ne permettrai pas Qu’on moque ainsi le trône et je vais de ce pas…

6 Ah, cruel, il suffit. Je te comprends trop bien.
Du mariage toujours tu repoussais les liens. Perfide, tu savais qu’en ne m’épousant pas Tu pourrais profiter de plus jeunes appas. Toujours insatisfait, errant de femme en femme, Tu viens de me montrer la noirceur de ton âme. Ingrat ! Te souviens-tu qu’avant de me connaître Tu balançais toujours, tu ne savais pas être Le prince que l’on craint. Que serais-tu sans moi ? Je t’ai connu vassal ; j’ai fait de toi un roi. Tu me disais alors, comble de perfidie, Avoir enfin trouvé la femme de ta vie ! Tu t’es lassé de moi comme de Ségolène, Mais attention, François,- je te le dis sans haine-, Il se pourrait qu’un jour, tes femmes réunies, Ségolène avec moi, et peut-être Julie, Dans un moment de blues ou bien de bravitude, Etalant au grand jour toutes tes turpitudes, Révèlent à la Cour et au monde ébaubi Combien était trompeur le doux nom de Flamby, Faisant ainsi savoir pour la première fois Quel monstre se cachait sous la fraise des bois.

7 Ce n’est plus le François que vous avez connu
Qui vous parle, Madame, et vous tombez des nues Quand une saltimbanque, assise à votre place, Vous fait trop voir le triste effet du temps qui passe. Vous voulez qu’on vous plaigne et ne supportez pas Qu’une autre au lieu de vous accompagne mes pas. Mais vous-même naguère, au temps de votre gloire, Vous n’étiez pas toujours modeste en vos victoires Et vous avez voulu, face à votre rivale, M’embrassant devant tous, humilier la Royal. Ce temps n’est plus, Madame, il vous faut oublier Le faste des palais, les ors de l’Elysée. J’ai décidé pour vous de notre vie commune. Vous saurez, j’en suis sûr, ne pas être importune, Rester à votre rang, complaire à votre Roi, Troisième dans l’Histoire à s’appeler François. Vous avez partagé, pendant quelques années, D’un prince corrézien la noble destinée. Vous avez approché les rives du pouvoir ; Il vous faut les quitter et vous devez savoir Qu’en d’autres temps, Madame, il arrivait souvent Aux femmes comme vous de vieillir au couvent.

8 Eh bien, Seigneur, adieu. Je vois que vos caprices
Pour se réaliser veulent mon sacrifice. Je vous laisse la place et vais en d’autres lieux Où j’espère trouver avec l’aide des Dieux Quelqu’un qui mieux que vous aura su m’écouter, Quelqu’un qui mieux que vous connaîtra l’art d’aimer, Et qui pourra peut-être au fond de mon malheur M’aider à préparer des lendemains meilleurs.

9 François III sort. La duchesse reste seule.
Tu crois avoir vaincu, tu te trompes, François ; On ne méprise pas les femmes comme moi. Tu te réjouis trop tôt d’un triomphe facile, Ma feinte soumission n’était qu’un leurre habile Et tu sauras bientôt ce que peut Valérie Pour que le dernier mot ne soit pas à Julie.

10 On attend l’acte II avec impatience
Nanou et Stan le 01/04/2017


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