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Linterdisciplinarité: une alternative à la réduction.

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1 Linterdisciplinarité: une alternative à la réduction

2 Quelques thèmes des SH Autonomie du social (anti-réductionnisme). Méthodologie différente (les gestes sociaux doivent être interprétés, pas expliqués par les sciences) Plasticité de lesprit (modelé de lextérieur, rôle prépondérant de léducation). Catégories sociales (social kinds) sont contingentes (race, enfant, malade mental).

3 Oui (Durkheim, Mill, Hacking) Oui (Durkheim, Dilthey, Geertz) Oui (Durkheim, Mill, Marx, James) Non (Dilthey, Geertz) Non (Mill) Non (Dilthey, Geertz) NaturalismeHolisme Causalisme/ déterminisme

4 Oui (Durkheim, Mill, Hacking) Oui (Durkheim, Dilthey, Geertz) Sociale Biologique Non (Dilthey, Geertz) Non (Mill) Non (Dilthey, Geertz) NaturalismeHolisme Causalisme/ déterminisme

5 Thème du cours Position non-réductionniste, mais non autonomiste: interdisciplinarité. Pas une science naturelle de lhomme. La plasticité à des limites. Certains concepts ce retrouvent dans toutes les cultures. Stabilité

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7 1. Autonomie du social Que la matière de la vie sociale ne puisse pas sexpliquer par des facteurs purement psychologiques,..., cest ce qui nous paraît être lévidence même. (Durkheim, Les règles de la méthodes sociologiques, 83) Représentation propre à une société (clan, ancêtre original, etc.)

8 Indépendance du contenu Les mythes, les légendes populaires, les conceptions religieuses de toute sorte, les croyances morales, etc., expriment une autre réalité que la réalité individuelle; mais il se pourrait que la manière dont elles sattirent ou se repoussent, sagrègent ou se désagrègent, soit indépendante de leur contenu et tienne uniquement à leur qualité de représentations. (p. 84)

9 Psychologie formelle On en vient ainsi à concevoir la possibilité dune psychologie toute formelle qui serait un espèce de terrain commun à la psychologie individuelle et à la sociologie. (84) Hésitant dans létat des connaissances de lépoque à parler dun tel type de psychologie.

10 Tâche Ce quil faudrait, cest chercher, par la comparaison des thèmes mythiques, des légendes et des traditions populaires, des langues, de quelle façon les représentations sociales sappellent et sexcluent, fusionnent les unes dans les autres ou se distinguent, etc. (p. 85)

11 Individu et faits sociaux En dirigeant notre pensée vers les institutions collectives, en les assimilant même, nous les rendons individuelles, en leur imprimant plus ou moins de caractère individuel,... Et cest pour cette raison que chacun dentre nous, jusquà un certain point, se forme sa propre foi religieuse, son propre culte, sa propre morale, sa propre technique. (La sociologie et son domaine scientifique, p. 15)

12 Wilson

13 Consilience Différence entre médecine et sciences sociales: absence de consilience entre les sciences sociales et disciplines des sciences naturelles parentes (biologie, psychologie, neurosciences) Négligent la nature humaine Biophobie

14 Bio Chimie SS Psy

15 Bio Chimie SS Psy

16 Holisme: frein au progrès « Il est essentiel que lattention se porte sur le système pris comme un tout, et non sur les individus ou les autres composantes qui le constituent » « Il est essentiel que lattention porte sur lorganisme pris comme un tout, et non sur les cellules ou les molécules qui le constituent. » (Wilson, p. 246)

17 Herméneutique Espoir que lespace culturel laissé vacant par la faillite de lépistémologie ne sera pas rempli. Constat de faillite. Pas besoin de se soucier de la consilience. Or il faut unifier les sciences sociales et les sciences de la nature.

18 Séloigner des déterminismes Ni déterminisme social, ni déterminisme génétique. Règles épigénétiques: le langage. Règles optionnelles.

19 FL Français Anglais Chinois Environnement

20 FR Monogamie Polygamie Polyandrie Environnement

21 « Cest dans la biologie et la psychologie que les économistes et les autres spécialistes des sciences sociales trouveront les prémisses nécessaires pour forger des modèles plus prédictifs … » (Wilson, p. 270)

22 Problème La biologie va « cannibaliser » les sciences sociales. Spectre du réductionnisme et scientisme.

23 Sperber

24 Souci matérialiste. Pas réduction (matérialisme fort ou dualisme), ni simplement allusif (matérialisme vide ou contradictoire, marxisme).

25 Pour étudier les idées culturelles, considérées à léchelle dun groupe social, on ne peut les détacher ni de leur inscription psychologique dans la tête des individus, ni de leur contenu, et non ne peut rendre compte de leur contenu quen linterprétant (Voir autrement la culture).

26 Ce que fait lanthropologue Quant il utilise terme comme mariage, il ne décrit pas quelque chose qui existerait dans la réalité (lutin, sorcière) ou relations, mais interprètent les représentations des individus en les plaçant dans un rapport de similitude avec dautres pratiques. Se représente les représentations indigènes. Terme interprétatif synthétique.

27 Matérialisme Lentrée en scène des représentations ouvre la porte à la formulation dune position matérialiste en sciences sociales. Être naturaliste ou matérialiste dans les sciences sociales devrait donc impliquer de se tourner vers les sciences cognitives pour y assurer lancrage des idées dans la matière

28 Geertz Ramener concept loin de lexpérience à des concepts près de lexpérience. Kliss est la même chose que le mariage pour nous.

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30 Quelque chose entre les stimuli et les réponses: Représentation Manipulation des représentations

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32 Individualisme méthodologique Lexplication des macro-phénomènes est à chercher dans lenchaînement de milliers de micro-processus (en géographie physique, lérosion des sols). Soppose au holisme: phénomènes sociaux ne sexpliquent quen invoquant des comportements ou entités supra- individuelles (culture ou institution)

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35 Chaînes causales Il existe des chaînes causales qui traversent et relient les individus plus ou moins à leur insu, et qui recrutent pour ce faire des mécanismes psychologiques dont lexistence na rien dintuitif, mécanismes subpersonnels que les sciences cognitives découvrent progressivement. (Voir autrement la culture). Représentations qui sont transmissent à dautres individus de façon répétée (pas reproduction cependant)

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37 Lépidémiologie fait un tabac! Tabagisme: sociologue (imitation ou prestige): qui possède le prestige. Facteur causal qui prédit que lon sallumera est la chute du taux de nicotine dans le sang. Boucle rétroactive complexe qui mêle le physiologique, le psychologique et le social.

38 Analogie avec le virus Corps étranger qui vient sinstaller dans lesprit. Mais le succès du virus dépend de: La susceptibilité des hôtes Lenvironnement social qui promeut le contact entre les hôtes (par exemple) ou pratiques (ne pas se laver les mains)

39 Pas juste pour les maladies! Étude de la distribution de conditions particulières dans une population et processus qui causent cette distribution. Les conditions peuvent être physiologiques et pathologiques comme dans lépidémiologie classique, elles pourraient aussi être mentales et normales. (Individualisme méthodologique)

40 Chaînes causales (bis) Population peuplée par populations de croyances, idées, valeurs, etc. Produites par des processus psychologiques. Peut laisser des traces (paroles, écriture, sculpture): productions publiques. Celles-ci peuvent servir dinput aux productions privées (!)

41 Exemple: mythes Argument dautorité ou bien simplement pertinence. Ajouter forme de la narration qui se retient mieux que description. Thèmes qui se retiennent mieux que dautres. Monstres! Conditions écologiques (présence ou absence décriture) et psychologiques (mémorisation)

42 Écriture Un peu comme la mémoire interne, elle nous re-présente linformation. Pas besoin de les représenter en mémoire, il sont là, à portée de main (extension de la mémoire) Stabilité (comparativement à la mémoire) Mais inerte toute seule. Permet un redéploiement de la pensée. Aussi technologie culturelle de la mémoire.

43 Peuple sans écriture Peu dAchuar connaissent le nom de leurs arrière-grands parents, et cette mémoire de la tribu qui se déploie tout au plus sur quatre générations sengloutit périodiquement dans la confusion et loubli. (Lindividuel sous influence collective) Mais mythes relativement stables

44 3. Définition de la culture Transmisse de façon répétée implicitement ou explicitement Re-conceptualisation de la culture en termes dépidémiologie: la culture réfère à cette information largement distribuée, sa représentation dans lesprit des gens, et son expressions dans leurs comportements et leurs interactions. (Sperber and Hirschfeld, 2004, p. 40)

45 Stabilité Cette re-conceptualisation a un avantage heuristique en ce quelle met de lavant un phénomène qui avait été négligé jusquici ou qui avait été pris pour acquis: la stabilité de la culture. Stablité ne va pas de soi (téléphone arabe).

46 Mécanismes Elle permet également denvisager une stratégie explicative: Quel sont les mécanismes mentaux qui contribuent à rendre cette stabilité possible? (Sperber and Hirschfeld, 2004, 40).

47 Lesprit dans le modèle standard des sciences humaines Lesprit est un peu comme une cire dans laquelle vient simprimer la culture. Blank Slate (Pinker). Mécanisme générale dapprentissage (imitation).

48 Deux types dapproche Boyd and Richerson (1985, 1996): lexistence de biais psychologiques (conformisme ou prestige). Sperber, Atran, Boyer: attracteurs psychologiques. Les deux approches ne sont pas exclusives et peuvent être combinées (Henrich and McElreath, 2003): biais de contenu et de contexte.

49 Deux types dapproche Boyd and Richerson (1985, 1996): lexistence de biais psychologiques (conformisme ou prestige). Sperber, Atran, Boyer: attracteurs psychologiques. Les deux approches ne sont pas exclusives et peuvent être combinées (Henrich and McElreath, 2003): biais de contenu et de contexte.

50 Modules Sperber est en faveur dune conception de lesprit: le modèle massivement modulaire de lesprit (physique naïve, biologie naïve, psychologie naïve, reconnaissance des visages, etc.). Reconnaissance de la mère chez loie ou aversion alimentaire chez le rat ou lhomme.

51 Domaine propre et actuel Un module a un domaine propre (Le domaine de problèmes pour lequel il a été sélectionné: trouver un partenaire, reconnaître les visages, décider ce qui est bon à manger). Pour un ensemble de raisons historiques, un modules en vient parfois à traiter des objets quil na pas été conçu pour traiter: un mécanisme qui a été sélectionné pour détecter les éléphants est utilisé aussi pour détecter les hippopotames ou les trains. Ce dernier domaine est le domaine actuel.

52 Domaine culturel Sperber pense que la plupart des modules ont été sélectionné avant lapparition de la culture (ou de la culture humaine du moins). Même si aucun module na de fonction culturelle propre, les phénomènes culturels reposent et exploitent des modules. La culture procure parfois ce que les éthologistes (Tinbergen, 1964) on nommé des superstimuli aux modules (sucre raffiné, pornographie)

53 Reconnaissance des visages Module de reconnaissance des visages (Farah et al., 2000) Domaine propre: visages humains. Domaine culturel: portraits, caricatures, masques.

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55 Boyer et la religion

56 Explication habituelle Crainte de la mort Réponse aux questions concernant les phénomènes naturels À propos de dieu transcendant

57 Mais … Produisent plus dobscurité que de lumière (transsubtantiation, sainte trinité). Pour ce qui est de la mort, vous pourriez « vivre » ce qui la suit en enfer! Toujours plus dagents spirituels avec qui vous interagissez.

58 Traits communs aux être spirituels Les êtres surnaturels dans toutes les cultures ont la même structure: (1) ils sont soit des objets, des animaux ou des personnes avec une propriété spéciale (les arbres entendent ce qui est dit sous eux).(2) Ils sont intéressés par vos actions sociales et morales (ils savent ce que vous avez fait hier, mais pas ce que vous avez dans votre frigo!) (3) Ils sont des êtres intentionnels plus simples (ils ont accès parfait au contenu de votre esprit).

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60 Religion Exploite notre physique, biologie ou psychologie naïve.Le fait quils violent les attentes qui sont procurées par nos mécanismes cognitifs de façon si outrageante les rend plus évidents et plus facile de sen rappeler (nous nous en souvenons mieux que les curiosités qui ne comportent pas de violation). Transmission nimplique pas dinstruction complète et explicite.

61 Agent intentionnel Agent intentionnel non-physique avec qui, donc, on peut faire des échanges. Capacité de désactiver notre psychologie pour lappliquer à des êtres imaginaires. Peut aussi être la source de nos normes morales (explique quelles ne sont pas négociables).

62 Invoqué Pour expliquer des évènements uniques (la mort de X) Pour expliquer des évènements qui dévient de la fréquence espérée (ma maison a été frappée trois fois par la foudre!).

63 Limites de ce modèle Expliquer la forme exacte de la religion: facteurs écologiques (qui peuvent inclure lorganisation politique ou économique), les variations dues à la chance, etc. Elle peut expliquer pourquoi la plupart des religions ont la forme quelle ont, mais pas leur contenu actuel. Un attracteur nest jamais quun attracteur, on peut toujours aller à son encontre.

64 5. Races

65 Un problème pour les constructionnistes Le phénomène est beaucoup plus étendu que ne semblent le croire les constructionnistes. Grèce (genos). Chine (blanc cendré).

66 Apprentissage social: lenseignement explicite Ceci est un noir. Nous sommes blancs. Nous sommes différents. Formation du concept de race

67 Apprentissage social: Enseignement implicite Noirs bla bla bla. Blancs bla bla bla. Noirs bla bla bla. Blancs bla bla bla. Formation du concept de race

68 Esprit plastique Apprentissage implicite ou explicite Plasticité Concept de race

69 Un système cognitif spécifique au domaine? Comme il ny a pas de race, il ne peut y avoir eu de sélection pour un système cognitif racialiste Système cognitif racialiste

70 Lhypothèse du by-product PASSÉRÉCEMMENT Pressions évolutionnistes X Système pour faire face à X ? Déclanche Noirs … Blancs … Catégorisation raciale

71 Lhypothèse de lethnicité Gil-White 1999, Machery & Faucher 2005 Il a existé différents groupes, significatifs au point de vue évolutionniste, (Boyd & Richerson 1999, Klein 1999, McBrearty & Brooks 2000). Familles, groupes coopératifs, ethnies La vie dans les ethnies a créé des pressions évolutionnistes qui ont résulté dans la sélection dun système cognitif ethnique (effet de Baldwin) Le racialisme est un by-product du fonctionnement de ce système.

72 Lévolution des marqueurs ethniques (McElreath et al. 2003) Les tribus sont caractérisés par des normes partagées spécifiques et des marqueurs corrélés (vêtements, tabous, tatouages). Voir Henrich et Ultimatum game Il est adaptatif de discriminer sur la base de ces marqueurs: Il est coûteux dinteragir entre frontières ethniques (ou de ne pas réaliser que vous le faites) Briggs: Never in Anger La violation des normes peuvent conduire au sentiment dimmoralité

73 Lhistoire naturelle de la cognition ethnique Un exaptation de la biologie populaire humaine Expérience chez les jeunes enfants: switched at birth. Les animaux semblent posséder une essence constante. Sociologie naïve: fille élevée par des hommes. Ethnie comme espèce biologique (différent morphologiquement/même comportement)

74 Un système cognitif ethnique Complexe Raisonnement, préférences, émotions Partiellement dérivés de notre biologie populaire Biais inductifs… Utilise des indices pour identifier lappartenance ethnique des gens

75 Racialisme Système cognitif ethnique hypothétique Couleur de la peau et dautres propriétés prisent comme indices pour lappartenance ethnique Véritable marqueur ethnique DOMAINE PROPRE DOMAINE ACTUEL Noirs Blancs… RACIALISME NATIONALISME

76 Lerreur raciale Dans une société où les groupes sont divisés selon la couleur de la peau des membres, les conditions qui déclenchent habituellement la cognition ethnique sont artificiellement recréées. Les races déclenchent par erreur notre biologie populaire.

77 Résumé Les ethnies ont posé des problèmes évolutionnistes particuliers qui ont été résolus par le biais de mécanismes cognitifs particuliers. Lévolution na pas inventé quelque chose de nouveau, mais a utilisé notre biologie naïve. Les races activent par erreur cette biologie naïve.

78 Conclusion Décrit ce que Sperber fait comme étant à linterface des sciences cognitives et de lanthropologie. Ce nest pas une réduction, mais une théorie interdisciplinaire: lanthropologie cognitive. Vous ne pouvez pas prédire le contenu de la culture à partir de votre connaissance des modules.

79 Nul ne songe... à intégrer les sciences sociales dans les sciences cognitives. On peut beaucoup plus modestement vouloir ajouter aux programmes de recherche existants dans les sciences sociales un programme dexplication des faits socio-culturels en général qui serait vraiment naturaliste par son enracinement dans les sciences cognitives et qui offrirait un éclairage complémentaire sur le social. (Individualisme méthologique et cognitivisme)

80 Nous nous entendons avec les sciences sociales standard pour dire que la culture nest pas tout simplement la psychologie humaine et quil ferait peu de sens de chercher une explication psychologique réductionniste de la culture. Nous croyons, cependant, que les facteurs psychologiques jouent un rôle essentiel dans la culture.... En particulier, une organisation modulaire des habilités cognitives favorisent la récurrence, la variabilité inter- culturelle et la stabilité culturelle dun vaste domaine de représentations culturelles. (Sperber and Hirschfeld), 2003, p. 45)


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