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Religions amérindiennes

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Présentation au sujet: "Religions amérindiennes"— Transcription de la présentation:

1 Religions amérindiennes
4. Les chasseurs des boisés du Nord-Est 4.3 Les récits : généralités sur les mythes; deux exemples

2 Plan du cours Généralités sur le mythe Le Grands Récits Innus
Le fils d’Aysheo Lectures recommandées : # 183, 188, 190, 192, 195, 199, 213, 238, 241, 268, 269, 273, 274, 290

3 Caractéristiques du mythe (Grand récit)
récit : organisation littéraire organisant une séquence d'événements Note sur l’oralité : le récit oral est indéfiniment mobile et susceptible d’évoluer pour mieux effectuer son travail. Sa fixation écrite l’éloigne de sa mobilité consubstantielle et de son contexte d’élocution dont il tirait sa substance efficace. : personnages : acteurs manifestent des traits et aptitudes non accessible au potentiel normal des vivants actions fondatrices : enchaînement d'action fait apparaître une nouvelle réalité, ou la réalité selon notre monde actuel idéalité : cette fondation. à l'origine du temps, rend visible et présente un Ordre, une Puissance qui sont la vérité dernière, la source de toute capacité de mener avec succès l'entreprise humaine Personnages et espèces naturelles : «Or, même si elle utilise pour ce «bricolage» intellectuel divers codes traduisibles l’un dans l’autre ( par exemple, technologique, zoologique, cosmologique, psycho-organique ou sexuel, etc..) et opérant différemment, la mythologie «sauvage» semblerait accorder un privilège aux espèces naturelles parce que celle-ci seraient «bonnes à penser». Les «primitifs», en substance, n’ont pas à chercher bien loin pour composer leur mythologie : le matériel en est déjà prêt dans la nature, surtout dans les taxinomies zoologiques et botaniques, véritables «classificateurs concrets» qui, par rapport à d’autres (notamment les «classificateurs abstraits» : nombre, direction, orients), forment un système cohérent de classificateurs présentant souvent une convertibilité réciproque (Cl. L-S).» Samonà (1996), p. 304

4 Deux types de récits algonkiens
tebadji'mun (aventures dont le conteur aurait pu être l'acteur, dan un temps mesurable, ex. Chronique de chasse d’un Montagnais de Mingan) (worak, chez les Winnebago) atno'gen (événement survenus avant que l'humanité existe sous sa forme actuelle, dans un temps non-mesurable) (Waikan, chez les Winnebago, Radin, 118) humoristiques : (cycle du Carcajou, Tsakapech) graves : Le fils d'Ayasheo, L'enfant couvert de poux La création des récits continue. C.f. Savard, Le rire précolonbien. Atno’gen Il n’est pas besoin d’insister sur le fait que, loin de viser à une reconstitution d’un si lointain passé, ces atno’gen sont d’abord des outils symboliques grâce auxquels, sur le mode non-discursif, on s’emploie à dénouer l’écheveau des contradictions définissant l’existence concrète des hommes, à résoudre des problèmes contemporains destinés à demeurer insolubles, tant et aussi longtemps que la recherche de soluution ne déborde pas le strict plan du monde [topique] quotidien familier à l’homme.

5 Deux citations portant sur les mythes
«L'objet du mythe est de fournir un modèle logique pour résoudre une contradiction (tâche irréalisable, quand la contradiction est réelle)..un nombre théoriquement infini de feuillets sont engendrés, chacun légèrement différent de celui qui précède. Le mythe se développe en spirale, jusqu'à ce que l'impulsion intellectuelle qui lui a donné naissance soit épuisée.» Claude Lévi-Strauss, Anthropologie structurale I, 254 «Ayant survécu à l'épreuve du temps, ces récits constituent de véritables oeuvres d'art. Nomades, les Montagnais n'ont laissé ni pyramides, ni cathédrales. Leurs chefs-d’œsuvre se sont plutôt édifiés dans le bruissement sonore de leurs mots. Aussi rien ne remplacera jamais de les entendre». Rémi Savard, La voix des autres, 169

6 Compréhension du mythe : structure et événement
Structure : ce que l'analyse scientifique peut parvenir à construire, i.e. le jeu interne des oppositions au travers des médiations (les combinaisons logiques et sémantiques) Événement : ce qui se produit dans l'acte de communiquer le récit dans sa culture d'appartenance, le fait symbolique qui dans ce jeu donne aux conteurs - auditeurs la force d'exister, ce qui agit à titre de sens révélatoire ( pas de science de cet événement singulier qui explique la permanence du mythe). note méthodologique : Lévi-Strauss ne parle que de structure, Eliade que d'événement; or les 2 dimensions sont inséparables. (Notes suite à la critique de Lévy-Strauss par Simonis) Du point de vue de la compréhension et même de celui, plus limité, de l’explication scientifique que cherche le religiologue comme tout praticien des sciences humaines, il y a erreur de méthode particulièrement grave à séparer la structure de l’événement, dans le cas du mythe. Il y a davantage, dans cette forme discursive, que le jeu interne des oppositions au travers des médiations; il y a le fait symbolique, i.e. que dans ce jeu est donné aux humains qui en sont les auteurs-auditeurs la force d’exister que livre un événement révélatoire. [Le mythe a sa manière spécifique d’organiser du sens dans l’écriture du sensible et de faire décrocher celle-ci d’un amarrage à la contingence d’un moment historique particulier (fonction d’idéation, d’a-temporalisation). Cela permet le dé-cèlement de l’acte même d’exister qui instaure le courage d’être modalisé chaque fois dans une perspective ou une situation particulière que l’on peut désigner comme la contradiction essentielle (le problème) qui a lancé le déploiment imaginaire du récit.] Évidemment de cet événement singulier il ne peut y avoir de science. Mais la science ne doit pas cacher l’événement puisque celui-ci est la fonction essentielle qui explique la place permanente de ce système discursif dans les sociétés humaines. La faiblesse d’Éliade tient dans sa monomanie de l’événement ontologique, celle de L-S dans son occulatation de l’événement singulier du sens.

7 Le fils d’Ayasheo : la transformation primordiale
un père, pour mieux jouir de sa deuxième épouse, coupe ses liens avec sa première femme et son fils (couper le circuit des échanges sociaux) Situation initiale Transformation Fils tue père et instaure la division entre l’été et l’hiver Création de la graisse Fils et mère se transforment en animaux (fusion des deux classes chasseur-chassé) Situation finale

8 Structure littéraire d'Ayasheo
4 seconde naissance obstacles vaincus 3 5 G.M. donnent savoir fils affamé Fils offre protection mère affamée 2 6 Fils domine danger aidé par animal protecteur Fils provoque danger par chant : aide mère 1 7 Père veut tuer fils adolescence / adulte Oeufs (pas de temporalité) Fils tue père passage adulte réussi graisse : nourriture + rythme temporel

9 Une contre-séquence efficace
chaine économique : chaine mythique : A (chant) -A (chant négatif) B (tuer gibier, arc, flèche) -B (flèche inverse tir horizontal) C (broyeur à os, graisse) -C (pierre plate frappe bois serpent de mer) D (feu domest) -D (feu domestique transformé en feu naturel) E (graisse de caribou ingérée) -E (enclos dans graisse de caribou)

10 Conjonction-disjonction
garçon - mère hors tente rejet par brulure père tente garçon - mère père encerclement par le feu hors tente inhospitalité île 2e tente rejetée hospitalité peau de caribou


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