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COLLOQUE DE DAKAR SUR LE CONCEPT DES COLLÈGES COMMUNAUTAIRES NORD AMÉRICAINS 15, 16 et 17 mars 2011 Organisé par : Le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick.

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1 COLLOQUE DE DAKAR SUR LE CONCEPT DES COLLÈGES COMMUNAUTAIRES NORD AMÉRICAINS 15, 16 et 17 mars Organisé par : Le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick (CCNB), La Cité collégiale, le Collège Boréal, le Cégep de Chicoutimi et les Ambassadeurs d’Afrique francophone au Canada sous le parrainage de la BAD et de l’UEMOA CONFERENCE nº 2 Principaux problèmes rencontrés par les entreprises lors d’investissements majeurs en Afrique francophone : LE CAS DU CAMEROUN Exposé de M. Landry R. NOUTCHANG, Directeur des Etudes et des Projets, Représentant du Président de la Chambre de Commerce, d’Industrie, des Mines et de l’Artisanat du Cameroun (CCIMA)

2 Plan de l’exposé I. Contexte socio-économique du Cameroun II
Plan de l’exposé I. Contexte socio-économique du Cameroun II. Principaux problèmes rencontrés par les investisseurs étrangers III. Propositions IV. Politique de la CCIMA en matière de formation initiale, continue et professionnelle V. Conclusion

3 I. Contexte socio-économique du Cameroun
Des problèmes de chômage et de sous-emploi Une sous-exploitation des secteurs et filières porteurs de croissance et d’emplois Une faible intégration de la formation à l’emploi Une insuffisante contribution de l’emploi à la compétitivité des entreprises Un impact négligeable de l’emploi dans la lutte contre le chômage et la pauvreté

4 Le Gouvernement a placé l’emploi au cœur des
politiques économiques et sociales des 10 prochaines années. Les défis à relever sont inscrits dans le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE).

5 II. Principaux problèmes rencontrés par les
investisseurs étrangers Les critères déterminants sur lesquels s’appuient les investisseurs étrangers sont : la recherche des coûts réduits de production, le niveau de qualification et de productivité de la main d'œuvre, l’environnement politique et juridique du pays hôte.

6 Aujourd’hui, la faiblesse des investissements directs
étrangers (IDE) en Afrique en général (moins de 3 % des flux mondiaux) et au Cameroun en particulier, s’explique pour l’essentiel par : (i) l’insuffisance de l’offre et de la qualité de formation ; (ii) une inadéquation criarde de l’offre de formation avec les besoins de l’économie et l’évolution du marché de l’emploi ; (iii) un cadre de partenariat entre les milieux socioprofessionnels et les pouvoirs publics non opérationnel ; (iv) L’insuffisance de ressources financières appropriées (ex : taxe d’apprentissage)

7 (v) le poids très minime de la main d’œuvre qualifiée au sein des entreprises ;
(vi) la répartition très inégale de la main d’œuvre industrielle (et plus particulièrement l’hypertrophie des services administratifs au détriment des services productifs) ; (vii) et enfin les caractéristiques structurelles du secteur industriel camerounais qui affichent un faible niveau de progrès technique des entreprises.

8 Or les investissements directs étrangers (IDE) sont stratégiques pour le développement d’un pays :
(i) parce qu’ils augmentent les capitaux disponibles, (ii) parce qu’ils permettent de créer des emplois, (iii) d´améliorer la productivité, (iv) d´opérer des transferts de compétences et de technologies, (v) d´accroître les exportations, tout en renforçant les capacités d’innovation des pays hôtes.

9 Par ailleurs, une grande proportion des IDE reçus actuellement par notre pays concerne essentiellement les investissements liés à l'exploitation des matières premières, notamment le pétrole, le bois et les minerais, alors que notre problème de développement est lié surtout à la transformation de nos produits qui seule est susceptible de créer des richesses et de consolider notre croissance.

10 III. Propositions Il serait souhaitable d’attirer les IDE notamment dans le secteur de la recherche et développement (R&D). Cela est possible, car, selon les experts, le taux de rentabilité interne sur les IDE est élevé en Afrique (20% en moyenne).

11 Pour favoriser l’implantation des entreprises des pays
Industrialisés, devraient être mis place : des programmes de renforcement des infrastructures scientifiques et technologiques nationales (création de parcs scientifiques et technologiques, des universités et des centres de recherche de qualité) ; des programmes de développement des ressources humaines de qualité ; la mise en place d’un cadre incitatif permettant aux entreprises, notamment étrangères à s’investir en partenariat avec les grandes écoles et les Universités dans la R&D.

12 En général, les multinationales n’ont pas encore installé des
unités propres de R&D au Cameroun. Cependant dans le secteur agricole qui occupe une place importante dans l’activité économique du Cameroun, des capacités importantes de recherche ont été développées, notamment à l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD). Ainsi, l’expertise et les innovations diffusées par les chercheurs de l’IRAD ont favorisé le développement d’une agriculture industrielle pratiquées par des filiales de sociétés multinationales dans les filières de la banane, du coton, du palmier à huile, du cacao, du café, du maïs, du riz irrigué, des brasseries, etc.

13 IV. Politique de la CCIMA en matière de formation initiale, continue et professionnelle
La CCIMA s’emploie à mettre en œuvre des projets et programmes spécifiques établissant un lien direct et immédiat entre la formation et l’emploi. Ces projets et programmes ont 1 double objectif : Objectif 1 : Améliorer les qualifications professionnelles des chefs et des salariés d’entreprises en activité notamment par : (i) la méthode du compagnonnage industriel et (ii) par des programmes adaptés de mise à niveau des entreprises.

14 (i) La méthode du compagnonnage industriel favorise
l’échange d’expériences et de bonnes pratiques dans le métier concerné et encourage le partenariat (joint- ventures, sous-traitance). Les secteurs d’activités représentés ont concerné jusqu’à présent essentiellement les filières bois, mécanique, électricité, bâtiment et travaux publics, publicité et chimie fine. 

15 Ce type de programme a permis la création de l’Association des Entreprises de Sous-Traitance du Cameroun (ADESCAM) qui participe aujourd’hui pleinement à la structuration des entreprises du secteur industriel en favorisant une meilleure visibilité des capacités de ce secteur à répondre efficacement aux marchés de la sous-traitance.

16 (ii) Un programme de mise à niveau des entreprises est actuellement en cours d’élaboration et devrait démarrer très prochainement avec l’appui de l’ONUDI notamment dans le cadre du Programme d’appui et de soutien à l’accord de partenariat économique entre l’Afrique centrale et l’Union européenne (PASAPE) qui a bénéficié en octobre 2009 d’un financement sur les ressources du 9ème Fonds Européen de Développement (FED) d’un montant total de F.CFA 3,608 milliards (€ 5,5 millions).

17 Soulignons ici que deux (2) composantes du PASAPE ont trait au :
Renforcement de la compétitivité, de l'environnement des affaires et de la mise à niveau des entreprises. Cette composante bénéficie d’un financement à hauteur de F.CFA (€ ). Renforcement des systèmes de normalisation et de qualité. Le financement de cette composante dont s’élève à F.CFA (€ ).

18 Objectif 2 : Ne programmer des formations que dans les
métiers où il y a des besoins parfaitement identifiés et importants. Ici, la CCIMA ambitionne à court terme de mettre sur pied au Cameroun en partenariat avec l’Esigelec de Rouen, une Ecole supérieure d’ingénieurs à vocation sous-régionale. De même, la CCIMA envisage la création à moyen terme au Cameroun et en partenariat avec le Collège Communautaire du Nouveau Brunswick (CCNB), d’une Ecole des Métiers de l’industrie et des services sur le modèle du CCNB.

19 Pour notre pays qui a les Grandes Ambitions de réaliser un certain nombre de projets dits structurants, les compétences techniques et les qualifications professionnelles des travailleurs deviennent des exigences incontournables dans la maîtrise de notre développement économique endogène si l’on veut de surcroit devenir un pays émergent à l’horizon 2035. Autrement, le risque élevé de se retrouver en incapacité de répondre aux besoins en ingénierie et en main d’œuvre qualifiées demeurera permanent, et nous contraindra à aller les rechercher ailleurs à l’instar du projet de construction de l’oléoduc Tchad-Cameroun. 

20 V. CONCLUSION La mise en œuvre de programmes de compagnonnage industriel et de mise à niveau des entreprises, la création d’une Ecole Supérieure d’Ingénieurs et d’une Ecole des Métiers de l’industrie et des services sont toutes des actions relevant du domaine de la formation professionnelle et technique, initiale et continue, et qui participent de la construction et du renforcement de la compétitivité de nos entreprises et de l’attractivité des investisseurs directs étrangers. Les Chambres consulaires à l’instar de la CCIMA ont ici un rôle majeur de médiateur à jouer afin que les actions que nous déployions pour faciliter les IDE au bénéfice de nos ressortissants soient plus visibles et plus « impactantes ».

21 Toutefois, tout cela coûte très cher et tout cela ne peut avoir d’impact réel que si les partenaires de la Coopération nous accompagnent financièrement et utilisent les canaux d’intermédiation que sont les réseaux consulaires qui doivent nécessairement être considérés comme des interfaces privilégiés. C’est le souhait que nous émettons afin que les Chambres consulaires soient reconnues, encouragées et appuyés dans l’accomplissement de leurs missions d’accompagnement des entreprises et de promotion de l’investissement direct étranger (IDE).

22 Je vous remercie de votre aimable attention.


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