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Je sais. Le chapelet, le rosaire, vous connaissez.

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2 Je sais. Le chapelet, le rosaire, vous connaissez.
Je sais. Certaines, certains d’entre vous trouvent cela plutôt ennuyeux. Dépassé. D’un autre âge, pour tout dire ! D’ailleurs, même le Christ nous a dit : « quand vous priez, ne rabâchez pas comme les païens. »… Alors ? Est-ce une prière réactionnaire ?

3 Deux considérations, très différentes, devraient nous inciter à
la réflexion : La première, c’est que le pape Paul VI - et c’est un pape que l’on ne peut accuser de passéisme ! - a toujours récité son rosaire tous les jours. Pourquoi perdre tant de temps pour du rabâchage ?

4 La deuxième, encore plus étonnante, si l’on y réfléchit :
Pourquoi, mais pourquoi donc Marie, dans toutes ses apparitions, a-t-elle un chapelet ? Et pourquoi nous incite-t-elle avec véhémence, avec insistance, à dire notre chapelet ? Serait-ce la manifestation d’une auto-adoration, en quelque sorte, d’un culte de la personnalité ?

5 On pourrait même ajouter une troisième question :
Mais pourquoi donc le Saint-Père a-t-il ajouté une dizaine supplémentaire ? Des mystères supplémentaires ? Une corvée supplémentaire, en somme ???!!!

6 ne voudrait-il pas reprendre, en quelque sorte une erreur
Et, d’ailleurs, le Saint-Père vient de décréter une " année eucharistique " : ne voudrait-il pas reprendre, en quelque sorte une erreur d’orientation ? Alors, voyons, justement, la Lettre Apostolique pour l’Année de l’Eucharistie : Le pape a écrit (chapitre deux) : « Le Rosaire lui-même, entendu dans son sens le plus profond, biblique et christocentrique, que j’ai recommandé dans la Lettre Apostolique Rosarium Virginis Mariae, pourra être une voie particulièrement adaptée à la contemplation eucharistique, réalisée en compagnie de Marie et à son école. »

7 Ainsi donc, le chapelet, le rosaire, ont une dimension
christocentrique ? Ils sont adaptés à la contemplation du Christ dans l’hostie ?

8 Et, si nous lisons jusqu’au bout la
phrase du pape, nous avons un éclairage nouveau : « …la contemplation eucharistique, réalisée en compagnie de Marie et à son école. » Voilà un premier point éclairci, la réponse à notre deuxième question : Marie, en nous demandant de dire notre chapelet, ne nous invite pas à la prier, mais nous propose son aide pour nous apprendre à méditer la vie de son fils.

9 D’ailleurs le pape, dans la même Lettre Apostolique, et dès
le premier chapitre, prenait soin de préciser : «  Cette prière traditionnelle, si recommandée par le Magistère et si chère au Peuple de Dieu, a un caractère nettement biblique et évangélique, centrée principalement sur le nom et sur le visage de Jésus, fixé dans le déroulement des mystères et dans la répétition des " Je vous salue Marie ". Son déroulement répétitif constitue une sorte de pédagogie de l’amour, visant à enflammer le cœur du même amour que celui que Marie nourrit envers son fils. C’est pourquoi, portant à une nouvelle maturation un itinéraire pluriséculaire, j’ai voulu que cette forme privilégiée de contemplation puisse parfaire son caractère de véritable " résumé de l’Évangile " en y ajoutant les mystères lumineux. »

10 Donc, si j ’ai bien compris, le chapelet est pour réfléchir à
la vie de Jésus EN COMPAGNIE DE MARIE. Elle n ’est pas celle que l’on prie, mais elle est celle avec qui l’on prie. Et les mystères ? Les mystères sont là pour orienter notre contemplation de la vie du Christ, pour jalonner notre réflexion, pour nous inviter à revoir et revivre la vie du Christ.

11 Quand un enfant trottine à côté de nous, il ne se rend même pas
compte, souvent, qu’il a sa menotte dans notre main, et que nous le conduisons. Lui, il admire tout ce qu ’il aperçoit autour de lui. Tenir notre main ne l’empêche nullement de s’extasier sur la fleur qui passe par-dessus le mur… ou de sauter à pieds joints dans la flaque d’eau, nous éclaboussant jusqu’au visage ! La répétition de la formule du " Je vous salue Marie " permet à Marie de nous prendre par la main et de nous guider. Cette répétition empêche notre esprit de s’égarer et nous aide à nous fixer, sans nous accaparer. Et nous pouvons ainsi nous concentrer sur le mystère qui est proposé à notre méditation.

12 Quand le pape nous propose de nous
mettre à l’école de Marie, nous ne devons jamais oublier ce que dit d’elle l’Évangile : « elle gardait toutes ces choses dans son cœur. » Ce qui veut dire qu’elle y réfléchissait, elle les méditait, elle les " mûrissait ", pour toujours mieux comprendre ces événements extraordinaires.

13 Qu’elle est délicate, l’attention toute maternelle de la Vierge,
qui veut guider ses enfants de la terre à la rencontre de son enfant du ciel ! Comme nous comprenons maintenant son insistance à nous recommander la prière du chapelet !

14 À la lumière de tout ce qui précède, nous
comprenons également que le pape ait aimé proposer à notre méditation les mystères lumineux, comblant ainsi un " trou " dans le déroulement du rosaire, où nous passions sans sourciller de l’enfance à la mort de Jésus, gommant allègrement la vie publique. Et franchement, entre nous, il ne vous était jamais arrivé de choisir un miracle, par exemple, pour égrener votre dizaine en le méditant ? Ou certains événements comme les noces de Cana ou la visite de Nicodème à Jésus ?

15 On est très loin du rabâchage
que Jésus nous déconseillait ! Et beaucoup d’adeptes du rosaire, pour s’aider à cette méditation, incluent des " clausules " dans chaque Ave, des clausules en rapport direct avec le mystère médité : Par exemple, en méditant la naissance de Jésus : « … Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, « qui a accepté de se faire tout petit pour nous sauver » est béni. » Cette clausule changeant à chaque Ave, l’esprit doit travailler vite et ne pas se disperser, pour trouver dix fois dans le mystère dix bonnes raisons de louer et bénir le Christ.

16 Bien sûr, je crois que j’ai enfoncé bien des
portes ouvertes, en ce sens que vous saviez déjà beaucoup de choses que je vous ai dites. Mais peut-être pourrez-vous glaner ici ou là quelque précision. Et puis, il est toujours bon de se rafraîchir la mémoire… Moi aussi, cela m’a fait du bien de faire ce diaporama...

17 Et pour terminer je vous demande deux grâces :
ne dites plus jamais « réciter » le chapelet ! Car le chapelet, précisément, ne doit jamais se " réciter ", mais il se médite. Car rappelez-vous toujours : aux apparitions de la Rue du Bac, à Paris, certaines bagues de la Vierge n’émettaient pas de rayons. C’était, a-t-elle expliqué, les grâces que l’on ne lui avait pas demandées. Pour qu’elle puisse présenter nos demandes à son fils, il faut bien que nous lui fassions ces demandes !!!!

18 Alors, je me tourne vers toi, et, de
tout mon cœur, je te salue, Marie, comblée de grâces !...

19 TEXTE . Musique : Craxford - Ave Maria Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix


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