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HISTOIRES DE POISSONS... MAGIQUES !!!.

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1 HISTOIRES DE POISSONS... MAGIQUES !!!

2 LE PÊCHEUR ET SA FEMME CONTE DE GRIMM

3 Yves le pêcheur vivait avec sa femme sur les côtes bretonnes,
dans une petite cabane. Tous les jours, il s’installait sur les rochers, avec sa canne à pêche - et avec son litre de vin… - et attendait que le poisson morde.

4 Un jour, il pêche un beau turbot : quelle aubaine
Un jour, il pêche un beau turbot : quelle aubaine ! Mais… que se passe-t-il ? Aurait-il abusé du vin ? Voilà que le turbot lui parle !

5 je t’en prie, relâche-moi ! Tu sais, je ne suis pas comestible :
« Yves le pêcheur, je t’en prie, relâche-moi ! Tu sais, je ne suis pas comestible : je suis un prince ensorcelé… Je t’en prie, remets-moi à l’eau et laisse-moi vivre en paix ! » Et Yves a relâché le poisson : un poisson qui parle, il n’allait pas le faire frire ! Mais quelle aventure, tout de même ! En rentrant, il raconte tout à sa femme Anaïs…

6 Mais Anaïs est furieuse !
« Un poisson qui parle ? Un prince ensorcelé ? Et tu le lâches à l’eau sans lui demander une récompense ? Ben… dit Yves, décontenancé. Que voulais-tu que je demande ? Tu aurais pu lui demander une gentille chaumière, au lieu de cette cabane que tu ne rafistoles même pas ! Retournes-y, demandes-lui ! Tu nous vois, dans une belle chaumière avec des fleurs, une pelouse… Allez ! Vas-y ! »

7 Yves n’a guère envie d’y
aller. Quelle incorrection, que d’aller réclamer une récompense ! Mais Anaïs le tarabuste si bien… Le voilà au bord de l’eau. « Ohé ! Poisson magique ! Turbot ensorcelé ! Ma femme Anaïs veut faire un vœu pour que tu l’exauces. -Ah ? dit le poisson qui apparaît. Que veut-elle ? -Elle veut une gentille chaumière ! -Rentre chez toi, elle l’a déjà ! » -Merci, oh ! merci, Poisson magique ! »

8 Ah ! Comme Anaïs était fière !
Pendant huit jours, elle admira le jardin, les meubles, elle invita ses amies… Mais, au bout de huit jours… « Tout compte fait, cette maison est trop petite. Tu aurais dû demander un château ! Retourne et demandes-lui ! » Le pauvre Yves n’est pas d’accord, pas du tout ! Mais comment tenir tête à Anaïs ? Le voilà donc encore au bord de la mer, appelant le turbot.

9 magique ! Poisson ensorcelé ! » Le turbot sort la tête de l’eau.
« Ohé ! Turbot magique ! Poisson ensorcelé ! » Le turbot sort la tête de l’eau. « Oui ? Qu’y a-t-il ? Ta femme est contente ? » Je ne vous dis pas la tête et la honte de Yves ! « Ben, justement… Elle m’envoie… Elle pensait… Enfin, elle voudrait faire un autre vœu. Un autre vœu ? (le turbot commence à s’impatienter !) Et que veut-elle, à présent ? - Ben, tu sais, les femmes… Elle veut un château. Rentre chez toi. Elle l’a déjà. Oh ! Merci, Turbot magique ! » dit poliment Yves en soulevant sa casquette. Et en effet, quand il rentre…

10 Il trouve un beau château, des tas de domestiques… Quel plaisir de leur donner des ordres, de les voir courir de tous les côtés. Elle se couche triomphante. Mais dès le lendemain… « Tu sais, j’ai réfléchi. Je veux être reine ! » Là, le pêcheur manque de s’étrangler. Reine de quoi ? Mais Anaïs n’en démord pas. Pour habiter ce beau château, il faut au moins une reine ! Et voilà le pauvre Yves obligé de repartir au bord de l’eau. Il n’est pas fier, je vous assure, en faisant sa demande. Encore une fois, le turbot répond : « rentre chez toi, elle l’est déjà. » Mais il y a de l’exaspération dans sa voix.

11 Lorsqu’il rentre, il trouve sa femme sur un
trône, et avec une couronne d’or, s’il vous plaît ! Il lui demande respectueusement : « Alors, tu es contente, maintenant ? -Non. J’ai réfléchi (encore ???) et vraiment, j’en ai assez de devoir tout lui demander, à ton prince qui n’est même plus un prince ! Je veux les mêmes pouvoirs que lui ! Allons ! Va lui demander ! » Alors là, vraiment, c’est trop ! mais… On ne désobéit pas à une reine ! Et le pauvre Yves retourne au bord de la rivière. Et, encore une fois, il crie : « Ohé ! Poisson magique, Turbot ensorcelé… »

12 « -Oui ? (mais Yves sent que le
turbot est sur ses gardes) Oui ? Ta femme est contente, maintenant ? » Le pauvre Yves ne sait plus comment se sortir de cette situation ! « Oui… enfin… non… elle a un dernier vœu… Ah ! oui ? dit le turbot d’un ton sarcastique. Et… je peux savoir ? Elle veut les mêmes pouvoirs que toi… Ah! Elle veut être comme moi ? Eh ! bien, elle sera comme moi ! Rentre chez toi, son dernier vœu est exaucé ! » Ouf ! Le pauvre Yves soupire, sans bien savoir si c’est de soulagement, d’exaspération… Lui, il n’aime pas beaucoup cette nouvelle vie !

13 Mais, en arrivant, quelle surprise,
quelle joie ! Plus de palais, mais sa chère vieille cabane ! Tout est comme avant, même sa collection de leurres est à sa place ! Tout joyeux – mais tout de même aussi un peu inquiet – il appelle : « Anaïs ! » Pas de réponse. Mais en rentrant, bien en évidence sur la table, un bocal, et, dans le bocal, un turbot… Il comprend tout.

14 « Alors, Anaïs, tu es contente, maintenant ? » Mais Anaïs-turbot a beau
ouvrir la bouche, aucun son ne sort… Que des bulles… « Eh bien, c’est parfait, dit Yves avec un grand sourire. Maintenant que tu as tout ce que tu voulais, je vais pouvoir enfin laisser ce gentil turbot tranquille ! » Et il retourna à la pêche !!!

15 BAO ET LE POISSON MAGIQUE D’après un conte vietnamien

16 Bao n’avait pas vraiment de chance : il était serviteur chez So San, un
homme riche mais exigeant et ingrat, qui lui donnait plus de coups de bâton que de nourriture. Heureusement, sa douce et jeune épouse, Maï, avait pitié de ce jeune homme toujours gai, et lui donnait en cachette des fruits ou des biscuits.

17 Ce jour-là, Bao accompagnait
son maître au marché. Les achats terminés, So San achète un beau poisson et dit à Bao : « Ramène ce poisson à ma femme, et dis-lui de le faire griller pour mon dîner ! » Mais, en route, Bao croit voir des larmes dans les yeux du poisson. « Ah ! soupire-t-il, la vie n’est pas gaie pour nous deux ! Moi, je suis toujours battu, et toi, tu vas finir grillé ! »

18 Bao réfléchit et conclut :
« toi, tu ne peux rien pour moi, mais moi, je puis te remettre à l’eau ! » Et il déposa doucement le poisson dans l’eau claire de la rivière. Je vous assure, le poisson le remercia d’un coup de queue, avant de disparaître !

19 le maître rentre, et réclame son
Mais le soir… le maître rentre, et réclame son poisson grillé. En bredouillant, Bao lui explique qu’il lui a rendu sa liberté… La colère que piqua So San ! Il courut après Bao avec son bâton, et le chassa de la maison. Pauvre So San ! Le voilà sans travail… sans maison, puisqu’il logeait chez son maître. Dans une mansarde aux quatre vents, c’est vrai, mais au moins il avait un toit…

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21 Soudain, une belle jeune fille se dresse devant lui et lui demande :
« -Pourquoi es-tu si triste ? » Et Bao lui raconte son histoire. Pas bien longue, mais si triste…

22 Oh non ! qui voudrait d’un pauvre gars comme
« As-tu jamais songé à te marier ? Oh non ! qui voudrait d’un pauvre gars comme moi, et sans travail, en plus ! Et vois comme je suis habillé… Oublie cela ! Il y a quelqu’un que tu aimes ? Oh oui… Maï, l’épouse de mon maître. Elle a toujours été gentille pour moi et, sans me vanter, je crois bien qu’elle m’aime aussi. Mais elle est mariée ! » Et, tout à coup, revenant au sens des réalités : -Mais qui es-tu, pour me poser toutes ces questions ? Je suis le poisson à qui tu as rendu la liberté. Tu m’as sauvé la vie, et je veux te prouver ma reconnaissance. » Elle tape du pied… Et Bao se retrouve richement vêtu, à la porte d’un beau palais !

23 Et maintenant, dit la jeune fille, va chez So San, et convie-le à un festin. Mais surtout, n’oublie pas : à toutes ses questions, tu réponds par un seul mot : « oui » Bao n’est toujours pas revenu de sa stupéfaction que la belle jeune fille a disparu.

24 Mais plus stupéfait encore fut So San,de voir arriver Bao richement vêtu,
et qui vient l’inviter à un dîner ! Ah ! Bien sûr ! Il veut voir ! Où donc peut avoir trouvé refuge son ancien domestique, il se le demande bien !

25 Quelle surprise ! Ce palais magnifique ! Et, à table, les mets les plus
raffinés, servis par la mystérieuse jeune fille de la rivière…. « -Ce palais est vraiment à toi ? demande So San. - Oui. Et… et cette jeune femme est ta femme ? Oui, répond Bao, fidèle aux consignes reçues. Le dépit et la jalousie étouffent So San. « J’ai une idée ! dit-il. Serais- tu d’accord pour que nous échangions nos maisons et nos femmes ? Je reste ici, tu vas chez moi avec Maï. Oui… répond encore Bao. Eh bien, c’est d’accord ! Va chez moi avec ma femme, je reste ici avec la tienne ! »

26 explique à Maï ce qui s’est passé.
Bao se précipite à la maison de So San, et explique à Maï ce qui s’est passé. Elle en devient toute rose de plaisir ! « Ah ! que je suis contente de ne plus vivre avec ce méchant homme ! Toi au moins, tu es gentil. Et je serai heureuse d’être ta femme !

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28 Bao et Maï se retrouvèrent. Et il
Et voilà comment Bao et Maï se retrouvèrent. Et il vécurent heureux, et ils vécurent longtemps ! Et So San, me direz-vous ? Son bonheur fut de courte durée ! Dès le départ de Bao, la mystérieuse jeune fille tapa du pied. Un tremblement de terre engloutit le palais. La rivière sortit de son lit, et emporta l’orgueilleux So San. On n’entendit plus jamais parler de lui. Mais personne ne le regretta !

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30 Textes : d’après des contes traditionnels.
Musique : Ernesto Cortazar – Fly Me To The Moon Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Site :


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