La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

1. Étymologie / Définitions 2. Notions / Concepts : La fin des certitudes : du démon de Laplace aux théories du chaos ? 3. Questions / Discussion : 3 questions,

Présentations similaires


Présentation au sujet: "1. Étymologie / Définitions 2. Notions / Concepts : La fin des certitudes : du démon de Laplace aux théories du chaos ? 3. Questions / Discussion : 3 questions,"— Transcription de la présentation:

1 1. Étymologie / Définitions 2. Notions / Concepts : La fin des certitudes : du démon de Laplace aux théories du chaos ? 3. Questions / Discussion : 3 questions, 20 mn environ par question. 4. En guise de conclusion Choix des sujets du 4 iem trimestre Réunion préparée avec Alain Pérona et Michel Rumeau

2 Étymologie et définitions Étymologie : Étymologie : Du latin complexus, enchaînement, liaison, ce qui est tissé ensemble dans un enchevêtrement d'entrelacements (plexus). Définitions : Définitions : Le Robert : Etat, caractère de ce qui est complexe : a.Qui contient, qui réunit, plusieurs éléments différents (nombre complexe) b.Difficile à cause de sa complexité (compliqué) c.Grand ensemble par ex : complexe sidérurgique ou hôtelier. Dictionnaire de philosophie Godin : Dictionnaire de philosophie Godin : a.Qui manifeste une organisation et une structure difficiles à saisir. b.Résolument anti mécaniciste et non cartésienne, la théorie de la complexité repose sur 2 principes : Le principe holistique, selon lequel le tout est supérieur (ou inférieur) à la somme des parties Le principe de causalité en boucle, selon lequel ce qui est leffet dune cause peut en retour être la cause de sa cause (rétroaction) c. La complexité dun système rend son état futur difficilement prédictible.

3 Notions /concepts La fin des certitudes : du démon de Laplace aux théories du chaos ? 1.Le démon de Laplace (mathématicien, physicien, 1749-1827) : Une intelligence qui connaîtrait toutes les forces de la nature dans ses moindres détails pourrait tout prévoir ! Cest le déterminisme absolu ou prédéterminisme. 2.Poincaré, environ un siècle après Laplace, vers 1910, jeta le premier pavé dans la mare du déterminisme absolu. Sa théorie des 3 corps (3 seulement !) en attirance gravitationnelle, montre toute lincertitude qui sattache à la prévision à long terme des trajectoires, en raison de leur extrême sensibilité aux conditions initiales. 3.Lincertitude quantique dHeisenberg (1927) montre quon ne peut à la fois connaître la position et la vitesse dun électron (comme si la matière refusait à se laisser complètement définir !) « Ce qui émerge aujourdhui est donc une description médiane, située entre deux représentations aliénantes, celle dun monde déterministe et celle dun monde arbitraire soumis au seul hasard. » Ilya Prigogine La fin des certitudes 4.La théorie du chaos (1970) ainsi que Les théories sur les fractales (1974), montrent que la complexité chaotique se niche dans les choses les plus simples (parfaitement définies). Des systèmes à petit nombre de degrés de liberté, souvent très simples à définir présentent parfois des dynamiques extrêmement désordonnées : Un battement daile de papillon dans les Philippines peut déclencher un cyclone à Rio !

4 QUESTIONS 1.Lincertitude nest-elle pas la clef de voute de la complexité ? 2.Admettre la complexité, est-ce renoncer à la vérité ? 3.Complexité rime-t-elle avec liberté ?

5 1.Lincertitude nest-elle pas la clef de voute de la complexité ? Animation Michel Rumeau Tout est-il prévisible ? Le déterminisme na-t-il pas ses limites ? Admettre lincertitude nest-ce pas reconnaître la complexité ?

6 1. Lincertitude nest-elle pas la clef de voute de la complexité ? 2.Incertitude : hasard, principe holistique, causalité en boucle.. ? Certains évènements ne résultent-ils pas de la rencontre de séries causales indépendantes (ex: le promeneur qui reçoit une tuile sur la tête…), ce qui les rend unitairement imprévisibles, même si, dans leur masse, on peut statistiquement les prévoir ? Cest ainsi que Cournot, mathématicien, philosophe, 1801-1877, définit le hasard) Le principe holistique (le tout peut être supérieur ou inférieur à la somme des parties) et le principe de causalité en boucle (leffet dune cause peut en retour être la cause de sa cause) qui débouchent sur la théorie de la complexité, ne confirment-ils pas aussi la fin des certitudes ? Que tout ait une cause qui pourrait en douter ? Mais le déterminisme absolu ne va-t-il pas trop loin en prétendant que tout est prévisible et que lincertitude en soi nexiste pas ? 1.Prévision et déterminisme ? Prévoir, cest voir avant. Non pas parce quon verrait lavenir, mais parce quen connaissant les causes on saurait prévoir les effets. Le déterminisme absolu ou prédéterminisme suppose quil existe une chaîne unique et continue de causes, de telle sorte que lavenir serait tout entier inscrit dans le présent, comme le présent résulterait du passé. Comme le croyait Laplace, les adeptes du déterminisme absolu nestiment-ils pas que tout serait prévisible dès lors quon en connaîtrait toutes les causes ? Au fond, nest-ce pas lincertitude que le déterminisme absolu nie ? Si tout était prévisible, tout serait apparemment plus simple et en tout cas certain. Accepter une part dincertitude, nest-ce pas reconnaître la complexité ? Accepter le hasard et/ou les principes holistique ou de causalité en boucle, nest-ce pas admettre la fin des certitudes ?

7 2.Admettre la complexité, est-ce renoncer à la vérité ? Quest-ce que la vérité ? Est-elle absolue ou éternelle ? Quest-ce quadmettre la complexité ? Ne pas confondre connaissance et vérité, est-ce renoncer à la vérité ?

8 2. Admettre la complexité, est-ce renoncer à la vérité ? 1.Quest-ce que la vérité; est-elle éternelle ? La vérité est-elle une adéquation entre la pensée et le réel (veritas) ? Ou la vérité intrinsèque de la chose quelle soit connue ou pas (alèthéia), « la vérité silencieuse de lêtre » dit CS ? Mais, que connaissons-nous de lêtre ou du réel ? Nen connaissons nous pas que les phénomènes ? Entre Ptolémée, Newton et Einstein, ce nest pas la vérité qui a changé mais la connaissance toujours plus large que nous en avons. « Sans la normativité immanente de la vérité, il ny aurait aucun moyen de se tromper ni de ne se tromper pas, aucun moyen de mentir ni de ne mentir pas. » dit CS. Ce serait le triomphe du nihiliste (tout se vaut donc rien ne vaut)! Refuser de confondre connaissance et vérité, ce nest pas renoncer à la vérité. Admettre la complexité, cest au contraire rester tendu vers la vérité tout en ayant conscience quaucune connaissance, jamais, ne saura la contenir complètement. 2.Admettre la complexité ? Admettre la complexité, nest-ce pas renoncer au déterminisme absolu ? Nest-ce pas admettre, sans pour autant sy soumettre, une part dincertitude en toute chose ? Nest-ce pas reconnaître que la connaissance complète est impossible ? Nest-ce pas, comme dit Edgar Morin, reconnaître quun des axiomes de la complexité est l'impossibilité, même en théorie, d'une omniscience. « La vérité est norme delle-même et du faux » disait Spinoza. Même sil sagit de la vérité dun univers où tout change (y compris la connaissance que nous en avons), comment pourrait-elle changer et ne pas être éternelle ? Reconnaître la complexité nest-ce pas refuser de confondre connaissance et vérité ?

9 3.Complexité rime-t-elle avec liberté ? Quest-ce quêtre libre ? Si tout est écrit davance, où est la liberté ? En acceptant lincertitude sans renoncer à la vérité, la pensée complexe nest-elle pas libératrice ?

10 3. Complexité rime-t-elle avec liberté ? 1.Liberté ? Etre libre, cest faire ce que lon veut. De là, selon le faire dont il sagit, A.C-S donne trois sens principaux au mot liberté : Liberté daction : Je fais ce que je veux Liberté de la volonté : Je veux ce que je veux Liberté de lesprit ou de la raison : Je pense ce que je veux, à la vérité près, puisque penser sans elle naurait aucun sens. « La liberté nest pas donnée, elle est à conquérir. Cest la vérité qui libère. On ne naît pas libre, on le devient. La vérité est une conquête difficile, jamais totale et libératrice de soi » dit ACS. En fin de compte, la vérité de la complexité ne serait-elle pas la liberté ? « La vérité nobéit à personne, pas même au sujet qui la pense, cest en quoi elle est libre » dit ACS. Mais libère-t-elle ? 2.Du déterminisme absolu à la complexité : de la vérité privative de liberté à la vérité qui libère Du déterminisme absolu ou de la vérité qui prive de la liberté : Si tout est écrit davance, si mon présent est totalement écrit dans mon passé, que me reste-t-il à écrire librement ? Le déterminisme absolu ou prédéterminisme ne conduit-il pas au fatalisme ? Si la vérité cest que tout est écrit davance, où est la liberté ? A la complexité ou à la vérité qui libère : La complexité ne reconnaît-elle pas, au contraire, une place fondamentale à la liberté, comme si la vérité refusait à se laisser enfermer dans tout déterminisme réducteur, afin que vive la vie toujours nouvelle et créatrice ? Par son acceptation de lincertitude, la pensée complexe ny gagne-t-elle pas en liberté ? En acceptant lincertitude sans renoncer à la vérité, la pensée complexe nest-elle pas libératrice ?

11 « La pensée complexe est animée par une tension permanente entre l'aspiration à un savoir non parcellaire, non cloisonné, non réducteur, et la reconnaissance de l'inachèvement et de l'incomplétude de toute connaissance…. » « La pensée complexe est animée par une tension permanente entre l'aspiration à un savoir non parcellaire, non cloisonné, non réducteur, et la reconnaissance de l'inachèvement et de l'incomplétude de toute connaissance…. » dit Edgar Morin Par son humilité sans renoncement, la pensée complexe nest-elle pas le propre de lobjectivité (se libérer de soi au nom de la vérité) ?

12 mardi 8 juin : « Ego » et synthèse 2009-2010 mardi 8 juin : « Ego » et synthèse 2009-2010 Prochaine et dernière réunion de la saison Toutes les informations et documents sont disponibles sur : http://www.cafe-philo.eu/

13 Choix des sujets du 4 iem trimestre Agressivité (15) Amitié (45) Amour (21) Authenticité (26) Bonheur (12) Chaos (10) Civilisation(s) (32) Complexité (53) Conscience (6) Courage (27) Création (7) Culpabilité (40) Désir (49) Destin (2) Dialogue (17) Egalité (36) Ego (54) Energie (3) Espérance (48) Féminin-Masculin (14) Fête (22) Fidélité (44) Générosité (39) Hasard (28) Humour (13) Intelligence (41) Imagination (19) Jalousie (46) Jeu (24) Jugement (50) Liberté (9) Lucidité 25 Matérialisme-Idéalisme (37) Moi (16) Morale (23) Mort (20) Objectivité (34) Orgueil (51) Pardon (11) Passion (8) Peur (18) Plaisir (35) Pouvoir (31) Raison (52) Révolte (42) Sagesse (1) Sentiment (38) Solidarité (43) Souffrance (47) Temps (4) Tolérance (30) Valeur(s) (33) Vérité (5) Vieillesse (29) Esprit (8)* Sciences (7) Histoire (9) Philosophie (5) Travail (2) Devoir (7) Eternité (10) Méditation (8) Paix (11) Soi (3) Différence (6) * Résultat du vote Sujets traités () n° dordre


Télécharger ppt "1. Étymologie / Définitions 2. Notions / Concepts : La fin des certitudes : du démon de Laplace aux théories du chaos ? 3. Questions / Discussion : 3 questions,"

Présentations similaires


Annonces Google