« Vivant et mortel » Poème de Philistin Panger

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1 « Vivant et mortel » Poème de Philistin Panger
PPS MUSICAL & MANUEL «  Vivant et mortel  » Poème de Philistin Panger

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3 Et donc j’ai été ruisseau, entre les rochers, sans peine coulant sous la peau comme le sang, dans mes veines.

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5 Et donc j’ai été prairie à courir avec grâce
Et donc j’ai été prairie à courir avec grâce. Quand mes pieds ont verdi je retrouvais ma place.

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7 Et donc j’ai été forêt pour épanouir mes sens
Et donc j’ai été forêt pour épanouir mes sens. Par des odeurs, enivré, je prenais conscience.

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9 Et donc j’ai été rocher, et j’ai usé tous les corps, qui pour essayer d’avancer me poussaient au-dehors.

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11 Et donc j’ai été montagne plus fort que jamais
Et donc j’ai été montagne plus fort que jamais. Mon corps tout entier gagne, quand je deviens sacré.

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13 Et donc j’ai été vent, à en perdre la tête
Et donc j’ai été vent, à en perdre la tête. Changeant, tournant, bousculant les idées toutes faites

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15 Et donc j’ai été océan me répandant partout, relevant les continents qui s’excusaient à genoux

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17 Et donc j’ai été terre, humble, rare et fertile
Et donc j’ai été terre, humble, rare et fertile. Et dans mes yeux bleus et verts l’univers n’est pas hostile.

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19 Et donc, j’ai été soleil, méfiant, et brûlant l’orgueilleux, qui à tire-d’aile approchait, insouciant.

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21 Et puis, je suis humain, jouet des lois naturelles
Et puis, je suis humain, jouet des lois naturelles. Et je serais encore demain, un être vivant et mortel.

22 Image et poème du net