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Agir et s’exprimer avec son corps ou l’EPS à l’école maternelle

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Présentation au sujet: "Agir et s’exprimer avec son corps ou l’EPS à l’école maternelle"— Transcription de la présentation:

1 Agir et s’exprimer avec son corps ou l’EPS à l’école maternelle
C.Dabin-CP EPS Service pédagogique

2 Quel cadre réglementaire pour le domaine « Agir et s’exprimer avec son corps »
 Finalité : un apport éducatif très important pour l’enfant,  Objet : l’éducation des conduites motrices. Parce qu’elle met en jeu le corps, les capacités spécifiques qu’elle développe sont les capacités physiques, mais, parce qu’elle ne saurait concerner le corps indépendamment des autres déterminants de la conduite, elle contribue aussi largement au développement des capacités cognitives, affectives et relationnelles. …ET LE PROJET D’ECOLE  L’enseignement de l’EPS se situe dans le cadre d’un projet pédagogique inclus dans le projet d’école, prenant en compte les objectifs, les compétences recherchées, les activités physiques possibles localement, ainsi que les ressources disponibles en équipement et en matériel. C.Dabin-CP EPS Service pédagogique

3 Les programmes de la NC (2012)
CONTINUITES : • Les compétences, spécifiques ou générales, sont premières, les activités restent des moyens pour atteindre celles-ci. • La programmation des activités relève de la compétence des équipes de cycle. CE QUI EST NOUVEAU : • La liaison avec les autres disciplines est largement développée dans les programmes. • La continuité d’un cycle à l’autre est mieux mise en évidence. Cela se traduit par des compétences de même nature dans tous les cycles qui se distinguent par des niveaux d’exigence, de difficulté et de complexité différents. C.Dabin-CP EPS Service pédagogique

4 Les objectifs et contenus d’enseignement
L’activité physique et les expériences corporelles contribuent au développement moteur, sensoriel, affectif et intellectuel de l’enfant. Elles sont l’occasion d’explorer, de s’exprimer, d’agir dans des environnements familiers, puis, progressivement, plus inhabituels. Elles permettent de se situer dans l’espace. L’enfant découvre les possibilités de son corps ; il apprend à agir en toute sécurité tout en acceptant de prendre des risques mesurés, et à fournir des efforts tout en modulant son énergie. Il exprime ce qu’il ressent, nomme les activités et les objets manipulés ou utilisés, dit ce qu’il a envie de faire. Les enseignants veillent à proposer des situations et des activités renouvelées d’année en année, de complexité progressive ; ils s’attachent à ce que les enfants aient assez de pratique pour progresser et leur font prendre conscience des nouvelles possibilités acquises. La NC est une île : l’eau y est donc omniprésente. Un effort doit être consenti pour familiariser le jeune au milieu aquatique et l’amener à en mesurer les risques (bain délimité, piscine). Organisation sous réserve d’avis du conseiller pédagogique EPS du service pédagogique de la DENC en lien avec l’inspecteur de circonscription. C.Dabin-CP EPS Service pédagogique

5 Les composantes (p.13 Programmes NC 2012)
Par la pratique d’activités physiques libres ou guidées dans des milieux variés, les enfants développent leurs capacités motrices dans des déplacements (courir, ramper, sauter, rouler, glisser, grimper, nager...), des équilibres, des manipulations (agiter, tirer, pousser) ou des projections et réceptions d’objets (lancer, recevoir). Des jeux de balle, des jeux d’opposition, des jeux d’adresse viennent compléter ces activités. Les enfants coordonnent des actions et les enchaînent. Ils adaptent leur conduite motrice en vue de l’efficacité et de la précision du geste. Par la pratique d’activités qui comportent des règles, ils développent leurs capacités d’adaptation et de coopération, ils comprennent et acceptent l’intérêt et les contraintes des situations collectives. Les activités d’expression à visée artistique que sont les rondes, les jeux dansés, le mime, la danse permettent tout à la fois l’expression par un geste maîtrisé et le développement de l’imagination. Grâce aux diverses activités, les enfants acquièrent une image orientée de leur propre corps. Ils distinguent ce qui est : devant, derrière, au-dessus, au-dessous, puis à droite et à gauche, loin et près. Ils apprennent à suivre des parcours élaborés par l’enseignant ou proposés par eux ; ils verbalisent et représentent ces déplacements. C.Dabin-CP EPS Service pédagogique

6 Les compétences (encadré P.13 Programmes NC 2012)
À la fin de l’école maternelle l’enfant est capable de : - adapter ses déplacements à des environnements ou contraintes variés ; - coopérer et s’opposer individuellement ou collectivement ; accepter les contraintes collectives ; - s’exprimer sur un rythme musical ou non, avec un engin ou non ; exprimer des sentiments et des émotions par le geste et le déplacement ; - se repérer et se déplacer dans l’espace ; - décrire ou représenter un parcours simple. C.Dabin-CP EPS Service pédagogique

7 LES ACTEURS DE L’EPS 1.L’enseignant : Il est chargé d’enseigner l’EPS au même titre que les autres disciplines … il serait tout à fait inopportun … que se développent des initiatives lui permettant de se décharger de cette discipline sur des personnes extérieures à l’école. 2. L’équipe pédagogique : Les collègues et le directeur de l’école peuvent apporter une aide à l’élaboration et à l’organisation des séances. 3. Dans votre circonscription, exerce un conseiller pédagogique en charge de l’Education Physique et Sportive, dont le rôle est d’apporter aide et conseils aux personnels, et auquel vous pouvez faire appel. L’Inspecteur de votre circonscription et les autres conseillers pédagogiques peuvent également vous apporter aide et conseils. 4. L’Union Sportive de l’Enseignement du Premier degré (USEP) : L’USEP a pour mission d’aider au développement de l’éducation physique à l’école primaire : cette mission s’exerce dans la perspective d’une éducation à la vie associative et à la citoyenneté. Dans ce cadre, l’USEP organise des rencontres sportives pendant le temps scolaire. 5. L’intervenant extérieur : Son rôle a toujours été d’apporter une aide aux enseignants, un éclairage technique, sans jamais intervenir en leurs lieux et places. La participation de ces intervenants devra être l’occasion d’une collaboration avec les maîtres, dans le cadre du projet pédagogique de l’école. Référence réglementaire : circulaire 384 DENC du 15 juillet 2013 C.Dabin-CP EPS Service pédagogique

8 APPRENDRE en EPS pour l’enfant, c’est :
Prendre des informations et les traiter ; Entrer en relation avec l’environnement, agir et s’adapter ; Modifier son comportement de manière adaptative en utilisant ses ressources face à une situation problème ; Devenir capable de donner des réponses variées à des situations variées ; Trouver des réponses de plus en plus efficaces, contrôlées, adaptées à la situation, permanentes (pérennes et transférables). C.Dabin-CP EPS Service pédagogique

9 FAIRE APPRENDRE en EPS pour l’enseignant c’est :
Se centrer sur l’activité du sujet (observer) et rechercher tout ce qui permet aux enfants d’agir : moyen de mobiliser leurs ressources motrices, affectives, cognitives et de les développer en quantité et en qualité en se confrontant au réel ; Construire des situations d’apprentissage variées : situations problèmes (c’est-à-dire) permettre de développer des stratégies opératoires qui intègrent les principes généraux de l’apprentissage. C.Dabin-CP EPS Service pédagogique

10 La continuité de l’EPS de la PS au CM2
C.Dabin-CP EPS Service pédagogique

11 LA PROGRAMMATION La programmation est un outil qui permet de s’assurer que chaque élève acquiert des compétences à travers différents domaines d’activités physiques et artistiques. Programmer, c’est proposer un « menu » complet et équilibré. La démarche pour construire une programmation consiste donc à croiser les objectifs définis pour une tranche d’âge (liés aux compétences devant être acquises en fin de cycle) avec les activités supports qui permettent d’atteindre ces objectifs. Celles-ci ne sont pas la simple copie des pratiques sociales. Il appartient à l’enseignant de transposer ces pratiques afin de permettre à tous les élèves de réels apprentissages, ce qui relève de la didactique. C.Dabin-CP EPS Service pédagogique

12 Les éléments à prendre en compte :
LA PROGRAMMATION Les éléments à prendre en compte : Le cadre institutionnel Les compétences attendues de fin de cycle (programmes de NC 2012) ; Les activités physiques et artistiques au regard des compétences disciplinaires. Les contraintes et ressources locales : Les répartitions d’activités physiques déjà existantes (dans l’école, dans le cycle) ; Les lieux de pratique à disposition (dans l’école, dans la commune …) ; Les conditions climatiques ; Le matériel disponible dans l’école, dans les installations sportives ; Les éventuelles co-animations avec les intervenants extérieurs ; Les dates des rencontres sportives organisées par l’USEP de circonscription… C.Dabin-CP EPS Service pédagogique

13 LA PROGRAMMATION DE CLASSE, c’est :
1. PRENDRE EN COMPTE SES PROPRES COMPETENCES compétences du maître 2. PRENDRE EN COMPTE LE PROJET D’ECOLE, DE CYCLE  la programmation, c’est un choix réfléchi et organisé d’activités, permettant d’atteindre les objectifs fixés par le projet EPS de l’école, en relation avec les 3 compétences visées ; ce n’est en aucun cas une juxtaposition d’activités. 3. RECENSER LES MOYENS EN INSTALLATIONS, MATERIEL, PERSONNEL 4. ELABORER UN PLANNING RENDANT OPERATIONNELLE LA PROGRAMMATION ANNUELLE  en fonction des objectifs et des activités supports choisies 5. ELABORER LES UNITES D’APPRENTISSAGE (comprises dans cette programmation) 6. ELABORER DES OUTILS D’OBSERVATION afin de mettre en place des situations pertinentes, en fonction du niveau de la classe et des besoins moteurs, cognitifs et affectifs des élèves. Exemple : - Une unité d’apprentissage comporte 6 à 12 séances, afin que la qualité de travail et la régularité de la pratique permettent de réels progrès. La durée effective des séances est de 30 à 45 minutes. - Des activités physiques identiques peuvent être choisies par plusieurs classes, afin que le matériel soit installé pour la demi-journée entière. - Le temps consacré à l’EPS se décompte en temps d’activité physique et de déplacements. Si le temps de déplacement est d’une durée disproportionnée par rapport au temps réel de pratique, le choix des activités est à reconsidérer. C.Dabin-CP EPS Service pédagogique

14 Remarques générales Rappel : La salle dite « de motricité » ne saurait être le seul lieu de pratique des activités physiques en maternelle. La cour, des espaces extérieurs (stade, gymnase, parc…) doivent être utilisés surtout en Grande Section où les élèves ont besoin d’espace pour s’exprimer. Le matériel est lui aussi déterminant. Au-delà du matériel « classique », les éléments permettant de limiter ou d’identifier des espaces (plots, coupelles,…), d’identifier des groupes ou des équipes (chasubles, foulards,…) peuvent s’avérer déterminants pour la réussite de la séance. Les dispositifs d’organisation de la classe doivent être choisis en fonction des objectifs de l’enseignant. C.Dabin-CP EPS Service pédagogique

15 QU’EST-CE QU’UN MODULE D’APPRENTISSAGE OU UNE UNITE D’APPRENTISSAGE ?
 Un cadre méthodologique qui va permettre de structurer l’enseignement d’une activité physique et sportive pour concevoir des situations pédagogiques articulées entre elles.  Placer les élèves en situation de projet et leur permettre de donner du sens aux apprentissages C.Dabin-CP EPS Service pédagogique

16 LE MODULE D’APPRENTISSAGE (1):
Entrer dans l’activité (1 à 2 séances) Comment ?  En mettant en place des situations ouvertes, ludiques, motivantes. Pourquoi ? Pour observer, se renseigner, pour voir où on en est. Évaluation diagnostique  Faire un inventaire des réponses des élèves. C.Dabin-CP EPS Service pédagogique

17 LE MODULE D’APPRENTISSAGE (2):
Apprendre et progresser (6 à 8 séances) Comment ? En mettant en place des situations ayant chacune un objectif précis. Pourquoi ? Pour ajuster, remédier (complexifier mais aussi simplifier), adapter le dispositif aux différences individuelles, consolider, stabiliser (répéter, s’entraîner…) Évaluation formative  Observer (prise d’informations), analyser (les élèves comprennent leurs actions, prennent conscience de leurs réussites et de leurs manques), réguler. C.Dabin-CP EPS Service pédagogique

18 LE MODULE D’APPRENTISSAGE (3):
Évaluer les acquis (1 à 2 séances) Comment ?  En mettant en place des situations évaluatives fermées. Pourquoi ? Pour définir le niveau atteint, certifier un apprentissage, mesurer les progrès. Évaluation sommative  Comparer à l’aide de critères définis par l’enseignant. C.Dabin-CP EPS Service pédagogique

19 COMMENT PREPARER MA SEANCE ?
Pour ne pas improviser, pour garder le fil conducteur d’une séance à l’autre, pour pouvoir être plus disponible. LES OBJECTIFS Quelles sont les compétences que je veux mettre en jeu ? Quels apprentissages ? En fonction des élèves que j’ai, de leur âge, de leurs capacités ? L’ACTIVITE SUPPORT A quelle composante cette activité se réfère-t-elle ? LA PLACE DE LA SEANCE La séance n’est pas isolée, elle s’inscrit dans une unité d’apprentissage (6 à 12 séances) qui, elle-même, s’inscrit dans une programmation annuelle de l’EPS. LA SEANCE, SON CONTENU, LA DEMARCHE Activité support, durée, situations, organisation, objectifs. LE MATERIEL, LES LIEUX Gros matériel / petit matériel. Un objet pour chacun, ou pour plusieurs. Papier, crayons pour coder, craies, cônes, plots, cordes pour délimiter. Milieu aménagé ou non (gymnase, stade, parc, cour, salle …) BILAN (Evaluation, remédiation) C.Dabin-CP EPS Service pédagogique

20 ORGANISATION DE LA SÉANCE
Important ! Les élèves doivent être au maximum en activité au cours de la séance. C’est de cette quantité suffisante d’action motrice que naîtra un véritable apprentissage. La séance d’activité physique proprement dite comporte 2 phases : la situation d’apprentissage et le retour au calme. La phase d’échauffement ou de mise en action n’est pas indispensable à l’école maternelle, elle s’effectuera d’elle-même au cours de l’activité. 1. La situation d’apprentissage   Préparation : Le dispositif doit permettre la mise en action rapide des élèves Les consignes doivent êtres concises et claires (les faire reformuler par les élèves). La consigne stipule ce qu’il faut faire et non comment le faire. Le recours au schéma est recommandé (prévoir un support dans la classe et/ou sur le lieu de l’activité). La vérification de la compréhension de la situation par les élèves est indispensable (les faire s’exprimer, effectuer une première mise en situation « à blanc »,…). L’organisation peut être présentée en classe avant la séance. C.Dabin-CP EPS Service pédagogique

21 ORGANISATION DE LA SÉANCE (suite)
 Contenu : La situation d’apprentissage doit avoir un sens pour les élèves (défi, jeu, course…). C’est la clé de l’investissement de l’enfant dans la situation. L’élève doit pouvoir identifier son niveau de réussite (critères de réussite). La situation doit comporter une difficulté à surmonter (ni trop complexe qui engendrerait le découragement ou le refus, ni trop accessible qui engendrerait le désintérêt) pour que naisse un véritable apprentissage. L’idéal étant que la tâche puisse être réalisée de manières différentes avec des niveaux de réalisation de tâche identifiés (tâche ouverte). L’observation par l’enseignant est essentielle, elle lui permet d’identifier comment les élèves réalisent la tâche. Ainsi il pourra en classe leur demander de : décrire comment ils font pour réussir, et ensuite lister (avec les élèves) les différentes façons de réussir la tâche classer les façons de faire (de la plus facile à la plus difficile, de la moins efficace à la plus efficace, de la moins rapide à la plus rapide, de la plus fatigante à la moins fatigante) projeter de réaliser autrement Le dispositif ne doit pas sans cesse varier : l’enfant doit y être confronté à plusieurs reprises pour pouvoir explorer, réaliser les premiers apprentissages (auto-adaptatifs) par sa pratique, et projeter de réaliser la tâche autrement. C.Dabin-CP EPS Service pédagogique

22 ORGANISATION DE LA SÉANCE (suite)
 Prise en compte des élèves : La situation doit pouvoir être accessible à tous les élèves (prévoir des aménagements de la tâche en fonction des capacités de chacun). Chaque élève doit pouvoir mesurer ses réussites, ses progrès, par des critères de réussite (prise en compte du résultat de son action de façon concrète : nombre de points marqués, nombre d’obstacles franchis sans tomber, distance réalisée par exemple…). La vérification de la compréhension de la situation par les élèves est indispensable. Si les élèves ne réagissent pas comme il s’y attendait, l’enseignant, par ses observations, doit comprendre quelle variable de la situation modifier pour que la tâche soit réalisable par les élèves. En cas d’échec, c’est la situation et ses contraintes qu’il faut interroger. Néanmoins il faut aussi laisser le temps aux élèves d’explorer le dispositif. 2. Le retour au calme :  Contenu : Sa durée et son contenu peuvent varier en fonction de l’activité et du degré de sollicitation des élèves. Il peut intégrer des « techniques » spécifiques : mouvements de relaxation, jeux d’énumération corporelle, écoute musicale… Il prépare et intègre le moment de classe qui va suivre la séance d’activités physiques. Son organisation et son contenu peuvent être ritualisés ce qui permettra aux élèves d’anticiper sur l’attitude attendue. Il peut intégrer le bilan de l’activité menée. C.Dabin-CP EPS Service pédagogique

23 Petite section Repères psychomoteurs Repères affectifs et relationnels
Marche : l’enfant passe d’une marche hésitante à une marche sur pointe, avant et arrière. Il passe aisément de la marche à la course. Course : il passe d’une marche accélérée au trottinement discontinu (arrêt-reprise). Saut : il passe de sauts en contrebas, enjambés ou à pieds joints à des sauts vers le haut, vers l’avant, à pieds joints ou enjambés. Lancer : il passe d’un lancer désordonné, à un geste organisé en fonction du but (distance ou direction). Rythme : il essaie progressivement de s’adapter à un rythme extérieur mais réagit avec un temps de retard et de façon peu fidèle. Progressivement il améliore sa rapidité d’exécution. Immobilité : il commence à s’immobiliser à la demande, mais avec un grand temps de réaction. Organisation spatio-temporelle : Espace : il se repère dans un espace connu à partir d’indices visuels. Le mouvement lui apprend la signification des mots : avant-arrière, haut-bas. Le vocabulaire de l’espace se complexifie, il arrive à combiner plusieurs mots : « sur la table, là-dedans » et prend conscience de la place des objets. A 3 ans il connait : près de, sur/sous, entre, dans, derrière, dessous. Temps : la durée doit être matérialisée (ex. : sablier). La chronologie, succession ou ordre des évènements, se construit dans l’action par l’enchainement des tâches à réaliser. Plaisir : c’est le motif d’agir, l’enfant fait comme les autres. Prise de risque : la peur inhibe l’action. Contact : il est difficile à accepter. Coopération : l’enfant a conscience des autres, il peut agir en même temps que les autres mais pas encore avec eux. Communication : elle est difficile avec ses pairs. C.Dabin-CP EPS Service pédagogique

24 Moyenne section Repères psychomoteurs
Repères affectifs et relationnels Marche : toutes les marches même asymétriques sont possibles Course : elle est économique sans mouvement parasite Saut : saut avec élan, saut à cloche pied Lancer : le geste est plus ordonné. L’élève est capable d’en moduler la force et l’amplitude et de lui donner une direction Rythme : il réagit au rythme par frappement des mains mais ne sait pas encore adapter sa marche à un rythme Immobilité : il sait s’immobiliser à la demande, le temps de réaction diminue et le temps d’immobilité augmente Organisation spatio-temporelle : Espace : il accède à la maîtrise de l’espace familier proche (les espaces de l’école) dans toutes ses dimensions. Le vocabulaire spatial se consolide . Temps : la durée doit être matérialisée (ex. : sablier). La chronologie, succession ou ordre des évènements, se construit dans l’action par l’enchainement des tâches à réaliser Coordination (enchainement d’actions) : il est capable d’avoir des gestes continus, ses sauts sont coordonnés (bras-jambes). Plaisir : l’enfant prend plaisir à jouer et à imiter les autres. Prise de risque : l’élève tente ce qu’il sait qu’il peut réussir, il cherche un compromis entre plaisir et peur. Contact : il est encore difficile à accepter. Coopération : début des groupes, des acceptations et des rejets. Communication : l’élève parle, raconte, pose des questions. C.Dabin-CP EPS Service pédagogique

25 Grande section Repères psychomoteurs Repères affectifs et relationnels
Saut : il saute régulièrement avec son pied dominant Lancer : il est capable de réaliser des lancers de grande amplitude Rythme : il sait marquer le rythme en marchant, peut marcher sur des rythmes plus compliqués (danses folkloriques) Immobilité : l’élève sait s’immobiliser à un signal sonore ou visuel. Il peut le faire après un enchainement de différents rythmes, mais avec un grand temps de réaction Organisation spatio-temporelle : Espace : il a une bonne connaissance de l’espace. Il sait se représenter mentalement des itinéraires simples, sait se diriger dans la rue, sait flécher un parcours sur un plan. Vocabulaire : il acquiert des notions couplées d’espace intérieur/extérieur, loin/près, droite/gauche, avant/après, devant/derrière, dessus/dessous. Temps : la durée doit être matérialisée (ex. : sablier). La chronologie, succession ou ordre des évènements, se construit dans l’action par l’enchainement des tâches à réaliser Coordination (enchainement d’actions et rythme) : il possède toutes les coordinations motrices. Il peut sauter à la corde. La maîtrise de l’équilibre et des coordinations sensori-motrices rend possible les activités de roule et de glisse. Plaisir : l’enfant prend plaisir à « faire comme » , à répéter ce qu’il sait faire. Il a une attirance pour les jeux de compétition et la comparaison des résultats. Prise de risque : il est audacieux et entreprenant. Il accepte de tenter des actions plus difficiles, il prend un risque mesuré. Contact : il est maintenant bien accepté. Coopération : l’élève commence à coopérer pour un but commun. Communication : il supporte mal la critique et peut faire preuve d’un comportement agressif. C.Dabin-CP EPS Service pédagogique

26 CONCLUSION C.Dabin-CP EPS Service pédagogique


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