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QU’EST-CE-QU’UN ANTISEPTIQUE ?

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1 QU’EST-CE-QU’UN ANTISEPTIQUE ?
Frédérique Boyer Service Hygiène Hospitalière CHU Bordeaux

2 Définition-Mode d’action-Propriétés
Classification-Choix de l’antiseptique

3 DEFINITION Antisepsie : Opération au résultat momentané permettant au niveau des tissus vivants, dans la limite de leur tolérance, d’éliminer ou de tuer les micro-organismes et/ou d’inactiver les virus, en fonction des objectifs fixés Le résultat de cette opération est limité aux micro-organismes et/ou aux virus présents au moment de l’opération  « AFNOR mars 1981 NF T  »

4 NORMES Activité établie selon les normes françaises et européennes (série « Antiseptiques et Désinfectants » NF T 72 et NF EN) Principe des normes : AFNOR : concentration minimale de produit capable de réduire in vitro une population microbienne initiale (conditions définies de température, de temps de contact et de concentration) EN : normes de base (= phase 1/essai en suspension) normes d’application ( = phase 2/concentration efficace) essai sur le terrain ( = phase 3/confirmation)

5 NORMES

6 Médicament Autorisation de Mise sur le Marché
Prescription médicale ou protocole validé Dispensation sous la responsabilité d’un pharmacien

7 MODE D’ACTION Capables d’inhiber la croissance des MO
Bactériostase, Fongistase Capables d’action létale Bactéricidie, Fongicidie, Virucidie, Sporicidie Certains ATS présentent ces 2 modes d’action en fonction des concentrations Idéal : effet létal en un temps très bref Rémanence Effet antimicrobien de l ’ATS persistant sur la peau

8 Facteurs influençant l’activité des ATS
Facteurs physiques pH Température Facteurs chimiques Substances organiques (protéines) Électrolytes Facteurs microbiologiques Quantité de germes Organisation des germes Nature des germes

9 RESISTANCE (1) Résistance naturelle (intrinsèque) prévisible = caractéristique innée et stable d’une espèce  existence d’un spectre théorique des antiseptiques Résistance acquise brutale et imprévisible = perte d’efficacité vis-à-vis d’une souche sélectionnée d’une espèce bactérienne liée aux conditions d’utilisation

10 RESISTANCE (2) Conséquence pratique de la résistance :
Tenir compte du spectre d’activité théorique Respecter les conditions d’utilisation (concentration et temps de contact) indiquées par le laboratoire

11 SPECTRE D’ACTIVITE DES ANTISEPTIQUES
Gr+ Gr- chpg spores ve vn Biguanides +++ ++ + - +/- Iodés Chlorés Alcools Ammonium IV Diamidine Carbanilides Dér métalliques Dér mercuriels Oxydants H2O2 Gr+ = Bactérie Gram + /Gr- = Bactérie Gram - /ve = virus enveloppés /vn = virus nus

12 COMPOSITION Les principes actifs Formulation
La concentration du principe actif L’association ou non de plusieurs principes actifs Le nombre et la nature des excipients Le solvant Plusieurs critères de choix Ses capacités à détruire le micro-organisme et son spectre d’action Ses propriétés physico-chimiques Sa toxicité Son coût

13 COMPOSITION Les adjuvants
Les agents nettoyants : confèrent des propriétés nettoyantes au produit Parfums et colorants rendent le produit plus agréable d’emploi Certains permettent d’augmenter la viscosité de la préparation D’autres protègent l’activité antimicrobienne lors des dilutions en eau dure D’autres visent à diminuer au maximum l’agressivité cutanée du produit

14 ANTISEPTIQUE IDEAL Large spectre antibactérien et actif sur virus, champignons et spores Activité bactéricide rapide Action prolongée, locale et bien toléré Peu inhibé par les matières organiques Soluble dans l’eau Stable Conditionnement adapté

15 CLASSIFICATION DES ANTISEPTIQUES
Antiseptiques majeurs : bactéricides, d'action rapide, de spectre large Biguanides : chlorhexidine Halogénés : dérivés iodés et chlorés Alcools : alcool éthylique, alcool isopropylique Antiseptiques intermédiaires : bactéricides, à spectre étroit Ammoniums quaternaires

16 CLASSIFICATION DES ANTISEPTIQUES
Les ATS mineurs = Bactéricides ou bactériostatiques et à spectre étroit Carbanilides (triclocarban) Diamidines (hexamidine) Acides (ac.borique, ac.salicylique) Dérivés métalliques (sulfate de Cu et de Zn) Peroxyde d’hydrogène ATS à déconseiller = Toxicité et effets secondaires importants Produits considérés à tort comme des ATS = Non bactéricides et à spectre étroit

17 Les antiseptiques majeurs
Halogénés: dérivés iodés et chlorés Biguanides : chlorhexidine Alcools: alcool éthylique, alcool isopropylique

18 POLYVIDONE IODEE Antiseptique majeur au spectre d’activité très large
Gamme complète Conservation 1 mois après ouverture avec bouchon réducteur de débit sinon 15 jours

19 Les réactions d ’intolérance aux produits
POLYVIDONE IODEE Les réactions d ’intolérance aux produits de contraste iodés ou d ’anaphylaxie aux fruits de mer ne constituent pas une contre-indication à son utilisation Dewachter P, Tréchot P, Mouton-Faivre C. « Allergie à l ’iode » : le point sur la question. Revue française d ’allergologie et d ’immunologie clinique 2005, 45,

20 POLYVIDONE IODEE Précautions d ’emploi allaitement
2ème et 3ème trimestre grossesse enfant de 1 à 30 mois Muqueuse avant 5 ans surfaces étendues Contre-indication enfant de moins de 1 mois

21 GAMME CHLOREE Spectre très large et action rapide
Extension de la gamme : savon moussant Contre-indication : aucune Précaution d’emploi : nettoyer et rincer la peau avant emploi Conservation : à l’abri de la lumière, de l’air, de la chaleur (15 jours après ouverture) Rappel : absence AMM pour le bloc opératoire

22 GAMME CHLOREE Principaux produits et présentations Indications
Solution neutre diluée d’hypochlorite de sodium ou soluté de Dakin (Préparation officinale ou hospitalière) Dakin Cooper ® stabilisé (Flacons de 250, 500 ml ou 1 litre, monodoses de 60ml) Amukine ® (Flacons de 125 ou 250ml) Indications Antisepsie de la peau, des muqueuses, des plaies

23 GAMME CHLORHEXIDINE Antiseptique majeur (spectre d ’activité très large forme alcoolique) Surtout utilisée sous forme de gluconate de chlorhexidine (le plus soluble) Très bonne solubilité dans l’alcool: l’association augmente le spectre d’activité Incolore : nécessité d’ajouter un colorant dans certaines situations (chirurgie) Gamme complète Conservation :10 jours pour les produits reconstitués 15 jours pour les solutions aqueuses 1 mois pour les solutions alcooliques

24 GAMME CHLORHEXIDINE Principaux produits et présentations
Solution moussante : Hibiscrub, Plurexid Solution alcoolique (0,5%) : Hibitane champ®, chlorhexidine Gilbert 0.5%, Hibisprint®, Septéal® Solution aqueuse (0,05%) : Hibidil ®, chlorhexidine Gilbert ® 0.05% Activité bactéricide insuffisante Les flacons multi-usages exposent au risque de contamination bactérienne CI sur les muqueuses NE DOIVENT PLUS ETRE UTILISEES POUR L’ANTISEPSIE

25 GAMME CHLORHEXIDINE Contre-indications Application oculaire
Neurotoxicité (cerveau, tympan, méninges) Application sur les muqueuses Précautions d’emploi Application sur les muqueuses (savon CYTEAL ®) Brûlure Prématuré et nouveau-né

26 BISEPTINE® Gluconate de chlorhexidine 0,25%
ASSOCIATION BISEPTINE® Gluconate de chlorhexidine 0,25% Chlorure de benzalkonium 0,025% Alcool benzylique 4% Chlorure de benzalkonium = propriétés détergentes Alcool benzylique = propriétés antiseptiques et analgésiques locales synergie d ’action des composants –effet potentialisé utilisation chez l’enfant délai ouverture = 28jours

27 ALCOOL Spectre large (mais non sporicide) Action rapide Séchage rapide
Pas d ’effet rémanent Indication : injections et ponctions Solvant de nombreux antiseptiques Solutions hydro -alcooliques

28 Principaux produits et présentations
ALCOOL Principaux produits et présentations Ethanol de 60° à 70° Flacons de contenance variable, compresses imprégnées Dénaturé par adjonction de colorants, de camphre et d’autres alcools Isopropanol Entre dans la composition d’autres ATS qu’il potentialise

29 Utilisations des antiseptiques
Antisepsie de la peau saine Antisepsie des muqueuses Antisepsie des plaies Traitement d’appoint des affections primitivement bactériennes ou susceptibles de se surinfecter

30 LES DIFFERENTS TEMPS DE L ’ANTISEPSIE
ANTISEPSIE EN 2 TEMPS  niveau de risque intermédiaire Application de l’antiseptique Séchage complet avant ponction ou injection ANTISEPSIE EN 4 TEMPS  haut niveau de risque Détersion avec un savon (doux ou antiseptique) Rinçage à l’eau stérile Séchage avec des compresses stériles Application de l’antiseptique Séchage complet avant ponction ou incision

31 Particularités chez le nouveau-né
Disproportion surface corporelle/faible poids 30 % surface corporelle très vite atteinte par application locale Immaturité des systèmes de détoxification Chez le prématuré (<34 semaines) structures de la peau immatures Précautions d’emploi

32 CHOIX DE L’ANTISEPTIQUE
La nature de la cible microbienne Le délai d’action souhaité, l’intérêt d’une action rémanente L’intensité de l’activité microbienne Le terrain d’application : dermatose suintante ou ulcérée, plaie La tolérance de l’antiseptique Les propriétés annexes de la molécule : action détergente, action asséchante

33 CONCLUSION Médicament Objectifs et niveau de risque
Précautions particulières Règles d’utilisation, de conservation…. L’existence d’une gamme de présentations du même principe actif peut constituer un élément de choix, en permettant d’éviter les interférences et d’uniformiser les protocoles d’utilisation


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