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L’organisation et l’encadrement de la plongée en lac

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Présentation au sujet: "L’organisation et l’encadrement de la plongée en lac"— Transcription de la présentation:

1 L’organisation et l’encadrement de la plongée en lac
Objectif : réfléchir et proposer des éléments de réponse aux deux questions : - qu’est ce qui fait la spécificité de la plongée en lac ( ou quelles sont les caractéristiques particulières, positives ou négatives, à prendre en compte pour la plongée en lac, par rapport à la plongée « ordinaire » en mer tempérée); - comment cette spécificité peut – elle se traduire pour l’organisation et l’encadrement des plongées en lac ? 1

2 rappels : l’organisation et l’encadrement de la plongée « en général » (1)
l’organisation d’une plongée  répond à trois règles : l’intérêt, la sécurité, le cadre réglementaire imposé par l’arrêté du 22 juin 1998 modifié 2004 ; les arbitrages éventuels se faisant toujours en faveur de la sécurité  prend en compte plusieurs paramètres : les plongeurs, le milieu, la météo, le matériel, les aspects administratifs, des contraintes ou caractéristiques particulières (ici par exemple le lac)  concerne l’ensemble des phases de réalisation concrète : avant-pendant-après l’immersion proprement dite. 2

3 rappels : l’organisation et l’encadrement de la plongée « en général » (2)
Le guide de palanquée   intervient, dans le cadre réglementaire, sur les directives d’un DP dirige la palanquée en immersion et est responsable du déroulement de la plongée s’assure que les caractéristiques de la plongée sont adaptées aux circonstances et aux compétences des participants Mobilise les savoir-faire et savoir-être adéquats avant-pendant-après l’immersion proprement dite pour la bonne réalisation de la plongée 3

4 Spécificités : la plongée en lac , quel attrait, quel intérêt ?
Le milieu est différent Ambiance Faune, flore L’accessibilité est meilleure, pour nous « clubs de l’intérieur » Plus grande proximité des sites Côuts moindres (voir par ex; Chamagnieu)  4

5 Spécificités : un milieu différent
L’eau est douce  L’eau est froide  La visibilité peut varier énormément  et l’envasement des fonds est très fréquent La faune et la flore sont particulières  Les courants sont généralement peu présents 5

6 Spécificités : règlements particuliers
Généralement, un lac est soumis à une réglementation particulière (arrêté préfectoral, autorisation préalable du propriétaire ou du gestionnaire). Ex : lac d’Annecy Interdiction totale de chasse sous-marine Interdiction totale de plongée individuelle Plongée exclue de certaines zones (stade nautique, frayères,…) 6

7 Spécificités : la fréquentation
Pics de fréquentation estivale intense sur certains sites avec présence rapprochée d’activités diverses de nautisme et motonautisme : risques non négligeables de percussion par les navigations de surface 7

8 Conséquences directes
Physiologiques Stress au froid et à l’obscurité et risques induits Risque accru de narcose Sur le matériel Givrage du détendeur Sur la physique et les sensations associées Portance plus faible; « inertie » plus grande Sur l’orientation Si forte turbidité (ou obscurité), difficulté éventuelle de s’appuyer sur les repères visuels Sur la sécurité en surface Risque accru d’accidents dus aux passages d’embarcation 8

9 conséquences Au total risques globalement plus élevés et nécessité
d’adaptation aux spécificités du milieu et de vigilance accrue 9

10 Implications pour l’organisation (1)
Connaître le lac et sa réglementation prendre contact avec les structures locales choisir un site approprié (topographie, possibilités de surveillance surface, moyens d’alerte et de secours) Faire utiliser du matériel adapté Détendeurs sous certification froid Utilisation de 2 premiers étages et découplage entre respiration et gonflage de la stab (montage) Éclairage nécessaire dès l’espace médian Equipement (7mm, gants, chaussons) compas 10

11 Implications pour l’organisation (2)
Réduire les effectifs de palanquée 2 plongeurs par encadrant, voire moins, 3 au maximum en explo. Prendre en compte les nécessités suivantes adaptation progressive à la plongée en lac clarté des procédures de sécurité (givrage de détendeur, parachute) sécurisation spécifique éventuelle (pendeur mobile, fil d’ariane, liaisons entre plongeurs) 11

12 Implications pour le guide de palanquée (1) (outre l’intégration des points précédents)
Pour soi-même Acquérir une certaine expérience en lac avant d’y faire de l’encadrement adaptation du matériel : lumière, détendeurs, lestage, compas gestion du stress gestion de plongée, réactions aux situations 12

13 Implications pour le guide de palanquée (2)
En tant que guide Compléter le briefing et les vérifications avant plongée par quelques éléments spécifiques concernant : Le milieu (froid, obscurité) l’équipement (lestage, gants, chaussons) le découplage respiration-gonflage stab les procèdures (givrage, parachute, progression « au contact ») 13

14 Implications pour le guide de palanquée (3)
En tant que guide être attentif et s’adapter au niveau technique et de stress des plongeurs anticiper les difficultés spécifiques (ex: passage de zones de forte turbidité, entrée en zone froide) diminuer sa vulnérabilité et renforcer sa présence (matériel adapté, double source de lumière) 14

15 Implications pour le guide de palanquée (4)
En tant que guide tenir compte dans la gestion de la plongée de l’existence de risques accrus gestion de l’air en fonction de la profondeur et de l’éventualité d’un givrage (ex: « mi bouteille » à p1us de 100 bars) gestion des paliers tenant compte du froid émersion au parachute si pas de bateau de plongée au mouillage après la plongée, veiller autant que possible à une bonne récupération du froid. 15

16 En conclusion : vigilance et adaptation nécessaires …… pour vivre aussi des grands moments …… en plongée lac That’s all Folks Biblio : mémoire d' Instructorat Régional.de Bernard Marchand (voir notamment les chapitres 1-3, 3-2, 3-3, 4 et annexes sur le débit continu) 16

17 De l’eau douce  densité d=1; 1 litre pèse 1 kg
densité de l’eau de mer ds=1,025 ; 1 litre pèse 1,025 kg 1,025 = 1+1/40ème la poussée d’Archimède diminue en lac de 1/40 ème par rapport à ce qu’elle est en mer (= tous les 40 litres on perd 1 litre de poussée) Recette : tous les 40 kg on perd environ 1 kg de poussée Ex : un plongeur de 80 kg doit enlever environ 2 kg pour sentir la même flottabilité qu’en mer ; une plongeuse de 60 kg doit enlever environ 1,5 kg 17

18 De l’eau froide Si le lac est suffisamment grand, la température de l’eau est de 4° environ au fond (densité maximale de l’eau) ; elle est dans presque tous les cas de 2 à 10° au fond Profil thermique vertical type en été : éventuellement plus de 30° dans l’air, 18 à 20° dans l’eau en surface, thermocline entre 10 et 18 m, 4° à 6° en bas. Profil thermique vertical type en hiver : éventuellement en dessous de 0° dans l’air, quelques degrés en surface dans l’eau, 3 à 4° au fond. 18

19 La visibilité en lac Très variable suivant : la période de l’année, le lac (nature du fond),… En général plus claire en hiver qu’en été à cause du développement possible d’algues La remise en suspension des vases par les plongeurs change les conditions locales La lumière solaire pénètre mal : au delà de 30 à 25 mètres, l’obscurité est totale 19

20 Faune et flore à découvrir : écrevisses, brochets, lottes, ombles chevaliers la richesse écologique est dans les herbiers, qui disparaissent au delà de m (manque de lumière). 20


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