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TOXICOLOGIE Cours IFSI.

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1 TOXICOLOGIE Cours IFSI

2 DEFINITIONS Toxicologie Pharmacodépendance Tolérance Dépendance
Syndrome de sevrage

3 Toxicologie C’est l’étude : de l’origine des mécanismes d’action
DEFINITIONS Toxicologie C’est l’étude : de l’origine des mécanismes d’action des effets « nocifs » de substances exogènes ou endogènes sur la physiologie des organismes vivants, en vue de les corriger ou les prévenir

4 DEFINITIONS Pharmacodépendance Etat psychique et quelquefois physique résultant de l'interaction entre un organisme vivant et une drogue. Cette interaction se caractérise par des modifications du comportement et par d'autres réactions qui engagent toujours fortement l'usager à prendre la drogue de façon continue ou périodique afin de retrouver des effets physiques ou quelquefois d'éviter le malaise de privation. Cet état peut s'accompagner ou non de tolérance. Un même individu peut être dépendant de plusieurs drogues. (A préférer au terme de toxicomanie)

5 DEFINITIONS Tolérance Propriété d'une drogue dont l'usage répété entraine une diminution des effets initialement obtenus d'où la nécessité d'augmenter les doses pour atteindre l'effet désiré. Elle est souvent associée au développement d'une dépendance physique.

6 Dépendance Physique : Psychique :
DEFINITIONS Dépendance Physique : Etat adaptatif caractérisé, lorsque l'administration de la drogue est suspendue ou qu'un antagoniste spécifique contrecarre son action, par l'apparition de troubles physiques, symptômes de sevrage ou d'abstinence qui se manifestent par des signes de nature physique ou psychiques (syndrome déficitaire) caractéristiques de chaque drogue. Plusieurs mois après le sevrage, la dépendance physique peut se manifester par de puissantes compulsions quand le sujet est remis dans certaines situations (mécanisme de conditionnement). Psychique : Etat dans lequel une drogue produit un sentiment de satisfaction et une pulsion psychique exigeant son administration périodique ou continue pour provoquer le plaisir ou éviter le malaise ou le déplaisir (soulager certaines manifestations : angoisses dissociatives, processus productifs).

7 DEFINITIONS Syndrome de sevrage Ensemble des troubles somatiques consécutifs à la suppression brusque de la drogue chez un toxicomane en état de dépendance physique. Ces troubles peuvent être soulagés par la réadministration de la substance ou par l'administration une substance proche.

8 Pharmacodépendance des médicaments
Barbituriques Benzodiazépines Morphiniques

9 Pharmacodépendance des barbituriques
En France : Phénobarbital (GARDENAL®) +++ : Anti-épileptique Thiopenthal (PENTHOTAL®) : Injection et entretien d’une anesthésie générale D’autres molécules existent (retirée du marché en France)

10 Pharmacodépendance des barbituriques
Dépendance psychique forte. La dépendance physique ne se développe que lorsque le sujet atteint une dose seuil. Valeurs indicatives : Phénobarbital : 120 à 200 mg/j pendant 90 à 300 j Tolérance à développement rapide quelques jours à quelques semaines. Tolérance croisée avec l'alcool, et les benzodiazépines. Deux populations à risque ont pu être distinguées : Adolescents ou hommes jeunes, avec un comportement antisocial marqué. Adultes âgés de 40 – 50, anxieux ou souffrant de troubles du sommeil, devenant dépendants suite à une prescription médicale.

11 Pharmacodépendance des barbituriques
Risque de la dépendance aux barbituriques : Anémie mégaloblastique par déficit en folates Ostéomalacie, rhumatisme gardénalique Augmentation des transaminases, GGT, hépatite

12 Pharmacodépendance des barbituriques
Syndrome de sevrage : Sévère et brutal Pronostic vital mis en jeu, en l'absence de traitement Symptômes : Mineurs précoces : Nausées, vomissements, agitation, anxiété, insomnie, tremblements, hyperthermie, hypotension orthostatique, tachycardie, faiblesse musculaire généralisée Majeurs retardés : Crises tonico-cloniques, état de mal épileptique, delirium avec agitation extrême, désorientation, hallucinations visuelles et auditives, distorsions visuelles. Traitement du sevrage : En milieu hospitalier (risque de convulsion et de délirium) Administration de doses plus faibles

13 Pharmacodépendance des benzodiazépines
DCI finissant par le suffixe –zépam ou –am : Exemples : Diazépam : VALIUM® Alprazolam : XANAX® Clonazépam : RIVOTRIL® Médicaments : anxiolytiques, hypnotiques, sédatifs et anti-épileptiques

14 Pharmacodépendance des benzodiazépines
Dépendance psychique est en général modérée Dépendance physique est forte Tout arrêt de benzodiazépine même prise à posologie normale peut être suivie d'un syndrome de sevrage 1/3 des utilisateurs chroniques de BZD développe un syndrome de sevrage Tolérance : Apparaît après quelques mois d'usage régulier : tolérance à la sédation en premier lieu, puis tolérance à l'action anticonvulsivante, puis tolérance à l'action anxiolytique. Peut conduire à l'ingestion de doses 20 à 50 fois la dose thérapeutique. Tolérance croisée avec l'alcool et les barbituriques Facteurs de risques : Forte dose, longue durée de traitement, antécédents d'alcoolisme ou de toxicomanie, courte demi-vie et forte liposolubilité du produit

15 Pharmacodépendance des benzodiazépines
Risque de la dépendance aux benzodiazépines : Sédation Altération des performances psycho-motrices Troubles cognitifs surtout avec les BZD d'action rapide Désorientation Effets paradoxaux : irritabilité, agressivité, manie, bouffée délirante aiguë, psychose dissociative Dépression respiratoire, hypotension Chutes liées à l'effet myorelaxant. Dysphagie

16 Pharmacodépendance aux benzodiazépines
Syndrome de sevrage : Au bout de 1 à 10 jours après l’arrêt du produit Symptômes : Classiques : anxiété, irritabilité, troubles du sommeil, des douleurs diffuses, des troubles sensoriels et digestifs, hypotension othostatique Graves : délire psychotique, convulsions, hallucinations et crise comitiale. Traitement du sevrage : Utilisation d’une benzodiazépine ayant une demi-vie plus longue (Lysanxia, Nordaz, Victan) Diminution progressive sur plusieurs semaines Eviter l’utilisation médicaments abaissant le seuil épileptogène (certains neuroleptiques et antidépresseurs, tramadol, corticoïdes…) Utilisation de bêta-bloquant (anxiété somatique) Utilisation de neuroleptique en cas d’anxiété excessive

17 Pharmacodépendance aux morphiniques
La quasi-totalité des stupéfiants légaux + l’héroïne et opium Utilisation comme antalgique palier III Exemples : Morphine Oxycodone (OXYNORM) Fentanyl (DUROGESIC)

18 Pharmacodépendance aux morphiniques
Dépendance psychique forte à très forte Dépendance physique : Syndrome de manque La sévérité dépend du métabolisme de la substance, de la dose journalière, de la régularité et de la durée des prises, de facteurs psychologiques Tolérance : Phénomène rapide : au bout de 10 j de traitement Tolérance à la sédation, l’analgésie, l’état euphorique et la dépression respiratoire. Tolérance moins marquée vis à vis de la constipation et myosis Facteurs de risques : Sujets avec une personnalité antisociale, et des accidents précoces d'intégration, patients algiques chroniques, professions de santé ayant un accès facile aux produits Les patients traités au long cours par les morphiniques

19 Pharmacodépendance aux morphiniques
Risque de la dépendance aux morphiniques : Troubles psychiatriques : - Irritabilité, impulsivité - Episodes anxio-dépressifs - Etat dépressif majeur Autres : Constipation, dénutrition, rétention urinaire , aménorrhée, troubles de la libido et de l'érection, hyperglycémie, hypothermie, infarctus cérébral, hémorragie cérébrale, ou sous-arachnoïdienne, troubles de la réponse immunitaire humorale et cellulaire.

20 Pharmacodépendance aux morphiniques
Syndrome de sevrage : Deux cas : Arrêt du produit : 8 à 12h après l’arrêt et durent 4 à 10j Administration d’un antagoniste : 2-3min après injection antagoniste et dure 2 à 3 h Symptômes : Anxiété, agitation, insomnies, nausées, vomissements, diarrhée, anorxie, mydriase, hypersécrétion (salive, larmes, sueurs), alternance bouffées de chaleurs et frissons Douleurs musculaires et articulaires, hyperthermie, tachycardie, hypertension, exagération de l’amplitude respiratoire Traitement du sevrage : Utilisation de buprénorphine (SUBUTEX), Méthadone : substitution Diminution progressive sur plusieurs mois Ajonction d’antidépresseurs pour traiter la dépression du à l’arrêt voir de neuroleptiques.

21 Traitement des intoxications aigues
Lavage gastrique : Doit être réalisé de préférence tôt (dans les 2 heures après ingestion) ou plus tard si l’absorption du produit est retardé (ex : LP) Protocole : introduction d’un tube dans l’estomac, siphonnage du liquide gastrique (identification du toxique), administrations puis aspirations répétées d’eau salée à 37°C Contre indication : inconscience, détergents, solvants volatils, produits pétroliers en raison du risque d’inhalation (sauf voie trachéale)

22 Traitement des intoxications aigues
Charbon activé : Absorbe les toxiques qui sont ensuite éliminés dans les selles Aucune action sur les produits comme l’éthanol, méthanol, cyanure, lithium… Protocole : 50g per os répété 4-6h pendant 1-2jours (enfant 1g/kg) Contre indications : produits caustiques, vomissements, administration d’un antidote per os

23 Traitement des intoxications aigues
Traitement épurateur : Diurèse forcée : on alcalinisent les urines (barbituriques et salicylés) Epuration extra-rénale : dialyse Seulement sur les médicaments et subtances dialysables Exemple : méthanol, éthylène glycol (liquide de refroidissement), salicylés, barbituriques, théophylline Dialyse péritonéale ou hémodialyse


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