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Annie Gingras, Infirmière

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Présentation au sujet: "Annie Gingras, Infirmière"— Transcription de la présentation:

1 Annie Gingras, Infirmière
INFORMATION TDAH Annie Gingras, Infirmière Mai 2010

2 TDAH : Définition Causes Traitements Médications Effets secondaires Mythes et réalités

3 Marie est une adolescente de secondaire 4
Marie est une adolescente de secondaire 4. Marie et sa mère viennent consulter suite au premier bulletin, elle a obtenu des résultats catastrophiques. Les parents n’ont jamais eu de commentaires négatifs sur son comportement, elle est calme et ne dérange pas. Elle fait rire ses amis car elle est toujours distraite et fait des oublis fréquents. Marie est souvent à la dernière minute pour étudier et faire ses travaux. Sa mère ne croit pas que sa fille a besoin de médication car elle n’est pas hyperactive. Steven se présente avec sa mère. Elle vient sous la pression de l’école. Son fils a été expulsé pour des problèmes de comportement. On ne le reprendra que si un médecin lui prescrit du ritalin. Elle vous avise d’emblée qu’elle est contre cette médication qu’elle considère comme une drogue.

4 Régulièrement, des parents se présentent au bureau en situation de crise reliée à un problème de comportement ou d’apprentissage. Il faut prendre le temps de recueillir l’information nécessaire, sans tomber dans le piège de faire un diagnostic prématuré de TDAH et d’une prescription trop rapide. L’évaluation psychologique est importante, les échelles d’évaluation sont très utiles et il ne faut pas oublier que l’entrevue avec l’enfant et le parent demeure l’outil principal.

5 TDAH : Le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité est un problème neurologique qui entraîne des difficultés à contrôler et à freiner les idées ( inattention), les gestes ( bougeotte) et les comportements ( impulsivité)

6 LE TROUBLE DÉFICITAIRE DE L’ATTENTION
Décrit chez l’enfant depuis 1902 Début des traitements avec les amphétamines en 1937 L’ÉVOLUTION DES MÉDICAMENTS STIMULANTS AU CANADA Amphétamines à libération immédiate Méthylphénidates à libération immédiate Méthylphénidates à libération soutenue Médicaments à libération prolongée Arrivée des promédicaments Concerta 2003 Adderall XR 2004 Biphentin 2008 Vyvanse 2010

7 CRITÈRES DIAGNOSTIQUES DU TDAH (DSM-IV)
Symptômes : Présence de certains symptômes avant l’âge de 7 ans - Présents dans au moins deux environnements différents - Comportements mal adaptés dans la vie quotidienne Non secondaire à une autre maladie mentale et les symptômes durent depuis plus de 6 mois

8 SYMPTÔMES D’INATTENTION SELON LE DSM-IV
La personne atteinte doit présenter au moins six symptômes d’inattention et/ou six symptômes d’hyperactivité depuis au moins six mois à un degré inadapté et qui ne correspond pas au niveau de développement normal. INATTENTION : Incapacité à prêter attention aux détails Difficulté à soutenir son attention au travail ou des les jeux N’écoute pas Difficulté à mener les choses à terme Évite ou fait à contrecœur les tâches qui nécessitent un effort mental soutenu Difficulté à s’organiser Perte d’objets Facilement distrait Oublis fréquents dans la vie quotidienne

9 HYPERACTIVITÉ : Se tortille, remue sans arrêt Ne peut demeurer assis Cours, grimpe partout Ne peut se tenir tranquille dans les jeux ou au travail Est toujours en mouvement, comme s’il était monté sur un ressort Parle sans arrêt IMPULSIVITÉ : Répond trop vite aux questions Ne peut attendre son tour Impose sa présence, interrompt les autres

10 Certaines personnes présentent surtout des symptômes d’inattention, alors que d’autres présentent plutôt des symptômes d’hyperactivité et d’impulsivité. Certaines personnes présentent les trois types de symptômes. Mixte : 80 % Inattentif : 10 – 15 % Hyperactif : 5 %

11 LES CAUSES Des facteurs génétiques ( antécédents familiaux) - Influence génétique : 80 – 90 % des cas - Enfants : 2 à 10 % - Symptômes à l’âge adulte : 50 à 80 % - Un enfant atteint : 25 % de risque dans retrouver un autre dans la famille Des séquelles reliées a des atteintes neurologiques en bas âge - Prématurité - Souffrance néonatale - Maladie neurologique précoce d’origine infectieuse (méningite) Des anomalies neurobiologiques du cerveau - Une carence en neurotransmetteurs (dopamine et la noradrénaline)

12 Le TDAH n’est pas causé par…
Une écoute excessive de la télé Une intolérance à certains aliments Une consommation abusive de sucre Une vie de famille inadéquate Les vaccins

13 Imaginez que le cerveau est un arbre de Noël garni de petites lumières
Imaginez que le cerveau est un arbre de Noël garni de petites lumières. Lorsqu’un enfant sans TDAH fait une activité de lecture, toutes les petites lumières de l’arbre de Noël sont illuminées. Chez l’enfant présentant un TDAH, seulement une partie des petites lumières scintillent ; le courant électrique qui permet aux lumières de s’allumer (la dopamine et la noradrénaline) n’est pas assez puissant pour tout illuminer l’arbre. Pour le cerveau, cela produit un manque d’informations.

14 Préscolaire et Primaire
HYPERACTIVITÉ IMPULSIVITÉ INATTENTION TEMPS Préscolaire et Primaire Adolescence Adulte

15 EFFET DU TDAH SUR LE DÉVELOPPEMENT
PRÉSCOLAIRE ET PRIMAIRE Activités motrices excessives (remue souvent les mains ou les pieds ou se tortille sur la chaise) Cours ou grimpe partout Difficulté à attendre son tour Renverse les choses N’a peur de rien (peut se mettre ou mettre les autres en danger) Parle trop, vite et fort Interrompt souvent ou impose sa présence Difficulté à se conformer aux consignes Semble ne pas écouter quand on lui parle Se laisse facilement distraire Perd souvent les objets nécessaires a son travail

16 ADOLESCENTS ET JEUNES ADULTES
Peut ressentir une agitation intérieure plutôt que de l’hyperactivité Remet à plus tard au point d’en être paralysé (Sprint de dernière minute) Échecs scolaires Organise mal son temps A de la difficulté à avoir une attention soutenue Faible estime de soi Mauvaises relations avec les pairs Abus de substances (utilisation et vente d’alcool et drogue) Comportement sexuel à risque * Activités sexuelles commencent plus tôt * Plus grand nombre de partenaires * Moins susceptibles d’employer la contraception (grossesse non-désirée , ITSS) Difficulté ou conflit avec les autorités Trouble de conduite (délinquance, criminalité, vols, bagarres, utilisation d’armes) Difficulté au travail (retard)

17 ADULTES Difficulté à se concentrer Dépassés par les évènements (horaire familiale) Difficulté à clarifier ses pensées Échecs au travail (change d’emploi de façon impulsive) Manque d’organisation, gestion problématique de son temps, difficulté à établir une routine Performance sous son potentiel Irritable et se fâche rapidement Conflits conjugaux Stress accru une fois devenu père ou mère Arrivent sur le marché du travail non qualifiés ou semi-qualifiés Périodes de chômage plus longues Accidents de voitures plus nombreux (temps de réaction plus lent pour le freinage) Nombre plus élevé de contraventions

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20 TRAITEMENT Pour un traitement optimal du TDAH - Un programme thérapeutique devrait comprendre des interventions : Psychologiques Pédagogiques Sociales Médicamenteuses Souvent , une association de plusieurs intervenants devrait être bénéfique. * La médication n’est pas magique, il ne faut jamais cesser les autres services débutés auparavant .

21 POURQUOI ON TRAITE ? Pour les symptômes physiques - Bouge - Inattentif - Impulsif B) Difficultés des apprentissages (niveau académique) C) Difficultés dans les relations sociales D) Troubles associés - Diminution de l’estime de soi - Anxiété - Colère : Opposition, agressivité, provocation, troubles de comportement.

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23 L’OBJECTIF DU TRAITEMENT DU TDAH
Améliorer la qualité de vie générale du patient Performer de façon appropriée à l’école / travail Avoir des relations saines à la maison Interagir avec succès avec les amis Agir adéquatement avec les pairs lors des activités parascolaires, équipes sportives, groupes sociaux Diminuer les séquelles et les risques futurs

24 RÈGLES DE BASE POUR LE TRAITEMENT
Expliquer l’état de santé et définir le TDAH Informer le patient (les parents) du rôle de la médication Avoir des attentes réalistes Corriger les mythes pour aider les parents à prendre une décision éclairée Débuter quand tout le monde est prêt Renseigner sur les effets secondaires Trouver la dose optimale (et non minimale) qui permet le meilleur contrôle des symptômes du TDAH Débuter à faible dose et augmenter lentement Doses variables selon les individus Le dosage est établi en fonction plus ou moins du poids et de la sévérité du trouble Partager les responsabilités du traitement entre l’enfant, la famille, l’école, le médecin et les autres professionnels

25 MÉDICATION Dans la plupart des cas, les symptômes du TDAH peuvent être traités avec succès à l’aide de médicaments connus sous le nom de «stimulants». Il existe 2 principales catégories de stimulants - Les amphétamines (comme Adderall XR, Dexidrine, Dexidrine spansule, Vyvanse) - Le méthylphénidate (comme Biphentin, Concerta, Ritalin et Ritalin SR) Les psychostimulants augmentent le degré d’activité, d’éveil et de vigilance du SNC. Leurs actions touchent celles des neurotransmetteurs qui facilitent la transmission de l’information d’un neurone à un autre. La personne atteinte de TDAH devient moins distraite, moins impulsive et elle est capable de contrôler son agitation motrice (Efficaces dans 70% à 90% des cas)

26 Toutes les lignes directrices nord-américaines recommandent l’utilisation d’une médication stimulante à action prolongée comme traitement de première intention. Les avantages de la médication à action prolongée : - Bien-être général Qualité de vie familiale améliorée Interaction avec les amis Meilleur contrôle parental (les comprimés demeurent à la maison) Offre un contrôle prolongé des symptômes La composition d’un médicament à longue durée n’est pas agréable à renifler Prévention des comorbitités Amélioration des habilités (conduite automobile) Les médicaments à courte action ne peuvent être dosés de façon à agir efficacement pendant une période prolongée. - Risques de variation au cours d’une même journée Dangers plus élevés de bris de confidentialité (ex : école) Exige de prendre deux à trois doses par jour

27 AMPHÉTAMINES Dexedrine : Effet ressenti après 20 à 30 minutes Durée action : 4 heures Comprimé de 5 mg Administration : 2-3 fois / jour Dexedrine spansule : Effet ressenti après 1 à 2 heures Durée action : 8 à 10 heures Capsule de mg Administration : 1 fois / jour

28 Adderall XR : Sels mixtes d’amphétamines
Effet ressenti après 30 à 60 minutes Durée action : 12 heures Offert en gélules de mg Son contenu en entier peut-être saupoudré sur de la compote de pommes Administration : 1 fois / jour

29 Adderall XR : Granules à libération multiphasiques

30 Vyvanse : Gélules de dimésylate de lisdexamfétamine.
La lisdexamfétamine est un promédicament* qui est thérapeutiquement inactif jusqu’à sa convertion en d-amphétamine active dans l’organisme. Vyvanse est indiqué pour le traitement du TDAH chez les enfants de 6 à 12 ans. * Promédicament : Précurseur d’un médicament qui, une fois administré, est converti chimiquement par des processus métaboliques en un agent pharmacologique actif.

31 Vyvanse (suite) : Effet ressenti après 45 minutes (actif graduellement) Durée d’action : 13 heures Comprimé de mg Administration : 1 fois / jour , le matin avec ou sans aliments Les gélules peuvent être ouvertes, et la totalité de leur contenu dissout dans un verre d’eau. Le mélange doit être bu immédiatement. Dose initiale recommandée : 30 mg, 1 f.p.j., le matin Lorsqu’il faut administré une dose plus faible, le traitement peut être débuté à 20 mg 1 f.p.j. le matin. Quand une augmentation de la dose est nécessaire, elle peut être augmentée à intervalles d’environ une semaine. La dose maximale est de 60mg 1 f.p.j. le matin.

32 Vyvanse : Libération progressive

33 MÉTHYLPHÉNIDATE Ritalin : Effet ressenti après 30 à 60 minutes Durée d’action : 3 ½ à 4 heures Offert en comprimés de mg Administration : 2-3 fois par jour Ritalin SR : Effet ressenti après 1-1 ½ heures Durée d’action : 6 à 8 heures Offert en comprimé de 20 mg Administration : 1 fois par jour Concerta : Effet ressenti après 30 à 60 minutes Durée d’action : 12 heures Offert en comprimés de mg Ne peut être croqué et/ou coupé

34 Concerta : Système de libération contrôlé par osmose (OROS)

35 Santé Canada a récemment approuvé des produits à base de MPH à libération prolongée de commercialisation ultérieure Ces produits n’ont pas démontré d’équivalence clinique par rapport à Concerta OROS, quant aux aspects suivants : Le début de la maîtrise des symptômes La durée de la maîtrise des symptômes Le risque d’abus et de détournement Les pharmaciens pourraient remplacer une ordonnance de Concerta OROS par ces produits de commercialisation subséquente. Les patients peuvent exiger de continuer à recevoir Concerta OROS.

36 Profils pharmacocinétiques de Ritalin SR et Concerta

37 Bioéquivalence et équivalence thérapeutique
CONCERTA OROS et Ritalin SR Ils pourraient être jugés bioéquivalents malgré des profils pharmacocinétiques très différents, mais ils ne sont pas considérés comme interchangeables. Leurs effets thérapeutiques sont différents, en particulier le délai d’action et la durée d’action par rapport au placebo : Paramètre Concerta OROS Ritalin SR Début d’action 1 heure3 3 heures5 Durée de l’effet 12 heures3,4 8 heures5 CONCERTA (chlorhydrate de méthylphénidate), comprimés à libération prolongée – Citizen Petition. McNeil Consumer & Specialty Pharmaceuticals. 2004 Starr, HL et al. Présentation d’affiches, USPMHC. 2009 Pelham et al Pelham WE, Gnagy EM, Burrows-Maclean L, et al. Once-a-day Concerta methylphenidate versus 3-times-daily methylphenidate in laboratory and natural settings. Pediatrics 2001;107:e105. Pelham et al. Sustained release and standard methylphenidate effects on cognitive and social behaviour in children with attention deficit hyperactivity disorder. Pediatrics 1987;80:

38 Signification potentielle de la différence dans les Tmax
Tmax est ~ 4h pour Novo-MPH-ER comparé à ~ 7.5h pour Concerta - Le profil pharmacocinétique ascendant du Concerta a démontré cliniquement un contrôle de 12h des symptômes du TDAH 1-3 Les concentrations plasmatiques du méthylphénidate montent pendant 6 à 10 heures avec Concerta - Ceci permet d’éviter la tolérance aigue résultant d’une diminution dans l’efficacité en fin d’après-midi ou en début de soirée 1-4 .Swanson et al Clin Pharmacol Ther 66(3): .Swanson et al 2002 J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 41(11): .Swanson et al 2003 Arch Gen Psychiatry 60(2): .Pelham et al Pediatrics. 80:

39 Signification potentielle de la différence dans les Tmax
Avec Novo-MPH-ER-C, les niveaux plasmatiques du méthylphénidate montent pendant environ 4h au maximum et par définition elles vont descendre par après - Il n’y a pas de données disponibles pour examiner la durée de l’efficacité avec Novo-MPH-ER-C

40 Methylphenidate Hydrochloride Extended Release Tablets- Is there a difference?
Results (cont.):Relationship with Tmax Dissolution profile reflecting the clinical experience-Concerta slower initial dissolution rate– later Tmax Tmax=4.72 Ritalin* SR in children Tmax=4.72 Ritalin* SR in children Tmax=7.61 Concerta* Tmax=7.61 Concerta* Tmax= NOVO Methylphenidate Tmax= NOVO Methylphenidate 1. Product Monograph for NOVO-METHYLPHENIDATE ER-C (Methylphenidate Hydrochloride) Extended Release Tablets, Novopharm Limited, Novopharm Standard; Toronto, Ontario, Canada. Revision Date: November 9, 200 2. Product Monograph for RITALIN*SR (methylphenidate hydrochloride extended-release tablets) 20 mg Novartis Standard, Novartis Pharmaceuticals Canada Inc., Dorval Quebec, Canada. Revision Date: December 10, 2007 3. Dissolution study 2010, data on file Concerta*/Ritalin* are registered trademarks

41 Biphentin : Effet ressenti après 30 à 60 minutes
Durée d’action :10 à 12 heures Capsules offertes en huit concentrations de mg Peut être saupoudré sur des aliments mous: compote de pommes, yogourt ou crème glacée Les granules doivent être avalées en entier sans les mâcher si les écraser Administration : 1 fois par jour

42 Biphentin : Libération multi-couches

43 Le seul médicament non psychostimulant disponible pour traiter le TDAH est l’atomoxétine (strattera)
Strattera : Un inhibiteur sélectif du recaptage de la noradrénaline. Début action graduelle Diminution des symptômes (4 à 6 semaines) Durée d’action : 24 heures Offert en capsules de mg Administration : 1 fois par jour le matin ou le soir

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46 PRÉCAUTIONS Trouble du rythme cardiaque (anomalie, histoire familiale) Maladie cardiovasculaire symptomatique Hypertension modérée ou grave Hyperthyroïdie Glaucome

47 TDAH ET TRAITEMENT Médicaments : 7 jours / 7 Pourquoi ? - Moins d’effets secondaires pour le début de la semaine - Constance Médicaments pendant l’été et les congés scolaires Pourquoi? Améliorer les performances dans diverses activités - Augmentation de l’estime de soi - Les tâches s’accomplissent plus facilement

48 EFFETS SECONDAIRES Perte d’appétit Problèmes de sommeil : Difficulté à s’endormir Insomnie Douleur abdominale Nausées Céphalées Tachycardie, augmentation de la T.A * Régulièrement les effets secondaires s’estompent avec le temps

49 VISITES DE SUIVI La médication psychostimulante nécessite un suivi périodique (3-4 semaines). Si atomoxétine revoir dans 6 à 8 semaines. Pourquoi ? Vérifier les effets thérapeutiques et les effets secondaires La visite comprend une entrevue et une révision des questionnaires : Suivi des progrès Bulletin scolaire Note d’observations de l’enseignante ou l’enseignant Observation des parents Impression de l’enfant ou l’adolescent Examen physique Poids, taille, tension et pouls Rendez-vous : Chaque mois si instable Chaque 3-4 mois si stable pour la première fois Chaque 6 mois si stable par la suite

50 CAUSES RELIÉES À l’ÉCHEC DU TRAITEMENT
Manque de collaboration du patient ou des parents Absence de réponse à la médication à la dose maximale Abandon trop rapide face aux effets secondaires Manque de participation à la thérapie comportementale Des comorbidités qui interfèrent au traitement

51 CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES
Ce sont des médicament palliatifs Le dosage est établi en fonction du poids et de la sévérité du trouble On doit trouver la dose la plus petite pour un effet maximal On débute doucement en augmentant la dose lentement, plus le corps s’habitue à la médication et moins les effets secondaires seront importants On conseille de plus en plus fréquemment (toujours) une prise continue De plus en plus de gens présentant un TDAH continuent l’usage de la médication jusqu’à l’âge adulte (50%) Les interventions psychosociales contribuent à la réussite du traitement et à maintenir la médication à une dose minimale C’est important de ne pas changer le dosage sans avis médical Ne pas prendre ou échanger des comprimés de l’enfant. Si votre enfant débute un traitement, qu’il reçoit un ajustement du dosage ou qu’il a un nouveau traitement en remplacement d’un autre médicament contre le TDAH, il est important que vous informiez l’école et les aidants. L’ajustement de la médication est souvent fait à partir des commentaires et des observations des parents et des enseignants.

52 MYTHES La médication peut causer une dépendance physique et psychologique amenant le jeune sur le chemin de la toxicomanie ? FAUX La médication guérit le TDAH ? FAUX Il y a des risques associés à l’utilisation de psychostimulants à long terme ? FAUX Les psychostimulants sont utilisés depuis des années ? VRAI Il n’y a que les garçons qui sont hyperactifs ? FAUX Le TDAH ne touche que les enfants. Il disparaît avec l’âge adulte ? FAUX

53 ORGANISATION CLINIQUE Mai 2010 Annie Gingras

54 OBJECTIFS DE LA PRÉSENTATION
Accumuler les informations nécessaires au diagnostic Maximiser le questionnaire aux parents Assurer, si nécessaire le suivi auprès des parents et des intervenants

55 PREMIÈRE ÉTAPE La prise de rendez-vous. Important : Prévoir le temps nécessaire à une évaluation TDA/H ( minimum 30 minutes-45minutes ) Quelques semaines avant la rencontre,demander aux parents de faire parvenir une copie de tous les documents. - Rapport psychologique - Grilles d’évaluation complétées ( Conners, Snap , Poulin ou autres ) - Notes d’observations de l’enseignante ou de l’enseignant,service de garde,etc. - Dernier bulletin scolaire - Plan d’ intervention - Autres rapports pertinents ( orthopédagogue, orthophoniste, ergothérapeute, neurologue ,etc.)

56 ÉVALUATION L’évaluation d’un enfant atteint de TDAH est souvent multidisciplinaire et complexe. Il existe aucun test de laboratoire. Le diagnostic de TDAH est fait en recueillant et en résumant les renseignements obtenus de la part de sources diverses, afin de déterminer s’il y a assez de preuve pour conclure que l’enfant rempli tous les critères diagnostiques du DSM-IV. Il doit y avoir présence de quelques symptômes liés au TDAH apparus avant l’âge de sept ans, et ceux-ci présent depuis plus de six mois. 6/9 symptômes d’inattention et d’hyperactivité/impulsivité Symptômes suffisamment sévères Les symptômes provoquent des handicaps dans la vie quotidienne dans au moins deux environnements différents

57 CUEILLETTE DE DONNÉES Identification : Âge Degré scolaire
Programme particulier Situation familiale : Garde Fratrie Service d’aide et d’appui : Professionnels (école, privé,etc. ) - Aide aux devoirs

58 Devoirs et leçons : Durée Déroulement Matériel (oubli,surcharge ) Activités sportives ou sociales : Participation Fréquence Comportement à l’école : Rapport Observations de l’enseignante ou de l’enseignant - Bulletin

59 Comportement à la maison :
Consignes Règles Routines Opposition, impulsivité, agitation Réaction face à un refus Sommeil Appétit Anxiété Peurs Estime de soi Communication de ses émotions Relations avec les autres membres de la famille

60 Inquiétude des parents :
- Raison de la consultation? Ressemblances et antécédents : - Histoire scolaire - Emploi - Antécédents psychiatriques Histoire de santé Grossesse a terme ou prématuré Tabac, drogue ou alcool pendant la grossesse Médication : -Actuelle ou antérieure

61 RÔLE DE L'INFIRMIÈRE Recevoir les demandes pour les évaluations d’un TDA/H. Vérifier la réception de tous les rapports pertinents des professionnels et des établissements concernés. Avant le rendez-vous,faire la cueillette de données par téléphone ou sur place avec un des deux parents ou l’enfant lui-même. Si déjà eu médication : Faire la recherche auprès du pharmacien pour recevoir la feuille de bilan du patient. Faire le suivi de la prise de médication. Répondre aux inquiétudes des parents. Donner des conseils et des trucs pour diminuer les effets secondaires. Informer et diriger les parents pour avoir des services supplémentaires ou plus adaptés a leur situation. Fournir aux parents une liste de références ( lectures,sites internet,dvd)

62 L’enfant doit ressentir la confiance, le soutien et l’amour de ses parents.
Encourager l’enfant à faire des efforts, à persévérer dans toutes les activités qu’il entreprend. Approuver les comportements positifs et appropriés le plus souvent possible. Corriger le comportement et non l’enfant (faire attention aux paroles utilisées). Choisir ses batailles. Demander à l’enfant ce qu’il est capable de faire ( ne pas mettre la barre trop haute) Favoriser les situations agréables Pas toujours des échecs. Préciser à l’enfant ce que vous attendez de lui à l’avance peu importe la situation (maison, en visite, l’épicerie,etc. …) CONSEILS ET TRUCS

63 Annoncer immédiatement la conséquence si les consignes ne sont pas respectées.
Maintenir la conséquence annoncée; l’enfant apprend la cohérence. Encourager l’enfant à faire des activités physiques où il va performer et se sentir valoriser. Apprendre à l’enfant à demander de l’aide et en donner aux autres. Réserver un temps spécial pour être avec lui (temps de qualité) s’intéresser à ce qu’il fait, l’écouter. Donner l’exemple en paroles et en gestes. Récompenser les progrès, même minimes. Habiliter l’enfant à écouter et exécuter des consignes sans avoir à répéter. (Obtenir son attention avant d’émettre la consigne).

64 ALIMENTATION Problème fréquent avec la médication : Perte d’appétit sur l’heure du midi Prendre des repas à des heures régulières Petites collations nourrissantes Avoir des plats prêts que l’on peut réchauffer en soirée S’il apporte sa boîte à lunch : L’impliquer dans la préparation de sa boîte à lunch Utiliser des plats de couleurs A l’occasion, glisser un mot d’affection, d’encouragement ou une petite surprise Ne pas dramatiser le retour du contenu de la boîte à lunch

65 Il faut surveiller la perte de poids :
Augmenter les calories dans les portions avec des produits comme Ressources, Nutren, Pédiasure que l’on peut introduire dans les recettes de biscuits, de muffin, de crème etc. Recette avec des céréales de bébé Faire la purée de pomme de terre avec de la crème et du beurre

66 SOMMEIL Difficulté à trouver le sommeil :
Avoir une routine du soir simple, calme et agréable Routine sans stimulis ( Éviter les jeux vidéos, l’ordinateur,etc.) Heure du coucher adaptée à l’âge Éviter la veilleuse directement dans la chambre Encourager l’activité physique Pour faciliter le cycle du sommeil : On peut utiliser la mélatonine( produit naturel ) 3 mg - 6mg une demi-heure à une heure avant l’heure du coucher

67 DIFFICULTÉ À AVALER UN COMPRIMÉ
Motiver et encourager l’enfant Commencer à avaler des petits morceaux (grain de riz cuit) avec de l’eau, du lait ou du jus et augmenter progressivement la grosseur à avaler Prendre 1 ou 2 gorgées de liquide avant de prendre le comprimé pour rendre la langue et la gorge plus glissantes Le bout de la langue doit s’appuyer sur les palettes et être maintenu lors de la déglutition Mettre le comprimé sur le bout de langue, avaler le liquide et basculer le comprimé vers l’arrière Si c’est impossible d’avaler avec du liquide, faire avaler avec du yogourt ou de la compote de pomme

68 CONCLUSION En résumé, la démarche débute avec l’accumulation des informations nécessaires au diagnostic. Cette démarche exige une bonne collaboration des parents, de l’entourage éducatif et des divers spécialistes concernés . En pratique clinique, c’est important de prévoir le temps pour la consultation (première évaluation), les contrôles et les renouvellements. Le traitement exige souvent une période d’ajustement souvent mal vécu par l’enfant et les parents. Il faut développer un climat de confiance pour que ces ajustements soient perçus comme une individualisation du traitement.

69 MERCI Annie Gingras, Infirmière


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