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Publié parChristine Michel Modifié depuis plus de 10 années
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La métrologie «La balance fausse est en abomination à l’Éternel,
Sceau du BIPM Paris, 20 mai 1875 La métrologie «La balance fausse est en abomination à l’Éternel, mais le poids juste lui est agréable» (La Bible proverbes XI-1) Jean-Charles ABBE
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« Mais il y a une mesure en toute chose,
Et savoir la saisir à propos est la première des Sciences » Thémistocle (Athènes /-460)
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Reine de saba 150g de sucre 3 jaunes d'oeufs 3 blancs d'oeuf en neige 50g de farine 50g de poudre d'amande Ganache : 250g de chocolat Nestlé 150g de crème fraîche épaisse Garniture : ½ à ¾ de pot de marmelade d'orange masses dimension température temps goût Battez les jaunes d'oeuf et le sucre jusqu'à blanchiment. Montez les blancs d'oeuf en neige. Incorporez la moitié des blancs d'oeufs en neige, puis la farine. Ajoutez l'autre moitié des blancs d'oeufs en neige puis la poudre d'amande. Versez dans un moule beurré de 20cm environ et enfournez 30 min à 180°C.
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Métrologie : ensemble des techniques et savoir-faire qui permettent d’effectuer des mesures et d’avoir une confiance suffisante dans leurs résultats. La mesure est nécessaire à toute connaissance, à toute prise de décision et à toute action : Recherche Activité commerciale Développement économique et compétitivité Information du citoyen (analyse médicale, pollution,..) Vie courante La métrologie est une discipline essentielle.
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Les unités de mesure selon le pêcheur : Le bézef La chiée
Signifiance des nombres Les unités de mesure selon le pêcheur : Le bézef La chiée La flopée La kyrielle La lichette Le iota La ribambelle Et les multiples : la tétra chiée !
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A titre de repères … Nombre de minutes par jour : 24 x 60 = 1 440 an : x 365 = 1950 ans : x 1950 = Un milliard ! Nombre de secondes en 32 ans : 32 x 365 x 24 x 3600 = Un milliard ! Notations 1 000 103 109 1/ 100 10-2 1/ 10-6
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H2O : eau De l'infiniment petit m 10-3 10-6 10-9 10-10 10-14 10-15
10-18 Puce Cellule Molécule Atome Noyau Nucléon Quarks hydrogène oxygène H2O : eau
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m à l'infiniment grand 103 106 Lune 109 1010 Soleil Pluton 1014 1015
( km) 109 1010 Soleil Pluton 1014 1015 Année lumière (1016) 1018 Sirius 1026 Univers
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La vitesse de la lumière dans le vide : 299 792 458 m/s,
Année lumière La distance parcourue par la lumière en une année julienne (365,25 jours ; soit : 31 557 600 secondes). La vitesse de la lumière dans le vide : 299 792 458 m/s, une année-lumière : 365,25 j x 24 h x 60 min x 60 s x 299 792,458 km = 9 460 730 472 580,8 km. 1016 m ou 1013 km ou milliards de kms ! La lumière met 1 seconde pour parcourir la distance terre lune
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X 1018 /1018 Noyau Atome Cosmos
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Les mesures au fil du temps ….
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Jusqu’au XVIIIème siècle, il n’existait aucun système de mesure unifié
Jusqu’au XVIIIème siècle, il n’existait aucun système de mesure unifié. En 1795, 700 unités de mesures différentes étaient utilisées, variant d’une ville à l’autre, d’une corporation à l’autre, selon la nature de l’objet mesuré. Nos anciens calculaient et mesuraient à l’aide de nombres simples : 1 (étalon souvent personnel), 2 (double), 3 (triple - addition de 1 et 2), 6 (addition ou PPCM des 3 premiers), 12 (double de 6 ou somme des premiers) …etc. (le système anglais a conservé cette cohérence dans le calcul) Les multiples et sous multiples, pour chaque unité étaient bâtis de façon aléatoire (voir la mesure du temps,).
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Nombre de ces mesures étaient empruntées * à la morphologie humaine :
le doigt, la palme, la coudée, le pas, la brasse, le pied, la toise (étendue du bras), le pouce. Le quine (la pige) des bâtisseurs de cathédrales Pied Coudée Empan Palme Paume 1 ligne = 2 mm (2, 247)
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Conversion dans le système métrique
Paume 34 lignes 7,64 cm Palme 55 12,63 Empan 89 20 Pied 144 32,36 Coudée 233 52,36 Rapports entre les différentes mesures Palme/Paume 1,65 Empan/ Palme 1,58 Pied/ empan 1,618 Coudée/ Pied Nombre d’or !
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Le pouce (de Paris, du roi) se rapporte à l’unité de longueur du pied de Charlemagne soit 0,32483 m (pointure 48) divisé en 12 pouces de 0, 0271 m soit 27,1 mm . Le pouce anglo-saxon se rapporte au yard de 0,9144 m correspondant à la distance du nez à l’extrémité du doigt du roi anglais Edgar. Un yard était divisé en 3 pieds soit 0,3048 m, le pied étant divisé également en 12 pouces de 0,0254m soit 25,4 mm .
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* aux aptitudes humaines
journal, ouvrée (surface qu’une charrue pouvait labourer, ou qu’un homme pouvait travailler, ou la quantité de pré qu’il pouvait faucher, etc. en une journée) environ 32 ares hommée : superficie de vigne travaillée par un homme/jour galopin : (quantité de vin bue pendant un repas …) arpent: (du gaulois « arepenn », portée de flèche) de 31 à 52 ares (selon région) verge : (du préceltique vège, « champ plat » ; vergée, ancienne mesure agraire qui valait 40 perches ; verger : « terrain mesuré à la verge ») surface : 1/4 d’arpent, soit m2 et longueur : 3 pieds.
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* à des facteurs naturels
Le picotin (ration d’avoine d’un cheval soit 3,2 L) L’aune (instaurée par un Edit Royal de François 1er), essentiellement utilisée pour des pièces d’étoffe. Mais il existait dix-huit sortes d’aunes, variant de 62 à 84 centimètres (« mesurer les autres à son aune »)
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L’étalon prototype royal de longueur, qui aurait daté de Charlemagne, était la «Toise du Châtelet»,
Remplacée par un nouvel étalon en 1668, 11 mm plus court que le précédent, fixée à l’extérieur du Grand Châtelet (détruit en 1802) : 1,95 m La nouvelle toise du Châtelet, utilisée jusqu’en 1776, était constituée par une barre de fer, terminée par deux redans dont la distance déterminait la longueur de la toise (entretoise). Pour vérifier une mesure de longueur, on l’introduisait entre les talons (l’étalon).
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C’est sur cet étalon que furent ajustées en 1735 deux toises pour la mesure d’arcs de méridien :
à l’équateur (toise du Pérou – Pierre Bouguer, Louis Godin, Charles Marie de La Condamine), en Laponie (Toise du Nord - Louis de Maupertuis, Alexis Clairaut, Charles Camus, Pierre Charles Le Monnier, l’abbé Reginald Outhier). Le Croisic P.Bouguer
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La Toise du Pérou devint l’étalon de référence déposée au cabinet de l’Académie des Sciences au Louvre, puis conservée à l’observatoire de Paris. TOISE de l'Académie qui a servi à mesurer la grandeur d'un degré sous l'équateur et sur laquelle ont été réglées les toises qui ont été envoyées par ordre du Roy dans les principales villes du Royaume
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Ces expéditions tant au Pérou qu'en Laponie avaient pour but essentiel la détermination de la forme de la terre. Le XVIIème et le XVIIIème sont marqués par une intense activité maritime (expéditions, commerce, guerres). C'est une époque où l'on va beaucoup se préoccuper d'astronomie, de cartographie profitant du développement de nouveaux équipements de mesure Les relevés des coordonnées géographiques deviennent essentiels ; si l'on sait mesurer la latitude, la détermination de la longitude pose de sérieux problèmes ; de nombreux savants s'impliquent dans la mesure des méridiennes. Ce problème avait été pratiquement résolu par Eratosthène 200 ans avant le début de notre ère !
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ERATOSTHENE : 276 – 194 avant J.C.
En 205 avant J.C., le grec Eratosthène, alors Directeur de la Grande Bibliothèque d’Alexandrie en Égypte, propose une méthode purement géométrique pour mesurer la longueur du méridien terrestre Il va partir de l’observation d’ombres portées faites en deux lieux, Alexandrie et Syène (aujourd’hui Assouan), éloignés d’environ 800 Km (distance estimée d’après le temps mis par les caravanes de chameaux pour relier ces deux villes), au moment du solstice d’été et à l’heure du midi solaire local. La distance obtenue était de 5000 stades, soit 787,5 km, mesure très proche de la réalité. Eratosthène acquiert la conviction que la terre à un forme sphérique ; il en détermine la circonférence : km, soit une erreur de moins de 2% par rapport aux mesures actuelles. Cet homme passionné devenu aveugle, se laissa mourir de ne pas pouvoir admirer les étoiles.
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Naufrage aux iles Scilly
Naufrage de l'escadre britannique, composée d’une vingtaine de navires, de retour du siège de Toulon (guerre de succession d'Espagne – Juillet/ Aout 1707), le 22 octobre 1707, commandée par Sir CLOUDESLEY Seuls quelques navires réussirent à s’en sortir sans trop de dommages mais deux mille hommes y perdirent la vie ; l’Amiral, sauf, s'échoua sur le sable d'une plage
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Ce tragique épisode maritime allait être à l'origine du Longitude Act (1714) : forte récompense pour une méthode pratique et facile de détermination de la longitude John Harrison
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Pour la petite histoire …
L’Amiral, sauf, s'échoua sur le sable d'une plage où il fut .. tué par une femme de passage qui voulait s'approprier ses anneaux d'oreilles, sertis de diamants ; elle n'en vola qu'un seul. L’anneau restant fut rendu à sa famille et le mystère concernant le second anneau dura quelques années. Finalement, l'habitante de l’île, sur le point de mourir, confessa quelques années plus tard à son curé qu’elle avait tué l’Amiral pour lui dérober ses anneaux ; elle n’en prit qu’un et elle n’osa pas tenter de le vendre, de crainte d’avoir à rendre des comptes à la justice, fort expéditive en ce temps là ! Le curé fit remettre le second anneau à la famille. Moralité pour ces dames : toujours enlever ses boucles d’oreilles avant d’aller aux Scillys ! En 1970, des plongeurs remontèrent des canons du « H.M.S. ASSOCIATION» qui faisait partie de cette malheureuse escadre.
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La «méridienne» de France
Méridien de Paris qui traverse la France du nord au sud, de Dunkerque à Perpignan, et passe par le centre de l'Observatoire de Paris (fondé en 1667). Sa construction a commencé en 1669 A cette occasion, l'astronome Jean Picard ( ) a créé les instruments et les méthodes de la géodésie astronomique et a obtenu la première valeur précise de la longueur du rayon terrestre. Quart-de-cercle utilisé par l'abbé Jean Picard
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Cercle répétiteur Mesure arc méridien Sextant employé par La Caille au Cap de Bonne Espérance de 1750 à 1754
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La "méridienne" est achevée en 1718, grâce à Jean-Dominique Cassini ( ), premier directeur de l'Observatoire, à son fils Jacques Cassini ( ), et à Philippe de la Hire ( ). Révisée en 1739/1740 (par l'abbé La Caille, Cassini de Thury et Maraldi),
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LA LIGNÉE CASSINI ET L’OBSERVATOIRE DE PARIS
Quatre Cassini, tous astronomes de talent, se succèdent de père en fils à l’Observatoire de Paris : Cassini I : Gian Domenico (Jean-Dominique) Cassini ( ) Cassini II : Jacques Cassini ( ) Cassini III : César-François Cassini de Thury ( ) Cassini IV : Jean-Dominique, comte de Cassini ( ) César-François va rester le plus célèbre suite à ses travaux de cartographie de la France (cartes de Cassini) Cassini III, Portrait par Jean-Marc Natttier Miniature sur ivoire (v. 1750)
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1768
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Cartes de Cassini relevés de 1756 à 1789
Publication entre 1756 et 1815
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Cet intérêt pour la géodésie justifie probablement deux des options retenues par la commission créée le 16 février 1791, chargée de fixer la base de l’unité de mesure (composée de Borda, Concordet, Laplace, Lagrange, Monge). Trois options : la longueur du pendule simple battant la seconde à la latitude de 45° (intervention du paramètre de la durée) la longueur du quart de cercle de l’équateur la longueur du quart du méridien terrestre
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Le 26 mars 1791, l'Assemblée, sur avis de l'Académie des Sciences, adoptait le mètre (du grec metron = mesure), nom donné par Borda, « unité qui dans sa détermination, ne renfermait rien d’arbitraire ni de particulier à la situation d’aucun peuple sur le globe » : dix millionième partie du quart du méridien terrestre. Il ne restait plus qu’à établir la longueur exacte du méridien …
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La mesure de la longueur du méridien est reprise entre , pour répondre à la demande de la Convention, par DELAMBRE (partie nord, de Dunkerque à Rodez) et MECHAIN (partie sud, de Rodez à Barcelone). C'est à partir de cette détermination que fut construit le «mètre étalon» déposé au pavillon de Breteuil à Sèvres ; Arago et Biot prolongèrent ultérieurement les mesures de Delambre et Méchain jusqu'aux Baléares.
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Le système métrique décimal est institué le 18 germinal an III (7 avril 1795) : loi « relative aux poids et aux mesures » ; c’était une véritable révolution dans les calculs de surface et de volume
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Le 22 juin 1799, les étalons prototypes du mètre (et du kilogramme) sont présentés au corps législatif et déposés aux Archives de la République dans une armoire de fer où ils sont toujours conservés, dédiés « à tous les hommes et à tous les temps ». "mètre des Archives", fabriqué en platine iridié (90 % de platine, 10 % d'iridium
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Les masses Pile de (13) poids pesant en tout 50 marcs (25 livres) dite « Pile de Charlemagne » /1510 Le peseur d’or et sa femme Quentin Metsys, 1514 Musée du Louvre
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Pour l’unité de masse, la commission préféra l’eau eu égard « à la facilité de se procurer l’eau et de la distiller.. ». Il fut établi que le kilogramme serait égal à la masse d’un décimètre cube d’eau.
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Les volumes Le boisseau : (dérivé de boisse, bas-latin bostia et gaulois bosta, « creux de la main »). C’était la mesure la plus utilisée pour les grains (blé, avoine, seigle) ou pour le sel, le charbon de terre et le charbon de bois. Le boisseau de Paris : environ 16 litrons, soit 13 litres Le boisseau de Bordeaux : 78,808 litres Le boisseau de Saint-Brieuc : 33,86 litres
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La pinte : 2 chopines, soit 0,9305 litre.
La chopine ou sétier : (du latin sextarius, « sixième »). Elle valait 0,476 litre. La pinte : 2 chopines, soit 0,9305 litre. Le foudre : 4 muids, soit litres (un foudre : tonneau pouvant contenir de 50 à 300 hectolitres) treize à la douzaine l'expression se disait lorsqu'on avait approxima- tivement rempli la mesure de 13 sétiers au lieu de 12 (à l'avantage de l'acheteur qui n'en acquittait que 12). par-dessus le marché L'expression désignait, dans l'ancien système de mesure des volumes de grain ou de farine, la portion que l'on rajoutait après avoir convenu du prix de la transaction.
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Lavoisier et Haüy avaient déterminé en 1793 le « grave », poids du décimètre cube d'eau à la température de la glace fondante, poids pour lequel on avait admis la valeur de grains du marc moyen de la Pile de Charlemagne. Ce travail fut entièrement repris au début de 1799 par Lefèvre-Gineau et l'Italien Fabbroni. Ces deux savants choisirent l'eau, non pas à la température de la glace fondante, mais à la température de 4 degrés centigrades : celle du maximum de densité de ce liquide. Ils pesèrent, successivement dans l'air et dans l'eau, un cylindre creux en laiton de dimensions très soigneusement déterminées grâce à un comparateur construit spécialement par Fortin. Il en déduisirent le poids du décimètre cube d'eau distillée prise à la température de son maximum de densité, c'est-à-dire le kilogramme. Ce poids fut trouvée égale à , 15 grains du marc moyen de la Pile de Charlemagne.
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Le système semblait donc établi, quand …
par un arrêté du 13 brumaire an 9 ( ), le gouvernement prescrit : «pour faciliter l’application du système métrique, les dénominations données aux poids et mesures pourront dans les actes publics, comme dans les usages habituels, être traduites par les noms français qui suivent … : le kilogramme par la livre, le centimètre par le doigt et le litre par la pinte » Le 12 février 1812, est autorisé l’abandon de la division décimale et le retour aux subdivisions anciennes et jusqu’en 1839, les marchands ont pu utiliser : « une toise de 2 mètres, se divisant en 6 pieds ; le pied valant ainsi 1/3 du mètre, se divisant en 12 pouces, le pouce en 12 lignes. »
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La loi du 4 juillet 1837, sous le ministère Guizot, allait mettre fin à l’anarchie en fixant l’adoption définitive du système métrique : « à partir du 1 janvier 1840, tous poids et mesures autres que les poids établis par les lois des 18 germinal an 3 et 19 frimaire an 8, constitutives du système métrique décimal, seront interdites sous les peines portées par l’art.479 du code pénal. »
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Adoptés dès le début du 19e siècle dans plusieurs provinces italiennes, le système métrique est rendu obligatoire aux Pays Bas dès 1816 et en Espagne en 1849. En 1872, une commission formée de délégués de 24 gouvernements, adopta le principe de déduire la longueur du nouveau prototype à traits du mètre de celle de la règle déposée aux Archives. En 1875, lors de la conférence diplomatique du mètre, est créé le Bureau International des Poids et Mesures (BIPM) qui aboutit en mai 1875 à la Convention du mètre.
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Le BIPM avait pour mission de développer l’usage du système métrique dans le monde entier par la construction et la conservation de nouveaux prototypes du mètre et du kilogramme et de favoriser la métrologie dans tous les domaines ; c’est ainsi que ses attributions se sont étendues aux unités électriques (1937), photométriques (1937) et aux étalons de mesure des rayonnements ionisants (1960).
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Le système métrique International (SI), successeur du système métrique, est officiellement né en Ce système permet de rapporter toutes les unités de mesure à un petit nombre d’étalons fondamentaux, et d’améliorer sans cesse leur définition, avec le support des laboratoires nationaux. Au fur et à mesure des progrès dans la précision des mesures, les définitions des étalons ont évolué. Le mètre des Archives devint l’étalon, remplacé par le prototype international du mètre à partir de 1889, déposé au Pavillon de Breteuil.
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Le 14 août 1960, le mètre est redéfini comme étant égal à ,73 longueurs d’onde, dans le vide, d’une radiation orangée de l’atome de krypton 86. En 1983, le mètre est redéfini en fonction de la vitesse de la lumière : « longueur du trajet parcouru dans le vide par la lumière pendant 1/ de seconde ». La réalisation du mètre peut atteindre ainsi une exactitude relative de ou Les conceptions initiales des fondateurs du système métrique ont été respectées : le mètre étalon est naturel, invariable, reproductible en tous temps et tous lieux et ne renferme rien de particulier à aucun peuple.
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Multiples et sous multiples
La logique des créateurs du système métrique était simple : des préfixes grecs pour les multiples, latins pour les sous multiples. Ainsi à déci, centi, milli font pendant déca (deka), hecto (hekaton) et kilo (khilioi). En toute rigueur, on aurait dû retenir hecato et chilio … On avait créé myria, du grec murioi (10 000), qui a disparu .. Sauf dans myriade ou myriapodes (mille-pattes). Les choses se sont gâtées pour les autres multiples ! Pour millionième, on a créé micro, du grec micros –petit- plutôt que de retenir une origine latine. Par contre, méga est bien formé à partir du grec megas –grand- (mégalomanie, mégalithes).
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Pour les puissances 9 et 12, on a réussi à trouver d’autres racines grecques : le géant Gigas a donné giga et le monstre Teras, téra. Notant que téra (1012 ie 104x3) était, à une consonne près identique à tétra tiré du grec tetras (quatre), on a généralisé la méthode, retenant péta (en place de penta) pour 1015 (105x3) et exa, en place de hexa, pour 1018 (106x3). Pour le milliardième (10-9), nano, du latin nanus, le nain, a été retenu. Nouvelles entorses à la règle pour le millième de milliardième (10-12), avec pico, dérivé de l’italien piccolo, petit. Puis femto (10-15), et atto (10-18), dérivés du .. danois femten (quinze) et atten (dix-huit).
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Des mesures "exotiques" en vigueur ..
le boisseau US (« boisseau ras ») est défini comme valant 2 150,42 pouces cubes soit 8 gallons US dry, soit exactement 35, dm³ ; le «boisseau comble» vaut 5/4 de «boisseau ras», donc exactement 44,048 837 708 6 dm³. Le boisseau US (environ 0,025 tonne) est une unité utilisée en agriculture pour les cotations en bourse des ventes de céréales aux Etats-Unis
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Sylviculture : stère, corde, solive
S’applique au bois de chauffage : volume occupé par des bûches de 1 m de long et constituant un cube de 1 m d’arrête. Stère (stereos, solide) apparaît dans la loi du 18 germinal an III (7 avril 1795), en même temps que le décistère. Existence confirmée par la loi du 13 Brumaire an IX (4 novembre 1800) mais remplace le décistère par la solive. Corde : 4 stères Un décret du 5 janvier 1966 assigne le stère à la catégorie des unités légales hors système. Depuis 96, il appartient à la catégorie des unités non autorisées (décision du Comité International).
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Longueur bûches (m) Coeff 1 0,5 1,25 0,33 1,43 0,25 1,67 En découpant ces bûches en 2 (50 cm), 3 (33 cm) ou 4 (25 cm), l’encombrement diminue … Des coefficients de conversion sont appliqués pour traduire ces volumes en stère
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Mesures marines : mille,nœud, tonneau
Le mille marin international utilisé en navigation maritime et aérienne. Distance minimale entre deux points à partir desquels on observe le même astre à des hauteurs au-dessus de l'horizon qui diffèrent d'une minute d'angle. L'usage a toujours été d'utiliser le mille comme équivalent à la minute d'arc du grand cercle. Le mille est utilisée en hydrographie pour la définition des eaux territoriales. En 1929, la première conférence hydrographique internationale, réunie à Monaco a fixé la valeur du mille marin à 1852 m. A ne pas confondre avec le mille (ou mile international) utilisé aux US et au RU qui vaut 1609 m.
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le nœud : vitesse d'un navire parcourant 1 mille marin (1 852 m) en 1 h.
A l'origine, le nœud était une distance de 15,435 m (soit 1/120 de mille), marquée par des nœuds fixés tous les 47 pieds 1/2 sur la ligne de loch (triangle en bois attaché à une longue corde). Pour mesurer la vitesse d'un navire, on jetait le loch à l'eau pendant 30 s (mesurées par un sablier spécial appelé ampoulette) et l'on comptait le nombre de nœuds déroulés. Tonneau : 100 pieds3 soit 2,83 m3
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le tonneau (en anglais register ton)
unité de volume : capacités intérieures d'un navire (en général) pour le transport de marchandises. C'est une unité internationale de jauge maritime qui vaut 100 pieds cubes ou exactement 2,83 m3. Le tonneau de jauge international n'est actuellement plus utilisé pour les navires de longueur supérieure à 24 m effectuant des voyages internationaux ; on parle d'un navire de tonnage brut 500 ou 25 000 sans y ajouter d'unité, le système de référence est l'UMS (Universal Measurement System).
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Orfèvrerie : carat (Carat, Ct, C, karat, Karat, K)
Les premiers diamants ont été découverts en Inde vers 500 (avant Jésus-Christ). La première unité pour en mesurer le poids, 1 carat de diamant, était la graine de caroube provenant du caroubier. Aujourd’hui, le carat est une unité de masse de 0.20 gramme, divisé en 100 points. Ainsi, une pierre de 75 points pèse (0.20 / 100) x 75 = 0.15 gramme soit 3/4 de carat.
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Pour l’or, le carat (Ct) est une mesure de pureté
Pour l’or, le carat (Ct) est une mesure de pureté. L’or pur est de l’or à 24 carats un carat représente 1/24e de la masse totale d'un alliage. Un objet en or de 10 carats signifie qu’il y a 10 parts d’or pur sur 24 soit 42 % d’or pur pour 58 % d’un autre métal. Depuis 1995, on utilise l’unité millième, qui est le pourcentage d’or pur rapporté à Par exemple, un bijou à 18 carats possède 75% d’or pur soit 750 millièmes. L’or pur, très malléable, n’est utilisé que pour les placages. En bijouterie, on est obligé de le transformer en alliage (avec l’argent, par exemple), pour le rendre plus dur, moins malléable et donc moins fragile.
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Le lingot est constitué d’or fin (995/1000) et il pèse entre 995 et 1005 gr.
Il doit comporter le n° d’enregistrement de l’essayeur le cachet du fondeur le poinçon de l’essayeur La barre d’or est un lingot de 12 kg
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MESURE DU TEMPS La mesure du temps, la succession des jours et des nuits avec le soleil, des mois avec le cycle de la lune (29,53 jours), des années avec le cycle des saisons et des variations zénithales du Soleil a toujours constitué une préoccupation majeure pour l’homme : le temps qui passe ...
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Le découpage du jour en parties est très ancien : on pense qu'avec l'écriture et la numération sexagésimale, il remonterait aux Sumériens soit vers le 3è millénaire avant Jésus Christ, et déjà les Mésopotamiens partageaient le jour en 12 intervalles de deux heures. (origine probable de la numération duodécimale, encore très utilisée dans les différentes mesures, jusqu'à l'avènement du Système Métrique et dont il reste encore des traces dans notre vie courante : douzaine d'oeufs, d’huitres, etc...)
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Chez les Romains, l'heure était la douzième partie de la journée entre le lever et le coucher du Soleil. Elle variait donc au gré des saisons. On en trouve encore trace au XVIIIème siècle, et des cadrans et des mécanismes d'horloges furent même construits pour y répondre. Au fil du temps, ont été établis des calendriers.
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La mesure du temps, une lente évolution des techniques
HORLOGE À EAU OU CLEPSYDRE, du grec klepsydria, voleur d’eau, car elle servait à limiter le temps de parole des avocats lors des procès. Son invention remonterait aux Égyptiens au XVI ième siècle av J.C.
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Horloge à eau appartenant à Amenhotep III.
En albâtre, elle se composait de douze colonnes gravées de onze faux trous. Ceux-ci correspondaient aux heures nocturnes. L'eau s'écoulait à travers un petit trou situé au fond du récipient. A l'extérieur, ce trou aboutissait à un babouin en position assise. Pour connaître l'heure, il suffisait de regarder dans le récipient afin d'observer le niveau de l'eau et de lire l'heure correspondant au faux trou le plus proche. L’extérieur est décoré de figurines et de textes représentant certaines planètes et constellations et dressant une liste des esprits protecteurs pour chacun des dix jours de la semaine de l'Egypte ancienne.
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collège de Noyers sur Serein (Yonne)
Le GNOMON (du grec connaître), ancêtre du cadran solaire, est constitué d’un bâton planté verticalement : la longueur de l’ombre permet de repérer l’heure. Le CADRAN SOLAIRE : Elle va et vient, accompagnant ta route, l'ombre que tu redoutes. Nous ne sommes, nous autres hommes, qu'une ombre fugace qui ne reviendra pas. La direction de l’ombre du « style »indique l’heure solaire. Le plus ancien connu remonte aux égyptiens, ans Av J.C. Le cadran étant divisé en 12 heures du lever au coucher du soleil (la durée du jour variait selon les saisons ainsi que la durée des heures). collège de Noyers sur Serein (Yonne)
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C’est au XIVè siècle que les arabes ont l’idée d’incliner la tige du cadran solaire selon la latitude, donnant naissance à un instrument fiable de détermination de l’heure locale.
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Eglise Saint Sulpice Installé au XVIII è siècle par les savants de l'Observatoire de Paris à la demande du curé du lieu, désireux de fixer précisément la date de l'équinoxe de mars, et par conséquent celle de Pâques. Tous les jours de l'année, quand le soleil est au méridien, ses rayons traversent une lentille située dans le vitrail du transept sud et viennent frapper la ligne de laiton, plus ou moins proche de l'obélisque suivant la période de l'année
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Canon méridien Palais Royal
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Le SABLIER, peu cher, dont la fabrication a été rendue possible par les progrès de la verrerie permettant de constituer une enceinte étanche nécessaire pour maintenir le sable au sec. Largement utilisé au XIVè siècle, notamment sur les navires pour définir le service de bord de quatre heures, le quart. Également « verre à sermon » : « mes bien chers frères, nous allons prendre un autre verre »
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La BOUGIE Technique inventée vers 870 par un roi anglo-saxon, Alfred le Grand, consistait à mesurer la vitesse à laquelle une flamme pouvait brûler une bougie, une corde à nœuds, un bâton ou n'importe quel objet combustible. Pour le bon roi Alfred, il s'agissait d'une simple bougie graduée et conçue pour durer quatre heures. La LAMPE A HUILE L’abaissement du niveau d’huile indique le temps écoulé.
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Les Horloges mécaniques basées sur le mouvement discontinu de roues dentées mises en mouvement par des poids. En 1370, apparaît l’horloge à foliot (pièce permettant de réguler l’énergie fournie par un poids à une roue). Les premières horloges ne montrent pas l’heure ; elles sonnent. Leur utilisation est essentiellement répandue dans les monastères afin de fixer les heures de prière des moines, de matines jusqu’aux vêpres et complies. Au XIVe, apparaissent les horloges sur les clochers et les beffrois des villes.
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La véritable révolution dans l’horlogerie date de 1657 avec l’invention de la première horloge à pendule, basée sur des travaux d’un physicien, mathématicien hollandais (Christian Huygens), lui-même inspiré des travaux de Galilée sur les propriétés du pendule. L’invention du spiral réglant, sorte de ressort, allait donner naissance à la première montre en L’utilisation du cadran avec indication des heures et minutes date de la fin du XVII ième. Aujourd’hui la montre à quartz atteint des précisions et une fiabilité remarquables et nous sommes tous à la même heure …
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La Révolution française a tenté de réformer le calendrier, mais aussi le temps, avec l'introduction de l'heure décimale. La division du jour en 24 heures et ses subdivisions sexagésimales seront ainsi supprimées et remplacées par une nouvelle division du jour en 10 heures. "Chercher midi à 5 heures" montre comment les horlogers ont tenté de répondre à la décimalisation du temps, en présentant des montres et des horloges à cadran décimal, (XVIIIe et XIXe siècles). Aux XXe et XXIe siècles, la décimalisation a trouvé une nouvelle application dans le chronométrage sportif.
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En 1883, une conférence à Rome retient le méridien de Greenwich comme méridien origine (recouvre essentiellement la mer) La loi du 14 mars 1891 fixe l’heure légale en France, celle du temps moyen à Paris. Au niveau international, la loi du 9 mars 1911 instaure le temps universel, TU. Suivra le temps atomique international, TAI, obligatoire pour les mesures scientifiques de précision, défini à partir de la durée d’oscillation d’un atome de Cesium. C’est le Bureau Internationale de l’Heure à Paris qui donne l’heure TAI à partir des 230 meilleurs horloges atomiques dans le monde. En 1958, on a fait coïncider le TAI et le TU et créé le temps Universel Coordonné.
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Faiences de Deruta (Italie)
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Les TEMPERATURES L’introduction de la mesure dans l’étude du chaud et du froid date de Santorio Santorio ( ), médecin, professeur de médecine théorique à Padoue, qui désirait suivre l’évolution de la fièvre chez ses malades ; il eut l’idée de transformer l’appareil de Héron d’Alexandrie (100 b.c.) de manière à pouvoir mesurer le degré de chaleur. L’instrument est un thermomètre à air. Le malade introduisait la petite boule de verre dans sa bouche ou la tenait dans le creux de la main ; Santorio notait le déplacement de la colonne d’eau. Ce dernier signala son instrument dans une publication de 1612 et le décrivit en 1630.
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Entre temps, il l’avait doté d’une graduation décimale qui comprenait deux repères, les premiers points fixes considérés, obtenus l’un en refroidissant la petite boule par de la neige, l’autre en la chauffant à la flamme d’une bougie. Plusieurs biographes de Galilée lui ont complaisamment attribué l’invention de Santorio, de trois ans son aîné. Le mot « thermomètre » apparaît pour la première fois dans un ouvrage publié, en 1624, par le jésuite lorrain Jean Leurechon ( ), Récréation mathématique, dans lequel est représenté l’instrument de Santorio : « thermomètre, ou instrument pour mesurer les degrés de chaleur ou de froidure qui sont en l’air ».
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Thermomètre de Evangelista Torricelli (1644)
Le premier thermomètre véritable a été inventé à Florence en 1654 par le grand duc de Toscane. L'appareil, à alcool, portait 50 graduations. En hiver, il descendait jusqu'à 7 degrés et montait, en été, jusqu' à 40 degrés ; dans la glace fondante, il marquait 13,5°. Le professeur napolitain Sebastiano Bartolo est le premier à avoir proposé, dans un livre posthume publié en 1679 (Thermologia Aragonia, sive Historia naturalis thermarum), l'utilisation de la neige et de l'eau bouillante.
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Le constructeur Joachim d'Alencé, en 1688, proposa deux paires de points fixes :
le point de congélation de l'eau et le point de fusion du beurre, la température d'un mélange de glace et de sel et celle d'une cave profonde, dont les mesures avaient révélé la constance
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En 1717, le savant allemand Fahrenheit ( ) remplace l'alcool par du mercure. Il fixa à 32° la température de la glace fondante et à 96° la température normale du sang. Il donne au thermomètre sa forme définitive. Le Guide Bleu: c = (f – 32) x 5 / 9 Le petit Futé : c= (f-30)/2 + 1 au lieu de c= (f-32)/1,8 . Le guide du Routard: c=(f-26)/2. Seule la première expression donne une conversion exacte.
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En 1730, Réaumur, physicien et naturaliste français, construisit le thermomètre à alcool pour lequel il utilisait l'échelle 0-80. Ouvert depuis mai 2002, dans le domaine familial que l’illustre savant a habité quelques semaines par an tout au long de sa vie, le musée retrace sa carrière scientifique, tout en la replaçant dans le vaste mouvement qui vit la science expérimentale moderne prendre son essor au XVIIIe siècle, grâce notamment à l’Académie royale des Sciences. Réaumur fut l’un des piliers de cette institution où il fut nommé par Louis XIV et dont il fut plusieurs fois le directeur. Il invente ou perfectionne des techniques aussi diverses et utiles que l ’acier industriel, la porcelaine, les ancres marines, l’élevage des abeilles, le thermomètre à alcool, la couveuse artificielle. Et durant ses loisirs, il étudie les insectes ou expérimente pour comprendre la digestion des oiseaux.
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Celsius ( ) physicien suédois construisit en 1742 un thermomètre à mercure qui marquait 100° au point de congélation de l'eau et 0° au point d'ébullition de l'eau...! Mais en 1745, Linné ( ) inversa l'échelle des températures et présenta à l'Académie suédoise un thermomètre à mercure qui marquait 0° pour la glace fondante et 100° pour l'eau bouillante.
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En 1794, la Convention a décidé que le "degré thermométrique serait la centième partie de la distance entre le terme de la glace et celui de l'eau bouillante". En octobre 1948, le nom de degré Celsius a été choisi par la IXème Conférence Internationale des Poids et Mesures. Enfin, il existe l'échelle absolue, utilisée par les scientifiques dont l'unité est le Kelvin ou K (lord Kelvin, ) : glace fondante 273,15°C, ébullition 373,15°C. Un degré K correspond à un degré Celsius, mais le zéro absolu est -273° Celsius, limite approchée de très près aujourd'hui.
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La métrologie : une science essentielle, en constante évolution
Figurine en forme de clou – figurine de Gudéa, 2100 AC, époque néo-sumérienne) – marqueur de territoire. D'où l'expression "enfoncer le clou", bien connue dans la littérature mésopotamienne … Donner le "la" Mesure d'une fréquence La Conférence internationale de Londres en 1953 a fixé la hauteur absolue du la3 à 440 Hz
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Analyses qualitatives et quantitatives
Déterminer la nature et la quantité des constituants d'un milieu : Analyses médicales Analyses environnementales Analyses de matériaux Mesure de pressions
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Mesure d'épaisseur Pied à coulisse Micromètre Palmer
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Mesure radioactivité : sensibilité extrême
Procédures spécialisées Analyse qualité Certification : normes ISO COFRAC (Comité Français d'acréditation)
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Nos ancêtres étaient des cracs !
Keops Ségovie Pont du Gard Amiens
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La pesée des âmes au tympan d'Amiens
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Courte digression … L'expédition au Pérou en pour la mesure d’arcs de méridien, à l'origine de la (re)découverte du caoutchouc C’est lors de ce voyage que Charles-Marie de La Condamine redécouvrit en 1736 cette substance élastique et la nomma « caoutchouc » en accolant et francisant deux mots indiens : « cao » qui signifie bois et « tchu » qui signifie qui pleure. Il poursuivit son voyage jusqu’en Guyane où il rencontra un autre scientifique français, François Fresneau, à qui il exposa les propriétés étonnantes du caoutchouc. La Condamine repartit en France tandis que Fresneau resta en Guyane où il continua des recherches sur l’ « arbre à caoutchouc », l’hévéa.
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De retour en France en 1751, il fit part de ses découvertes à La Condamine et à l’Académie des Sciences sous la forme d’un mémoire intitulé : Mémoire sur une résine élastique, nouvellement découverte à Cayenne par François Fresneau où sont décrits les arbres à caoutchouc, la « saignée », la fabrication d’objets et les possibilités futures du caoutchouc.
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