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Le rôle de la dictée ….

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1 Le rôle de la dictée …

2 Quelles sont les causes de l’illettrisme ?
Elles peuvent être pathologiques Elles peuvent être familiales, sociologiques, rejet du système scolaire, … Existe-t-il aujourd’hui plus d’illettrés qu’hier ? Ne les remarque-t-on pas davantage parce que la demande générale d’instruction est désormais plus forte ? Autrefois, dans les villages, les enfants en difficultés scolaires devenaient paysans ou exerçaient des métiers manuels pour lesquels le besoin de lire et d’écrire était limité …

3 La complexité de l’orthographe du français …
Beaucoup de problèmes d’accord, d’homophones, de lettres qui ne sont pas prononcées

4 Pourquoi a-t-on alors l’impression que jusqu’aux années 60 environ, les enfants faisaient moins de fautes d’orthographe ? la dictée était la grande préoccupation du certificat d’études. Les élèves étaient même surentrainés. Mais pour tous ceux qui ne continuaient pas leurs études au-delà, c’est-à-dire la grande majorité, la déperdition des compétences orthographiques était énorme. on écrit plus qu’auparavant. Jusqu’à ces dernières années, en dehors du cadre scolaire, les gens écrivaient très peu et étaient essentiellement des lecteurs. Aujourd’hui, les outils informatiques, Internet en particulier, suscitent plus que jamais le besoin d’écrire.

5 Quelles conséquences ? Il y a coexistence d’une variété de formes écrites selon qu’il s’agit de SMS, de courriels, de forums de discussion, etc. Tous ces échanges favorisent la communication écrite sur des bases spécifiques qui ne répondent pas aux « normes » académiques. Cela contribue certainement à légitimer plusieurs « normes » orthographiques.

6 Comment enseigner l’orthographe
Comment enseigner l’orthographe ? Les anciennes méthodes, dont la célèbre méthode Bled, sont-elles utiles ? La méthode du Bled, que l’on retrouve d’ailleurs dans la plupart des manuels, n’a qu’une efficacité limitée. Son succès va de pair avec celui d’une école dans laquelle l’enseignement de l’orthographe occupait une place importante, ce qui n’est plus vraiment le cas. L’application systématique de règles, hors toute découverte, et la présence de nombreux contre-exemples ne correspondent que de très loin aux besoins de l’apprentissage tels qu’on les connaît désormais. En ce qui concerne les homophones (« a » / « à », « ou » / « où », etc.), ce il serait souhaitable de souligner les relations dans la phrase, capables de révéler la véritable identité orthographique d’un mot. Exemple: « a » doit être traité avec « avait », « aura », et plus généralement avec les formes verbales. Au contraire, « à » doit être inséré dans des groupes propositionnels (« à faire », « à venir »), et plus généralement associé à d’autres prépositions. Cela éviterait, en séparant l’orthographe du reste des activités de production écrite, de donner des élèves obtenant de bons résultats lors des exercices d’orthographe mais oubliant leur orthographe ailleurs …

7 Qu’est –ce que la dictée ? Et qu’en faire ?
C’est un bon outil d’évaluation mais elle ne permet pas vraiment d’apprendre l’orthographe. Au cours d’une dictée, un élève doit transformer un matériau phonique en un matériau graphique, c’est-à-dire faire correspondre des sons et des lettres. Il s’agit d’un exercice très spécifique qui n’aide pas l’élève à maîtriser l’orthographe quand il est en situation de production. Dans ce cas, il s’agit en effet de mettre des idées (et non des sons) en lettres. La raison d’être de l’orthographe, ce n’est pas l’orthographe elle-même mais la production (ou la lecture) de textes …

8 Plus un individu est en situation d’apprentissage et moins il peut gérer de front toutes les compétences nécessaires à la production d’un texte. OU Moins une compétence est automatisée et plus elle nécessite d’attention et de place dans notre mémoire de travail.

9 Comment enseigner l’orthographe ?
Faire écrire les élèves, leur faire produire leurs propres textes. Ensuite, mettre en place une pédagogie de la réécriture. Toute production écrite doit suivre trois phases : - élaboration d’un texte - analyse de ses composantes (phase capitale car elle doit amener l’élève à s’auto-évaluer) - et enfin réécriture.

10 La phase intermédiaire est capitale, elle doit amener l’élève à s’auto-évaluer.
Pour y parvenir, plusieurs méthodes peuvent être employées : - on peut par exemple donner aux élèves le même texte et les inviter à discuter ensemble de cette production selon différents points de vue.

11 - on peut aussi travailler sur un corpus de textes avec une même consigne. La norme orthographique est alors débattue collectivement. Plus les élèves sont associés à ce travail d’évaluation, mieux ils assimilent le processus. Dans un second temps, ce travail sert de référence. Le groupe doit alors s’interroger sur la meilleure façon de transformer ce savoir, issu d’un texte, en procédures utilisables ailleurs. L’objectif est d’arriver à faire d’une situation particulière le moteur d’une situation générale. Le résultat de ce travail doit prendre des formes concrètes et visibles, sous la forme d’affichettes disposées dans la classe ou de carnets individuels. Et si la difficulté n’est pas résolue, on y revient deux semaines après sous la forme d’un groupe de discussion. C’est tout ce savoir-faire qui permet de développer au mieux les compétences orthographiques.

12 Que révèlent les erreurs d’orthographe ?
Ce sont les indices d’un défaut de maîtrise de la convention orthographique (Jaffré). Elles ne se ressemblent pas nécessairement. Il en existe en fait quatre types: Les erreurs phonographiques. L’orthographe du français utilise des lettres qu’elle agence dans un certain ordre, conformément à des correspondances de base entre des sons (ou phonèmes) et des lettres (ou graphèmes). C’est l’apprentissage de cette dimension qui occupe l’essentiel des premiers apprentissages. Exemple: comment écrire le mot « enfant » : phonème [a] s’écrit tour à tour « en » et « an ». Chaque mot constitue une sorte d’entité dont il faut tout à la fois comprendre la mécanique phonographique et l’avoir vu plusieurs fois.

13 Les erreurs sur les homophones lexicaux.
Exemple: « pin » et « pain » : on demande à l’enfant d’apprendre à associer des formes orthographiques et des concepts : « le pin qui peut brûler » / « le pain qu’on mange ». La maîtrise de leur graphie va de pair avec la découverte des choses du monde. Les erreurs concernant les homophones grammaticaux. Exemple: « jouer » de « joué » : on demande à l’enfant d’avoir une connaissance de la structure grammaticale de notre langue, ce qui est autrement plus complexe. Les erreurs dites d’accords, de genre et de nombre. Elle tiennent compte des « solidarités orthographiques » qui existent entre les mots. Exemple: « La commande devra être saisie sur ordinateur » devient au pluriel : « Les commandes devront être saisies sur ordinateur ».

14 En résumé: les erreurs ne sont pas seulement l’indice d’un défaut de connaissance ; elles nous informent également sur la capacité qu’ont les élèves à utiliser ou non des mécanismes dont dépend la maîtrise de l’orthographe du français.

15 Peut-on dire qu’un enfant qui lit beaucoup assimile automatiquement l’orthographe ?
Certainement pas. En orthographe, les automatismes sont toujours le résultat d’une construction mentale, d’un travail cognitif. Les objectifs de la lecture et de l’orthographe ne sont pas les mêmes: on lit pour comprendre et on se sert pour cela de technique (décodage). pour orthographier un mot, il faut être capable de mettre dans l’ordre toutes les lettres. pour lire en revanche, on peut se contenter d’analyses plus partielles. Tous les mots sont lus mais leur structure orthographique permet très souvent de savoir de quoi il s’agit avant même d’arriver à la fin du mot. On peut très bien comprendre le sens d’un texte sans en décoder tous les éléments, spécialement ceux qui se trouvent à la fin des mots. Exemple: À quoi servirait d’analyser finement la fin de mots tels que « savais » ou « savait », ou « savaient », puisque les pronoms antécédents apportent à celui qui lit une information suffisante ? Or c’est précisément cette part secondaire de la lecture qui fait problème en orthographe. On peut donc être un bon lecteur mais un scripteur médiocre.


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