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Comité Consultatif Environnement et Développement Durable

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Présentation au sujet: "Comité Consultatif Environnement et Développement Durable"— Transcription de la présentation:

1 Comité Consultatif Environnement et Développement Durable
Présentation des travaux du groupe « ENERGIE »

2 NOTRE MISSION Formuler un choix de propositions pour réduire la
consommation énergétique de l’ensemble de la presqu’île: installations municipales mais aussi consommation et productions individuelles. Propositions de mise en place d’indicateurs. Poxer Opiuytrre Ppolkij O P I

3 Le Groupe « ENERGIE » Participant au Groupe Représente
BUHAGIAR Letizia Individuel BECCHINO Paul Racines Mandréennes BLAYAC Michel CLERIAN Pierre CONTE Jacques C.I.L.P. DE BROSSARD André Association Pin Rolland Marégau HEROUIN Guy Individuel LORENTZ Gérard Association pour le reboisement ODILE Arnaud

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Actions proposées : Dans la spécificité de notre village, il nous semble important de réfléchir en priorité, sur le secteur « résidentiel et tertiaire » ainsi que sur les transports, afin de rechercher des solutions pour réduire la consommation d’énergie ou de proposer quelques conseils. L’ensemble de ces réflexions est traduite sous forme de fiches sur: Le comportement responsable des personnes, en traitant le problème au niveau : Des jeunes à l’école. Des adultes dans la vie de tous les jours. Les consommations d’énergie de la municipalité (bâtiments, véhicules,…). Le choix des matériels. Commentaires : Bien que cela soit une démarche essentielle pour le développement durable, changer les habitudes et les comportements s’avère être très compliqué, d’autant plus que nos habitudes sont souvent prises pour de la liberté. Pour y parvenir, l’éducation et la sensibilisation sont des leviers efficaces, surtout s'ils sont combinés à des solutions techniques, pour développer des comportements sobres. Afin d’appliquer ces principes à notre presqu’île, il faut en préambule procéder à quelques analyses (les chiffres sont des données ADEME) : En France, la consommation d'énergie est partagée en quatre grands secteurs 43% pour le secteur « résidentiel et tertiaire » (logements, bureaux, commerces et équipements collectifs. Electricité : 62% ; pétrole : 22% 31% pour les transports. Electricité : 3% ; pétrole : 65% 24% pour l'industrie: Electricité : 35% ; pétrole : 9% 2% pour l'agriculture. Particularité de notre presqu’île : Sa géographie ne permet pas de développer des moyens de production d’énergie renouvelable sauf individuels. L’industrie principale chez nous est la Marine Nationale (CIN) et les chantiers de réparation de navires de plaisance. Remarquons d’ailleurs que la commune n’a pas de possibilité d’action sur la Marine Nationale. Moyens de liaisons intercommunaux : Le plus évolutif et le plus efficace en exploitation : les liaisons maritimes. Les liaisons par bus. Points travaillés : Le comportement des personnes, face aux économies d’énergies. Le choix des matériels et de systèmes à économie d’énergie. Appliqué à : Saint-Mandrier Comité Consultatif environnement et Développement Durable Groupe énergie « GTE » Fiche N° 1

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Actions proposées possibles (liste non exhaustive) : 1 - Intervention dans les écoles Avec les enseignants, effectuer un bilan sur le contenu des messages à diffuser et la manière de les faire passer: Découvrir l’énergie ses modes de production, son transport et sa consommation. Connaître les types d’énergie produits (hier et aujourd’hui) dans la région et comprendre l’importance « patrimoniale » de l’énergie pour la vie économique et sociale. S’interroger sur les enjeux énergétiques locaux et planétaires, pour former des éco-citoyens. 2 – Moyens possibles Conférences organisées dans les classes: Basées sur les moyens locaux adaptés à leur vie courante et à leur niveau d’âge. Différences entre énergie fossiles et renouvelables. Expliquer aux enfants pourquoi : il est organisé des pédibus. les transports en communs sont préférables à la voiture particulière dans les trajets maison-école-maison. il est nécessaire de trier nos déchets. Visites d’entreprises Centre de tri du SITTOMAT des emballages de camps Laurent à la Seyne. Centrale de traitements des ordures ménagères de LAGOUBRAN. Centrales électriques. Projection de films Choisir des sujets appropriés. Moyens pédagogiques de faire passer des messages. Travaux pratiques Transmission de la chaleur en fonction des matériaux. Commentaires : Sachant que les écoliers d’aujourd’hui seront les citoyens de demain, il est impératif que nos premières réflexions les concernent. Il faut trouver, avec l’aide de leurs professeurs, des moyens pédagogiques qui permettront de prendre conscience des problèmes d’énergie actuels. Point travaillé : - Le comportement des personnes, face aux économies d’énergies. Appliqué à : L’école. Comité Consultatif environnement et Développement Durable Groupe énergie « GTE » Fiche N° 2

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Actions proposées : Afin de changer les comportements il est nécessaire: Dans un premier temps d’informer le public en utilisant les médias, par des articles, des documentaires, par un jeu de fiches disponibles en Mairie, au syndicat d’initiative et sur un site internet ( ainsi que par des moyens spécifiques comme les foires et les forums, afin de changer les automatismes : Eteindre une pièce dès qu’elle est inoccupée. Mettre son chauffage plutôt à 19° qu’à 22° (préférer l’économie d’énergie à son confort) pour acheter un matériel électroménager, en choisir un à basse consommation. De mettre en place des mesures incitatives, comme des réductions ou avoirs fiscaux sur l’achat de matériels éco énergétiques: Choix du système de chauffage. Mixité des systèmes. De faciliter leur mise en oeuvre : Par leur intégration dans les normes de construction. Par leur prise en compte, financière et technique, dans les rénovations taxes à 5.5% et notices conseils données par les fabricants. Commentaires : Sur la nécessité d’un comportement responsable: Les conditions climatiques et géopolitiques montrent à quel point l’énergie est une ressource sensible et rare. S’il s’agit d’une période difficile à passer, elle est peut être source d’enseignement. Apprendre à gérer sa consommation, à comprendre la fragilité de nos ressources énergétiques et des crises politiques qu’elles peuvent engendrer. Point travaillé : Le comportement des personnes, face aux économies d’énergies. Appliqué aux : Mandréens. Comité Consultatif environnement et Développement Durable Groupe énergie « GTE » Fiche N° 3

7 FICHES D ’INFORMATIONS
FICHES DE TRAVAIL Fiche 004 : Le comportement des personnes et le choix des matériels appliqués aux contrats entre Municipalité et Entreprises. Fiche 005 : Le comportement des personnes et le choix des matériels appliqués aux bâtiments publics. Fiche 006 : Le comportement des personnes et le choix des matériels appliqués aux bâtiments privés. Fiche 007 : Le comportement des personnes et le choix des matériels appliqués aux carburants des véhicules municipaux. Fiche 008 : Le comportement des personnes et le choix des matériels appliqués aux carburants des véhicules des particuliers. Fiche 009 : Le choix des matériels appliqués à l’éclairage public en général. Fiche 010 : Le choix du principe d’éclairage des stades et des jeux de boules. Fiche 011 : Éclairage de fin d’année. FICHES D ’INFORMATIONS VOIR « EN FIN DE PRESENTATION » Fiche 1 Économie d’énergie. Fiche 2 Confort. Fiche 3 Chaleur. Fiche 4 Humidité. Fiche 5 Ventilation. Fiche 6 Pompes à Chaleur. Fiche 7 Le Monoxyde de Carbone. Fiche 8 Isolation du logement. Fiche 9 Chaudières à condensation.

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Groupe énergie « GTE » Fiche N° 4 Point travaillé : Le comportement des personnes, face aux économies d’énergies. Le choix des matériels et de systèmes à économie d’énergie. Appliqué aux : Contrats entre Municipalité et Entreprises. Commentaires : Il semble important que la municipalité, pour les gros travaux, fasse établir un bilan énergétique et d’émission de CO2 entraîné par la réalisation des projets. Cette étude peut être un des critères de choix dans les travaux projetés ou faire partie des critères de sélection des entreprises. Actions proposées :  Demande dans les contrats passés par la commune de fournir, par chantier, un bilan « carbone ».  Intégrer une démarche de haute qualité environnementale (HQE) dans la construction de nouveaux logements.

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Groupe énergie « GTE » Fiche N° 5 Point travaillé : Le comportement des personnes, face aux économies d’énergies. Le choix des matériels et de systèmes à économie d’énergie. Appliqué à : L’isolation des logements des particuliers. Commentaires : Cette information doit être considérée comme un indicateur au service du public. Même si elle est limitée, elle demeure un facteur à prendre en compte par les habitants pour améliorer l’isolation de leurs habitations et par voie de conséquence, diminuer le coût de leur chauffage (et climatisation). . Actions proposées : Réaliser une cartographie thermique de notre village ou lister aux Mandréens les sociétés réalisant ce type de prestations et afin d’aider à choisir (les sociétés et les matériels proposés), disposer d’un bureau conseil. Des retours d’expériences montrent que pour être pleinement efficace cette opération doit être accompagnée d’une réelle communication auprès de la population. En plus de l’appel aux médias locaux, la présence d’un espace info énergie pour l’exploitation des cartes thermographiques, une permanence à la mairie et l’emploi du site Internet de la commune, font partie de mesures qui doivent être envisagées. Mesures en cours d’incitation à l’amélioration de l’isolation dans l’habitat : Crédits d’impôts L’éco-prêt à 0% annoncé par JL BORLOO ; voir les détails sur le site  suivant  Auxquels vient s’ajouter dans plusieurs villes, une prime communale.

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Groupe énergie « GTE » Fiche N° 6 Point travaillé : Le comportement des personnes, face aux économies d’énergies. Le choix des matériels et de systèmes à économie d’énergie. Appliqué à : L’isolation des bâtiments publics. Commentaires : Peut être un bon indicateur sur la qualité des travaux que la municipalité réalisera en vue de faire des économies d’énergie par une meilleure isolation des bâtiments publics (bilan avant et après travaux ). Actions proposées : Réaliser une cartographe thermique de notre village : En fonction du résultat, décider l’amélioration de l’isolation des bâtiments publics. Ou effectuer par bâtiment une expertise énergétique grâce aux techniques moins coûteuses de thermographie au sol ou d’infiltrométrie. NB: L’infiltrométrie consiste à mettre un bâtiment en dépression ou surpression pour localiser et mesurer les déperditions énergétiques par fuite d’air.

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Actions proposées : Rationaliser l’emploi des véhicules et éviter les déplacements inutiles par : - La sensibilisation des conducteurs et de l’encadrement. - La tenue des carnets de bord par véhicule et le calcul de la consommation mensuelle. Commentaires : L’étude de ce point nécessite l’obtention : - du listing des véhicules municipaux, - du kilométrage mensuel et total - de la consommation de carburant. Quelques conseils aux conducteurs pour réduire la consommation de carburant (un véhicule qui consomme peu est un véhicule propre en bon état d’entretien): : 1- Entretien régulier mensuel des véhicules par le garage sur signalisation des conducteurs. 2- Adopter une vitesse régulière en dessous des vitesses limites. 3- Ne pas avoir une conduite brusque, des accélérations ou des freinages brusques. Proposer un stage de formation à l’éco-conduite au personnel municipal. 4- Arrêter le moteur pour un arrêt de plus de 20 secondes si les circonstances le permettent. 5- Calculer sa consommation en fin de mois. Point travaillé : - Le comportement des personnes, face aux économies d’énergies. - Le choix des matériels et de systèmes à économie d’énergie. Appliqué aux : Véhicules municipaux. Comité Consultatif environnement et Développement Durable Groupe énergie « GTE » Fiche N° 7

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Groupe énergie « GTE » Fiche N° 8 Point travaillé : Le comportement des personnes, face aux économies d’énergies Le choix des matériels et de systèmes à économie d’énergie Appliqué aux : Mandréens Commentaires : Afin d’économiser du carburant, il semble intéressant d’intervenir sur plusieurs facteurs à Saint-Mandrier : - le covoiturage - difficile d’intervenir sur ce point, sinon de recommander ce moyen, en particulier aux entreprises et à la Marine. - informer les particuliers qu’un outil sur le site est à leur disposition. - l’utilisation des transports publics et en particulier les bateaux - rationaliser les correspondances bateaux bus, afin de limiter les attentes. - faciliter cette utilisation en réalisant des parkings « longue durée ». - Encourager le commerce dans le village - Si on arrive à améliorer le service des commerces du village les Mandréens limiteront leurs consommations de carburant vers les grandes surfaces. - Livraison des courses aux personnes à mobilité réduite. - Véhicule municipal ? Actions proposées : - Améliorer les correspondances bateaux - bus - Mettre en place des lignes de bateaux transversales: - Saint-Mandrier - Les Sablettes. - La Seyne - Les Sablettes. - Réaliser des parkings « longue durée » à proximité du port de notre village. - Améliorer le service des commerces de proximité, comme : - intégrer la livraison pour les personnes à mobilité réduite. - étudier les prix au mieux. - faire des promotions. - carte de fidélisation. - etc. … - Publier dans le Mandréen des conseils de conduite voir fiche 3. - Etudier la possibilité d’opérations de sensibilisation à l’éco-conduite.

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Groupe énergie « GTE » Fiche N° 9 Point travaillé : - Le choix des matériels et de systèmes à économie d’énergie Appliqué aux : - Bâtiments municipaux - Eclairage public : Réverbères Commentaires : - Bâtiments municipaux : Pour rendre efficace nos travaux sur ce point, nous pensons qu’il est impératif d’avoir la connaissance des consommations lieu par lieu ou bâtiment par bâtiment. - Eclairage public : Economiser de l’énergie en choisissant judicieusement le matériel d’éclairage, sa position sur les voies de circulation et son intensité lumineuse. - Proscrire : - les réverbères en boule qui éclairent, sans aucune utilité vers le haut - Choisir : - les ampoules à économie d’énergie. - les emplacements les plus appropriés. - les réflecteurs à chapeaux afin de diriger au mieux les faisceaux lumineux. - penser à une intensité modulable pour certains circuits Actions proposées : - Remplacer les réverbères en boules par des réverbères à chapeaux. - Déplacer ou supprimer les lampadaires gênant la circulation piétonne. - Remplacer les ampoules à incandescence par des ampoules à économie d’énergie. - Sur le port et place des résistants, en particulier, entre 1h00 et 4h00 du matin avoir la possibilité de diminuer l’intensité lumineuse de l’éclairage public. - Envisager pose de lampadaires auto alimentés solaires à batterie si bilan positif. - Etudier la faisabilité d’installer une chaufferie à bois.

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Actions proposées : - Stades et jeux de boules : - Veiller à ce que l’interrupteur d’éclairage ne soit accessible qu’à une personne responsable de l’association sportive utilisatrice. Commentaires : Responsabiliser les utilisateurs (associations) sur l’utilisation de l’éclairage des stades et jeux de boules. Point travaillé : Le choix des matériels et de systèmes à économie d’énergie Appliqué à : La Municipalité et au public Comité Consultatif environnement et Développement Durable Groupe énergie « GTE » Fiche N°10

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Actions proposées : 1 - limiter l’installation des guirlandes de noël aux zones commerciales du Village (tour du port) et du Pin Rolland (Boulevard de sainte-asile, place de la poste et rond point). 2 – Prévoir des boites de dérivation sur les branchement au réseau afin d’en maîtriser le temps d’éclairage. Commentaires : Autour des fêtes de fin d’année, apparaît dans les villes et villages les éclairages festifs. Nous pensons qu’il est intéressant de réduire leur implantation aux seules zones commerciales et de limiter leur mise sous tension aux périodes Calandales. Point travaillé : Aménagement du temps d’éclairage des guirlandes de noël Appliqué à : La Municipalité Comité Consultatif environnement et Développement Durable Groupe énergie « GTE » Fiche N°11

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Résumé des actions proposées : 1. Demander dans les contrats passés par la commune de fournir, par chantier, un bilan « carbone ». 2. Proposer aux habitants de notre village et à la Municipalité : - des sociétés pouvant réaliser une cartographie thermique. - un bureau conseil. 3. Mettre en place des mesures d’incitation à l’amélioration de l’isolation dans l’habitat : crédits d’impôts. Communiquer sur les aides en vigueur: - Eco-prêt à 0% annoncé par JL BORLOO ; voir les détails sur le site  suivant  auxquels vient s’ajouter dans plusieurs villes, une prime communale. 4. Rationaliser l’emploi des véhicules et éviter les déplacements inutiles par : - La sensibilisation des conducteurs et de l’encadrement. - L’obligation de tenue des carnets de bord par véhicule et le calcul de la consommation mensuelle. - Réaliser des parkings « longue durée » à proximité du port de notre village. - Améliorer le service des commerces de proximité, comme : - intégrer la livraison pour les personnes à mobilité réduite. - étudier les prix au mieux. - faire des promotions. - Publier dans le Mandréen des conseils de conduite voir actions proposées N° 4. 5. Améliorer les correspondances bateaux bus: Mettre en place des lignes de bateaux transversales: - Saint-Mandrier - Les Sablettes. - La Seyne - Les Sablettes. 6. Pour l’éclairage public : Remplacer les réverbères en boules par des réverbères à chapeaux. Déplacer ou supprimer les lampadaires gênant la circulation piétonne. Remplacer les ampoules à incandescence par des ampoules à économie d’énergie. Sur le port et place des résistants, en particulier, entre 1h00 et 4h00 du matin avoir la possibilité de diminuer l’intensité lumineuse de l’éclairage public. Envisager pose de lampadaires auto alimentés solaires à batterie si bilan positif. 7. Stades et jeux de boules : Veiller à ce que l’interrupteur d’éclairage ne soit accessible qu’à une personne responsable de l’association sportive utilisatrice. 8. Eclairage festif de fin d’année: Limiter l’installation les guirlandes de noël aux zones commerciales du Village (tour du port) et du Pin Rolland (Boulevard de sainte asile, place de la poste et rond point). Prévoir des boites de dérivation sur les branchement au réseau afin d’en maîtriser le temps d’éclairage Point travaillé : Conclusions et résumé des résultats Destinées à : Commission Municipales Environnement Comité Consultatif environnement et Développement Durable Groupe énergie « GTE » Fiche N°12

17 Fiche N° 1 - LES ECONOMIES D’ENERGIE
Article d’informations générales. Fiche N° 1 - LES ECONOMIES D’ENERGIE Le chauffage de l’habitat utilise, avec plus ou moins de bonheur, les énergies des combustibles (bois, fioul, gaz), électrique (d’origine nucléaire, thermique, éolienne), mixte, solaire (biomasse, capteurs plans, photovoltaïque, héliostats). Quelle est la meilleure solution ? Difficile question à laquelle on ne peut pas répondre d’une manière définitive. On peut déjà dire qu’elle dépend de l’emplacement et de l’historique de l’habitation, du mode de vie de ses habitants (de ce qu’ils considèrent comme étant leur confort), des moyens financiers dont ils disposent, du prix « actuel » du chauffage, des incidences acceptées sur l’environnement… Toujours est-il qu’une habitation en projet peut être conçue rationnellement avec pour objectif des économies d’énergie, par contre, en rénovation, les solutions sont bancales et onéreuses. Mais plutôt, ça !

18 Fiche N° 2 - LE CONFORT THERMIQUE DANS L’ HABITAT
Article d’informations générales. Fiche N° 2 - LE CONFORT THERMIQUE DANS L’ HABITAT Qu’est-ce que le confort thermique ? Le corps humain est à une température d’environ 37 °C grâce à des mécanismes physiologiques internes thermorégulateurs. Par exemple la transpiration ou les frissons. Ces mécanismes interviennent en fonction des paramètres caractérisant l’ambiance. Quels sont les paramètres qui interviennent dans la notion de confort ? Ce sont : - La température ambiante de l’habitation et celle de ses parois - L’hygrométrie (quantité d’eau contenue dans l’air ambiant sous forme de vapeur) - La vitesse de l’air (courants d’air…) Mais aussi : - Les conditions d’éclairage naturel et artificiel - La pollution de l’air, vicié par les odeurs (alimentaires, de produits ménagers, de bombes aérosols etc…), par la respiration, les fumées de tabac, de combustion … - L’apparition de moisissures pouvant agir sur la santé - L’habillement - L’état de santé Ajoutons, pour montrer que le problème est loin d’être simple, que deux personnes placées dans le même environnement n’ont pas la même sensation de confort, même si elles sont en bonne santé. Comment le problème du confort est-il résolu en pratique ? La résolution de ce problème qui, nous l’avons vu, est en partie subjectif, passe par des règlements administratifs sur l’habitat et des solutions techniques. L’application du Grenelle de l’Environnement viendra durcir ces règlements et apportera des solutions techniques complémentaires (renforcement des énergies renouvelables). L’obtention du confort thermique nécessite : - de chauffer son appartement en hiver, de le rafraîchir en été (canicule) - d’isoler son enveloppe (sol, murs, plafond, combles) - d’isoler les ouvertures (fenêtres, portes) - de le ventiler impérativement en hiver pour renouveler l’air ambiant et supprimer les problèmes d’humidité. Dans certains cas, on peut alimenter en air extérieur l’habitation au moyen d’un puits canadien (cas où on peut enfouir une canalisation spécifique dans la terre avec une prise d’air extérieure. L’air capte de la chaleur de la terre et s’échauffe suffisamment avant d’entrer dans l’habitation). Signalons que c’est au moment de la conception de l’habitation que l’on peut résoudre le plus rationnellement ces problèmes. Dans le cas de rénovation, les solutions ne sont jamais pleinement satisfaisantes puisque ce sont la plupart du temps des compromis, forcément onéreux.

19 Fiche N° 3 - QU’EST - CE QUE LA CHALEUR ?
Article d’informations générales . Fiche N° 3 - QU’EST - CE QUE LA CHALEUR ? Pour la plupart des gens, la chaleur est assimilée à la température (il fait chaud = la température est élevée). Mais il existe aussi de la chaleur dans un environnement froid (température basse). Alors ? que faut-il en penser ? En réalité, la chaleur est une forme dégradée de l’énergie. L’énergie peut se présenter sous différentes formes : mécanique, hydraulique, chimique, électrique, électromagnétique, nucléaire, solaire et … thermique. La Thermodynamique régit les phénomènes attachés aux deux formes d’énergie : mécanique (travail) et thermique (chaleur). L’énergie peut se dévaluer lorsque du travail se transforme en chaleur. Quand vous freinez votre voiture, vous transformez du travail en chaleur (les plaquettes de freins et les disques s’échauffent !). C’est dommage ! il vaut mieux éviter cela, quand ça n’est pas indispensable, si l’on veut faire des économies d’énergie (de consommation, ici !). Inversement, de la chaleur peut-elle se transformer en travail ? C’est possible, mais il faut pour cela utiliser une machine (ou une installation) adaptée. D’ailleurs, une partie de cette chaleur ne pourra jamais être transformée en travail. C’est cette partie que l’on appelle « de l’anergie ». La chaleur « s’écoule » toujours naturellement d’un milieu à température élevée vers un milieu à température basse. Est-il possible de faire s’écouler de la chaleur dans l’autre sens ? Eh bien oui, mais là aussi, il faut une machine. C’est, par exemple, la fameuse pompe à chaleur. La pompe à chaleur permet de récupérer de la chaleur d’ une « source » froide (l’atmosphère, l’eau d’une rivière…) pour la restituer à une source chaude (un appartement, par exemple). Nous connaissons déjà une machine capable de réaliser cet exploit : c’est notre réfrigérateur. En effet, celui-ci récupère de la chaleur au compartiment de réfrigération (source froide) et la restitue à la cuisine (source chaude). L’objectif recherché est différent, mais le principe est le même. PAR QUELS PROCESSUS LA CHALEUR S’ECOULE T’ELLE ? De trois manières : Par conduction, convection et rayonnement. Comment expliquer cela simplement ? Peut-être en faisant appel à l’agitation moléculaire (hum !).Cette agitation, fonction de la température, peut se communiquer - Par simple contact : par conduction et convection 1 - Conduction : à l’intérieur de la matière solide (On sait que l’aluminium est un excellent conducteur de l’électricité, mais également … de la chaleur. Zut ! il existe des fenêtres en aluminium. Pas très heureux comme choix. Oui, mais ! voir plus loin !). 2 - Convection : entre un fluide (liquide ou gaz) et de la matière solide (par exemple entre l’air de votre habitat (fluide) et vos murs (matière solide). 3 - Par rayonnement (ondes électromagnétiques), par exemple, provenant des braises incandescentes du foyer de votre cheminée. Le rayonnement n’a pas besoin de support solide et peut donc se propager dans le vide (exemple, le rayonnement solaire !) …/…

20 Il faut empêcher la chaleur de s’écouler de l’intérieur de l’habitation vers l’extérieur , ceci d’autant plus que la différence de température entre l’intérieur et l’extérieur est importante. Moralité : ne chauffons pas trop nos habitations ! C’est là que l’isolation thermique intervient. Un isolant est un matériau qui assure un barrage à l’écoulement de la chaleur. Revenons un instant sur notre fenêtre en aluminium. Pour éviter la fuite de chaleur par conduction, l’homme de l’art a intercalé dans le matériau une « rupture de pont thermique », une variété de plastique (qui est un isolant). Si vous devez acheter des fenêtres à double vitrage en aluminium, demandez-les … à rupture de pont thermique. C’est fondamental ! Oui, mais, QU’EST-CE QU’UN PONT THERMIQUE ? C’est une liaison locale composée d’un matériau qui laisse s’écouler de la chaleur entre deux milieux, par exemple, l’intérieur et l’extérieur de votre habitation. D’où la nécessité d’assurer une isolation très soignée de votre habitation. Pour le reste, il existe de nombreux matériaux vendus dans le commerce comme isolants pour les murs, les combles… Tenez compte alors des caractéristiques thermiques de ces matériaux, surtout si vous souhaitez obtenir un crédit d’impôt. Quelles sont les principales caractéristiques thermiques des matériaux isolants ? - résistance thermique, qui doit être élevée pour limiter l’écoulement de la chaleur.  - coefficient de conductivité thermique, qui doit être faible : la conductivité thermique de l’air immobile, donc en mince film, est très faible. C’est le meilleur isolant thermique, mais gare si l’air est en mouvement (épaisseur de la lame d’air trop forte), car la convection intervient et l’on sait maintenant que c’est un mode d’écoulement de la chaleur ! - épaisseur qui doit être importante. QU’EST-CE QU’UN PARE-VAPEUR ? Ce terme est lié aux isolants, mais il a également un rapport avec les problèmes d’humidité, aussi en reparlerons-nous dans un autre article. 

21 Fiche N° 4 - LES PROBLEMES D’HUMIDITE
Article d’informations générales. Fiche N° 4 - LES PROBLEMES D’HUMIDITE Qu’est ce que l’air humide ? C’est l’air qui nous entoure. A de rares exceptions près, l’air contient de l’eau à l’état de vapeur. Mais l’air ne peut absorber la vapeur d’eau que jusqu’à saturation. Au-delà, l’eau liquide apparaît. C’est le cas, par exemple, quand il y a du brouillard (fines gouttelettes d’eau en suspension dans l’air). On dit qu’il y a 100 % d’humidité. Dans ce cas, l’homme (ou la femme !) se sent très mal. Il est admis que l’homme supporte une humidité « relative » de l’ordre de 40 à 70 % pour éviter les affections respiratoires. Dans l’habitat, l’humidité relative de l’air doit être inférieure à environ 85 % pour éviter le développement de moisissures. Qu’est ce que l’effet de paroi froide ? Tout le monde a pu constater qu’en hiver, les vitres de fenêtres pouvaient s’embuer et même être le siège de l’apparition de gouttelettes d’eau. C’est la preuve que l’air ambiant contient de la vapeur d’eau et que celle-ci se condense sur la vitre. C’est la conséquence d’une paroi froide. Ce phénomène de changement d’état n’est pas totalement négatif puisqu’il s’accompagne d’une restitution d’énergie au milieu ambiant (l’appartement !). En effet, pour que de l’eau à 100 °C puisse passer à l’état de vapeur (évaporation), il faut continuer à chauffer la casserole qui la contient. Il faut donc lui fournir de l’énergie. Cette énergie est restituée lors de la condensation. Rappelez-vous ! on nous vante le rendement des chaudières à condensation. Pourquoi ? Eh bien parce que celles-ci permettent de récupérer l’énergie due à la condensation de la vapeur d’eau contenue dans les fumées. Dans les chaudières classiques, la vapeur d’eau contenue dans les fumées s’évacue par le conduit de fumées et se condense dans l’atmosphère (énergie perdue !). Revenons à la vitre. Si la fenêtre est en PVC et comporte un double vitrage, la vitre interne est à une température supérieure à celle de condensation de la vapeur, d’où, pas de buée. C’est une bonne solution. On comprend mieux que si de la vapeur d’eau contenue dans l’air de l’appartement se condense sur un mur, c’est que celui-ci est trop froid. La « température de rosée » (rosée comme la rosée du matin sur l’herbe !) est atteinte et de l’humidité va apparaître et, peut-être, les moisissures se développer. Il est alors souhaitable d’isoler thermiquement le mur (c’est en général un mur extérieur). Ce n’est pas la seule raison qu’il y ait à isoler thermiquement les « parois » enveloppant une maison. Pourquoi ventiler l’appartement ? Pour résoudre entre autre ces problèmes d’humidité. La ventilation assure le renouvellement d’air dans le logement en y extrayant de l’air vicié et en y admettant de l’air neuf. L’appartement étant chauffé, l’air vicié est chaud tandis que l’air neuf est froid, à moins qu’une résistance électrique (de faible consommation) réchauffe l’air neuf aspiré à l’extérieur par un ventilateur. La ventilation supprime les problèmes d’humidité consécutifs à la condensation.

22 Fiche N° 5 – LA VENTILATION DES HABITATIONS
Article d’informations générales. Fiche N° 5 – LA VENTILATION DES HABITATIONS COMMENT VENTILER L’HABITATION ? Comme nous le savons, il est nécessaire de renouveler l’air de l’habitation. C’est la fonction de la ventilation. Celle-ci assure, en hiver, le renouvellement de l’air dans le logement en y extrayant de l’air vicié et en y admettant de l’air neuf. L’appartement étant chauffé, l’air vicié est chaud tandis que l’air neuf est froid, aussi peut-on prévoir que l’opération de renouvellement d’air, indispensable (la ventilation d’air est très réglementée), s’accompagnera d’une perte thermique non négligeable. A titre d’exemple, les pertes par renouvellement d’air d’un appartement type 3 correctement isolé se situent autour de 25 à 30 % des déperditions totales. Plusieurs solutions techniques sont utilisées : La ventilation naturelle : Des bouches de ventilation permettent le passage de l’air par différence de pression de part et d’autre de la bouche. Si la pression externe est supérieure à la pression interne, alors l’air pénètre dans le logement. L’air froid étant plus dense (lourd !) que l’air chaud, on prévoit les entrées d’air neuf frais en partie basse et les sorties d’air vicié chaud en partie haute (des courants dits « de convection » s’établissent, assurant les mouvements ascendants de l’air ; c’est grâce aux courants naturels de convection que les mouettes peuvent s’élever « gratuitement » dans les airs !). Ce principe, appelé « tirage naturel », (tirage gratuit !), conduit à un fonctionnement assez aléatoire de la ventilation. Il dépend du vent (orientation, intensité) et de la température. Actuellement, néanmoins, ce principe fait l’objet de beaucoup d’expérimentations par l’apparition d’un concept de bâtiment à performance énergétique globale et passive. La ventilation mécanique par dépression: . Par principe, l’introduction de l’air neuf se fait dans les pièces principales dites « de vie » (chambres, séjour, salon), l’extraction de l’air vicié est assurée, par un ventilateur, dans les pièces de service (Salle de bains, WC, cuisine). VMC (ventilation mécanique contrôlée) simple flux : C’est le type d’installation le plus fréquemment utilisé dans les logements. L’introduction de l’air neuf se fait dans les pièces principales par dépression en utilisant des entrées d’air calibrées en partie haute des fenêtres. Une variante du système simple flux est le système à bouches d’extraction hygroréglables dont le débit varie en fonction de l’humidité de l’air dans la pièce. VMC double flux : Le but de cette dernière est de récupérer, en partie, les déperditions calorifiques de la ventilation, cette opération étant réalisée à l’aide d’un récupérateur de chaleur. L’air vicié chaud sortant y cède de la chaleur à l’air frais froid entrant. Deux ventilateurs et deux systèmes de gaines sont nécessaires. On se doute que, ce système, étant plus compliqué que le simple flux, son prix est plus élevé. De plus, une installation totalement silencieuse est très difficile à assurer au niveau des chambres (soufflage de l’air neuf par l’intermédiaire de gaines).

23 Fiche N° 6 – CHAUFFAGE ELECTRIQUE ET POMPE A CHALEUR
Article d’informations générales. Fiche N° 6 – CHAUFFAGE ELECTRIQUE ET POMPE A CHALEUR Lorsqu’EDF vous livre 1Kwh au niveau de votre compteur, il ne lui en a fallu pas moins de 2.6 en moyenne à la centrale. Ce ne sont pas des rendements à la production qui sont en cause de ce bilan catastrophique, mais essentiellement les pertes par effet joule dans l’acheminement du courant dues à l’échauffement des conducteurs ainsi qu’au niveau des transformateurs. Le problème est d’autant plus préoccupant quant on sait que le chauffage direct par radiateurs électrique représente 60% des installations dans le secteur diffus. On voit qu’il est grand temps d’agir : Avec l’installation d’une pompe à chaleur air/air, 1 Kw/h consommé vous permettra d’en produire environ 3, pour un investissement raisonnable. Il existe des pompes à chaleur fonctionnant en mode tout ou rien et des pompes à chaleur de type « Inverter » plus chères. Vous aurez un confort un peu meilleur avec les pompes « Inverter » dont la puissance varie en fonction des besoins. Pour installer une pompe à chaleur, respecter les précautions suivantes : - Ne pas surdimensionner votre pompe à chaleur, surtout à Saint-Mandrier ou la température en hiver varie en moyenne entre 6 et 10°c - Conserver votre chauffage habituel, car si les pannes d‘une PAC sont très rares, leur rendement diminue en même temps que la température extérieure et par température très basse vous pourriez avoir besoin d’un léger complément. - Installer l’unité extérieure le plus haut possible et assez loin de votre zone d’occupation habituelle, afin d’éviter les courants d’air désagréables. - Sauf compétences particulière, adressez vous à un professionnel, l’entrée d’air humide dans le circuit frigorifique risquerait d’abréger la vie de votre compresseur.

24 Fiche N° 7 – LE MONOXYDE DE CARBONE
Article d’informations générales . Fiche N° 7 – LE MONOXYDE DE CARBONE A la maison, un réflexe en plus, c’est un risque en moins. Pourquoi est ce dangereux ? Le monoxyde de carbone est un gaz invisible, inodore, toxique et mortel. Il est responsable de 6000 intoxications par an en France et de près de 300 décès. Quelles sont les causes de sa présence ? Les appareils de chauffage ou de production d’eau chaude mal entretenus. Une mauvaise aération du logement. Les fumées mal évacuées. Comment éviter les intoxications Faites vérifier chaque année vos installations par un professionnel. Aérer votre logement même en hiver et ne boucher jamais les entrées d’air. Faites effectuer un ramonage mécanique de vos conduits et cheminées au moins une fois par an. Que faire si vous soupçonner une intoxication ? Si vous avez des maux de tête, des nausées, des vomissements… pensez au monoxyde de carbone. En cas de suspicion : - Aérer immédiatement les locaux - Arrêter vos appareils à combustions - Evacuer les locaux - Appeler les secours : 112, 18 ou 15 - Ne réintégrer pas les lieux avant d’avoir reçu l’avis d’un professionnel Pour plus de renseignements, un triptyque est disponible en mairie, ainsi que des informations sur les sites Internet : et sur

25 Fiche N° 8 – L’ISOLATION DU LOGEMENT
Article d’informations générales. Fiche N° 8 – L’ISOLATION DU LOGEMENT Une bonne isolation de votre logement, une nécessité et une bonne affaire. L’isolation est certainement parmi les mesures destinées à économiser l’énergie, celle qui est la plus efficace et qui apporte le plus de confort. Le cas type est l’isolation d’un plancher sous combles. Prenons l’exemple d’un plancher sous combles de 50m2, les calculs étant faits sur la base d’un hiver moyen dans notre région. Sans isolation, un plancher haut sous combles, avec entrevous béton et dalle de compression aurait une perte durant la période de chauffe, d’environ 2835 kwh. Le même plancher isolé par 10 cm de laine de verre, ou isolant équivalent, ne perdrait plus que 567 kwh,en tenant compte d’un pourcentage inévitable de ponts thermiques. Et avec 20cm, qui est l’épaisseur préconisée actuellement, 315 kwh. Pour cette dernière épaisseur : Quel que soit l’isolant, vérifier que la résistance thermique du matériau soit au moins de 5,cette valeur est normalement indiquée par le fabricant) Soit un gain respectivement de 2268 et 2520 kwh. Dans la majorité des cas, on peut réaliser soi même l’isolation d’un plancher de combles de 50m2, ce qui revient sur la base de rouleaux d’épaisseur 20cm, à environ 310 Euros pour 50m2. Sur cette base, l’amortissement se fera entre 2 et 5ans suivant l’énergie utilisée. En ce qui concerne l’isolation des murs elle apportera un gain d’énergie sensiblement du même ordre, mais l’amortissement sera plus long compte tenu du montant plus élevé des travaux.

26 Fiche N° 9 – LES CHAUDIERES A CONDENSATION
Article d’informations générales. Fiche N° 9 – LES CHAUDIERES A CONDENSATION Le chauffage au gaz naturel : bon élève… peut mieux faire. Le gaz est un combustible peu polluant, souple, d’entretien peu onéreux, les rendements se situent entre 90 et 95% suivant les types de chaudières, ils peuvent encore être améliorés. Les produits de combustion sont quasiment seulement composés de vapeur d’eau et de gaz carbonique, le volume de ce dernier étant à énergie produite égale, de 35% inférieur à la combustion du fuel et de prés de 50% de celui du charbon. Par ailleurs sa très faible teneur en soufre, et sa température de point de rosée des fumées, plus élevée que celle du fuel permettent une optimisation facile du rendement de combustion par l’utilisation de chaudières à condensation. Dans le cas des chaudières classiques la vapeur d’eau produite lors de la combustion ainsi que la chaleur qu’elle contient sont évacuées en pure perte par la cheminée, soit environ 10% du pouvoir calorifique total. Dans les chaudières à condensation la vapeur d’eau est condensée et sa chaleur augmente d’autant la production calorifique de la chaudière. L’installation d’une chaudière à condensation nécessite : - Une cheminée en inox ou en synthétique (il existe aussi de nombreuses chaudières à ventouse dans une large gamme de puissance). - Des corps de chauffe largement dimensionnés afin de permettre une température d’eau d’environ 40°C au retour chaudière. - Une évacuation des condensats à l’égout. Le gain de consommation se situera entre 5 et 20%, il dépend essentiellement de la température de l’eau de retour à la chaudière. Une température basse favorisera la condensation des fumées, d’où le gain de rendement. Nota: 1 - Le gaz se prête bien à l’utilisation de chaudières à condensation, mais de nombreux constructeurs proposent également des chaudières au fuel. 2 – Attention aux dernières mesures sur la taxe carbone !!!


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