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Le système nerveux.

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1 Le système nerveux

2 Les classifications et organisation du système nerveux (SN)
Deux degrés de classification existent : Classification fonctionnelle: SN Somatique (qui concerne l’ensemble du corps par l’intermédiaire de l’appareil locomoteur) SN Autonome ou végétatif (organes internes) Classification anatomique SN Central (protection osseuse) SN Périphérique (disséminé dans tout le corps, en relation avec le SN central)

3 Les classifications et organisation du système nerveux (SN)
Il est globalement bilatéral et symétrique et est composé en deux parties : -   Le système nerveux central se trouve dans les structures osseuses et est formé par la moelle épinière et par l’encéphale. -   Le système nerveux périphérique est formé de ganglions et de nerfs. Ces nerfs contiennent des faisceaux de fibres reliées à la base de l’encéphale par les douze paires de nerfs crâniens et à la moelle épinière par les 31 paires de nerfs rachidiens (ou spinaux). Les fibres allant de la périphérie vers le système nerveux central sont appelées fibres sensorielles afférentes. Les fibres transportant l’information du système nerveux central vers les effecteurs de la périphérie sont les nerfs moteurs efférents.

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5 Les classifications et organisation du système nerveux (SN)
On subdivise le système nerveux périphérique en deux composantes : -  Le système nerveux périphérique somatique reçoit des fibres sensorielles en provenance d’organes sensoriels variés : de la peau, des muscles, des articulations. Il regroupe aussi les fibres motrices primaires (principalement) des muscles. -   Le système nerveux périphérique autonome (ou végétatif) : ses fibres innervent les muscles lisses, le cœur et les glandes. Le système nerveux périphérique fournit l’information au système nerveux central et exécute les commandes motrices de celui-ci.

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18 Rôles du système nerveux (SN)
Un signal n'est signifiant que s'il est reçu et interprété. La réception est du domaine de la sensation. L'interprétation du domaine de la perception. La sensibilité d'un organisme dépend donc des récepteurs qu'il possède. Les récepteurs spécifiques spécialisés mais surtout localisés chez l'homme déterminent des sens assez bien définis: la vue, l'ouïe, l'équilibration (kinesthésie inconsciente voir plus bas), l'odorat, le goût.

19 Rôles du système nerveux (SN)
Les autres sensations, moins bien localisées, et ne correspondant pas toujours à des récepteurs connus, sont qualifiés de somesthésiques. Elles comprennent le sens tactile au sens large qui recouvre aussi la thermosensibilité et la sensibilité à la douleur (nociceptive) (pour laquelle il n'a pas encore été trouvé de récepteurs spécifiques mais qui semble être une chémoréception) ainsi que la kinesthésie (=cinesthésie) consciente (sensibilité aux mouvements des différentes parties de son corps). La somesthésie dite "générale" désigne donc l'ensemble des sensations venant de la peau, des muscles, des articulations et des viscères.

20 Rôles du système nerveux (SN)
Juste une remarque pour montrer la finesse de la sensibilité tactile: la pulpe des doigts peut distinguer au repos deux reliefs séparés de 2,5 mm; mais si le doigt se déplace une simple différence de rugosité peut être reconnue ce qui permet à des aveugles de lire l'écriture Braille à près de 600 lettres par minute, ce qui est plus rapide qu'une lecture à vue.

21 Le système nerveux central

22 Le système nerveux central
I- Caractéristiques de l’encéphale II- Les régions de l’encéphale les ventricules cérébraux les hémisphères cérébraux le diencéphale le tronc cérébral le cervelet III- Les systèmes de l’encéphale Le système limbique La formation réticulée IV- La vascularisation de l’encéphale Artérielle et veineuse La barrière hémato-encéphalique V- La moelle épinière Anatomie de la Moelle épinière Physiologie de la moelle épinière

23 Anatomie physiologie de l'encéphale

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25 Système Nerveux Central
Le système nerveux central (SNC) est constitué par un très grand nombre de neurones regroupés en amas denses formant les centres nerveux de contrôle et d'intégration. Il se situe au centre du corps et ses structures sont protégées par les os du crâne et des vertèbres. Deux structures en continuité forment le SNC : l'encéphale, constitué de zones spécialisées et évoluées, s'occupe des fonctions psychiques supérieures comme la conscience, la pensée, les émotions, etc., la moelle épinière, des fonctions réflexes qui assurent une réponse rapide contre certains dangers environnementaux.

26 I - Caractéristiques de l’encéphale

27 L’encéphale Il est la structure la plus perfectionnée et la plus grosse du système nerveux. D'un poids compris entre et grammes, il est devenu le centre supérieur de commande de l'être humain : il préside la vie physiologique, émotive et cognitive. Grâce à ses millions de circuits neuronaux, à leur souplesse et à leur énorme capacité de stocker de l'information (mémoire), il est le centre d'apprentissages complexes et diversifiés, ce qui confère à l'être humain, une énorme capacité d'adaptation, lui  permettant de résoudre des problèmes de tout ordre, de créer la culture et la technologie et de s'adapter à tous les types d'environnement sur la Terre.

28 Situation anatomique: la loge osseuse
Le cerveau est l'organe le mieux protégé du corps. Mécaniquement d'abord, avec le crâne qui fait office d'armure contre les coups. L’encéphale est placé dans la boîte crânienne où il repose sur la base du crâne et il est recouvert par la voûte.

29 Physiologie de l’encéphale
Le cerveau est subdivisé en plusieurs parties, se basant d'une part sur son développement et, d'autre part, sur son architecture. Les réseaux neuronaux de chacune de ces régions sont étroitement associés les uns aux autres et collaborent intensivement afin d'assurer une haute performance des fonctions psychiques et des réponses fines et précises aux modifications de l'environnement. Par exemple, face à une situation précise, l’individu peut ressentir une émotion particulière (peur, colère, honte, etc). Cette émotion comporte une composante physiologique (le cœur va battre plus vite, il va rougir, avoir des sueurs, froid dans le dos, etc.) et une composante cognitive (un dialogue intérieur va se mettre en place concernant différents aspects de cette situation). Il va aussi référer à sa mémoire (ses souvenirs) afin de donner une signification à cette situation qui orientera, accentuera ou modifiera à son tour le type d'émotion et son dialogue intérieur.

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31 I- Les régions de l’encéphale
Arrière Avant

32 I- Les régions de l’encéphale
les ventricules cérébraux les hémisphères cérébraux le diencéphale le tronc cérébral le cervelet

33 On appelle cerveau ces deux structures
L'encéphale 4 grandes régions : Le télencéphale le diencéphale le tronc cérébral le cervelet. On appelle cerveau ces deux structures

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35 Les régions de l’encéphale
Télencéphale: les hémisphères cérébraux Le cortex Les ventricules cérébraux Thalamus Hypothalamus épithalamus Diencéphale: Mésencéphale Mésencéphale Pont de Pont de Varole Varole (protubérance) (protubérance) Bulbe rachidien Bulbe rachidien Cervelet Cervelet = Tronc cérébral = Tronc cérébral

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37 Les hémisphères cérébraux Le cortex cérébral Les ventricules cérébraux
Le télencéphale Les hémisphères cérébraux Le cortex cérébral Les ventricules cérébraux

38 Les hémisphères cérébraux

39 Les hémisphères cérébraux
Le télencéphale est formé de deux hémisphères cérébraux. Chez l'homme, les deux hémisphères cérébraux sont particulièrement développés, ils ressemblent à une étoffe chiffonnée, ramassée sur elle-même, d'où le fait qu'on aperçoive une succession de bosses et de creux: les gyri et les sulci.  Les deux hémisphères cérébraux sont séparés par la fissure longitudinale du cerveau ( scissure inter hémisphérique).

40 Les hémisphères cérébraux
Les hémisphères sont unis l'un à l'autre par deux ponts de substance blanche : le corps calleux et le trigone. Entre ces deux ponts, les ventricules latéraux ne sont séparés que par une fine cloison transparente.

41 Histologie des hémisphères cérébraux
Les régions fonctionnelles des hémisphères cérébraux sont constituées de matière grise (les corps cellulaires des neurones). Cette matière grise peut se situer en surface (cortex cérébral, cervelet) ou en profondeur formant alors différents noyaux aux fonctions précises. La substance blanche (axones des neurones) appelée faisceaux relient les régions fonctionnelles afin d'assurer une coordination fine à tous les instants afin de permettre les échanges d'informations (sensations et ordres moteurs) avec toutes les régions du corps.

42 Le cortex cérébral

43 Le cortex cérébral A la surface des hémisphères cérébraux se trouve une fine pellicule de matière grisâtre: c'est le cortex cérébral, ou substance grise (soma et neurites non myélinisées). Cette différence de couleur provient du fait que le cortex contient principalement les corps cellulaires de neurones, alors que la substance blanche, interne, est constituée d'un agglomérat d'axones qui relie les différentes aires corticales les unes aux autres

44 2- Le cortex cérébral Les surfaces corticales sont parcourues de saillies (circonvolutions ou gyrus) séparées par des sillons (scissures) dont la profondeur est variable Trois sillons plus accentués (scissure de Sylvius, sillon de Rolando, sillon perpendiculaire) subdivisent chaque hémisphère cortical en grandes régions: les lobes

45 2- Le cortex cérébral Ces sillons délimitent 4 lobes cérébraux externes: lobe frontal, lobe occipital, lobe pariétal lobe temporal

46 Le cortex cérébral La partie superficielle ( périphérique) forme le cortex cérébral Epaisseur 2-4 mm, surface > 1m², 40% masse cerveau Les neurones corticaux sont organisés en couche, ils communiquent avec les neurones des autres structures cérébrales par des faisceaux de fibres myélinisées (substance blanche). Parmi ces faisceaux, le corps calleux et la commissure antérieure permettent les échanges d’informations nerveuses entre les 2 hémisphères Le cortex: reçoit et analyse et enregistre les informations sensitives (intérieures : somesthésiques et viscérales et extérieures : sensorielles). Élabore des réponses motrices.

47 2- Le cortex cérébral Principales fonctions des lobes - frontal :motricité, cognition. - pariétal somesthésie : sensitivité - occipital : vision. - temporal : audition, mémoire

48 Organisation en systèmes fonctionnels

49 1\ Conduite simple Les aires associatives ont besoin d’informations visuelles, sur la forme, la dimension, la texture et le mouvement de l’objet mais aussi d’informations somesthésiques comme la position des membres dans l’espace. Ces différentes informations permettent alors d’agir en fonction de la trajectoire. Les informations sensorielles vont planifier les différentes commandes motrices, qui sont transmises au système moteur primaire qui va coordonner les muscles pour un mouvement fin de la main et du bras et réguler la posture du corps pour pouvoir maintenir l’acte moteur. Pour initier un mouvement, il faut l’intervention des systèmes de motivation (système limbique) qui sont capables d’intégrer de nombreuses informations sur l’état intérieur de l’organisme en fonction desquelles ils influencent le système moteur (somatique et autonome).

50 2\ Organisation des systèmes fonctionnels.
L’organisation suit quatre principes.  a\ Les centres relais Chaque système comprend des centres relais organisés en voies afférentes (sensorielles) et efférentes (motrices). On a une organisation hiérarchique ou séquentielle. Les neurones se relaient au niveau de structures du système nerveux central : noyaux de relais (moelle épinière plus encéphale). Au niveau des noyaux de relais, l’information commence à être intégrée. Remarque : les inter neurones vont permettre une modification de l’information. 

51 2\ Organisation des systèmes fonctionnels.
b\ Les voies distinctes parallèles. Les systèmes sensoriels (visuels) possèdent des voies séparées différentes et parallèles pour traiter les textures, formes, tailles, couleurs afin de définir des mouvements adéquats. On a la même chose pour le système moteur qui permet un contrôle précis des mouvements ou de la posture.

52 2\ Organisation des systèmes fonctionnels.
c\ Organisation topographique. L’arrangement spatial des cellules réceptrices sensorielles est préservé tout au long des voies sensorielles. Pour le système somesthésique, deux cellules vont se projeter au niveau du thalamus, puis au niveau du lobe cortical. La carte topographique du corps est réalisée selon les différents niveaux de traitement jusqu’au cortex : c’est la somatotopie (organisation en système). La plupart des systèmes fonctionnels croisent la ligne médiane du corps.

53 2\ Organisation des systèmes fonctionnels
d\ Croisement de la ligne médiane. Toutes les voies sont symétriques par rapport à la ligne médiane du corps et presque toutes la croisent vers le côté opposé (centre latéral) à différents niveaux c’est la décussation. L’information sur un côté sera traitée par l’hémisphère opposé. Les mouvements volontaires prennent naissance du côté opposé à leur côté d’action.

54 La latéralisation fonctionnelle de l’encéphale

55 Il y a division du travail entre les hémisphères
Il y a division du travail entre les hémisphères. En effet, chacun est doté de facultés dont l'autre est dépourvu, et l'un ou l'autre domine dans l'accomplissement de chacune de nos tâches. Ce phénomène est appelé "latéralisation fonctionnelle".

56 Chez 90 % des gens environ, l'hémisphère gauche est celui qui exerce le plus de maîtrise sur les habiletés du langage, les habiletés mathématiques et la logique. Cet hémisphère dit dominant se met à l'œuvre lorsque nous écrivons une phrase, vérifions un relevé de compte et mémorisons une liste de noms. L'autre hémisphère (généralement le droit) intervient plutôt dans les habiletés spatio-visuelles, l'intuition, l'émotion de même que l'appréciation de l'art et de la musique et la reconnaissance des visages: c'est le côté poétique, créatif et intuitif de notre nature. La plupart des individus chez qui l'hémisphère gauche est dominant sont droitiers.

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58 Par ailleurs, chaque côté du cerveau exerce une influence sur l'autre
Par ailleurs, chaque côté du cerveau exerce une influence sur l'autre. L'hémisphère dominant, plus intellectuel, empêche l'hémisphère non dominant de se livrer à des épanchements émotionnels outrés. Inversement, le côté émotif du cerveau nous pousse à briser la routine, à nous laisser aller à la rêverie ou à agir de manière spontanée.

59 Les deux hémisphères cérébraux communiquent presque instantanément l'un avec l'autre par l'intermédiaire de fibres commissurales (corps calleux), ce qui explique que l'intégration de leurs fonctions respectives soit totale.

60 Chaque hémisphère est doté de capacités dont l'autre est mal pourvu et qui sont préférentiellement utilisées dans des circonstances spécifiques, l'un s'acquittant mieux que l'autre de certaines tâches. L'hémisphère gauche gère la pensée linéaire, analytique, il est logique et mathématique, il gère le langage ; l'hémisphère droit préside à la structuration de la pensée spatiale et intégrative, il est global et intuitif et émotif. Toutes les fibres nerveuses sensorielle et motrices se croisent dans le SNC Hémisphère gauche : relié au côté droit du corps Hémisphère droit : relié au côté gauche du corps

61 La latéralisation du cerveau
Hémisphère gauche: Contrôle côté droit du corps Plus habile que le droit (90% = droitiers) Langage parlé (aire de Broca, entre autre) Raisonnement analytique, logique, mathématique La latéralisation du cerveau Hémisphère droit: Contrôle côté gauche du corps Structuration de la pensée spatiale (Perception 3D) Intuition plus que logique Sensibilité musicale, artistique

62 Cortical Droit Cortical Gauche MODE CORTICAL MODE LIMBIQUE
logique analytique mathématique technique résolution de problèmes Mode Gauche contrôlé conservateur planificateur administratif Limbique Gauche MODE CORTICAL                                     MODE LIMBIQUE Cortical Droit créatif synthétique artistique global conceptuel Mode Droit Émotionnel musicien spiritualiste expression verbale Limbique Droit

63 Les aires fonctionnelles du cortex

64 Les aires fonctionnelles du cortex
Le relief anatomique du cortex a permis de réaliser sa cartographie en aires corticale. En 1906, K. Brodmann parvint à cartographier 52 aires corticales, appelées aires de Brodmann Le cortex cérébral renferme trois types d'aires fonctionnelles: les aires motrices, qui président à la fonction motrice volontaire, les aires sensitives, qui permettent les perceptions sensorielles somatiques et autonomes, les aires associatives, qui servent principalement à intégrer les diverses informations sensorielles (c'est-à-dire les messages) afin d'envoyer des commandes motrices aux effecteurs musculaires et glandulaires.

65 3- Les aires fonctionnelles du cortex
Ces aires fonctionnelles sont responsables de ce qu'on appelle: Facultés cognitives: les activités mentales impliquées dans la mémoire, l’intelligence, le sens des responsabilité, la pensée, le raisonnement, la pensée, le moi,le sens moral et l’apprentissage, attribuées à des centres supérieurs Il intervient dans la perception sensitive, dont celle de la douleur, de la température, du toucher, de la vue, de l’audition, du goût et de l’olfaction, Il agit sur la motricité volontaire ( initiation et contrôle de la contraction volontaire de la musculature squelettique)qui relèvent du comportement conscient.

66 Divisions fonctionnelles du cortex:
Aires motrices Aires sensitives Aires d'association

67 Les aires fonctionnelles du cortex
Les lobes sont divisés en aires fonctionnelles qui seront impliquées dans le traitement des informations sensorielles ou des activités motrices. ·  Les aires corticales primaires : -   sensorielles : elles reçoivent les informations sensorielles après quelques relais et sont consacrées au traitement initial de l’information (visuelle, auditive, somesthésique). Ces aires se situent au niveau du sillon de Rolando. -   Motrices (une aire motrice dans chaque hémisphère) : elles contiennent des neurones qui vont directement agir sur les motoneurones de la moelle épinière, donc sur le mouvement. Ces aires se situent en avant du sillon de Rolando. ·  Les aires corticales d’ordre supérieur : -   sensorielles : elles reçoivent les informations des aires primaires correspondantes et vont intégrer et traiter ces informations sur un aspect plus complexe dans les lobes temporaux et pariétaux. -   Motrices : elles sont dans le lobe frontal, en avant des aires motrices primaires et envoient à ces aires motrices primaires des informations élaborées nécessaires à l’exécution d’un acte moteur.

68 Les aires fonctionnelles du cortex
Les aires corticales d’association : Elles sont en majeure partie dans le cortex et entourent les aires d’ordre supérieur. -   sensorielles : elles intègrent les informations des différents systèmes sensoriels. Elles permettent des perceptions complexes. Elles se situent dans les lobes temporaux et pariétaux. -   Motrices : elles sont dans le lobe frontal et jouent un rôle dans la planification des mouvements volontaires. -   Limbique : elle est consacrée à la motivation à la mémoire et aux émotions. Les aires primaires du cortex sont consacrées à la réception et à la perception sensorielle. Elles se projettent sur les aires d’ordre supérieur qui se connectent avec les aires d’association, elles-même connectées avec les aires motrices (action sur les motoneurones, donc sur le mouvement) è d’où un lien entre sensation et action.

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70 Les Aires motrices du cerveau

71 Fonctions motrices du lobe frontal
Les aires corticales régissant les fonctions motrices sont situées dans la partie postérieure des lobes frontaux. Il s'agit: de l'aire motrice primaire, de l'aire prémotrice, de l'aire motrice du langage, ou aire de Broca, de l'aire oculo-motrice frontale. C'est un véritable clavier de commande assurant la contraction élémentaire de tous les muscles. Les neurones régissent les muscles squelettiques pour réaliser des mouvements volontaires. Leur axones se projettent jusqu’aux neurones moteurs de la moelle épinière (les motoneurones qui innervent les muscles). C’est le faisceau cortico-spinal ou pyramidal.

72 Fonctions motrices du lobe frontal
Le système musculaire tout entier se projette ainsi sur la circonvolution frontale, mais l'étendue de chaque centre moteur dépend, non de la masse des muscles qu'il représente, mais de la précision des mouvements dont ces muscles sont capables : ainsi, chez l'Homme, la face et les mains occupent une fraction importante de l'aire motrice. En avant de l'aire motrice primaire s'étend une aire secondaire dédiée à la coordination des contractions élémentaires et leur orientation vers un but précis (praxie). Le malade qui présente une lésion à ce niveau ne manifeste aucun symptôme de paralysie, mais ses gestes sont maladroits et tous les mouvements complexes acquis lors d'un apprentissage sont oubliés (apraxie). Les apraxies sont à la motricité volontaire ce que les agnosies sont à la sensibilité consciente. Les plus étonnantes concernent le langage : le malade raisonne normalement, mais il est incapable d'écrire (agraphie) ou d'articuler les mots (anarthrie) qui pourraient traduire sa pensée.

73 On désigne par somatotopie (du grec "soma" = corps et "topos" = lieu) la relation "topologique" c'est-à-dire dans l'espace entre une structure périphérique du corps et une structure corticale. Il existe une incontestable somatotopie au niveau du cortex somatosensoriel qui reçoit les informations tactiles: les zones sensibles du corps reportées sur le cortex dessinant la forme du corps ("l'homoncule" ou homunculus en latin) avec des proportions caractéristiques de l'importance relative des différentes surfaces corporelles: la tête et les mains étant maximales.

74 Les régions du corps qui réclament une grande précision dans leur motricité impliquent une grande partie du cortex moteur et vice-versa. La projection corporelle à la surface du cortex moteur (somatotopie) est représentée par l’homonculus

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76 Fonctions motrices Dans l’aire motrice du cerveau, la taille des aires du cortex représente les diverses parties du corps. La taille est proportionnelle à la complexité du mouvement de la partie du corps, non à la taille de celle-ci. En effet, comparés au tronc, la main, le pied, la langue et la lèvre sont représentées par une aires corticales plus grandes

77 Fonctions motrices La recherche sur le fonctionnement de l'aire motrice primaire indique en effet qu'un muscle donné est régi par de nombreux points du cortex et que chaque neurone moteur cortical envoie des influx nerveux à plus d'un muscle. Autrement dit, les neurones moteurs corticaux régissent des muscles qui fonctionnent en synergie. Tendre un bras vers l'avant, par exemple, est un mouvement qui fait intervenir des muscles de l'épaule et des muscles du coude;

78 L'aire psycho- motrice L'aire psycho-motrice (comme d'ailleurs l'aire psycho-sensitive) de l'un des hémisphères est prédominante : Il s'agit de l'hémisphère gauche chez les droitiers, de l'hémisphère droit chez les gauchers. Cette prédominance permet une meilleure coordination des mouvements symétriques, d'où l'intérêt de ne pas contrarier un gaucher.

79 Aire motrice du langage.
L'aire motrice du langage, ou aire de Broca, est située à l'avant de l'aire prémotrice; On a longtemps cru que cette aire ne se trouvait que dans un seul hémisphère (généralement le gauche) et qu'elle était un centre moteur du langage dirigeant les muscles de la langue, de la gorge et des lèvres associés à l'articulation.

80 Aire oculo-motrice frontale.
L'aire oculo-motrice frontale est située à l'avant de l'aire prémotrice et au-dessus de l'aire motrice du langage. Cette aire commande les muscles du bulbe de l'œil et donc leurs mouvements volontaires.

81 Les Aires Sensitives du cerveau

82 L'aire sensitive du cerveau
Les aires sensitives permettent les perceptions sensorielles somatiques et viscérales. Elles sont situées dans les lobes pariétal, temporal et occipital.. Les aires sensitives reçoivent des messages des influx nerveux sensitifs initiés par les organes des sens (oeil, oreille, etc.) et de récepteurs disséminés dans tout le corps (par l'intermédiaire d'une chaîne synaptique composée de trois neurones). Ils localisent ensuite la provenance des stimulus, une faculté appelée discrimination spatiale aboutissant dans une aire spécifique

83 L'aire sensitive du cerveau
On distingue : les aires sensitives somesthéstiques (toucher). les aires sensitives visuelles, les aires sensitives auditives, les aires sensitives olfactives, les aires sensitives gustatives

84 ROUGE BLEU NOIR VERT JAUNE VIOLET
Observez bien cette liste qui suit et dites la COULEUR de chaque mot et non pas le mot lui-même. Dites-le à haute voix. ROUGE BLEU NOIR VERT JAUNE VIOLET

85 L'aire sensitive du cerveau
Dans cette aire, comme dans l'aire motrice primaire le corps est représenté à l'envers: l'hémisphère droit reçoit les informations sensorielles issues du côté gauche du corps. Les voies de la sensibilité générale consciente (cutanée et profonde) atteignent le cortex après croisement dans la moelle et le bulbe, et relais dans les noyaux thalamiques. C’est là que sont perçues les sensations de douleur, de température, de pression et de toucher

86 L'aire somesthésique La surface de l'aire somesthésique réservée à la perception sensorielle d'une région spécifique du corps dépend du degré de sensibilité de cette région (c'est-à-dire du nombre de récepteurs qu'elle renferme), et non de sa taille. Le visage (en particulier les lèvres) et le bout des doigts sont les régions les plus sensibles chez l'être humain. Ce sont donc les régions qui correspondent aux surfaces les plus importantes dans l'homoncule somesthésique.

87 L'aire somesthésique L'aire pariétale postérieure est située immédiatement à l'arrière de l'aire somesthésique primaire et y est reliée par de nombreuses connexions. Sa principale fonction consiste à intégrer et à analyser les différentes informations somesthésiques qui lui sont acheminées par l'intermédiaire de l'aire somesthésique primaire et à les traduire en perceptions de taille, de texture et d'organisation spatiale. Quand vous mettez la main dans votre poche, par exemple, l'aire pariétale postérieure " consulte " vos souvenirs d'expériences sensorielles et identifie les objets que vous touchez comme des pièces de monnaie ou des clés. Une personne chez qui cette aire aurait été endommagée ne pourrait reconnaître ces objets sans les regarder.

88 L'aire psycho-sensitive :
Le malade qui présente une lésion de cette aire ressent normalement les sensations élémentaires et ne présente aucun symptôme d'anesthésie, mais il ne perçoit aucune impression d'ensemble (agnosie). Il est incapable d'identifier les objets qu'il touche et a perdu complètement le sens des attitudes. Dans cette aire sont enregistrées les images tactiles antérieurement acquises : donc outre un centre d'intégration des sensations présentes c'est aussi un centre de mémoire des perceptions.

89 Les aires visuelle et psycho-visuelle

90 Les aires visuelle et psycho-visuelle :
C'est la plus étendue des aires sensitives corticales; elle reçoit l'information visuelle en provenance de la rétine. La partie de droite du champ visuel est représentée dans l'aire visuelle gauche et la partie gauche dans l'aire visuelle droite. Les voies de la sensibilité visuelle consciente, partiellement croisées dans le chiasma, aboutissent dans la région occipitale. Toute lésion de l'aire visuelle entraîne une cécité partielle correspondant à une région définie du champ visuel. En effet, la rétine se projette point par point sur l'aire visuelle. En avant de l'aire visuelle primaire s'étend l'aire psycho-visuelle. La stimulation électrique d'un point de cette aire fait apparaître des hallucinations évoquant des objets ou même des scènes plus complexes. La destruction partielle de l'aire secondaire entraîne une agnosie visuelle : le sujet voit les objets, mais ne les reconnaît pas ; il a perdu tout souvenir des perceptions antérieures.

91 Les aires visuelle et psycho-visuelle :
Des lésions de l'aire visuelle primaire entraînent la cécité fonctionnelle.Les personnes qui ont subi des lésions de l'aire visuelle associative sont capables de voir, mais elles ne comprennent pas ce qu'elles regardent. C'est le cas par exemple dans la cécité verbale : le malade voit parfaitement la page écrite placée sous ses yeux, mais il ne peut en déchiffrer un mot, comme si cette page était composée de signes inconnus. La destruction des lobes occipitaux crée une «nuit psychique » beaucoup plus complète qu'en cas de lésion sur les voies optiques : non seulement le sujet est aveugle, mais il a perdu tout souvenir de ses perceptions visuelles antérieures.

92 Les aires auditive et psycho-auditive

93 Les aires auditive et psycho-auditive :
L'aire auditive primaire est située dans la partie supérieure du lobe temporal. Les ondes sonores stimulent les récepteurs auditifs (cochléaires) de l'oreille interne et déclenchent la transmission des influx nerveux à l'aire auditive primaire, qui en décode l'amplitude, le rythme et l'intensité. Derrière l'aire auditive primaire, l'aire auditive associative permet ensuite la perception du stimulus sonore, que nous interprétons comme les paroles de la musique, un coup de tonnerre, un bruit, etc. Il semble que les souvenirs des sons y soient emmagasinés.

94 Les aires auditive et psycho-auditive :
Les voies de la sensibilité auditive consciente sont partiellement croisées dans le bulbe. De même que la rétine se projette sur l'aire visuelle, la cochlée ou limaçon se projette sur l'aire auditive. Les sons aigus (base de la cochlée) sont perçus à l'arrière, les graves (sommet de la cochlée), à l'avant. Au-dessous de l'aire auditive primaire s'étend une aire secondaire où se fait l'identification des sons. Une lésion à ce niveau va entraîner une surdité verbale : le malade entend bien son interlocuteur mais il ne le comprend pas, comme si celui-ci s'exprimait dans une langue étrangère.

95 Aire olfactive L'aire olfactive se trouve au creux du lobe temporal, sur la face médiane de l'hémisphère, dans une région appelée lobe piriforme Les fibres afférentes des récepteurs olfactifs situés dans les cavités nasales transmettent des influx nerveux le long du tractus olfactif; ces influx parviendront finalement jusqu'à l'aire olfactive, avec pour résultat la perception des odeurs. L'aire olfactive fait partie du rhinencéphale (littéralement, " cerveau du nez ") qui est entièrement consacré à la réception et à la perception des influx olfactifs

96 Aire gustative.  L'aire gustative est associée à la perception des stimulus gustatifs; elle se trouve au creux du lobe pariétal, près du lobe temporal Elle correspond donc au bout de la langue dans l'homoncule sensitif

97 Les Aires associatives

98 Les aires associatives
Les aires associatives reçoivent et envoient des messages indépendamment des aires sensitives et motrices primaires, ce qui témoigne de la complexité de leur fonction. Les aires associatives communiquent également entre elles et avec l'aire motrice de manière à reconnaître les informations sensitives, à les analyser et à y réagir.

99 Cortex préfrontal. Il est relié à l'intellect, à la cognition (c'est-à-dire aux capacités d'apprentissage) ainsi qu'à la personnalité. De lui dépendent la production des idées abstraites, le jugement, le raisonnement, la persévérance, l'anticipation, l'altruisme et la conscience. Comme toutes ces facultés se développent très progressivement chez l'enfant, il semble que la croissance du cortex préfrontal s'effectue lentement. Le cortex préfrontal est également associé à l'humeur car il est étroitement relié au système limbique (le siège des émotions).

100 Cortex préfrontal Les tumeurs ou d'autres lésions du cortex préfrontal provoquent parfois des troubles de la personnalité. Elles peuvent causer des sautes d'humeur marquées ainsi qu'une perte de l'attention et des inhibitions. La personne atteinte peut faire preuve d'indifférence face aux contraintes sociales. Ainsi, elle peut négliger son apparence ou encore préférer l'attaque brutale à la fuite devant un opposant qui la dépasse d'une tête.

101 Aire gnosique. L'aire gnosique, ou aire commune de l'interprétation, est une région mal définie du cortex cérébral. Elle comprend des parties des lobes temporal, pariétal et occipital . On ne la trouve que dans un seul hémisphère, en général le gauche. Cette aire reçoit les informations sensorielles de toutes les aires sensitives associatives, et semble constituer un " entrepôt " pour les souvenirs complexes associés aux perceptions sensorielles

102 Aire gnosique À partir d'un ensemble d'informations sensorielles, elle produit une pensée ou une compréhension unifiée. Elle envoie ensuite ce résultat au cortex préfrontal qui y ajoute des touches émotionnelles et détermine la réponse appropriée la destruction de cette aire rend la personne incapable d'interpréter les situations.

103 Par exemple une bouteille d'acide chlorhydrique vous tombe des mains et que le contenu vous éclabousse. Vous voyez la bouteille voler en éclats, vous entendez le bruit du verre brisé, vous sentez la brûlure sur votre peau, vous respirez les vapeurs de l'acide. Or, ce ne sont pas ces perceptions qui dominent votre conscience, mais bien le message global de " danger ". Instantanément, les muscles de vos jambes se contractent et vous portent en toute hâte jusqu'à la douche d'urgence.

104 Aires du langage Les régions corticales associées au langage se trouvent dans les deux hémisphères. On trouve une aire d'intégration spécialisée, appelée aire de Wernicke Cette aire est aussi appelée " centre de la parole "; elle entoure une partie de l'aire auditive associative Cette aire est probablement reliée à la prononciation de mots inconnus, tandis que le processus plus complexe de compréhension du langage se déroule en fait dans les aires préfrontales

105 Aires du langage Les aires du langage affectif, qui président aux aspects non verbaux et émotionnels du langage, semblent situées dans l'hémisphère opposé à l'aire motrice du langage et à l'aire de Wernicke. Ces aires font que le rythme ou le ton de notre voix ainsi que nos gestes expriment nos émotions pendant que nous parlons, et elles nous permettent de comprendre le contenu émotionnel de ce que nous entendons

106 · Aires associatives viscérales.
Le cortex du lobe insulaire intervient peut-être dans la perception consciente des sensations viscérales (telles que les malaises gastriques et la plénitude de la vessie).

107 Les ventricules cérébraux

108 A- Rôle des ventricules cérébraux
Chaque hémisphère abrite le système ventriculaire de forme complexe. Les ventricules correspondent à des dilatations localisées qui s'étendent sur tout le SNC : moelle, tronc cérébral et cerveau.

109 A- Localisation des ventricules cérébraux

110 A- Rôle des ventricules cérébraux
Doubles, les ventricules sont : des réservoirs de LCR le lieu d'élaboration du LCR: Les plexus choroïdes font saillie sur une de leurs parois et sécrètent le liquide céphalorachidien (LCR). Le système ventriculaire est rempli d'un liquide dont la composition ressemble à celle de l'espace extracellulaire: le liquide céphalo-rachidien. Le volume du liquide LCR est d'environ 140 ml.

111

112 A- Les ventricules cérébraux
Les ventricules communiquent entre eux via les trous de MONRO (VL-V3) l'aqueduc de SYLVIUS (V3-V4)

113 Les ventricules latéraux
Les VL présentent une forme en fer à cheval à concavité antérieure. On leur décrit différentes parties : une corne frontale un corps ventriculaire une corne occipitale une corne temporale un carrefour ventriculaire Les ventricules latéraux se drainent dans le troisième ventricule par les foramen interventriculaires droit et gauche (trous de Monro).

114 Le troisième ventricule
Le 3ème ventricule est une dilatation de la cavité diencéphalique, c’est une dilatation impaire, symétrique et médiane. Il est très étroit et présente: un plancher un toit 2 parois latérales une paroi antérieure (bord antérieur) une paroi postérieure (bord postérieur) Sa fonction principale consiste à être un carrefour de drainage. Il communique en bas avec le V4 par l'aqueduc de Sylvius. Il contient dans son toit des plexus choroïdes qui sécrètent le Liquide CéphaloRachidien.

115 Les autres régions du télencéphale

116 Les autres régions du télencéphale
Dans la région ventrale du cerveau, juste au-dessous des ventricules latéraux (voir la 1e partie sur l'anatomie du cerveau), sont situées des masses grises, les corps striés. Ils représentent des groupements de cellules situés profondément dans les hémisphères cérébraux, appelés également noyaux. Ils fonctionnent comme des stations relais où l’influx est transféré d’un neurone à un autre suivant une chaîne. Des lésions des corps striés sont à l'origine de la maladie de Parkinson (tremblements plus ou moins généralisés, associés à une attitude figée et inexpressive) et de la chorée, ou «danse de Saint-Guy » (mouvements incoordonnés)

117

118 Le corps striés Le corps strié est:
Constitué de noyaux sous-corticaux : noyau caudé, putamen et pallidum Localisé à labase de l’encéphale, cotés extérieurs des hémisphères Le corps strié contrôle et régule de la motricité volontaire Le corps strié modifie et affine en permanence les programmes moteurs élaborés par le lobe frontal grâce à un échange bidirectionnel d’influx nerveux. Il partage, en particulier, cette tache avec le cervelet (régulateur des réflexes moteurs)

119

120 Le diencéphale

121 Le diencéphale Formé de Épiphyse (épithalamus) Thalamus Hypothalamus

122 Épiphyse (ou glande pinéale)
Sécrète l ’hormone mélatonine Rôle dans la régulation du cycle circadien Sécrète le liquide cérébro-spinal

123 Thalamus -principal relais pour:
Un peu en arrière des corps striés sont insérées deux masses volumineuses : Les couches optiques (ou thalamus), unies par une commissure grise. Les deux couches optiques sont séparées par le troisième ventricule -principal relais pour: 1) les influx sensitifs qui montent aux aires sensitives 2) du cervelet aux aires motrices 3) influx des centres inférieurs aux aires associatives.

124 Thalamus C’est un grand centre de relais synaptiques qui est la porte d’entrée au cortex pour la quasi-majorité des influx provenant de l’ensemble du système nerveux. Presque toutes les informations sensorielles y font relais Il filtre, trie les informations et les distribue grâce à ses différents noyaux vers les aires corticales appropriées Rôle dans les émotions Le thalamus sert de relais général à toutes les formes de sensibilité. L'excitation des diverses régions du thalamus permet d'obtenir toutes les réactions émotionnelles, qu'elles soient somatiques (cris, tremblements... déclenchés par l'intermédiaire des noyaux gris moteurs) ou viscérales.

125 l'hypothalamus, La base du 3e ventricule constitue l'hypothalamus, véritable « cerveau » de la vie végétative, auquel est reliée une glande endocrine dépendante de lui et aux fonctions multiples : L'hypophyse.

126 Fonctions homéostatiques de l’hypothalamus…
Régulation des centres du SNA Tronc cérébral et moelle épinière Règle la pression artérielle, fréquence et intensité des contractions cardiaques, motilité du tube digestif, fréquence et amplitude respiratoire, diamètre pupillaire… Régulation des réactions émotionnelles et du comportement « Cœur » du système limbique Manifestations physiques des émotions Perception de la peur (palpitations,  de la pression artérielle, pâleur, transpiration) régulation des réactions émotionnelles et du comportement (plaisir, colère)

127 Fonctions homéostatiques de l’hypothalamus…
Régulation de la température corporelle Thermostat de l’organisme: régulation de la température corporelle Refroidissement  transpiration Réchauffement  grelottement, frisson (chair de poule) dilatation ou contraction des vaisseaux cutanés (rougissement ou blêmissement), Régulation de l’apport alimentaire Concentrations sanguines des nutriments et hormones (insuline,) régulation de l’apport alimentaire (sensation de faim et de satiété)

128 Fonctions homéostatiques de l’hypothalamus…
Régulation de l’équilibre hydrique et de la soif Organes osmorégulateurs régulation de l’équilibre hydrique (osmorécepteurs, stimule la libération d’ADH ou vasopressine et centre de la soif)  rétention Régulation du cycle du veille-sommeil régulation du cycle veille-sommeil (horloge biologique) Décalage horaire

129 Fonctions homéostatiques de l’hypothalamus…
Régulation du fonctionnement endocrinien (contrôle l’hypophyse) Timonier du système endocrinien Régit la sécrétion des hormones par l’adénohypophyse via hormones de libération (CRF, GHRH, TRH…) Relâchement des sphincters, émission des larmes,

130 Le tronc cérébral

131 Le tronc cérébral Formé de : Mésencéphale
Pont de Varole (protubérance) Bulbe rachidien

132 Le tronc cérébral Le mésencéphale plus le pont plus le bulbe donne le tronc cérébral. C’est à ce niveau qu’arrivent les 12 paires de nerfs crâniens. Ces nerfs transmettent les informations motrices et sensorielles de la tête et du cou et les informations sensori-motrices qui viennent du système nerveux périphérique autonome.

133 Le tronc cérébral Liste des douze nerfs crâniens :
-   1 : olfactif (sensoriel) -   2 : optique -   3 : oculomoteur -   4 : trodléaire -   5 : trijumeau -   6 : abducens -   7 : fascial -   8 : vestibulochochléaire -   9 : glosso-pharyngien (mixte) -   10 : vague ou pneumogastrique (mixte) -   11 : spinal -   12 : hypoglosse.

134 Mésencéphale Pont (protubérance annulaire) Bulbe rachidien

135 Mésencéphale Le mésencéphale est composé de plusieurs parties:
une partie contrôle les mouvements des yeux, Les noyaux de matière grise ont un rôle important dans la transmission des messages de la douleur, locus niger conduit les informations vers la moelle épinière. Le toit du mésencéphale fait partie des systèmes visuels et auditifs. Il est tout particulièrement impliqué dans la genèse des réflexes et des réactions motrices à divers stimuli. Réaction de peur

136 Pont de Varole La protubérance annulaire
Le pont de Varole régit l'équilibre du corps et la vigilance. Il agit sur: Propagation des influx ascendants et descendants Régulation de la respiration

137 Le Bulbe: Anatomie et fonctionnement
La substance blanche est superficielle, elle contient des amas de matière grise (noyaux) Les Fibres myélinisées : liaison entre moelle et structures supérieures et avec cervelet. Responsables de fonctions majeures, indispensables à la survie

138 Le Bulbe Le bulbe est l’un des centres vitaux qui groupent des cellules impliquées dans l’activité réflexe du système nerveux autonome Centre cardiaque: contrôle la fréquence et la force des contractions cardiaques ( fibres parasympathique et sympathique en partent pour gagner le cœur) Centre de contrôle respiratoire: contrôle la fréquence et la profondeur des mouvements respiratoire Centre vasomoteur: contrôle le diamètre des vaisseaux sanguins Centres de la Déglutition, du vomissement, de la toux, de l’éternuement

139 Le cervelet

140 Le cervelet Il repose au fond de la boîte crânienne, dans ce qu'on appelle la fosse cérébrale postérieure. 11% du volume, mais 50% des neurones Centre de l’équilibre,coordination des mouvements complexes (activités motrices) Maintien de l’équilibre: Il analyse en permanence la position du corps, que les yeux soient ouverts ou fermés, puisqu'il est directement relié aux canaux de l'oreille interne où se trouvent les récepteurs de l'équilibre. Traite et interprète les influx provenant des aires motrices et voies sensitives, Agit sur les centres moteurs du cortex qui, lui, agit sur les muscles. de coordination des mouvements volontaires (battre la mesure, boire un verre…).

141 Des lésions du cervelet entraînent une incoordination et une maladresse des mouvements volontaires, une démarche titubante et une incapacité à exécuter des mouvements harmonieux, soutenus , précis.

142 Système particulier de l’encéphale Les formations extra-coticales
Les lobes cachés du repli cortical La formation réticulaire

143 1- Les formations extra corticales
Deux domaines semblent particulièrement concernés par l'activité rhinencéphalique : la mémoire et l'affectivité. -La mémoire fait intervenir les centres psycho-sensitifs et psycho-moteurs, ainsi que de nombreuses connexions qui relient ces centres entre eux ; mais le rôle du rhinencéphale ne semble pas moins important. Une lésion rhinencéphalique entraîne un état de confusion avec amnésie et fabulation, le sujet étant incapable de fixer les souvenirs récents. D'où l'idée de «circuits de mémoire » : la destruction d'un seul maillon de la chaîne entraîne la rupture du circuit correspondant. -Chez l'Homme, une lésion du rhinencéphale entraîne un état d'angoisse, plus rarement une sensation de plaisir. Au niveau du rhinencéphale s'opèrent le contrôle et la coordination des réactions émotionnelles et probablement la coordination des instincts : recherche des aliments, instinct de conservation, instinct sexuel...

144 2- Les lobes cachés du repli cortical
Il existe 2 lobes supplémentaires cachés dans les replis corticaux: lobe limbique (gyrus cingulaire et parahippocampique) lobe insulaire modes d’action insulaire: sensibilité viscérale consciente. limbique : affectivité, apprentissage et de la mémoire

145 Le système limbique Il correspond au " cerveau paléo-mammifère " . Sur le plan anatomique, le système limbique forme une sorte de croissant à la face interne de chaque hémisphère cérébral Le système limbique reçoit des afférences olfactives mais aussi des afférences somesthésiques et sensorielles principalement par le biais de l'hypothalamus et de la substance réticulée du tronc cérébral. Informant le néo-cortex fronto-orbitaire au contrôle duquel il est soumis. Le système limbique en étroite corrélation avec l'hypothalamus et la formation réticulée joue un rôle primordial dans la physiologie des émotions, de l'affectivité et de la mémoire, mémorisation d’informations

146 -   L’hippocampe ; il jouerait un rôle dans la mémoire.
- L’amygdale joue un rôle dans l’émotivité et coordonne les systèmes nerveux et endocriniens. Remarque: L’hippocampe et l’amygdale forment le système limbique.

147 3- Formation réticulaire
La formation réticulée s'étend du bulbe à l'hypothalamus La formation réticulaire correspond à un ensemble de neurones dont les longs axones se ramifient en milliers de branches dans tout le cerveau= système modulateur diffus Interviennent dans: Dans la coordination de l’activité des muscles squelettiques lors du mouvement volontaire et du maintien de l’équilibre Régulation des états émotionnels Activation de toute l ’activité du cerveau: système réticulaire activateur (SAR) impliquée dans la prise de conscience sélective: bloque sélectivement ou laisse passer des informations sensitives allant au cortex cérébral ( ex: le bruit produit par un enfant malade bougeant dans son lit réveillera sa mère alors que le bruit de traîne passant peut rester inaperçu) Une lésion de la formation réticulée entraîne un état voisin du sommeil. Les hypnotiques agissent par inhibition de cette région du névraxe. Ainsi, la formation réticulée maintient le cortex à l'état d'éveil et assure la régulation de la vigilance

148

149 Protection du S.N.C.

150 Les méninges La méninges la plus externe est la dure-mère, elle tapisse la boite crânienne jusqu’au trou occipital où elle adhère et se continue par la dure-mère médullaire. C’est une enveloppe fibreuse très épaisse la plus externe, très rigide. qui protège le cerveau et le cloisonne en compartiments : La première expansion est sagittal, elle sépare les 2 hémisphères cérébraux : c’est la faux du cerveau La deuxième expansion est horizontale, elle sépare les hémisphères du cervelet : c’est la tente. La 3e expansion est sagittale et elle sépare hémisphères cérébelleux : c’est la faux du cervelet. La 4e expansion est horizontale et elle maintient protège la glande hypophyse dans la selle turcique : c’est tente de l’hypophyse.

151 Les méninges

152 L’arachnoïde : membrane située sous la dure-mère et qui est constituée de 2 membranes : une membrane directement contact de la dure-mère et un réseau de fibres conjonctives constitue la 2e enveloppe. Dans cette espace délimité circule liquide céphalo-rachidien.

153 la pie-mère Une fine membrane qui tapisse la surface du cerveau en épousant étroitement les replis, les scissures et les circonvolutions du cerveau.Elle se poursuit vers le bas en entourant la moelle épinière.Elle se prolonge au delà de la terminaison de la moelle épinière par un filum terminal, qui traverse l’arachnoïde et qui avec la dure mère, va fusionner avec le périoste du coccyx. La pie-mère : la méninge la plus profonde

154

155 Ces trois membranes délimitent trois espaces:
l'espace épi-dural (autour de la dure-mère) l'espace sous-dural (entre la dure-mère et la membrane arachnoïdienne) l'espace subarachnoïdien (entre l'arachnoïde et la pie-mère): est occupé par le liquide cérébro-spinal.

156 Sinus veineux Villosité arachnoïdienne

157 Le liquide céphalo-rachidien (LCR)

158 Pour encore plus de protection, le cerveau (et la moelle épinière) baignent dans le liquide cérébro-spinal. Ce fluide circule à travers une série de cavités communicantes appelées ventricules. En plus de contribuer à absorber les coups, ce liquide diminue la pression à la base du cerveau en faisant ''flotter'' le tissu nerveux. Produit par les plexus choroïdes dans le 3ème ventricule et absorbé dans le système veineux à la base du cerveau, le liquide cérébro-spinal circule vers le bas en évacuant les déchets toxiques et en transportant des hormones entre des régions éloignées du cerveau. Dure-mère

159 Le LCR circule autour de l’encéphale, de la moelle épinière et dans les ventricules cérébraux.
Les ventricules cérébraux sont des cavités qui communiquent entre elles ainsi qu’avec le canal de l’épendyme et le tissu arachnoïdien. Il existe 4 ventricules : - VI et VII sont latéraux et situés les hémisphères - VIII est situé dans le thalamus Ils communiquent entre eux par un orifice étroit : le trou de Monroe. - VIV est entre le tronc cérébral en avant et le cervelet en arrière. Il communique avec le 3e ventricule par un canal qui traverse le mésencéphale et qu’on appelle l’aqueduc de Sylvius. Il présente 3 orifices : trou de Luschka et de Magendie permettent au LCR de passer dans les espaces arachnoïdiens de la moelle épinière et de l’encéphale.

160 a) Composition C’est un liquide transparent, légèrement jaunâtre. Il y a en permanence 80 à 150 mL de LCR et il est renouvelé 3 à 4 fois jour. Il contient : - 98 % d’eau - protéines - sels minéraux - sucres - substances cérébrales dont il est le transporteur (hormones) Il ne contient aucun éléments figurés du sang.

161 b) Circulation Ce LCR est sécrété par les plexus choroïdiens qui sont situés au niveau du toit des ventricules cérébraux. Ces plexus sont très richement vascularisé. Ils laissent filtrer du plasma (qui est un exultant du sang) et c’est cet exultant qui va devenir le LCR. La membrane de ces plexus est une barrière sélective et elle constitue la barrière hémato-méningée.

162 b) Circulation Le LCR va cheminer le long de l’axe cérébro-spinal :
- Sécréter par les plexus choroïdiens des ventricules latéraux (VI et VII). - Passe par le trou de Monroe - Arrive dans le 3e ventricule (VIII) - A ce niveau une nouvelle quantité de LCR est ajoutée - Passe par l’aqueduc de Sylvius qui va l’amener au 4e ventricule (VIV) où une nouvelle quantité de LCR est ajoutée - A partir de là, deux possibilités : soit il continu à descendre et passe par le canal de l’épendyme, soit il sort par les trou de Luschka et Magendie et gagne l’espace sous arachnoïdien de l’encéphale et de la moelle épinière.

163 b) Circulation - Le retour de ce LCR dans le sang se fera par réabsorption au niveau des granulations de Pacchioli qui sont de saillis de l’arachnoïde dans les sinus veineux du crâne - Le LCR est sécrété au rythme de sa réabsorption

164 Obstruction des canaux permettant l'écoulement du LCR peut causer l’hydrocéphalie
S’il y a un obstacle à l’écoulement du LCR chez l’enfant, on parle d’hydrocéphalie, alors que chez l’adulte, on parle d’hypertension intracrânienne.

165 Des lésions cérébrales peuvent être dues à:
un hématome sous-dural (accumulation de sang suite à la rupture d'un vaisseaux sanguin) qui entraîne une compression du cerveau. (Exemple: la commotion). une obstruction à l'écoulement du LCR, ou un problème de résorption de celui-ci peut engendrer une accumulation de liquide, et donc une augmentation de pression.

166 c) Ses rôle - Un rôle d’amortisseur : va protéger l’encéphale des chocs - Un rôle de filtre de substances nutritives du sang - Un rôle de transporteur de ces matières nutritives vers l’encéphale et la ME, et un transporteur d’hormones (notamment des neurotransmetteurs) - Un rôle d’évacuateur des déchets de métabolisme de système nerveux

167

168 DU SYSTEME NERVEUX CENTRAL
VASCULARISATION DU SYSTEME NERVEUX CENTRAL

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171 Les artères du cerveau Le sang artériel est amené au cerveau par deux systèmes, un antérieur et un postérieur. Le premier dépend des artères carotides internes. Le deuxième, issu des deux artères vertébrales, est formé par les artères cérébrales postérieures. Ces deux systèmes s’anastomosent à la base du cerveau pour constituer le polygone artériel de Willis, d‘où partent les principales branches destinées aux différentes parties du cerveau.

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173 Le cercle artériel de Willis et les artères jouent un rôle vital en maintenant un apport constant en oxygène et en glucose au cerveau, même quand une artère contributive est sténosée, ou quand la tête est mobilisée. Le cerveau reçoit environ 15% du débit cardiaque, soit environ 750 ml de sang par minute. Une autorégulation maintient un flux sanguin constant en ajustant le calibre des artérioles quand la pression artérielle varie.

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176 La barrière hémato-encéphalique
Les capillaires de l’encéphale sont beaucoup plus étanches que ceux du reste du corps Beaucoup de substance peuvent les traverser = barrière hémato-encéphalique

177 Les systèmes sensoriels.

178 Les systèmes sensoriels.
Ils sont issus des organes sensoriels de la périphérie. On a d’abord la sensation puis la perception des informations au niveau cortical.

179 A\ Principes généraux

180 1\ Principales modalités sensorielles.
-   vision -   audition -   olfaction -   gustation -   somesthésie -   équilibrage

181

182 2\. Organisation des systèmes sensoriels
Dans chaque système sensoriel, la sensation apparaît quand les facteurs environnementaux  stimulent les cellules correspondantes à une modalité. Les cellules nerveuses, spécialisées, sont appelées récepteurs sensoriels.

183 Audition (équilibration) Ondes de pression Mécanorécepteur
Modalité Stimulus Type de récepteur Vision Lumière Photorécepteur Audition (équilibration) Ondes de pression Mécanorécepteur Gustation et Olfaction Chimique Chémorécepteur Somesthésique Mécanique Thermique Thermorécepteur

184 a\ Codage de l’information.
Quelque soit la modalité, le sens, une stimulation va provoquer une variation de différence de potentiel transmembranaire du récepteur (potentiel de récepteur). La première étape de codage du stimulus est appelée transduction sensorielle. On a alors la génération d’un ou plusieurs potentiels d'action qui se propage(nt) sur la première fibre sensorielle (fibre primaire).

185 b\ Codage des paramètres de stimulation
La stimulation est codée en fonction de son intensité, de sa durée et de sa localisation.   L’intensité est liée à la fréquence de décharge des potentiels d'action. La durée : les récepteurs s’adaptent tous à une stimulation prolongée (l’adaptation sera lente ou rapide). localisation : chaque cellule peut être activée par un espace sensoriel (ou champ de réception). La taille des ces champs est proportionnelle : plus ils sont petits plus la résolution sera grande. Les neurones sensoriels primaires convergent vers un second neurone sensoriel (neurone sensoriel secondaire). Somatotopie à Somesthésie. Rétinotopie à Vision. Tonotopie à Audition.

186 c\ Les organes des voies sensorielles.
Les informations sont codées puis véhiculées par les voies sensorielles pour atteindre le cortex primaire, aux modalités correspondantes à leur origine. Dans les aires primaires, on a un niveau important de la perception de la stimulation. Ces informations seront mémorisées et pourront participer  au contrôle des mouvements, dans le maintien de l’éveil, dans la formation d’une image corporelle.

187 B\ Le système somesthésique.

188 Il se distingue des autres systèmes sensoriels car il est distribué dans l’ensemble de l’organisme alors que les autres sont regroupés dans des organes sensoriels.

189 Position relative des membres
Modalités Récepteurs Sensibilité Toucher Mécanorécepteur Pression Vibration Proprioception Propriocepteur -   muscles -   articulations -   tendons Position relative des membres Thermique Thermorécepteur Froid Chaud Douleur Nocirécepteur Température Stimulation mécanique Stimulation chimique

190 Systèmes sensoriels

191 L’oeil

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193 Sensibilités spécialisées

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200 L’oreille

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210 Le système olfactif

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213 Le système gustatif

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216 Synthèse

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219 AIRES MOTRICES Aire motrice primaire Aire prémotrice
Rôle: commande les mouvements volontaires des muscles squelettiques; perception inversée. Rôle: régit les habiletés motrices apprises de nature répétitive ou systématique comme la pratique d’un instrument de musique. Rôle: (aire de Broca) est le centre moteur du langage dirigeant les muscles associés à la production de la parole et d’autres activités motrices volontaires Rôle: commande les muscles du bulbe de l’œil (mouvements volontaires) Aire motrice primaire Aire prémotrice Aire motrice du langage Aire oculo-motrice frontale

220 AIRES SENSITIVES Aire somesthésique primaire
Rôle: reçoit les messages en provenance des récepteurs somatiques de la peau et des propriocepteurs des muscles squelettiques avec discrimination spatiale (localisation) et perception inversée; Rôle: intègre les différentes informations somesthésiques et donne une signification globale (mémoire sensorielle) Rôle : reçoit l’information visuelle en provenance de la rétine (perception inversée) Rôle: reçoit les influx en provenance des récepteurs auditifs (oreilles) et décode L’amplitude, le rythme et l’intensité. Aire somesthésique primaire Aire pariétale postérieure Aire visuelle primaire Aire auditive primaire

221 AIRES ASSOCIATIVES Cortex préfrontal Aire visuelle associative
Rôle: relié à l’intellect, la capacité d’apprendre, la personnalité,la production d’idées abstraites, le jugement, le raisonnement, la persévérance,… Rôle: communique avec l’aire visuelle primaire et interprète les informations visuels selon les expériences antérieures. Rôle: permet la perception sonore en interprétant les stimulus comme la parole, un cri, de la musique,… Cortex préfrontal Aire visuelle associative Aire auditive associative

222 Synthèse Liquide produit par les plexus choroïdes.
Remplit les ventricules S’écoule dans l ’espace sous-arachnoïdien par des ouvertures au niveau du 4e ventricule. Remplit l’espace sous-arachnoïdien où il forme un coussin liquide Est réabsorbé par le sang au niveau des villosités arachnoïdiennes. Synthèse

223 www.abieducation.com/ binder/French/chap1.html.


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