La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Du graphisme à l’écriture

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Du graphisme à l’écriture"— Transcription de la présentation:

1 Du graphisme à l’écriture
Michèle Bodino - 24/03/2007

2 Introduction Désaffection de l’apprentissage de l’écriture
Autrefois emploi de la plume (d’oie ou métallique) et de l’encre Le fait de placer les enfants dans une situation motivante pour écrire à partir de modèles n’est pas suffisant. Importance du maître en tant qu’organisateur des activités et médiateur du savoir. L’écriture n’est pas le dessin : les enjeux en sont différents. Désaffection liée sans doute à l’arrivée d’outils scripteurs plus faciles d’emploi. Emploi de la plume nécessité d’exercice, effort, application  pour pouvoir être lu et compris et ne pas offrir au destinataire un message sale ou taché. Le rôle de l’éducateur est essentiel  l’écriture, un automatisme mal acquis deviendra vite un obstacle à l’activité. Michèle Bodino - 24/03/2007

3 Origine de l’écriture Premières écritures, avant notre ère en Mésopotamie et en Égypte. Naissance de l’alphabet et donc de la lettre. Les Grecs s’inspirent de ce code ainsi que le latin avec ses 23 lettres. Premières écritures : Elles servaient à établir des inventaires  contenaient des chiffres, dessins, pictogrammes traduisant des mots.  mais ce système ne permettant pas le passage à l’expression d’une pensée  construction d’une relation signe-phonèmes. Naissance de l’alphabet : référence la plus ancienne : modèle phénicien avec 22 signes. Alphabets grec et latin qui vont se répandre grâce aux conquêtes romaines, mais également avec l’évangélisation ce qui provoque l’implantation de l’écriture alphabétique sur des continents qui ne possédaient que des formes archaïques. Michèle Bodino - 24/03/2007

4 L’écriture : de quoi parle-t-on ?
ambiguïté dans le sens du mot : écrire vient du latin scribere « Exprimer les sons de la parole ou la pensée au moyen d’un système convenu de signes » (Lexis), « tracer des signes d’écriture, un ensemble organisé de ces signes » (Robert). La graphie (du grec graphein : écrire)  aspect esthétique créé par les lignes, courbes, droites et points. Réfléchir à l’écriture en tant qu’apprentissage du geste laissant une trace sur un support. Ambiguïté dans le sens du mot : En maternelle, où porter l’effort dans la découverte progressive de l’écrit ? la production de messages écrits (« rédiger un message écrit destiné à être envoyé à quelqu’un » (Robert),  contexte de communication essentiel, la réalisation matérielle de message  « acte graphique ».  deuxième ambiguïté : peut-on assimiler le graphisme à l’écriture ? Aspect esthétique : Domaine offert aux jeunes enfants comme préalable à l’apprentissage de l’écriture. Les activités de motricité fine (faire de la main un outil de précision et de finesse) ne sont pas des activités d’écriture. Trace : système de signes codifiés Parallèlement, l’enfant doit découvrir le système et son sens. Michèle Bodino - 24/03/2007

5 Concevoir l’apprentissage de l’écriture
en n’oubliant pas la compréhension du code et son utilisation comme outils d’expression d’une pensée. Michèle Bodino - 24/03/2007

6 Le geste, le signe, le sens
L’apprentissage de l’écriture est lié à la construction d’un rapport entre le signe et le sens. Action de l’enfant favorisée par l’environnement matériel. Naissance progressive chez l’enfant de l’existence de la liaison signe-sens. L’éducateur mène l’enfant vers une maîtrise plus fine du geste afin que sa liberté puisse s’exprimer dans sa pensée. Le dessin reproduit les traits caractéristiques de l’écriture, mais l’intention prime sur le résultat. Signe et sens : différence entre le signe et le dessin  acte lexique (ensemble des mots d’une langue). Action de l’enfant : geste qui laisse une trace sur le tableau, création des premiers plaisirs du graphisme qui se répétera inlassablement tout en s’affinant, intérêt de l’école qui permet les débordements  existence d’une piste graphique (les grands chevalets sont rares dans les foyers). Peu à peu, le petit a envie de comprendre les mots puis de faire connaître sa pensée de la même manière.  avec encouragement, l’enfant dit ce qu’il « écrit ». Michèle Bodino - 24/03/2007

7 L’acte d’écriture « L’écriture qui est graphisme et langage est intimement liée à l’évolution des possibilités motrices qui lui permettront de prendre sa forme, et à la connaissance de la langue qui lui donnera un sens. » J. De AJURIAGUERRA Michèle Bodino - 24/03/2007

8 L’enseignement de l’écriture va de pair avec celui de la lecture.
Aucune production de tracés ne doit être proposée à l’enfant s’il n’en connaît pas le sens, s’ils n’ont pour lui une signification liée à ses activités du moment. L’écriture est une activité qui obéit à des règles sociales fixées et incontournables. L’écriture est le résultat d’un apprentissage qui, parce qu’il débouche sur un automatisme, se doit d’être rigoureux et structuré. Le maître agit progressivement et avec méthode. L’écriture n’existe que dans sa fonction de communication. Celle-ci exige que le résultat soit lisible et compréhensible mais aussi qu’elle soit réalisée rapidement. Michèle Bodino - 24/03/2007

9 La situation d’écriture est toujours la même :
un espace graphique ; un espace moteur  ; une attitude fixée. un espace graphique (plan limité, souvent horizontal, obligeant à la précision) ; un espace moteur (tracé orienté et rythmé, plus ou moins simple) ; une attitude fixée (position assise, équilibration des membres et du tronc, mouvement du bras scripteur pouvant garantir ou parasiter l’équilibre). Michèle Bodino - 24/03/2007

10 Quelle écriture à l’école ?
Script Écriture réservée à la lecture Majuscule d’imprimerie Écriture transitoire Cursive Écriture fonctionnelle SCRIPT L’écriture scripte facilite la lecture : « le dessin de ses lettres est simple mais il présente les inconvénients d’une écriture hachée ». La reproduction malhabile en script par le jeune enfant crée une confusion et gène la perception globale des unités sémantiques. L’enfant ne voit que des lettres séparées. D’autre part, le geste premier de l’enfant dans ses gribouillis est lié, c’est une suite de courbes. L’utilisation du script relève plus du dessin, du graphisme, c’est une suite de lignes verticales, horizontales et obliques. Il est important que l’enfant manipule les lettres dans leurs liaisons avec les lettres précédentes et suivantes, car c’est dans cette continuité qu’il va affiner sa motricité et gagner en rapidité. MAJUCULE D’IMPRIMERIE En moyenne section. Dite « Écriture bâton » Peut-être réinvestie comme majuscule dans l’écriture cursive. Essentiellement composée de traits permet à l’enfant de se sensibiliser à la direction des tracés et des lignes circulaires. CURSIVE appelée également « écriture courante », les lettres sont normalement reliées les unes aux autres, des levers de main avant le tracé des lettres rondes, des arrêts momentanés de la trace donnent une respiration au geste, un rythme au mouvement, ils évitent la fatigue, Écriture fonctionnelle parce qu’elle est organisée dans ses espacements, par conséquent lisible, rapide dans son exécution et son déchiffrage, écriture la plus communément employée dans les écoles. Elle propose un modèle simple et sobre, qui laisse pour plus tard, le plus de liberté à la personnalisation de l’écriture. Michèle Bodino - 24/03/2007

11 L’enfant qui apprend à écrire ne fait rien d’autre que ce qu’il savait déjà faire, tout son travail est d’éliminer les gestes inutiles et de coordonner les gestes utiles.  O. REBOUL L’écriture doit alors se détacher du dessin et devenir l’objet d’un apprentissage fonctionnel. Michèle Bodino - 24/03/2007


Télécharger ppt "Du graphisme à l’écriture"

Présentations similaires


Annonces Google