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MAD - IFSI LANNION 1ère année- octobre 2007

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Présentation au sujet: "MAD - IFSI LANNION 1ère année- octobre 2007"— Transcription de la présentation:

1 MAD - IFSI LANNION 1ère année- octobre 2007
LA TOILETTE DE LA PERSONNE SOIGNEE AU DELA DE L’HYGIENE DU PLAISIR A L’EPREUVE POUR LE SOIGNE ET LE SOIGNANT MAD - IFSI LANNION ère année- octobre 2007

2 MAD - IFSI LANNION 1ère année- octobre 2007
SOMMAIRE 1. La toilette de la personne soignée : une relation extraordinaire ! 2. POUR LA PERSONNE SOIGNEE : - moyen d’exister - moyen de se confronter à l’épreuve de la réalité 3. POUR LE SOIGNANT: - moyen de réalisation de l’idéal soignant - mise à l’épreuve de l’idéal soignant face aux réalités pénibles 4. Soigner, c’est accompagner et soutenir le désir d’être de la personne soignée stimulé par la toilette 5. Aider le soignant investi dans les toilettes à être et rester soignant MAD - IFSI LANNION ère année- octobre 2007

3 LA TOILETTE : UN SOIN EXTRAORDINAIRE !
Une intrication des espaces intimes du soigné et du soignant peu commune Un soin quotidien d’une durée exceptionnelle Un soin générateur de multiples stimulations: tactiles, kinesthésiques, cénesthésiques, auditives et visuelles liées au handling et holding Un soin habituel, connu, influencé par la culture du soigné et du soignant Une surexposition du corps du soigné donné à voir et à toucher dans sa totalité Des incidences multiples pour La personne soignée et le soignant MAD - IFSI LANNION ère année- octobre 2007

4 LA TOILETTE : DU PLAISIR A L’EPREUVE POUR LA LA PERSONNE SOIGNEE
1. La toilette : ça fait du bien ! C’est un plaisir ! Pourquoi ? L’alitement, l’inaction, l’immobilisme et certains déficits favorisent :  la perte de repères externes et internes par raréfaction ou absence de stimulations  donc des difficultés avec le schéma corporel, l’image de soi et d’orientation dans le temps et dans l’espace Comment ? La toilette peut contribuer à restaurer le sentiment d’être soi grâce aux émotions positives qu’elle peut générer (rôle des stimulations): plaisir d’être propre et de donner aux autres une image digne de soi plaisir de se sentir intégré (corps et esprit) et réunifié plaisir d’être au monde (vivant) et dans le monde (participant) MAD - IFSI LANNION ère année- octobre 2007

5 2. Un vécu éprouvant pour la personne soignée
Vécu possible d’atteinte pénible à sa pudeur et à son intimité Mais Constat d’une adaptation rapide au milieu de soins Possible sur adaptation  apudeur Réalisation douloureuse de son état, des conséquences de sa maladie, d’un accident ou de la vieillesse renvoyées par le corps révélé lors de la toilette. C’est une : Source d’angoisse, de souffrance diversement manifestée: Humour, métaphore, colère, tristesse, rêve… Dans certains cas de troubles mentaux : Vécu d’agression :  Réaction violente possible 2. Ou vécu infantile :  Attitude régressive MAD - IFSI LANNION ère année- octobre 2007

6 La toilette : de l’idéal soignant à l’épreuve du soin
1. La toilette c’est le soin idéal grâce auquel le soignant dit qu’il peut vraiment se réaliser et pour lequel il est vraiment reconnu par la personne soignée : La toilette offre des conditions idéales de proximité avec la personne soignée et de mise en confiance de celle-ci parce que : c’est agréable et ça fait du bien (c’est un soin qui n’est pas agressif) La toilette conduit à une connaissance privilégiée de la personne soignée : physique et psychologique : surveillance de l’évolution des problèmes de santé : transmission, révision du projet de soin du vécu de sa situation actuelle : relation d’aide et de soutien éventuelle Pour garantir les bénéfices de la toilette le soignant sait qu’il doit être attentif aux besoins de pudeur et d’intimité de la personne soignée et à ses habitudes pour ses soins corporels. Le respect de l’autre est une valeur dont il est fier MAD - IFSI LANNION ère année- octobre 2007

7 2. Le soignant à l’épreuve de la toilette :
La toilette confronte à voir et à toucher le corps nu d’un autre : malaise, gêne du soignant qui ne sait comment faire face (d’autant plus si apudeur, ou impudeur…) La toilette confronte le soignant à l’épreuve de la souillure, au macabre et à l’impensable (grands vieillards, polyhandicapés, fin de vie, mutilations…) : c’est choquant et ça fait peur La toilette confronte le soignant à la souffrance et à son expression triste, violente, ou désespérée : il se sent agressé La toilette confronte le soignant à ses limites, à son impuissance face au déclin et à l’irréparable: il se sent démuni et malheureux Dans un contexte de déclin inexorable mais lent, la toilette confronte à la monotonie de la répétition : elle use et démotive et expose aux dérives de maltraitance Faire des toilettes peut exposer au mépris ou à l’indifférence de l’entourage et de la société : soin jugé trivial et banal ne nécessitant pas de qualification S’oppose à la survalorisation du travail médicotechnique hospitalier: Incite au silence, à l’isolement ou au défi coûteux MAD - IFSI LANNION ère année- octobre 2007

8 MAD - IFSI LANNION 1ère année- octobre 2007
COMMENT LE SOIGNANT PEUT ACCOMPAGNER ET SOUTENIR LE DESIR D’ETRE DE LA PERSONNE SOIGNEE REVELE PAR LA TOILETTE ? Le soignant a une éthique de la personne soignée sujet (identité, histoire) très développée et assumée en toute circonstance et quel que soit son état. Le soignant a confiance en lui : en ses capacités et compétences. Il sait écouter, comprendre et aider la personne soignée lors des toilettes à être elle-même, à se réaliser, à se sentir bien ou mieux Le soignant pratique un handling (toucher, manipulations) et un holding rassurant et restructurant. La personne est en confiance. Le soignant sait tirer parti de la relation de soins corporels, ici et maintenant, comme moyen d’étayage du soi de la personne soignée sujet des soins, vivant et désirant être Le soignant trouve un sens positif à ce qu’il fait, par ce qu’il est, avec l’autre, en faisant pour lui et avec lui : fierté, estime personnelle Le soignant reconnaît ses limites, ses difficultés et sait rechercher de l’aide pour lui-même MAD - IFSI LANNION ère année- octobre 2007

9 MAD - IFSI LANNION 1ère année- octobre 2007
POUR UNE RELATION DE SOIN DU CORPS SOIGNANTE ET DURABLE : UNE FORMATION ET UN SOUTIEN DES SOIGNANTS UNE FORMATION (INITIALE ET CONTINUE) UTILE ET VALORISANTE Développer un tutorat formateur et compréhensif des apprentis soignants Développer des savoirs sur : - Corporéïté - Proxémique - Schéma corporel - Relation d’aide (écoute, empathie) - le handling (toucher et manipuler) et le holding (tenir et porter) Mettre en lien avec le soin de toilette Disposer d’un espace-temps encadré de mise en travail de l’expérience pratique des toilettes MAD - IFSI LANNION ère année- octobre 2007

10 MAD - IFSI LANNION 1ère année- octobre 2007
2. UNE ATTENTION, UNE RECONNAISSANCE ET UN SOUTIEN DUS AUX SOIGNANTS INVESTIS DANS LES TOILETTES PAR L’INSTITUTION Le travail de soins corporels est reconnu :  Sollicitations du soignant pour connaître l’état de santé des personnes soignées  Implication du soignant dans l’élaboration des projets de soins pour la personne soignée Le potentiel éprouvant est connu et reconnu par l’institution : le soignant se sent en confiance et en sécurité dans son institution Le soignant en difficultés se sent compris:  et bénéficie d’une écoute et d’une aide selon ses besoins MAD - IFSI LANNION ère année- octobre 2007


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