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Histoire et théories d’architecture: Mr HASSOUNI Omar

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1 Histoire et théories d’architecture: Mr HASSOUNI Omar
L’influence du hadith sur l’art islamique et l’architecture de mosquées Histoire et théories d’architecture: Mr HASSOUNI Omar AZNAG Chaimaa ABABOU Soukayna

2 Plan de l’exposé Introduction
L’influence du hadith sur l’art islamique Perspective historique de l’architecture islamique La mosquée: bâtiment type de la civilisation musulmane La mosquée du prophète (Masjid al-Nabawi) L’évolution de l’architecture des mosquées Conclusion

3 L’architecture islamique
Il est dit que l'architecture de l'empire islamique est dotée d'un style propre autant qu'il est argumenté qu'elle est due à un amalgame de différents styles, cultures, traditions, philosophies théologiques et influences géographiques. Cette dernière assertion est conforme au canon islamique que toutes les créations du monde sont composées par des formes, lisibles à travers des règles mathématiques d'équité, de symétrie et de géométrie : cette interprétation modèle l'architecture afin de créer des formes exprimant l'unité dans la diversité.

4 L’influence du Hadith sur l’art islamique
L’image dans les textes religieux Les recueils de hadiths, qu'ils soient sunnites ou chiites, ne consacrent pas de chapitre propre aux images. On trouve des éléments sur la représentation figurée dans différentes parties, concernant la prière, les vêtements ou d'autres sujets17. En général, ils semblent plus directement défavorables à la représentation figurée18 ; mais leur utilisation est malaisée pour l'historien, car ils peuvent refléter des préoccupations des périodes différentes. Pour K. A. C. Creswell, ces considérations ne seraient pas antérieures à la seconde moitié du VIIIe siècle. De même, pour D. Clévenot, « ces corpus, ceux de Bukhârî, de Muslim, de Tirmidhî, d'al-Nasâ'î, etc. reflètent donc les problèmes débattus au IXe siècle à Bagdad tout autant, sinon plus, que la réalité mecquoise ou médinoise du VIIe siècle »19.

5 Pour Silvia Naef les hadiths témoignent de quatre préoccupations majeures. Il existe peu de différences entre conceptions sunnites et chiites :
1) Dans le cadre d'une crainte du retour à l'idolâtrie, les images sont considérées impures, incompatibles avec la prière. Toute personne qui les touche doit se purifier20. « Les anges n’entreront pas dans une maison où il y a un chien, ni dans celle où il y a des images. » — Bukhârî, LXXVII, 87 « L’envoyé de Dieu a dit : « Gabriel est venu vers moi et m’a dit : nous, les cohortes d’anges, n’entrons pas dans une maison où se trouvent un chien, l’effigie d’un corps ou un pot de chambre » — Kulaynî, al-Kâfî, « Tazwîq al-buyût », 2

6 2) Selon le lieu et le support où elle est placée, toutefois, l'image peut être licite ou non. Là encore, ce précepte semble lié à « la préoccupation de ne pas susciter un culte ». « J’ai dit [au cinquième imâm] : « lorsque je prie, j’ai devant moi des effigies et je les regarde ». Il m’a répondu : « il n’y a pas de mal à cela si tu les recouvres d’un drap. Il n’y a pas de mal à cela si elles se trouvent à ta droite ou à ta gauche, derrière toi, sous tes pieds et au-dessus de ta tête. Si elles se trouvent dans la direction de la Mecque, suspend un drap au-dessus d’elles et prie. » — Tûsî, Istibsâr, CCXXXIII, C'est sans doute dans ce sens qu'il faut interpréter aussi le fameux épisode de la destruction des idoles qui entouraient la Ka'ba par Mahomet lors de son retour à la Mecque en 630. Cet épisode est raconté dans les hadiths 21 et par des historiens comme Tabarî. Azraki mentionne que Mahomet a épargné, lors de cet épisode, une Vierge à l'Enfant18. Les hadiths mettent à plusieurs autres reprises en valeur la destruction des images, notamment textiles. Les tentures arrachées perdent leur dignité avec leur verticalité ; les coussins mis en morceaux perdent toute prétention à imiter le vivant22.

7 3) Les artistes produisant des images humaines ou animales seront condamnés dans l'au-delà, car ils font preuve « d'immodestie » en voulant imiter Dieu, seul créateur. Les peintres, de ce fait, sont présentés comme les pires de toutes les créatures, maudits par Mahomet et assimilés aux polythéistes19. « Certes, ceux qui font ces dessins seront châtiés au jour de la résurrection : on leur dira : donnez la vie à vos créations. » — Bukhârî, LXXVII, 89, 2 « Qui fait une effigie sera chargé, le jour de la Résurrection, de lui insuffler une âme. » — Kulaynî, al-Kâfî, « Tazwîq al-buyût », 4 « Ceux que Dieu punira le plus sévèrement au jour du Jugement sont ceux qui imitent les créations de Dieu. » — 'Ahmad ibn Hanbal, VI, 36 « [Dieu parle] Et qui donc est plus criminel que ceux qui ont dessein de créer des êtres pareils à ceux que j'ai créés ? Qu'ils essaient donc de créer un grain de blé ! Qu'ils essaient donc de créer une fourmi ! » — Bukhârî, Libâs, 90

8 4) La peinture d'images ne représentant pas d'animaux ni de personnages est admise.
« Un homme vint voir Ibn Abbas. Il dit : Je suis peintre. Donne- moi ton avis à ce sujet. […] En lui posant la main sur la tête, [Ibn Abbas] lui dit : je t’informe de ce que j’ai entendu dire par le Prophète : tout peintre ira en enfer. On donnera une âme à chaque image qu’il a créée, et celles-ci le puniront dans la Géhenne. Il ajouta : si tu dois absolument en faire, fabrique des arbres et tout ce qui n’a pas d’âme23. » — Muslim, Salîh, XXXVII, 99 (2110) « Gabriel dit au Prophète : « Je suis venu te voir hier, mais fus empêché d'entrer par les images à la porte, car il y avait dans la maison une tenture sur laquelle se trouvait l'image d'un homme. Coupe donc la tête de l'image de façon qu'elle prenne l'aspect d'un arbre24. »

9 Perspective historique de l’architecture islamique
Les Arabes ont émergé de la péninsule arabique avec une campagne de conquête qui a duré un siècle, née de la poursuite et la diffusion de leurs idéaux théologiques. En cent ans, grâce à leurs succès militaires et leurs sens politique, mercantile et religieux, les territoires soumis s'étendaient plus loin que tous les précédents empires, de l'Espagne à l'ouest aux frontières de la Chine à l'est. «L’Age d'Or des Sarrasins correspond aux douze années entre 632 et 644, durant les règnes d'Abû Bakr As Siddîq et d'Omar ibn Al-Khattab qui fut une période d'harmonie interne et de conquêtes ininterrompues». (Edward A. Freeman)**. Puisque l'introduction au monde d'une nouvelle religion était l'objet principal de leurs invasions, l'influence des Arabes était initialement spirituelle plus que matérielle ; par conséquent, malgré leur vives conquêtes, ils n'eurent au début aucune influence sur l'architecture des plusieurs pays soumis. C'est ce qui permit aux cultures des territoires conquis d'influencer l'art islamique, qu'il s'agisse des céramiques persanes, des fresques chrétiennes, des colonnes gréco-romaines et de la philosophie classique. L'habileté marchande des conquérants a favorisé l'échange avec les autres cultures et populations d'autant plus, qu'à l'époque, la péninsule arabique était une voie de communication entre l'est et l'ouest très importante pour le commerce.

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11 Puisque la linguistique - la philosophie du Coran et les mots de Dieu - était leur force, l'architecte musulman voyait l'architecture comme un moyen d'exprimer sa foi et de remercier le Créateur pour les ressources données aux hommes, en les utilisant de la meilleure façon possible. Sur un plan spirituel, ce qui en fin de compte influençait les croyances et les traditions des populations conquises est que l'Islam proposait le guide détaillé d'une philosophie de la vie. Cette philosophie dépend du Coran (livre sacré), de l'Hadith (conseils et paroles du Prophète) et de la Charia (interprétations du livre sacré). Le Coran et l'Hadith sont constants dans la plupart des sociétés islamiques. La Charia, cependant, varie, ce qui permet l'intégration des traditions et habitudes locales. Pour cette raison, l'architecture islamique est diversifiée et reflète le caractère de chaque région et culture. En contraste, les Arabes avaient une philosophie basée sur l'unité de l'univers, ce qui impliquait que l'architecture et l'art islamiques étaient liés à la cosmologie. Cela apparaît clairement dans la pensée Soufie***.

12 Chaque forme externe (le macrocosme) est complétée par une réalité interne (le microcosme). Ainsi, l'architecture islamique est, comme les oeuvres de la nature, fonctionnelle et cosmique. L'histoire du développement de la mosquée, c'est à dire le bâtiment-type de la civilisation islamique, peut être utilisée comme un mètre-étalon du développement architectural.

13 La mosquée La qibla est la direction vers laquelle s'oriente la prière. Durant les deux premières années, le prophète se tournait vers Jérusalem. Mais depuis, c'est vers La Mecque que les musulmans prient. La qibla détermine l'organisation et l'orientation de l'espace de toutes les mosquées du monde. Elle y est indiquée par le mihrab. Lorsque les musulmans conquirent la Syrie en 636, ils transformèrent les basiliques chrétiennes en mosquées. Ces basiliques, longs édifices à trois arches, à toits pentus, sont dotés d'un autel à l'extrémité est. Le mihrab étant placé contre le mur sud et l'entrée percée dans le mur nord ; la prière faisait non dans le sens de la nef mais dans celui du transept. La basilique transformée, flanquée d'une cour fermée à arcades, avait la forme de la mosquée de Médine. La première mosquée al-Aqsa (av. 670) de Jérusalem rappelle le plan de la Stoa royale d'Hérode. Toute ressemblance avec les églises, dont le point focal est à l'extrémité la plus courte, disparut. Ces ajouts s'expliquent par la croissance de la population, mais l'agrandissement est lié à une constante de l'art islamique, la répétition sans fin d'un même motif.

14 Le minaret: À Médine, l'appel à la prière était lancé du haut d'un toit. Les juifs utilisaient le shofar (corne de bélier), et les premiers chrétiens une claquette de bois. La tradition syrienne de marquer de quatre tours les angles des édifices pourrait être à son origine. Située à l'angle de la cour, ou isolée comme à Samarra, la tour sert depuis la mort du prophète pour l'appel à la prière. La mosquée des Ommeyades ou Grande Mosquée de Damas ( ), construite autour d'une ancienne basilique, est l'exemple le mieux préservé d'une mosquée primitive. Un dôme plus récent, à l'intérieur de la salle de prière, indique l'un des quatre mihrabs du mur de la qibla.

15 Le dôme: Caractéristique de l'architecture islamique, il provient des traditions sassanides et chrétiennes. Le dôme du Rocher (fin 7° s), à Jérusalem, est l'un des plus anciens et des plus grands. Il indique l'endroit d'où Mahomet fit de nuit le voyage céleste. L'influence turque grandit avec l'essor de l'islam, le mausolée du souverain de Boukhara (début du X° siècle), d'un grand intérêt architectural en est un exemple.

16 L'arc en ogive: Probablement d'origine syrienne, adapté par les omeyades, utilisé dans les mosquées abbassides, puis en Égypte aux IX° et X° siècles, il apparut dans les mosquées mamelouks à partir du XIII° siècle. La maqsura : Du temps de Mahomet, le minbar servait de trône au chef de la communauté, puis il devint chaire à degrés d’ou le prédicateur faisait le sermon le vendredi. La maqsura, d’abord paravent placé autour du mirhab (Niche pratiquée dans le mur d'une mosquée, orientée vers La Mecque) pour protéger les chefs des attentats éventuels, devint enceinte composée d’un bati, d’un couronnement et de moucharabiés en bois sculpté et tourné, réservée à la prière du souverain pour le séparer des simples croyants.

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20 La mosquée du prophète ‘L'architecture sacrée islamique serait née d'une composition élémentaire en palmes et troncs de palmier érigée en 622 : la Mosquée du Prophète.’ La première mosquée a été construite à Médine en La mosquée Masjid Al-Nabawi, ou Mosquée du Prophète, était composée d'une simple mais large structure rectangulaire composée de colonnes en tronc de palmier couverte de feuilles de palme. Ce bâtiment était un lieu de prière, de sagesse, d'éducation et de jugement et doit être considéré, pour l'époque, tel un centre civique. La mosquée du Prophète est ainsi devenue le module à partir duquel les générations futures de constructeurs et de designers se sont inspirés.

21 Al-Masjid Al-Nabawi (arabe : ‫المسجد النبوي‬ ou mosquée du Prophète, à Médine en Arabie saoudite, est la deuxième mosquée la plus sainte de l'islam après Masjid al-Haram à La Mecque et avant la mosquée d'Al-Aqsa (à côté du Dôme du Rocher), à Jérusalem. La mosquée originale a été construite par Mahomet. Les califes suivants l'ont agrandie et amélioré sa décoration. Le premier édifice n'était pas grand et ne représentait qu'une petite partie de superficie du bâtiment actuel. La taille de la mosquée a été considérablement augmentée depuis la formation du royaume saoudien. La dernière rénovation a eu lieu sous le roi Fahd.

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24 «Sa forme architecturale et spatiale primitive fut, pour tous les projets successifs, une sorte d'esquisse basée sur la variation du hall de prière et des cours et elle a effectivement servi la liturgie islamique pendant des siècles. Ses fonctions diverses ont évolué pour donner naissance à une variété de bâtiments spécialisés». (David Yeomans, 1999)*****. A partir de ce design de base, de nombreuses formes sont nées de l'interaction entre des conquérants et des cultures plus anciennes. Cette croissance intellectuelle est autant représentative de la réussite de la propagation de la religion que de la conquête de nouveaux territoires. C'est quand la capitale s'est déplacée de La Mecque à Damas qu'un prototype de mosquée est devenu nécessaire.

25 L’évolution de l’architecture des mosquées
Tandis que les dynasties évoluaient de l'époque des Omeyyades (de 661 à 750) à celle des Abbassides (de 750 à 1258), les bâtiments ont conservé les mêmes idées philosophiques tout en introduisant des concepts provenant des différents pays. Ainsi, les éléments ayant un rôle majeur dans la création de l'image mystique de l'empire islamique sont : le madkhal (entrée), le ma'azana (minaret), le kubba (coupole), le sahn (cour interne), le musalla (hall de prière), le mihrab (niche) et l'aked (arche).

26 Conclusion Certes, l'héritage des dynasties musulmanes peut sûrement être revisité grâce notamment à la stylisation, aux ornementations et l'interprétation modernes des techniques traditionnelles proposées par les architectes régionaux. Il a aussi affecté la culture de l'Espagne coloniale, du Mexique à la Patagonie, où nombre d'églises ont pris modèle sur la mosquée de Cordoue. En témoigne encore les moucharabiehs de l'Institut du monde arabe, à Paris, signé Jean Nouvel ainsi que de nombreux autres exemples.


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