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ATELIER DE OUAGA NOV - L’EAU, UN BIEN COMMUN POUR TOUS.

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1 ATELIER DE OUAGA 15- 16 NOV - L’EAU, UN BIEN COMMUN POUR TOUS.
.CONTRIBUTION TITRE. Et demain le Sahel face au droit à l’eau dans un contexte de changement climatique ? Quelles tâches des Organisations des sociétés civiles ./ Mamadou Diouf- Mignane

2 PLAN DE PRESENTATION INTRODUCTION
1- L’ EAU DANS LE SAHEL DANS UN CONTEXTE DE CHANGEMENTS CLIMATIQUES: Enjeux et défis 2- L’eau un enjeu de taille pour la planète et un défi pour le Sahel. Conclusion

3 INTRODUCTION Le Sahel est une zone aride spécifique au continent africain, surtout dans sa partie ouest. Ici, l’eau est une ressource rare à la disponibilité très aléatoire durant toute l’année. Dans cette zone éco-géographique contraignante, voire hostile, les populations locales, réussissent tout de même à survivre en faisant pousser des céréales et des arbres sur des sols fortement dégradés, tout en élevant du bétail, mais bien dans des conditions rudes.

4 Que faire pour rendre la vie moins contraignante dans cette partie du continent et dans le monde ? Les populations du Sahel sont –elles condamnées à vivre le calvaire de l’eau ? Ou seront-elles parmi les gagnants dans la guerre ou les crises de l’eau qui sont prédites par beaucoup d’observateurs? Que doivent faire les organisations des sociétés civiles africaines en général et du Sahel en particulier pour éviter à nos sociétés, le pire des calvaires et leur assurer un droit humain, à l’instar de tous les peuples du monde ?

5 Voilà à notre avis, une série de questions auxquelles il nous faut trouver des réponses dans les meilleurs délais. Et cette rencontre du Burkina, qui se tient en relation de partenariat avec des acteurs et organisations du Nord, est bel et bien une opportunité pour lancer les bases d’un partenariat solidaire qui contribuera à trouver les réponses aux questions qui se posent à nous.

6 L’eau en Afrique sahélienne dans un contexte de changements climatiques : Enjeux et défis.
En Afrique Subsaharienne. 340 millions de personnes n’ont pas accès à une eau potable. Une grande partie de cette population et à fortiori au Sahel est contrainte de boire l’eau des fleuves et des eaux stagnantes, impropre à la consommation. Elle contracte des maladies telles que diarrhées, choléra, paludisme et parasites intestinaux qui non soignées provoquent la mort. Dans les pays en développement, 80% des maladies sont liées à l’eau, et environ 5000 enfants décèdent chaque jour de diarrhées, soit un toutes les 17 secondes.

7 Des images qui parlent…

8 Voila sans doute pourquoi, l’eau source de vie, est aussi facteur de mort dans le Sahel, et tue ainsi 8 millions de personnes par an, soit 10 fois plus que les guerres. A cela, pourrait s’ajouter les problèmes d’hygiène si l’on sait qu’au moins Un demi-milliard d’africains ne disposent pas de sanitaires. Au cœur des problèmes d’hygiène, un manque de points d’eau, d’infrastructures sanitaires et une absence d’informations de la population sur les conséquences de la consommation d’eau non potable. Il est estimé qu’au total, un dixième des maladies au niveau mondial pourraient être évitées grâce à une amélioration de l’approvisionnement, de l’assainissement et de la gestion des ressources en eau.

9 En Afrique, les zones arides couvrent environ 43% de la surface du continent. A cela, s’ajoutent les déserts. Mais, il apparait que ces zones arides abritent 40% des africains, soit environ 268 millions d’hts. (cf. Wellington N Ekaya, in stratégie de développement de l’agriculture en zone aride, le rôle du savoir, CTA, 2007). Faudrait-il rappeler que les populations du Sahel vivent essentiellement de l’agriculture sous toutes ses formes et de l’élevage , un aspect de cette activité.

10 Si environ 40% de la population du Sahel en Afrique de l’Ouest, n’a pas accès á l’’eau selon le triste constat fait par les Chefs d’Etats des pays membres du (CILSS) au terme d’un sommet réuni dimanche à Nouakchott, alors il y a de quoi se poser des questions sur comment assurer ce droit fondamental, dans au moment des changements climatiques. Pourtant bien que les pluies soient rares dans cette région, l'eau est tout de même disponible en abondance grâce aux grands cours d’eau qui traversent le Sahel, Niger, Sénégal, Gambie et Volta. C'est cela que nous pensons qu’il urge de recentrer les actions des acteurs en priorité à une meilleure gestion des ressources partagées.

11 Les changements climatiques et autres comportements de pollution et de manque d’hygiène, pourraient, dans ces années à venir, accentuer la vulnérabilité de l’accès à l’eau pour plus de 2 milliards de personnes, au moment où la demande en eau augmente chaque année de 64 milliards de m3. Qu’en sera-t-il pour le Sahel en ces moments ? En Afrique, si l’on réfère aux thèses du Pr Cheikh Anta Diop, l’eau est là, mais elle n’est pas maitrisée, elle coule et se déverse selon son bon vouloir sans tenir compte des besoins humains.

12 Pendant les saisons pluvieuses, ce sont des milliers de M3 d’eau de pluies qui sont perdus, alors qu’il existe des une foule de technologies innovantes locales dont l’efficacité est aujourd’hui reconnue comme nous le disent des chercheurs dans leur œuvre (L. Some, F. Kambou, B. Ouedraogo, P28, B.Nonguierma. p32. A ces manquements, on pourrait ajouter les faibles connectivités entre les fleuves d’Afrique, comme le Nil, qui a fait les beaux jours de l’histoire humaine, le Congo, le Zambèze, le Tanga, le Niger, le Sénégal, tout le potentiel qu’il y a dans le golfe de Guinée, et le Manu River, sans compter les nombreux lacs qui arrosent le continent.

13 C’est dire que là où les nappes phréatiques sont faibles ou menacées, il est bien possible de les soutenir par des mécanismes et techniques de mise à disposition de l’eau. Les arguments souvent évoqués pour expliquer l’incapacité de mettre l’eau à la disposition des populations, se résument en termes de moyens, d’investissements coûteux. Mais, nous devrions considérer qu’aucun investissement n’est coûteux pour mettre l’eau, source de vie et facteur de production. Au Sahel, la non maitrise de l’eau est un facteur d’aggravation de la pauvreté. Car, ici, l’eau, l’agriculture et les moyens d’existence ruraux sont liés.

14 . L’eau un enjeu de taille pour la planète et un défi pour le Sahel.
Afin de définir des mesures pour améliorer la gestion mondiale des ressources en eau, personnes se sont réunies du 16 au 22 mars dernier à Istanbul. Chefs d’état internationaux, délégués des Nations Unies, ministres, parlementaires, représentants de collectivités locales et de gouvernements, ONG et experts de l’eau ont participé au 5ème forum mondial de l’eau.

15 Le constat dressé par les gouvernements et autres acteurs présents laisse pressentir un avenir difficile pour l’humanité : Selon le Programme des Nations Unies pour le développement, en 2030, près de la moitié de la population mondiale vivra dans des zones soumises au stress hydrique si la consommation, qui accentue le réchauffement climatique, se poursuit au même rythme. Autrement dit, la survie des générations futures est en jeu. Un constat inquiétant c’est que " L’eau représente 5% de l’aide au développement. Cette logique semble s’expliquer par les tendances á la marchandisation de l’or bleu, qu’est l’eau.

16 Alors, qu’en est-il des OMD ?
Dans ses Objectifs du Millénaire pour le Développement, l'agence des Nations Unies s'était engagée, au début de la décennie, à "réduire de moitié, d'ici 2015, la proportion de la population qui ne dispose pas d'un accès durable à l'eau potable propre, et à des sanitaires de base". Elle indique que depuis 1990, 1,6 milliard d'habitants ont obtenu un accès à une eau saine, ce qui représente une baisse de 8% (de la population mondiale qui ne dispose pas d’eau potable). On est encore loin des 50% prévus pour 2015.

17 Globalement, ces objectifs ne seront atteints qu’en 2016, semble-t-il pour l’eau potable et 2022 pour l’assainissement. Mais en Afrique subsaharienne, ils ne devraient être atteints qu’en 2040 pour l’eau potable, et 2076, pour l’assainissement. Malgré ce bilan inquiétant, la déclaration finale qui a clos le 5 ème forum mondial de l’eau le 22 mars 2009 ne reconnaît pas l’accès à l’eau comme un droit humain. Il reste considéré comme un besoin.

18 Cette déclaration ministérielle, qui servira de repères aux gouvernements pour agir dans le domaine de l’eau pour les 3 ans à venir, formule une série de recommandations. Parmi celles-ci, la nécessité de modifier les modes de consommation d’eau, en particulier dans l’agriculture, et de collecter et traiter les eaux usées. Mais rappelons –nous que les sécheresses de et , avaient provoqué plus de morts au Sahel. Si donc les OMD ne seront atteints qu’en 2022, et si le Sahel continue á subir les lois des changements climatiques, alors, quels seront les chiffres accablants de morts ?

19 En attendant, tout le monde sait que s’approvisionner en eau au Sahel, reste encore une corvée dans beaucoup de contrées, malgré les efforts réalisés par les Etats et les ONG. La mondialisation marchande et accaparante des ressources est entrain de manœuvrer pour faire de la ressource eau, une marchandise ordinaire, vendable aux mieux offrants. A cause de tous ces dérapages, certains observateurs considèrent que le monde va vers la ‘’GUERRE de l’EAU’’.

20 Alors, l’eau surtout potable et de production, devient un enjeu de taille pour la Planète terre, en attendant que la planète- Mars, finit de nous révéler ses secrets. Le monde survivra –t-il á la guerre de l’eau ? L’humanité saura –t- elle assurer á ses enfants le Droit á l’eau dans les 20 ans á venir ? Selon les experts du CILSS, ‘’La plupart des acteurs s’accordent à considérer qu’un des principaux défis que doit relever la région, dans une triple perspective de réduction de la pauvreté, de lutte contre l’insécurité alimentaire et de gestion durable des ressources naturelles, concerne la gestion de l’eau.

21 De ce point de vue, le Sahel est une des régions les plus vulnérables au monde, alors que paradoxalement, c’est aussi une région disposant de ressources hydriques considérables. Le Sahel ne manque pas d’eau mais d’une stratégie de valorisation et de gestion raisonnée de ses ressources en eau.’’ Et le CILSS d’ajouter que le sahel doit prendre en compte. L’amélioration de la gestion intégrée des ressources en eau ; L’augmentation des ressources en eau mobilisables ; La gestion des aménagements ; L’amélioration de la productivité agricole et la diversification de la production  le développement de la recherche d’accompagnement dans le domaine de l’irrigation, Le renforcement des capacités des acteurs.

22 Conclusion La zone sahélienne s'étend sur une longueur de km, depuis les côtes atlantiques du Sénégal et du sud de la Mauritanie jusqu'à l'Éthiopie, à l'est. Elle est large d'environ 500 km. Si aujourd'hui la soif, la solitude et le néant règnent en maîtres sur cet enfer de sable et de pierre, il y a bien longtemps, c'était une steppe avec de nombreux et vastes lacs dans lesquels abondaient poissons et coquillages nous renseigne le savant égyptologue, CAD.

23 Aujourd'hui, la région du monde où la sécheresse est le plus catastrophique est le Sahel. Commencée il y a sept millénaires, la désertification de cette zone située au nord de l'Afrique, entre le Maghreb et le monde noir, est l'un des fléaux qui menace l'humanité et devant lequel, pourtant, nous restons démunis. « Sahel » est un mot arabe qui signifie « bordure », ou « rive », du fait que cette zone jouxte le Sahara, qui est le désert le plus vaste et le plus aride du monde.

24 Notre conviction personnelle est que relever les défis de l’eau au Sahel, nécessite une forte implication des Acteurs de tous les bords, et surtout des OCS/OCB. Nous devons travailler á mettre en synergie nos moyens, nos idées, nos ressources á travers des programmes. Le réseautage est une exigence, et une voie obligée, car la question de l’eau est tellement une question sérieuse qu’aucune force á elle seule ne saurait la régler.

25 Au demeurant, nous lançons un appel pour la mise en place, d’un grand réseau d’acteurs de la Société civile du Sahel, pour défendre le Droit á l’eau. Et cette assise est sans doute, une opportunité pour fédérer nos initiatives, pour les lier á ce qui se prépare á Marseille en Mars 2011, il s’agit du Forum mondial sur l’eau. Un grand moment de rencontres, d’échanges, et de partages entre acteurs du Nord et du Sud. Tous ensembles, pour le Droit á l’eau, En route pour le Forum mondial de l’eau á Marseille.

26 Si rendre l’eau potable et disponible, vous coûte cher, alors, opter pour le manque d’eau potable pour aller au développement et pour assurer la santé pour tous, ou pour réduire la pauvreté de moitié dans le cadre des OMD. Tous ensembles, pour le Droit á l’eau! En route pour le Forum mondial de l’eau á Marseille!  Mamadou Diouf. Panafricaine pour l’éducation au Développement Durable et la Solidarité Internationale (PAEDDS)- Coordonnateur du Forum Social Sénégalais- FSS. )


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