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Marx & Co Après le capitalisme Troisième session, 22 octobre 2014.

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1 Marx & Co Après le capitalisme Troisième session, 22 octobre 2014

2 La semaine passée Depuis longtemps, des mouvements d’émancipation s’organisent, résistent. Parfois, une idée apparaît : VAINCRE !

3 Il y a le « temps long » et le « temps court Est-ce que les « petites luttes » sont si « petites » que cela ? On a parfois l’impression que tout est toujours à recommencer. Est-ce vrai ? Dans le « temps long », on a fait un grand bout de chemin de nos ancêtres les esclaves…Il faut connaître ces « ancêtres », et pas seulement les « chefs » (qu’il faut connaître aussi).

4 Comme un certain OulianovOulianov

5 Et aujourd’hui, on continue …

6 Ce soir : après le capitalisme Le capitalisme est né, s’est développé et éventuellement, il va dépérir et mourir (mais quand ? Regardez votre calendrier !) On pensait qu’il allait tomber rapidement ! La mauvaise nouvelle : les capitalistes se réorganisent, ils sont créatifs ! La bonne nouvelle : nous aussi !

7 Comme le papillon Qu’est-ce qui fait qu’il sort du cocon ? Des facteurs internes. Des facteurs externes. La chance. La volonté. Le temps.

8 Les semences mises en terre Les « petites luttes » quotidiennes donnent de la confiance : on peut « gagner ». Elles changent le rapport de forces. Parmi ces « petites luttes », il y a une très importante, pour limiter les heures de travail.

9 Le droit de s’organisers’organiser Des luttes incessants depuis les « pelleteux » du canal Lachine jusqu’aux travailleurs agricoles aujourd’hui.travailleurs agricoles Des luttes pour l’égalité des femmes.l’égalité Des batailles pour changer les législations et capter une partie du pouvoir. Un des précurseurs était Jean Jaurès

10 On pensait, « peu à peu, on va faire reculer le capitalisme jusqu’à temps que … La social-démocratie et plus tard le mouvement socialiste ont pensé que des luttes partielles et quotidiennes émergerait un nouvel ordre post-capitaliste. Comme par exemple, un secteur public puissant, « démarchandisé », basé sur l’accès universel. Cela a été l’idée du CCF (l’ancètre du NPD) dès les années 1930. Un vaste secteur industriel nationalisé, comme en France après 1945, porteur d’une modernisation économique, de la création d’emplois, de conditions de travail décentes. Une véritable démocratie politique, pas seulement le droit de vote.

11 Les attentes étaient immenses, les résultats ont été modestes L’accès universel ne l’a jamais été complètement. Depuis quelques années, c’est une lutte pour préserver les acquis. Après avoir nationalisé certaines industries, on les a privatisé quand elles sont devenues rentables « (exemple de Pétro-Canada). La « démocratie » a été pervertie par la corruption, le monopole médiatique, les limites de la démocratie représentative.

12 On continue … Aujourd’hui, il faut continuer à se battre pour la santé, les CPE, les cégeps. Garder Hydro- Québec et la SAQ dans le secteur public. Se battre contre la privatisation « en douce » des services publics. Se battre pour des retraites décentes, contre le vol des pensions.retraites Une fiscalité juste.fiscalité

13 Un peu partout, la gauche monte ! On dit que la droite monte : c’est plus ou moins vrai. Le vote populaire pour la droite stagne et même recule, y compris au Québec. Des partis de centre-gauche reculent, comme le PQ (le PS en France) : ils ont renié leurs valeurs. Quand ils se tiennent mieux, ils peuvent encore gagner, comme en Grèce. Ou en Bolivie.GrèceBolivie

14 Une question de dignité La victoire d’Evo Morales est basée sur une meilleure gestion des ressources du pays et une meilleure redistribution. Le système capitaliste reste en place, cependant. Elle est basée aussi sur l’éveil d’une majorité paysanne et autochtone qu’on a longtemps méprisée et ignorée. C’est le retour des exclus. Le rève de la Bolivie, c’est de développer les germes du socialisme à travers les communautés, la coopération solidaire, l’éducation et l’organisation populaire.

15 On ne fait pas pousser les plantes plus vite en tirant sur la tige Le socialisme ne peut être imposé ni décrété. Cet « angle mort » des révolutions du 20 ième siècle doit être dépassé. Ce qui ne veut pas dire une vision naive, romantique, passive du changement. Les dominants doivent être confrontés par une longue et patiente « bataille des idées » (héritage de Gramsci).

16 Et la violence ? L’histoire a démontré que Gandhi avait eu (en partie) tort. La révolution agraire n’a jamais eu lieu (contrairement à ce qui s’est passé en Chine). Il y a des armées rouges qui servent à quelque chose. Les mouvements populaires ont le droit de lutter contre le fascisme, la dictature, l’impérialisme. L’histoire a aussi démontré que l’avant-gardisme, l’action radicale « exemplaire » étaient également de fausses avenues, conduisant au « substitutisme », à la confrontation pour la confrontation, à l’échec.

17 Ne pas dévier de certains principes Construire l’après-capitalisme, c’est consrtuire l’émancipation, et non une autre structure de pouvoir (héritage de la Commune). C’est un processus de masse, auto-organisé et auto-construit, et non mené par en haut. C’est antinomique avec le militarisme, le sectarisme. Il faut se battre pour l’inclusion, confronter les discriminations plus ou moins cachées. L’égalité en droit, ce n’est pas l’égalité dans les faits. Les moyens utilisés doivent être conformes avec la fin.

18 Démarchandiser La lutte pour le « commun » …commun

19 Pachamama Les humains ne sont pas les propriétaires de la terre, mais des co-propriétaires. Les non-humains, le monde aninal et végétal, et même la non-vie font partie intégrante de PACHAMAMA. Certains disent qu’ils ont des droits. PACHAMAMA

20 Vivre simplement ? La décroissance… Est-ce que vous pensez que c’est utopique ?décroissance

21 Décentraliser L’État est un lieu de luttes de pouvoir. Il n’a pas toujours existé, il n’existera pas toujours. Penser au-delà de l’État, c’est débureaucratiser, élargir l’autonomie des communautés, transférer le plus possible les responsabilités vers le bas. C’est changer le rapport des « experts et compétents » aux gens de la base. C’est développer un processus d’éducation et de formation permanente.

22 Un mot pas très populaire au Québec Le fédéralisme, ce n’est pas seulement un complot pour fermer la gueule aux Québécois, mais un principe de décentralisation du pouvoir. Même un Québec indépendant devrait être « fédéraliste ».

23 Comment la coopération devient la solidarité et comment la solidarité devient l’internationalisme On n’a pas inventé cela hier… Les clivages entre les peuples existent, ils ont été construit pas l’histoire. C’est important que chaque peuple ait droit à son autodétermination. Une fois dit cela, la liberté des peuples, c’est aussi le devoir de s’appuyer mutuellement.

24 Qu’est-ce que c’est l’internationalisme aujourd’hui ? l’internationalisme

25 Quels sont nos outils pour aller au-delà du capitalisme ? Est-ce que les mouvements populaires peuvent « converger », mettre de l’avant leurs différences et aller vers des plateformes communes ? Est-ce possible de construire une nouvelle expression politique qui serait (comme on le dit en Bolivie), l’outil des mouvements populaires ? Est-ce que QS est un pas dans cette direction ? Qu’est-ce qu’on fait avec les autres peuples des Amériques ? Les autochtones, les Canadiens dits anglais, les Américains !

26 Réconcilier le temps long avec le temps court ?!?! Être des impatients patients. Oser lutter, oser confronter, ne pas reculer. Ne pas se faire « piéger », ne pas tomber dans les provocations. Ne pas se « substituer ». Respecter les points de vue, chérir la pluralité. Être flexible sur les moyens (la tactique), prendre le temps d’avancer pas à pas. Changer le pouvoir, y compris « chez nous ».

27 La semaine prochaine, la dernière semaine !

28 On va retomber dans la réalité dure et confrontante, celle du capitalisme « réellement existant » et de l’impérialisme en ces temps invertains ! On va mesurer nos utopies et nos stratégies au « mur » qui est devant nous. On va chercher les fissures dans ce mur. Et on va les trouver,


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