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PREVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS DANS LES TRAVAUX ROUTIERS

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Présentation au sujet: "PREVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS DANS LES TRAVAUX ROUTIERS"— Transcription de la présentation:

1 PREVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS DANS LES TRAVAUX ROUTIERS
Docteur J.P. BAUD G.N.M.S.T.B.T.P.

2  constitution d’un comité de pilotage national le 25 Octobre 2010 sur la prévention des risques professionnels dans les travaux routiers.  partenaires: D.G.T., I.N.R.S., C.N.A.M. T.S., F.N.T.P., U.S.I.R.F. (Union Syndicale de l’Industrie Routière Française), O.P.P.B.T.P., G.N.M.S.T.B.T.P., puis les organisations professionnelles.  objectifs: échanger sur la thématique de la santé et de la sécurité au travail dans les travaux routiers et être force de proposition pour avancer sur le sujet.

3 PARTAGES DES CONNAISSANCES SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES SUR LES MATERIAUX ROUTIERS ET LEURS USAGES

4 Des bases de données regroupent des résultats d’études d’exposition des travailleurs pour différents paramètres mesurés dans le cadre de suivis professionnels: -) concentrations atmosphériques des H.A.P. particulaires (benzo(a)pyrène…) et gazeux (naphtalène…). -) poussières totales, inhalables, alvéolaires, fraction soluble des poussières dans le dichlorométhane. -) concentrations urinaires de 1-hydroxypyrène et de 3- hydroxybenzo(a)pyrène.

5  base de données COLCHIC gérée par l’I. N. R. S
 base de données COLCHIC gérée par l’I.N.R.S., créée en 1978 regroupant les résultats des prélèvements atmosphériques par les laboratoires interrégionaux des C.A.R.S.A.T./ C.R.A.M., et l’I.N.R.S.  base de données CIMAROUT de l’U.S.I.R.F. mise en place en Octobre 2010 qui présente deux « banques» d'informations: -) un regroupement des études scientifiques, toxicologiques ou épidémiologiques publiées en France et à l'étranger concernant le bitume et les produits bitumineux. -) des résultats des études d'exposition effectuées sur les chantiers d'application des produits bitumineux.

6 L’ exploitation qualitative de ces bases de données montrent que les concentrations de benzo(a)pyrène (BaP) relevées lors de l’exposition professionnelle aux fumées de bitume sont de l’ordre de 5ng/m3, donc largement inférieures à la valeur recommandée par la C.N.A.M. T.S. (150 ng/m3) pour les deux périodes étudiées ( ) et ( ) avec des maxima beaucoup plus faibles pour la période de 2001 à 2011 par rapport à la période

7 ELABORATION D’UN PROTOCOLE UNIQUE D’EVALUATION DE L’EXPOSITION RESPIRATOIRE AUX FUMEES DE BITUME

8 La concentration d’H. A. P
La concentration d’H.A.P. dans les bitumes est 1000 à fois moindre que dans les goudrons de houille. Le benzo(a)pyrène (BaP), H.A.P. particulaire, traceur historique du risque cancérogène, mesuré dans les émissions de liants bitumineux, n’est plus le seul traceur pertinent.

9 L’I. N. R. S. et le Laboratoire Interrégional de Chimie de la C. A. R
L’I.N.R.S. et le Laboratoire Interrégional de Chimie de la C.A.R.S.A.T. de l’Ouest ont mis au point en 2001 un protocole de prélèvement et de mesure de la fraction soluble dans le dichlorométhane. Cette méthode ne permet, cependant, d’identifier que la phase particulaire des fumées de bitume. La valeur limite d’exposition sur 8 heures (V.M.E.) est de 0,5 mg/m3. (cette valeur correspond à celle établie par l’A.C.G.I.H. aux Etats-Unis en utilisant la fraction soluble d’aérosol dans le benzène).

10 L’I.N.R.S. a travaillé sur l’élaboration d’une méthode globale (future fiche MetroPol n° 123) permettant d’analyser les particules inhalables et les vapeurs qui composent les fumées de bitume avec suffisamment de sensibilité pour pouvoir être utilisée durant les 10 ans à venir et en étant compatible avec les différents bitumes du marché. L’objectif est de proposer une méthode et un matériel faciles à mettre en œuvre et utilisables par la majorité des laboratoires d’analyse.

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12 La fraction inhalable des fumées de bitume est prélevée à l’aide d’un dispositif de prélèvement mixte constituée d’une cassette fermée 37 mm contenant une membrane filtrante pour la collecte de la fraction particulaire associée à un tube de résine XAD2 pour la collecte de la fraction vapeurs.

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14 La matière organique ainsi collectée sur les deux substrats (membrane filtrante et tube de résine) est ensuite désorbée dans du n-heptane (seul solvant à toxicité limitée (par rapport au dichlorométhane ou à l’hexane…) puis analysée en chromatographie en phase gazeuse avec détecteur à ionisation de flamme (GC-FID).

15  la méthode est en cours d’évaluation .
 il n’y pas de valeur limite définie pour l’instant car on mesure la globalité des émissions (particules, vapeurs). -) concentration haute: de l’ordre de la dizaine de mg/m3. -) concentration basse: inférieure au mg/m3.

16  cette nouvelle méthode complètera la méthode I.N.R.S. de 2001.
 la méthode devrait faire l’objet de 5 normes: prélèvement, analyse, conservation des échantillons…  cette nouvelle méthode complètera la méthode I.N.R.S. de 2001.  certains laboratoires des C.A.R.S.A.T. sont déjà équipés.  les campagnes de mesures commencent en 2014.

17 EXPOSITION CUTANEE AUX FUMEES DE BITUME

18 Etude ergonomique exploratoire engagée par l’I. N. R. S
Etude ergonomique exploratoire engagée par l’I.N.R.S. dans le but de repérer et identifier les situations ou modes opératoires induisant une exposition cutanée de la peau au bitume:  données d’observation issues d’enregistrements vidéo réalisés sur des chantiers (COLAS et EUROVIA).  évaluation subjective du risque lié au contact cutané avec le bitume, grâce à des confrontations collectives aux observations recueillies par vidéo.

19 Construction d’une grille de caractérisation de l’exposition cutanée au bitume:
 en situation de travail en fonction du poste occupé: phases d’activité et phases d’attente (exemple du régleur de finisseur).  lors du port ou non de gants: le non port systématique de gants semble lié à une non perception du risque lié au contact cutané par des opérateurs plus sensibles au risque de brûlure.

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21 CO-EXPOSITION AUX FUMEES DE BITUME ET AUX RAYONNEMENT ULTRA-VIOLET DU SOLEIL

22 Une convention de recherche et de développement a été contractée avec l’Institut Universitaire Romand de Santé au Travail (IST) à LAUSANNE afin d’étudier l’interaction des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) du bitume et des ultra-violets (UV) sur la peau humaine et le risque de cancer de la peau.

23 Pour l’instant, les premiers résultats ne permettent pas de conclure sur le risque de développer un cancer cutané en lien avec une exposition simultanée de la peau humaine aux émissions de bitume et aux rayonnements U.V.

24 Un dépliant sur la prévention des risques liés aux U. V
Un dépliant sur la prévention des risques liés aux U.V. du soleil a été diffusé par l’U.S.I.R.F. avant l’été 2011 en exemplaires. Cette diffusion s’est poursuivie à l’approche de l’été 2012. Envoi, également d’une note d’information générale à l’encadrement.

25  promotion de tee-shirt à manches longues.
 protection de la tête et de la nuque.

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29 EVOLUTION DES FINISSEURS

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31 OBJECTIFS

32 Proposer un système de captage et d’aspiration des fumées sur les différents types de finisseur existant sur le marché européen, monté dès leur conception, ayant une efficacité supérieure à 80% (selon le protocole américain N.I.O.S.H ère partie) permettant une diminution de l’exposition effective au poste de travail sans apporter de contraintes supplémentaires aux utilisateurs en terme de bruit (+ 2 dB max), de vibrations, d’encombrement, de visibilité et d’accessibilité à la plate-forme.

33 Captage installé d’origine permettant une intégration plus efficace du système par rapport aux systèmes rajoutés en seconde monte. Robustesse et maintenance identiques au reste de la machine Présence d’un pare-brise, en complément du système de captage, permettant de mieux isoler le conducteur du finisseur des fumées en provenance de la trémie.

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35 FACTEURS CONDITIONNANT L’EFFICACITE DU CAPTAGE DES FUMEES

36  le débit d’air mis en œuvre (minimum 1500 m3/h) et la direction du flux selon un angle de 45° pour l’envoyer suffisamment loin pour ne pas retomber sur l’équipe d’application (conducteur, régleur, tireurs au râteau)  la position du système d’aspiration (plus il est proche, plus il est efficace mais s’il est trop proche de la vis de répartition, il risque d’être colmaté par l’enrobé).  les courants d’air générés par les différents ventilateurs de refroidissement implantés sous le capot moteur du finisseur (qui peuvent nuire au captage, s’ils sont orientés défavorablement).

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38 AVANTAGES

39 La mise en place d’un système efficace de captage des fumées de bitume contribuera:
 à réduire l’exposition des opérateurs.  à améliorer le confort de travail en évacuant le flux de vapeur et d’air chaud.

40 RECYCLAGE DES REVETEMENTS ROUTIERS

41 Les exigences de protection de l’environnement et les impératifs économiques conduisent à recycler, tant que possible, les matériaux de revêtement routier.

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44 RISQUES POUSSIERES A PRENDRE EN COMPTE LORS DU RECYCLAGE DE REVETEMENTS ROUTIERS

45 SILICE CRISTALLINE

46 Elle existe sous trois formes:
 quartz: forme la plus courante.  cristobalite: plus rare, mais retrouvée dans certains types de roches.  tridymite: très rare dans les granulats naturels. Les couches de roulement, fabriquées avec les roches les plus dures comportent souvent une forte proportion de silice cristalline.

47 AMIANTE

48  certaines formulations d’enrobés comprenant un ajout de fibres d’amiante (à hauteur de 1% en masse) ont été mises en œuvre jusqu’en 1995.  dans certaines régions (Alpes, Corse…) l’amiante peut être présent à l’état naturel dans des granulats.

49 HYDROCARBURES AROMATIQUES POLYCYCLIQUES (H.A.P.)

50 Les H.A.P. peuvent provenir de la présence de goudron dans le liant ou de dérivés houillers présents dans certains liants d’enduisage ou de couche d’accrochage (huiles de houille). Leur présence à une teneur élevée limite leur réutilisation en recyclage. Les goudrons ne sont plus utilisées depuis 1993 et les dérivés houillers depuis 2005.

51 Il semble que le recyclage d’enrobés routiers contenant au maximum 50 mg/kg de H.A.P. ne génère pas d’exposition supérieure à la valeur de 150 ng/m3 recommandée par la C.N.A.M. T.S. pour le benzo(a)pyrène. Afin de vérifier cette hypothèse, des mesures d’exposition par analyse de l’air des lieux de travail et un suivi biologique des travailleurs (dosage urinaire de 1-OH pyrène et de 3-OH benzo(a)pyrène) lors d’un chantier mettant en œuvre des enrobés contenant des H.A.P. sont en cours.

52 RECOMMANDATIONS A PRENDRE EN COMPTE POUR L’UTILISATION D’ENROBES RECYCLES

53 L’emploi d’enrobés recyclés sera encadré par les recommandations suivantes:
pas d’amiante. teneur en H.A.P. : -) en cas de présence de HAP en teneur supérieure à 50mg/kg, le donneur d’ordre exclura la possibilité de réutilisation des agrégats d’enrobés à chaud ou tièdes. -) cette valeur pourrait être relevée pour les réutilisations à froid.

54 EVALUATION DE L’EXPOSITION A L’AMIANTE LORS DES OPERATIONS DE RETRAIT DE CHAUSSEES AMIANTEES

55 INTERVENTIONS PONCTUELLES SUR LES REVETEMENTS ROUTIERS

56 Elles concernent les opérations de découpe
d’enrobés au marteau ou à la scie à sol, de détourage de regards ou d’engravures réalisées à l’aide de petites raboteuses (largeur de rabotage inférieure à 1 mètre), de reprises de « nids de poule », de carottages pour caractérisation/investigation, diagnostics de chaussées… (ces interventions ne s’appliquent pas aux travaux à réaliser en terrain amiantifère). Les entreprises réalisant ce type de travaux relèvent de la sous section 4 du Décret du 4 Mai 2012.

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60 OPERATIONS DE DEMOLITION DE CHAUSSEES PAR DES TECHNIQUES AUTRES QUE LE RABOTAGE

61 Elles concernent les opérations (hors interventions ponctuelles) d’enlèvement des couches de chaussées au moyen d’engins d’extraction tels que pelles hydrauliques, chargeuses-pelleteuses, chargeuses (ces interventions ne s’appliquent pas aux travaux à réaliser en terrain amiantifère). Les entreprises réalisant ce type de travaux relèvent de la sous section 3 du Décret du 4 Mai Obligation de certification auprès de l’A.F.N.O.R. ou de QUALIBAT à partir du 1er Juillet 2014.

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63 OPERATIONS DE RABOTAGE DE CHAUSSEES

64 Opérations d’une certaine envergure réalisées à l’aide de raboteuses équipées de fraises d’au moins un mètre de largeur et pour lesquelles les interventions manuelles sont limitées. Les moyens de prévention préconisés sont destinés à la protection du conducteur de la raboteuse et du régleur si sa présence est requise mais, également, du personnel susceptible d’intervenir à proximité des raboteuses (chauffeurs de balayeuses et des camions d’évacuations) Ces interventions ne s’appliquent pas aux travaux à réaliser en terrain amiantifère.

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66 Les entreprises réalisant ce type de travaux relèvent de la sous section 3 du Décret du 4 Mai 2012.
Obligation de certification auprès de l’A.F.N.O.R. ou de QUALIBAT à partir du 1er Juillet 2014.

67 AUTRES GROUPES DE TRAVAIL

68 GUIDE D’AIDE A LA CARACTERISATION DES ENROBES BITUMINEUX

69  ce guide concernera, en premier lieu, les Maîtres d’Ouvrage et donneurs d’ordre responsables de la caractérisation de leur ouvrage, en l’occurrence les chaussées à entretenir, pour disposer des informations permettant de définir les travaux à réaliser et d’établir le cahier des charges de la consultation.  il concernera, également, les Maîtres d’Œuvre, les bureaux d’études, les concepteurs, les coordonnateurs S.P.S. travaillant pour les Maîtres d’Ouvrage et les entreprises qui seront chargées des travaux.

70 GUIDE D’AIDE A LA REDACTION VOLONTAIRE D’UNE FICHE DE DONNEES DE SECURITE DES ENROBES BITUMINEUX

71  les différents types d’enrobés seront traités de la même manière.
 une définition des agrégats d’enrobés sera donnée.  la classification du C.I.R.C. ainsi que les risques chimiques encourus avec l’augmentation de la température seront mentionnés: brûlure, irritation par voie cutanée et inhalation…

72 CLASSIFICATION C.I.R.C. DEPUIS LE 18 OCTOBRE 2011
Elle porte désormais sur l’exposition professionnelle lors des travaux d’application.

73  pour les travaux d’asphalte coulé avec du bitume: 2B
Cette exposition professionnelle est classée :  pour les travaux d’enrobés avec du bitume de distillation directe : 2B  pour les travaux d’asphalte coulé avec du bitume: 2B  pour les travaux d’étanchéité avec du bitume oxydé : 2A (ce sont les bitumes dont l’indice de pénétrabilité est supérieur à 2. Ils ne doivent pas être utilisés dans les applications routières).

74 Mise en place d’outils partagés de suivi des statistiques des maladies professionnelles et des accidents du travail dans les travaux routiers

75 Une actualisation des chiffres à été faite par la C. N. A. M. T. S
Une actualisation des chiffres à été faite par la C.N.A.M. T.S. sur la période 2005 – 2012. Ces chiffres, publiés très prochainement, ne sont, cependant, pas significatifs sur le plan statistique car il y a très peu de cas.

76 Etablissement de bonnes pratiques en matière de prévention et de santé au travail lors de la mise en œuvre de l’asphalte coulé

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79 … … 250 000 tonnes/an 50 % usage routier 50 % étanchéité traditionnel
 Asphalte traditionnel < 200°C  Asphalte basse température 160°C 1

80 L’asphalte est un matériau « fermé » ne comportant pas ou peu de vide.
A la suite du règlement REACH, depuis 2010, l’asphalte est fabriqué et appliqué à une température inférieure à 200°C

81  dernier comité de pilotage le 26 Novembre 2013.
 présentation des travaux lors de la manifestation sociale de l’U.S.I.R.F. le 3 Décembre 2013 à la Maison des T.P. à PARIS.  convention-cadre F.N.T.P. / Etat / C.N.A.M. T.S. / I.N.R.S. /O.P.P.B.T.P: signé le 29 Mars 2012 portant sur le risque chimique, C.M.R., le rayonnement U.V., le risque routier, la prévention des T.M.S. (participation du G.N.M.S.T.P.).

82 MERCI POUR VOTRE ATTENTION


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