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Atelier Transversal Mercredi 5 novembre 2014 à Foix.

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1 Atelier Transversal Mercredi 5 novembre 2014 à Foix

2 Sommaire 1.La démarche SOLIMA Le déroulement et les thématiques 2.Contexte et lecture du territoire Les MA, les populations et les territoires 3.Les quatre thématiques Création diffusion Enseignement, formation, accompagnement… Professionnalisation, économie, emploi Développement et diversification des publics 4.Quelles actions prioritaires ?

3 1. La démarche…

4 1. La démarche SOLIMA Art’Cade missionnée par la DRAC et la Conseil Général pour assurer l’animation du SOLIMA sur le département de l’Ariège. SOLIMA :  Processus qui s’inscrit dans la durée.  Concertation non hiérarchisée entre des acteurs, des collectivités territoriales et l’Etat, pour travailler à la coconstruction des politiques publiques adaptées. Objectifs de la démarche : Mise en place d’un dialogue entre acteurs du territoire > renforcer l’interconnaissance, partager la réflexion Améliorer la connaissance de l’existant > enrichissement de l’état des lieux, apports de contenus Elaborer des propositions et préconisations pour le développement MA > proposition d’objectifs et d’actions prioritaires

5 1. SOLIMA - Les thématiques 4 thématiques avec contribution d’un intervenant 2 ateliers par thématique de juin à octobre 2014 1. Diffusion, création, territoires les 5 et 26/06 avec Philippe Berthelot 2. Enseignement, éducation, formation et accompagnement des pratiques amateurs les 18/09 et 16/10 avec François-Marie Foucault 3. Professionnalisation, économie et emploi les 19/09 et 17/10 avec Florent Teulé 4. Diversification et développement des publics les 27/06 et 18/09 avec Mathieu Lambert

6 2. Contexte et lecture du territoire…

7 2. Une lecture du territoire et des MA > les musiques actuelles… Les termes « Musiques Actuelles » ne sont pas parlants pour les publics : les musiques actuelles recouvrent un ensemble d’esthétiques très large, qui se définit en creux comme des musiques non savantes. Les diplômes et certifications en MA demandent une connaissance large des esthétiques et s’inscrivent dans une logique de développement de projets. Les DE MA ont des fonctions de coordination de projets territoriaux. Un phénomène culturel français qui tend à opposer les styles (« snobisme » entre les musiques classiques et musiques actuelles) : les musiques actuelles doivent être appréhendées dans une vision très ouverte, sans exclusive esthétique et sans a priori. L’estampillage Musiques Actuelles est parlant pour certains jeunes inscrits en école de musiques, qui viennent y chercher des alternatives pédagogiques et une ambiance.

8 2. Une lecture du territoire et des MA > Les populations La caractérisation de 6 populations : natifs, marginaux, néo-ruraux, nouveaux arrivants précaires (gentrification), jeunes, les familles (adultes, séniors, enfants…). Comment les Musiques Actuelles participent de l’attractivité du territoire, du maintien des jeunes et de l’accueil de nouveaux arrivants ? La « moindre richesse économique » entraîne, en Ariège, des solidarités entre les personnes et une capacité à vivre ensemble plus importante. Ici, la précarité n'entame en rien l'implication de certaines personnes dans la vie socioculturelle de la cité. La forte précarité des populations qui interroge le rôle des arts et la culture (dont les Musiques Actuelles) dans leur contribution de la dignité et de l’épanouissement des personnes, besoin d’autant plus prégnant pour les personnes en situation difficile. Une attention particulière portée à la jeunesse qui plaide pour une articulation des politiques publiques (éducatives, sociales, culturelles...)

9 2. Une lecture du territoire et des MA > Les territoires La zone d’influence de la métropole toulousaine qui s’étend de plus en plus sur le département : comment garantir/maintenir des services aux populations (à toutes les populations) en milieu rural ? Un intérêt partagé pour une structuration territoriale cohérente qui tienne compte des bassins de vie, de leurs spécificités et de leurs identités et complémentarités (histoires, dynamiques d’acteurs, compétences, équipements, disciplines…) ; Des freins à la mobilité du milieu rural qui plaident pour des services dématérialisés et équipements de proximité.

10 3. Les quatre thématiques abordées…

11 3.1. Diffusion, création, territoires… les 5 et 26/06 avec Philippe Berthelot Remarque : la notion de territoires a été abordée transversalement, sur chaque thématique.

12 3.1. Création, diffusion : les besoins… Les besoins des jeunes qui augmentent : compléter l’offre de services, articuler les politiques jeunesse et Musiques Actuelles (voire structures d’enseignement…) ? Le besoin de coordonner les acteurs, les actions et les politiques et de les rendre lisibles : une structuration territoriale par pôles de compétences et vallées ? Le besoin en équipements adaptés (pratiques et diffusion) : aménagement de lieux de proximité, tenant compte de l’existant ? Quelles actions pour la mobilité ? Les besoins de professionnalisation : maintien et renforcement des compétences (artistiques, techniques et admin.) par la mutualisation des emplois et la formation ? Le besoin de sensibilisation et de mobilisation des élus locaux en faveur des MA par la mise en place d’un processus continu de SOLIMA ? Les besoins d’adaptation des modes de diffusion, de création (résidences…) au profit de la rencontre et de la proximité ? Quels rapports publics/amateurs/professionnels ? Quid de la saisonnalité été/hiver ? Quelle complémentarité lieux – festivals - cafés-culture… ? Quelle relation entre les pratiques et la diffusion ? Comment la création et la diffusion alimentent le territoire ?

13 3.1. Création, diffusion : des propositions d’objectifs… Objectifs générauxObjectifs spécifiques 1. Structurer, coordonner et harmoniser l’offre de diffusion Reconnaitre, valoriser et articuler les complémentarités entre les différents acteurs (articuler et coordonner les compétences et les actions) ; Favoriser la construction des identités culturelles des personnes ; Porter une attention particulière aux publics jeunes. 2. Soutenir la création professionnelle Soutenir la production et la circulation des artistes (ariègeois et non-ariégeois) dans le but de nourrir le territoire ; Encourager la permanence artistique, la présence d’artistes sur des temps longs pour une mise en relation avec les populations ; Tisser des échanges avec la métropole visant à de faire rayonner l'Ariège (facteur d’attractivité). 3. Encourager l’innovation et les alternatives : « Ariège singulière » Décloisonner les pratiques, les esthétiques, les disciplines, les actions (de l’enseignement à la diffusion) et les territoires… Soutenir la coopération entre acteurs et la mutualisation de moyens

14 3.2. Enseignement, éducation, formation et accompagnement des pratiques amateurs les 18/09 et 16/10 avec François-Marie Foucault

15 3.2. Enseignement et pratiques : des atouts… Des compétences qui existent sur le territoire en termes d’accompagnement des pratiques (artistiques, pédagogiques, techniques…) ; Une volonté affirmée des acteurs à structurer et développer l’offre et les services ; Une complémentarité et un maillage du territoire par les acteurs en présence (écoles de musique, MJC, services de collectivités, associations…) ; Un Schéma Départemental des Enseignements Artistiques (SDEA) qui peut s’élargir et investir la question des Musiques Actuelles ; L’existence d’expérimentations de rencontres et de croisements des disciplines et esthétiques (Musiques Actuelles, traditionnelles, classiques, improvisées…) ; La présence d’un vivier important de musiciens amateurs et professionnels.

16 3.2. Enseignement et pratiques : des freins… Une faiblesse de l’offre en termes d’accompagnement des pratiques MA et une carence de locaux adaptés (répétition) ; Des difficultés à capter et/ou garder le contact avec les jeunes adultes ; Le besoin de former les personnels d’encadrement (professeurs de musique, animateurs) aux spécificités pédagogiques liées aux musiques actuelles ; Une accessibilité limitée par la mobilité difficile en milieu rural ; Une connaissance « floue » des publics et des pratiques ; Des réticences au croisements esthétiques (un phénomène culturel français ?) ; Une méconnaissance des Musiques Actuelles par les acteurs, les publics et les élus.

17 3.2. Enseignement et pratiques : des objectifs… Objectifs généraux et spécifiques 1. Sensibiliser, accueillir, informer, orienter les enfants par des actions de médiation (temps scolaires, loisirs…) ; les professionnels (professeurs de musiques, animateurs, services de collectivités…) ; Mettre de la ressource en ligne (accessibilité). 2. Accompagner et enseigner Former les « encadrants » (professeurs de musiques, animateurs…) aux modalités pédagogiques spécifiques ; Equiper et adapter les locaux (optimiser leur usage) ; Mobiliser des intervenants et du matériel itinérants (ex. BDP). 3. Diffuser et enregistrer Développer la diffusion des amateurs sur les scènes professionnelles (sortir du modèle tremplin) et non professionnelles (cafés de pays…) Identifier les ressources existantes (matériel et compétences) et les usages (pédagogiques, accompagnement, valorisation / démo…). 4. Structurer et coordonner Réaliser un état des lieux des pratiques (des publics, des besoins, de l’offre) et des ressources (compétences, moyens…) ; Mettre en œuvre une plateforme de coordination (territorialisée) ; Elaborer des parcours d’accompagnements mobilisables en fonction des besoins (enseignement, répétition, diffusion, enregistrement…) ; Elaborer un projet pédagogique de territoire et l’articuler aux Politiques Educatives ; Développer les outils numériques (mise en réseau, accessibilité…).

18 3.3. Professionnalisation, économie et emploi les 19/09 et 17/10 avec Florent Teulé

19 3.3. Professionnalisation, économie et emploi Des atouts… Un bénévolat important, dynamique et compétent Une présence d’acteurs institutionnels et l’implication de collectivités sur des financements et des projets MA La mobilisation de financements européens (ex. ADECC, patrimoine…) Un sentiment d’appartenance à l’ESS qui s’exprime par la volonté et la nécessité de trouver des solutions économiques alternatives Et des freins… Une fragilité durable des acteurs associatifs (sur l’économie et l’emploi) qui freine l’expérimentation et la réflexion prospective Des moyens limités au sein des collectivités, et un manque de lisibilité des orientations des financements publics qui interroge leur cohérence Des aides aux projets qui limitent la projection au court-terme Des limites vécues de mutualisation d’emploi et de matériel Des difficultés à maintenir les emplois permanents

20 3.3. Economie et emploi… : des objectifs et des actions Objectifs> Propositions autour d’un « outil territorial » 1. Connaitre la structuration financière des acteurs et des pouvoirs publics Mettre en place un « outil » régional et départemental dont les finalités couvrent les 4 objectifs (observation, ingénierie financière…) Etendre ou démultiplier le principe d’agence de type ADECC au niveau régional, départemental ou par Pays, suivant des principes ascendants et participatifs (garantir l’ancrage territorial de cet outil). Elargir le champ d’intervention, des Musiques Actuelles à la culture, voire à l’ESS en général, qui permettrait de tenir compte des spécificités et couleurs de chaque bassin de vie concerné. Identifier les acteurs, outils et leviers du développement territorial (ESS) et y intégrer la culture (contrats territoriaux, politiques d’appui au développement local, Groupements d’Employeurs, coopératives d’activités, fonds de solidarité…) et mobiliser les outils de l’ESS (DLA, garanties France Active, réseaux d’appuis BGE…). Inscrire les métiers artistiques et d’encadrement dans les politiques d’emploi et d’insertion (IAE, chantiers, formation…). 2. Penser les modèles économiques 3. Développer et diversifier les ressources 4. Maintenir et renforcer les compétences et les emplois

21 3.3. Professionnalisation, économie et emploi Développer et diversifier les ressources ? 1.Les financements publics  Inscrire la culture dans les autres politiques (développement économique, emploi, tourisme, éducation…)  Inscrire la culture dans des programmes structurants (Contrat de plan Etat- Région, fonds structurels, Crédits Massifs…) 2.Les outils et ressources mutualisées  Optimiser l’existant en termes de mutualisation de matériels et de locaux (optimiser le dispositif de prêt de matériel confié à l’Estive)  Penser la création d’un fond mutualisé (trésoreries…) et de Groupement d’employeurs (GE).  Etendre ou dupliquer la logique portée par l’ADECC

22 3.4. Diversification et développement des publics les 27/06 et 18/09 avec Mathieu Lambert

23 3.4. Diversification et développement des publics Pistes de réflexions… Les besoins tout autant que les réponses à imaginer sont pluriels : tenir compte de la diversité des populations et des territoires à couvrir, proposer une diversité d’esthétiques et d’actions à destination de publics tout aussi divers). La qualification des besoins et la réponse à proposer peut être fonction des territoires, comme par exemple en Pays Couserans où le projet Passages renforce une offre déjà présente sur les musiques traditionnelles en tenant compte de son histoire et de l’existant. La question de la « participation » des publics : implication des publics sur la programmation, conception d’événements, temps conviviaux qui mêlent repas et culture…

24 3.4. Diversification et développement des publics Trois logiques de développement Quantitative, en agissant sur la promotion et la communication :  Vers un « Territoire résidentiel qui offre des services » Qualitative, en sensibilisant et en amenant la culture aux personnes dites « empêchées » ou « éloignées » par des actions éducatives :  Vers un « Territoire créatif qui encourage l’expression et la pratique » Inclusive 2.0, considérant le spectateur-acteur et les principes participatifs à l’heure du numérique (renverse la logique des publics potentiels, ou des publics à éduquer) : des personnes actrices de la construction de leur propre identité culturelle.  Vers un « Territoire participatif / inclusif qui implique les habitants ».

25 3.4. Diversification et développement des publics Trois stratégies de mobilisation des publics Fidélisation : par des démarches d’abonnement, adhésion, offres tarifaires/événements réservés, implication dans l’organisation… Renouvellement : en favorisant la gratuité, les tarifs préférentiels, la diversification de la programmation, la décentralisation de spectacles, les lieux inhabituels… Développement : par une communication spécifique sur web, en sensibilisant les individus et les groupes, par des actions pédagogiques et sociales, de marketing communautaire…

26 3.4. Diversification et développement des publics Des leviers potentiels Les politiques tarifaires et la gratuité : quelle optimisation des cartes de réduction jeunes ? Le développement de services annexes : co-voiturage, garderie, transport en commun... Quelle priorité ? Quelle capacité des acteurs à les développer ? Est-ce un objet de mutualisation ?... Programmation : un intérêt affirmé pour une coordination des programmations, travaillant sur une meilleure connaissance des processus de programmation en fonction des acteurs (par thèmes, esthétiques, rythme...) et en créant un agenda partagé en ligne d’information/coordination. Connaissance des publics : c’est un enjeu pour préciser les actions de diversification et de développement. > Une réflexion à poursuivre sur les stratégies de développement des publics (quantitatif, qualitatif, inclusif / fidélisation, renouvellement, développement…)

27 4. Quelles actions prioritaires ?

28 4. La structuration territoriale Pérenniser la démarche SOLIMA qui permet une meilleure interconnaissance des acteurs, et assure un cadre de réflexion partagée et de co construction des dispositifs et des actions (animé par le collectif Rézo9 ?) :  Assurer une fonction d’observation (économie, activités, publics…)  Mobiliser des compétences d’accompagnement sur les aspects juridiques, professionnels, médias, communication, métiers…  Réaliser un état des lieux (inventaire) et mettre en réseau les ressources et compétences présentes sur le territoire ;  Organiser la complémentarité des pôles de compétences sur les territoires en fonction des identités des territoires et des tissus d’acteurs (MA, culture, ESS…) ;  Concevoir et mettre en œuvre un projet artistique, culturel et éducatif de territoire co-porté ;  Identifier des référents départementaux des musiques actuelles assurant le développement de la formation professionnelle des enseignants/encadrants/animateurs Identifier et formaliser des structures ressources (MA ou élargie à la culture, voire à l’ESS) sur chaque territoire infra-départemental (bassin de vie, vallée…), coordonnées au niveau départemental ; Doter le territoire d’une SMAC pouvant assurer des fonctions de coordination des ressources.

29 4. La diffusion et l’accompagnement (amateur et pro) Par l’intermédiaire du processus SOLIMA (fonctions d’orientations et évaluation), du collectif Rézo9 (fonctions d’exécution) et la coordination par une SMAC ? Outiller la coordination de la diffusion (projet territorial, agenda partagé, moyens mutualisés…) ; Organiser un ou plusieurs événements départementaux de valorisation des pratiques amateurs ; Structurer l’accompagnement  En intégrant les MA dans le SDEA et SDPE  Au travers de « Parcours d'acteurs » tenant compte des différents besoins (et niveaux de compétences) faisant intervenir des musiciens et des professeurs accompagnateurs ;  Par la conception et le partage d’outils pédagogiques ;  En renforçant l’ouverture les écoles de musiques aux MA (meilleur perception et prise en compte des MA, évolution du fonctionnement interne, équipements…) ;

30 4. Des moyens matériels adaptés à la ruralité ? Des locaux et matériels adaptés (équipés, insonorisés…) pour les pratiques et la diffusion  Identifier et aménager des locaux de répétition maillant le territoire ;  Inventorier et organiser la mutualisation des matériels existants ;  Doter le territoire d’un parc de matériel mobile, itinérant, adapté aux MA (pour la pratique, la diffusion en salle et en plein air, et l’enregistrement) : cf. dispositif géré par l’Estive ; Développer les services en ligne  solimariège.fr, une plateforme des ressources en ligne pour rendre accessible à tous l’information (locaux, cours, ateliers, concerts, groupes, accompagnements…) ;

31 4. Des politiques publiques favorable ? Un positionnement des collectivités en faveur des démarches co-construites : Implication et soutien à la démarche SOLIMA Inscription des MA (voire des arts et de la culture) dans les politiques publiques : aménagement du territoire, développement économique, ESS, Fonds structurels, emploi et insertion… Des moyens renforcés / redistribués ? Un label d’Etat de Scène de Musiques Actuelles Un appui aux actions de structuration Des moyens pour l’aménagement / l’adaptation des locaux et leur équipements Des dispositifs tarifaires repositionnés (cartes réduc…) Un encouragement à la structuration et au développement dans le champ de l’ESS Identifier et mobiliser les acteurs et outils du développement territorial et de l’ESS Etendre ou démultiplier le principe d’agence de type ADECC (ascendante…) Encourager l’usage du TSF S’impliquer dans le Fond d’aide à l’emploi artistique …

32 Merci pour votre participation Restitution finale le 9 décembre 2014 à 14h30 en salle plénière du Conseil Général


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