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LA MARCHE GENERALE DES OPERATION

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Présentation au sujet: "LA MARCHE GENERALE DES OPERATION"— Transcription de la présentation:

1 LA MARCHE GENERALE DES OPERATION
FC N°1 LA MARCHE GENERALE DES OPERATION La Marche Générale des Opérations ou M.G.O, répond aux besoins et au déroulement des interventions. Elle a été élaboré pour donner aux sapeurs-pompiers une méthode permettant de combattre les incendies. Les principales phases sont : 1. La reconnaissance 2. Les sauvetages 3. Les établissements 4. L’attaque 5. La protection 6. Le déblai 7. La surveillance 8. Le reconditionnement 1 - LA RECONNAISSANCE : C’est une action qui a pour but de trouver le maximum de renseignements et de pouvoir se faire une idée de la situation. Elle consiste à reconnaître les endroits les plus à risques par rapport à l’incendie mais aussi aux fumées, elle doit permettre : d’effectuer les sauvetages dans les plus brefs délais, d’effectuer la coupure des fluides et des énergies ( si nécessaire ), de définir les accès, de définir les cheminements, de définir les points d’attaque, de définir ce qui brûle, de définir l’étendue du sinistre, de définir le risque de propagation (horizontale ou verticale), de définir et préciser les moyens à mettre en œuvre.

2 ELLE DURE DE L’ARRIVEE DES SECOURS JUSQU’À LEUR DEPART.
FI EQUIPIER SPV Pour que la reconnaissance soit complète, il faut qu'elle soit effectuée sur les 6 faces du cube La direction de la reconnaissance appartient au chef d’agrès, mais il peut charger un ou plusieurs binôme(s) d’effectuer une reconnaissance partielle ou totale. LA RECONNAISSANCE EST UNE PHASE MAJEURE DE L’OPERATION, ELLE DURE DE L’ARRIVEE DES SECOURS JUSQU’À LEUR DEPART. 2 - LES SAUVETAGES : Le sauvetage est une mission visant à soustraire d’un péril direct ou imminent, une personne ou un animal se trouvant dans l’impossibilité ou l’incapacité de le faire par ses propres moyens. A ne pas confondre avec “ la mise en sécurité “ qui elle, consiste à mettre une personne à l’abri d’un risque éventuel. C’est une mesure préventive. Les personnels pénétrant dans les fumées doivent impérativement porter un ARI Dans le domaine de l’incendie, une ventilation précoce des locaux et la mise en œuvre des lances facilitent dans bien des cas les sauvetages. Ces sauvetages doivent être effectués par les communications existantes. Si celles-ci ne sont pas praticables, ils sont effectués par l’extérieur.

3 FI EQUIPIER SPV Les matériels à disposition pour réaliser un sauvetage sont : l’ échelles à coulisse. les moyens aériens ( EPAS, BEA ) le lot de sauvetage et de protection contre les chutes ( LSPCC ). la cagoule d’évacuation ( sur ARI ) 3 - LES ETABLISSEMENTS : Les établissements consistent à la mise en place de tuyaux en vue d’alimenter des lances. Ceux-ci sont établis selon des règles définies dans le guide Départemental de référence relatif à l'établissement des lances équipes en binômes et le guide Départemental de référence relatif à l’établissement de tuyaux en écheveau ( centre mixte ). Ils peuvent être: verticaux, horizontaux ou rampants. REGLES ET PRECAUTIONS D'EMPLOI POUR L'ETABLISSEMENT DE TUYAUX Règles d'emploi : Etablir dos au feu Adapter l’établissement à l’environnement Employer le moins de tuyaux possible Eviter les enchevêtrements, plis, coudes et torsions Faire une réserve en boucle au point d'attaque ou tuyau en O (écheveau) Serrer le plus possible la bordure du trottoir Eviter de couper les rues et, à défaut, utiliser les dispositifs de franchissement.

4 Rôle et devoir de chacun pendant l’attaque
FI EQUIPIER SPV Précautions d'emploi : Faire attention aux matériaux coupants, pointus ou aux décombres brûlants Mettre les établissements à l'abri des chutes de matériaux Fermer et ouvrir doucement les vannes et robinets pour éviter les coups de bélier En période de gel, tenir la lance partiellement ouverte Eviter de détériorer les raccords (chocs) 4 - L’ATTAQUE : L’attaque est une phase active de la manœuvre destinée à lutter contre un incendie pour aboutir à son extinction. Elle se fait à partir de points choisis par le chef d’agrès, ces points sont appelés « points d’attaque ». Le point d’attaque : C’est l’emplacement à partir duquel le porte lance manœuvre sa lance. Il est situé de manière à pouvoir attaquer le foyer principal et/ou à arrêter les propagations. . Rôle et devoir de chacun pendant l’attaque Les règles d’engagement lors de l’attaque sont définies par les GNR suivant: GNR des lances à eau à main GNR Appareils Respiratoire Isolants GNR Explosion de fumées

5 4.1 Le devoir du chef d’agrès
Le chef d’agrès doit veiller en permanence, lors de l’attaque, à : donner des ordres clairs et précis, Signaler la coupure, ou non, des fluides et énergies aux binômes, la sécurité des intervenants, des victimes et sinistrés, du public, s’assurer de la condition physique et morale de ses personnels, être en liaison radio permanente avec ses binômes, son chef de groupe ou le CODIS. 4.2 Le devoir du porte lance ( Chef d’équipe ) Avant de pénétrer dans un local, le porte lance doit : se placer dans la position la plus basse possible, à l’écart d’une éventuelle explosion, en dehors de l’axe de l’ouvrant ; si l’accès est fermé, ne l’ouvrir que lorsqu’il a de l’eau à sa lance ; rechercher les signes d’alarme significatifs des accidents thermiques ; s’ils sont perceptibles, en rendre compte immédiatement à son chef d’agrès, qui fera disposer au minimum d’une lance pouvant fournir un débit de 500 l/min, réglée en jet diffusé d’attaque ; prévoir un chemin de repli jusqu'à une zone en sécurité ; après avoir ouvert l’accès, tester le plafond de fumées par une courte impulsion dans sa direction : si l’eau est transformée en vapeur, il y a danger. Le porte lance poursuit le refroidissement : par courtes impulsions « ouvrir/fermer » en dirigeant le jet dans le plafond de fumée, par crayonnage, si nécessaire, sur une zone plus large en traçant l’une des lettres « T, Z, O », il ne pénètre et progresse dans le volume sinistré que lorsque ce danger a disparu, conformément à l’alinéa suivant ; si l’eau retombe en gouttelettes, le porte lance peut débuter sa progression.

6 Lorsqu’il pénètre dans un local, le porte lance doit :
explorer le local dans la position la plus basse possible, par avancées successives de 1 à 2 mètres en évitant de rester dans l’axe porte/fenêtre et en testant le plafond à chaque avancée, selon les modalités décrites précédemment ; apercevant les signes d’un phénomène thermique imminent, le porte Lance doit, suivant sa position : sortir du local, se protéger derrière tout écran (mur, paroi, meuble ou porte …), tout en refroidissant le local sinistré par impulsion ou crayonnage, se mettre en position de survie en se jetant au sol, tout en actionnant un jet diffusé de protection au dessus des casques des intervenants, si le phénomène thermique se déclenche tandis que des personnels sont encore présents dans le local concerné. Lors de la manœuvre de sa lance, le porte lance doit : se placer au point d’attaque désigné par le chef d’agrès, en se protégeant du rayonnement et d’éventuels retours de flammes ; employer le jet le plus adapté au sinistre, en respectant le débit commandé ; dès qu’il constate une baisse anormale d’arrivée de l’eau à la lance, se replier, rendre compte et remédier à l’anomalie ; chercher à arrêter la propagation, si possible du côté le plus menacé, puis manœuvrer sur le foyer principal et les foyers secondaires qui auraient pu prendre naissance à proximité ; s’avancer prudemment, en se tenant le plus près possible du sol, dès lors que le jet de sa lance n’atteint plus la base des flammes ; n’utiliser que l’eau strictement nécessaire à l’extinction ; pour cela, il doit : fermer sa lance lors de ses déplacements, attaquer directement le foyer proprement dit, seulement après avoir neutralisé le risque majeur des effets thermiques, prendre soin de ne pas diriger le jet constamment sur le même point, de ne pas atteindre les vitres et objets que l’eau peut dégrader ;

7 en présence d’un risque électrique (si coupure non effectuée ou impossible)
(ex: panneau photovoltaïque) : ne pas diriger le jet de sa lance vers les installations électriques, porter attention aux eaux de ruissellement et aux fils électriques qui pendent, manœuvrer en jet diffusé d’attaque exclusivement, se mettre en sécurité à la moindre sensation de picotement. Enfin dans tous les cas, le porte lance doit : se maintenir en liaison permanente avec son équipier et son chef d’agrès et, autant que possible, avec un binôme voisin ; rendre compte immédiatement de tout changement de situation. 4.3 Le devoir du double porte-lance ( l’équipier ) Porte toujours sur lui son matériel de base + une commande en sac Aide le porte-lance et le relève si besoin. Il déblaie pour faciliter l’action de ce dernier. Il écarte tout ce qui peut devenir un aliment pour le feu. Il veille à la sécurité du porte-lance. 5 - LA PROTECTION : La protection des biens fait partie des missions des sapeurs-pompiers, elle doit être opérée le plus rapidement possible. La protection est destinée à limiter le plus possible les dégâts occasionnés par l’eau, le feu, la chaleur et la fumée. Les actions de protection sont : ( Module OD ) Les opérations de bâchage. Les opérations d’épuisement et d’assèchement. Les opérations d’enlèvement et de déménagement des objets menacés par le sinistre ( cette action devra rester exceptionnelle ). Les opérations d’étaiement si besoin. ( Equipe sauvetage déblaiement ) Les opérations de ventilation.

8 ET EN PRESENCE D’UN EXPLOSIMETRE.
6 - LE DEBLAI : Au cours de l’attaque, le déblai a pour objet : de déplacer les décombres qui pourraient encore cacher des foyers secondaires. de parfaire l’extinction. d’écarter tous risques de reprise. d’écarter le risque de victimes enfouies. LA PHASE DE DEBLAI SE FERA TOUJOURS SOUS PROTECTION RESPIRATOIRE ET EN PRESENCE D’UN EXPLOSIMETRE. 7 - LA SURVEILLANCE : La surveillance a pour objet d’empêcher une reprise de feu après le départ des secours. L’effectif restant est suivant l’importance du feu et des lances en action. Il comporte un minimum de deux hommes. Des relèves seront faites régulièrement. Elle s’arrête quand tout risque est écarté. 8 - LE RECONDITIONNEMENT : La rapidité et la sécurité des opérations ne dépendent pas que de la formation du personnel. La qualité de l’entretien, le rangement méthodique dans les engins optimisent son emploi en toutes circonstances. Il en va de même pour le personnel qui doit pouvoir se doucher, se restaurer dans les meilleurs conditions et se coucher. Lors des opérations de longue durée, les secours peuvent être amenés à rester plusieurs heures, voire plusieurs jours ; le reconditionnement se fera donc sur place. Le COS en sera responsable, aussi bien de la logistique du personnel que de celle du matériel. Important ; en opération, nous pouvons être parfois confrontés à des évènements exceptionnels : Violence, maladie mentale difficile, détresse, tentative de suicide et mort violente. Certaines de ces confrontations peuvent nous mettre en difficulté : Crises de larmes, abattement, déprime, irritabilité, insomnies. Si ces réactions durent plusieurs jours ne restez pas seul avec ça !!! Contacter le G.S.S.M. via la voie hiérarchique


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