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Si l’on demande à la plupart des Français ce qu’ils savent sur le Plateau du Larzac, ils vous répondront qu’il n’y rien à savoir, car c’est une étendue.

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4 Si l’on demande à la plupart des Français ce qu’ils savent sur le Plateau du Larzac, ils vous répondront qu’il n’y rien à savoir, car c’est une étendue plate et désertique. Peut-être un peu d’herbe sèche, et quelques bergers écolos qui marchent derrière leurs moutons… C’est aussi, que les Aveyronnais et notre charmante guide me pardonnent, ce que j’aurais répondu avant d’y aller voir par moi-même. Et je dois dire que nous avons été de surprise en surprise !!! Et déjà : une étendue plate ? désertique ? jugez-en par la photo qui précède, et par celles qui suivront !

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6 C’est en fait une région aux paysages diversifiés. Il y a des rochers souvent, mais tout est vert. La vie s’accroche partout. Et partout des fleurs ! De l’espace… On respire ! Et, comme il y a beaucoup de buis, on respire bien. Géographiquement, le Larzac et plus généralement toute la région des Causses dépendent de Midi-Pyrénées. Les Causses sont regroupées en un parc protégé, en gris sur la petite photo en tête du diaporama. Pardonnez-moi, je n’ai pas trouvé plus grand ! Ce parc régional, créé le 6 mai 1995 couvre 315 640 ha, et compte 65 000 habitants. Autant dire que l’on n’est pas gêné par les voisins ! Géologiquement, pour la formation de ces plateaux des Causses, vous vous reportez au diaporama sur Montpelier- Le-Vieux. Si je recommence toutes les explications, vous allez me maudire !!!

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8 Nous avons passé deux jours avec une guide passionnante et passionnée, que vous voyez sur la diapositive précédente, et qui a fait son possible pour nous partager cette passion. Et, ma foi… Les Causses en général sont un plateau calcaire. " Les " Causses, car il y en a plusieurs, mais trois principaux : le Causse Méjean, délimité par les gorges du Tarn et les Gorges de la Jonte, et où se trouve l’Aven Armand, mondialement célèbre ; Le Causse Noir, séparé du Causse Méjean par les gorges de la Jonte, et où se trouve Montpellier-leVieux ; Le Causse Sauveterre, délimité par la vallée de la Dourbie et les Gorges du Trévetel.

9 Le cirque de Navacelles : La Vis a entaillé le plateau calcaire du Larzac et créé ce canyon fantastique, classé " Grand Site Naturel ". Tout au fond, au milieu d'une oasis de verdure, le village de Navacelles y occupe un méandre abandonné, dominé par de vertigineuses falaises de calcaire.

10 Nous n’avons pas été voir ce cirque. Mais cette photo vous illustre bien le travail des différents cours d’eau qui ont façonné et continuent de façonner cette attirante région. Des cours d’eau de plus en plus fréquentés pour le cayonning et toutes sortes de sports. La descente des gorges du Tarn est une excursion inoubliable, que nous avions faites voilà déjà longtemps, mais jamais oubliée ! Malgré la taille de cette photo, elle est un véritable cours de géologie sur la force têtue de l’eau et la création des méandres…

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12 Les Causses sont habitées depuis des temps immémoriaux. Il a été retrouvé des vestiges de l’époque néolithique, et des monuments nombreux, menhirs et dolmens, ainsi que des tombes souvent riches en vestiges divers. Les rivières facilitaient les échanges. Dans les plaines, près de l’eau, travaillaient notamment des potiers, dont les œuvres partaient, par rivière et par mer, pour parvenir jusqu’en Chine. Et, sur les plateaux, qui étaient recouverts de forêts, on trouvait bûcherons et résiniers. Les bûcherons fournissaient le bois pour alimenter les fours des potiers, et avec la résine, on imperméabilisait les bateaux et certaines poteries. Toutes les céréales étaient cultivées, et sont encore cultivées sur les plateaux des Causses. Les parcelles cultivables, vous le devinez, ne sont pas en majorité : on les retrouve dans chaque petit creux de terrain, où les pluies ont entraîné et amassé, par couches successives, les terres et les sables arrachés sur les hauteurs.

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14 Cependant, une reconquête des terres parsemées de cailloux se dessine. Ces pierres sont de la dolomie, amendement naturel et excellent soutien de cultures. Des concasseurs passent sur certains terrains pour broyer ces pierres, qui vont s’incorporer à la mince couche arable, et former un limon cultivable. Vous imaginez cela, si le Larzac, ce plateau désertique, remplaçait un jour la Beauce ? Non, non, j’extrapole ! C’est juste une vue de ma fantaisie. Mais la technique dont je vous parle, elle, se met vraiment en place.

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16 Soumis aux influences climatiques continentale, méditerranéenne et montagnarde, le territoire est d'une grande richesse faunistique et floristique : les 124 espèces d'oiseaux nicheurs et les plantes endémiques attirent chaque année de plus en plus d'amateurs éclairés. La photo précédente, malheureusement pas nette, est là juste pour vous montrer que c’est loin d’être un désert. Cependant, si les Causses sont délimités par des cours d’eau, encaissés dans des gorges profondes, sur les plateaux il n’y a pas de sources, par d’eau… Chaque maison, chaque ferme possède sa citerne, pour recueillir et emmagasiner les eaux de pluie, si précieuses.

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18 Pratiquement pas de sources, je vous le rappelle. Les animaux se désaltèrent dans ces abreuvoirs ou " lavognes " creusés dans le sol et, en général, empierrés. En effet, les animaux qui vont boire font leurs déjections qui retombent dans l’eau, il faut nettoyer. Ces lavognes sont uniquement alimentés par les pluies. Je n’ai pas demandé comment ils procèdent pour le nettoyage. Sans doute se précipitent-ils quand l’orage menace ? Les brebis sont de race Lacaune, elle est la plus fiable et la plus productive. Elle craint cependant les grosses chaleurs ou les grands froids. Aussi, pendant les journées chaudes, on les sort le matin, on les rentre quand le soleil cogne, et on les ressort pour qu’elles broutent à la fraîche. Elles passent l’hiver en bergerie. Si vous en voyez, vous les reconnaîtrez à leurs oreilles presque à la verticale.

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20 Tout cela demande beaucoup de main d’œuvre, car les troupeaux sont importants, et il faut les conduire de pâturage en pâturage. Les fermes sont des ensembles imposants de bâtiments. Elles peuvent regrouper, pour les besoins de main-d’oeuvre, une vingtaine d’ouvriers. Ce sont des bâtiments bas, car rien n’arrête le vent qui balaie le plateau, aux murs solides et épais, opposer une barrière aux froids de l’hiver et aux rigueurs de l’été. Elles sont couvertes en lauzes, ces grosses pierres plates que vous distinguez sur la photo précédente. Chacune a sa citerne, pour la récupération de la moindre goutte d’eau.

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22 Voilà donc le Larzac, ce " plateau désertique et nu " que je pensais trouver… Mais je ne vous ai pas dit la moitié de ce que j’aurais voulu vous dire ! Vous pardonnerez la qualité des photos. Je suis loin d’être douée en ce domaine, et la plupart des photos ont été prises du car en marche… Alors, évidemment, le cadrage… J’espère pourtant vous avoir donné envie d’en savoir davantage. Vous trouverez de nombreux sites sur Internet. Alors, bonne découverte !

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24 Musique : « la petite gantière ». Ce chant est extrait d’un CD édité par les « Vagabonds des Grands Causses », et que m’a aimablement offert notre guide. Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ Site : http://www.jackydubearn.fr/http://www.jackydubearn.fr


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