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CONFERENCE GENERALE DE L’ONUDI

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Présentation au sujet: "CONFERENCE GENERALE DE L’ONUDI"— Transcription de la présentation:

1 CONFERENCE GENERALE DE L’ONUDI
Forum Industriel, commerce et atténuation de la pauvreté au moyen de la coopération sud-sud Présentation de M. Soumaïla CISSE, Président de la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) 28 novembre 2005, Vienne

2 Etats membres: Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo
Superficie totale: 3,5 millions Km² Population totale : 72 millions Mali Niger Sénégal Burkina Faso Guinée Bissau Bénin Côte d’Ivoire Togo

3 Introduction Sujet de la coopération sud-sud important non seulement pour des pays individuellement mais pour groupements régionaux tels que l’UEMOA et la CEDEAO L’objectif principal est d’améliorer la qualité de la vie des populations et d’éradiquer la pauvreté Nos échanges permettront d’explorer des pistes que certains pays ont empruntés et qui leur ont permis de faire des grandes avancées vers l’objectif Merci à l’ONUDI pour tenir ce forum qui vient juste avant la réunion de l’OMC, qui devra marquer un tournant dans relations nord-sud

4 Questions que nous mettons en avant:
Pourquoi certains pays n’arrivent toujours pas nourrir convenablement leurs populations en dépit des progrès technologiques énormes? A quoi ont mené les nombreuses décennies d’assistance et d’aide au développement? Devrait-on remettre en cause les modèles de développement économiques poursuivies par nos pays et souvent dictés par la communauté internationale comme conditions de l’accès à l’aide ? Comment tenir compte des spécificités de nos pays et de nos cultures dans nos choix économiques? Quels types de développement industriel mettre en place si nous nous accordons sur le fait que la production des biens et services est un élément essentiel menant à la croissance économique et à l’éradication de la pauvreté ?

5 Ma présentation couvrira les principaux points suivants:
Les pôles de développement industriel possibles pour ce qui concernent les pays de Afrique de l’ouest  Les efforts qui ont été consentis et qui continuent à être menés pour établir une base industrielle Les mesures requises pour rendre l’industrie plus compétitive  Les perspectives de coopération sud-sud Bien que je parlerai surtout de l’Afrique de l’Ouest, vous vous rendrez compte que les mêmes problématiques se posent pour les pays africains sub-sahariens en général

6 Situation de l’industrie en Afrique de l’ouest
L’Afrique continue à exporter principalement des produits de bases traditionnels en y ajoutant très peu de valeur (ex. coton à moins de 5%) Les parts de marché de l’Afrique sub-saharienne pour l’exportation des produits de base ne cessent de baisser La valeur ajoutée des industries manufacturières africaines ne s’est pas améliorée depuis les années 60 révélant peu de changements structurels L’agriculture emploie deux tiers de la population active mais produit moins d’un quart du PIB, donc fortes potentialités pour plus de valeur ajoutée Les secteurs Coton/textile/habillement et agro-alimentaire identifiés comme porteurs ainsi que la pêche pour pays côtiers

7 Situation de l’industrie en Afrique de l’ouest (suite)
Dans domaine de produits manufacturés, il existe surtout des petits secteurs industriels avec une production tournée principalement vers les marchés nationaux Dans ces conditions, l’industrie manufacturière n’est pas soumise aux exigences de compétitivité internationale surtout s’il existe une politique de protection contre les importations L’infrastructure matérielle est insuffisante et la qualité des ressources humaines faible Il manque une harmonisation des politiques industrielles sectorielles au niveau national et régional Le cadre institutionnel et réglementaire est inadapté Les technologies de fabrication sont obsolètes L’industrie est en compétition désavantageuse avec des produits importés de mauvaise qualité coûtant moins chers

8 Actions menées L’UEMOA a adopté la Politique Industrielle Commune de l'Union (PIC) en décembre 1999 dont les objectifs sont  de Assurer et consolider la compétitivité des entreprises industrielles de l’Union  Accélérer l’adaptation de l’industrie de l’Union aux changements structurels en cours  Préserver et développer les capacités d’exportation des Etats membres, dans le cadre des nouvelles donnes du commerce mondial  Encourager la mise en place d’un environnement favorable à l’initiative et au développement des entreprises, en particulier des PME/PMI  Favoriser la construction au sein de l’Union d’un tissu industriel fortement intégré en s’appuyant notamment sur les PME/PMI  favoriser la diversification et la densification du tissu industriel de l’Union

9 Deux programmes ont été mis en place dans le cadre de la PIC, notamment:
La restructuration et mise à niveau des entreprises et de leur environnement  Le développement des structures et programmes de promotion de la qualité le Programme Qualité a été mis en œuvre de 2002 à fin 2005 à travers un financement de l’Union Européenne à hauteur de 14 millions d’Euros avec l’appui technique de l’ONUDI qui était l’agence d’exécution Le succès de ce programme est tel qu’une deuxième phase est en voie d’être finalisée, toujours avec un financement de l’UE et l’assistance technique de l’ONUDI, que nous remercions au passage Cette deuxième phase consolidera les acquis de la phase une et contribuera à mettre en place le dispositif institutionnel pour démarrer le programme de mise à niveau dans l’UEMOA; A souligner que ce nouveau Programme mettra également en œuvre des activités d’accréditation, de certification, de normalisation, de promotion de la qualité et de métrologie dans les Etats membres de la CEDEAO, non-membres de l’UEMOA

10 Les perspectives de coopération sud-sud
Il est important de réaliser que: la qualification professionnelle est le premier facteur pour une industrie tournée vers l’exportation de produits manufacturés et des produits primaires transformés les facteurs traditionnels de production tels que la main d’œuvre et le capital dans la « vieille économie », laissent la place aux facteurs de savoir-faire (Know-how), créativité et intelligence La décision pour le choix entre unités industrielles à forte intensité de capitaux ou à forte intensité de main d’œuvre est critique Il ne suffit pas de faire un transfert de technologie clé en mains mais plutôt un transfert de technologie d’investissement en associant des opérateurs étrangers dans les capitaux 

11 Les perspectives de coopération sud-sud (suite)
Face à tous ces défis, l’Afrique et ses sous-régions tels que l’UEMOA et la CEDEAO ne peuvent faire cavaliers seuls L’intégration régionale devra être poursuivie de façon plus accélérée et des nouvelles avenues de partenariat recherchées La coopération nord-sud continuera bien évidemment mais il se trouve que les modèles de développement et les politiques en matière de l’industrie ne sont pas forcements compatibles entre ces groupes Nos pays devront plutôt mettre l’accent sur la coopération avec des pays qui ont fait face aux mêmes difficultés que nous mais qui ont réussi à les surmonter, c’est-à-dire une coopération sud-sud plus poussée

12 Difficultés à surmonter dans la coopération sud-sud
La coopération entre les pays africains et d’autres pays du sud ne viendra pas automatiquement Les pays du sud qui ont les technologies et les connaissances visent surtout à travailler avec d’autres pays du sud qui confèrent un avantage comparatif dans leur secteur d’activité Puisque la compétitivité sera de plus en plus liée au savoir-faire et l’intelligence, les facteurs comme la main d’œuvre moins chère qui caractérisent nos économies ne seront pas déterminants pour attirer l’investissement

13 Ce qu’il faut faire pour réaliser la coopération sud-sud
Il faudra mettre en place rapidement Des politiques macro-économiques et celles qui agissent directement au niveau de l’entreprise pour les rendre plus compétitifs Des mesures qui diminuent le risque d’investir Des structures d’appui à l’industrie plus efficaces pour ne pas décourager des investisseurs potentiels Une qualité de main d’œuvre qui peut migrer facilement à des technologies plus sophistiquées avec le temps Des mesures garde-fous pour éviter que d’autres pays en développement plus avancés technologiquement ne perpétuent pas l’exploitation effrénée de nos matières premières sans nous aider à les transformer

14 Ce qu’il faut faire pour réaliser la coopération sud-sud (suite)
Le secteur privé pour sa part doit être proactif et cesser de dépendre de l’Etat et d’autres assistances extérieurs Les instituts de recherche doivent s’impliquer plus dans le domaine du transfert de technologie et son adaptation à l’environnement local Des organisations comme l’ONUDI peuvent nous aider à mobiliser des partenariats équitables avec des pays tiers

15 Merci de votre aimable attention
Mais la chose la plus importante est de bien cibler les modèles de développement que nous voulons en sachant que tant que nous n’avançons pas, nous reculons forcement Merci de votre aimable attention


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