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Congrès annuel de l’Association canadienne du personnel administratif universitaire Au rythme du monde Montréal, 19 au 22 juin 2006 L’enseignement supérieur.

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1 Congrès annuel de l’Association canadienne du personnel administratif universitaire Au rythme du monde Montréal, 19 au 22 juin 2006 L’enseignement supérieur à l’aube du nouveau millénaire: savoir franchir les frontières Bernard Hugonnier Directeur adjoint pour l’éducation OCDE

2 Sommaire 1. Gouvernance 2. Financement 3. Qualité 4. Internationalisation

3 I- Gouvernance : les principaux défis pour les institutions d’enseignement supérieure (IES) r Les IES doivent : Ajuster un enseignement d’élite à un enseignement de masse Répondre à des besoins divers (société, économie, individus) Trouver le juste équilibre entre leurs diverses missions : –Conserver et transmettre le savoir –Former étudiants, futurs enseignants et professeurs –Contribuer à la recherche fondamentale et appliquée –Contribuer au développement local –Contribuer à l’éveil moral et aux questions éthiques –Contribuer à développer et enraciner la démocratie Assurer la qualité dans une époque d’éducation de masse Trouver le financement approprié alors que les fonds publics diminuent Moderniser gouvernance et gestion (surtout en ressources humaines) Répondre aux défis de l’internationalisation Faire face à un monde compétitif et un environnement changeant

4 Gouvernance : deux grandes tendances 1. Un mouvement général vers plus d’autonomie et d’entrepreneuship 2. Une forte demande pour une meilleure gouvernance publique Les principales composantes d’une bonne gouvernance publique sont : –Autonomie, imputabilité et transparence –Efficience et efficacité –Ouverture et vision de l’avenir Les institutions d’enseignement supérieur sont et seront davantage appelées à appliquer ces principes

5 Gestion des ressources humaines r Des ressources humaines de grande compétence sont essentielles aux missions d’enseignement, de recherche et de service publique des systèmes d’enseignement supérieur r Plusieurs conditions doivent être remplies : Attirer les meilleurs talents demande des standards de haut niveau, une équité d’embauche, des conditions de travail adéquates et un bon leadership institutionnel Des questions doivent être soulevées relatives à la capacité de s’impliquer dans des consultations externes, les droits de propriété intellectuelle, les horaires de travail, les congés parentaux, la garde des enfants, la discrimination sexuelle ou raciale lors de l’embauche des enseignants Les transferts du savoir entre les secteurs public et privé par des échanges de ressources humaines doivent être encouragés et promus. Les régulations concernant les doubles emplois ou les restrictions de participation à des activités d’entreprise par les chercheurs du secteur public devraient être abolies Les centres d’excellence et de bourses devraient ête développés pour favoriser la mobilité des chercheurs entre les institutions de recherche, et entre ces dernières et les entreprises

6 Environnement international et concurrence r Les systèmes d’enseignement supérieur nationaux font face de plus en plus à la pression et à la concurrence intermationales : En suivant des agendas volontaires d’harmonisation (ex. Le Processus de Bologne en Europe, qui a conduit à des initiatives semblables en Amérique latine et en Asie) En évaluant, sous la pression des comparatifs internationaux qui se manifestent dans des labels de qualité, leurs progrès et le choix des consommateurs À la suite de partenariats et d’accords de reconnaissance de plus en plus fréquents r À l’instar des universités de recherche établies depuis longtemps, les institutions d’enseignement supérieur de toutes sortes se voient davantage comme : Des acteurs dans un marché mondialisé Que des acteurs restreints à jouer un rôle national

7 Gouvernance : les principaux défis pour les gouvernements r Les gouvernements doivent réexaminer le meilleur moyen pour faire coïncider les activités de l’enseignement supérieur avec leurs objectifs nationaux : Plusieurs pays, dont le Japon, ont choisi d’élaborer de nouvelles structures de gouvernance, ce qui a permis aux institutions d’enseignement supérieur d’exercer une plus grande autonomie sur leurs finances et leur gestion D’autres, tel que la Nouvelle-Zélande, ont décidé de rendre leurs institutions plus imputables de l’atteinte des objectifs publics par : –le contrôle de performance et gestion par résultats; –les rapports et contrats de performance ou autres outils de gouvernance de même nature

8 Gouvernance : les principaux défis pour les gouvernements r Les gouvernements doivent s’assurer que : Les institutions de plus en plus autonomes rempliront leur mandat d’enseignement public et de politique sociale L’intérêt public est représenté de façon adéquate Les incitatifs financiers présentés à des fins de politique ne forcent pas les IES à moins bien performer – réduisant la diversité et la responsabilité, menaçant peut-être leur propre santé financière Le risque qu’un système universitaire plus autonome soumis à la loi du marché devienne instable financièrement soit minimisé* * On the Edge: Securing a Sustainable Future for Higher Education, OECD, 2004.

9 II- Financement r Alors que la participation à l’enseignement supérieur et les dépenses totales augmentent, la viabilité d’un modèle de financement en grande partie public est menacée

10 La croissance continue des compétences de niveau universitaire Approximated by the percentage of persons with ISCED 5A/6 qualification in the age groups 55-64, 45-55, 45-44 und 25-34 years (2003) 14 23 3 21 9 10 A1.3a 1 2 15 16

11 Le taux d’inscriptions laisse entendre que la croissance va continuer Sum of net entry rates for single year of age in University (2002) A3.1 %

12 Présence accrue d’une participation tertiaire à la qualification de la main-d’oeuvre Percentage of 25-64-year-olds with academic or vocational tertiary qualification (10 countries with steepest growth) A3.4

13 Financement r Les pouvoirs publiques contribuent à hauteur de 80 % et plus aux dépenses en éducation dans la moitié des pays de l’OCDE r Dans quatre pays (Australie, Japon, Korée et États-Unis), les pouvoirs publiques paient moins que la moitié

14 Investissements en qualifications de haut niveau Expenditure on tertiary educational institutions as a percentage of GDP (2002) B2.1

15 Financement r Dans plus des deux tiers des pays pour lesquels des données sont disponibles, une participation accrue a été possible parce que l’augmentation de la part du privé aux dépenses a surpassé celle du public r Dans quatre des cinq pays où la part des dépenses publiques a augmenté, les hausses ont pu ête gérées parce que dans l’ensemble le recrutement n’a pas augmenté considérablement

16 Changement dans les dépenses par étudiant en éducation tertiaire (1995=100, 2001 constant prices ) B1

17 Que doit être la contribution de l’étudiant et qu’en est-il de l’égalité des chances ? r La pression sur les dépenses publiques dûe à la participation croissante en éducation post-secondaire va continuer de monter à moins que Les individus financent une grande partie des coûts Les coûts dans leur ensemble soient réduits, le déclin démographique entraînant une baisse des effectifs étudiants Et/ou la gestion des finances soit plus efficiente r Historiquement, l’accès à l’enseignement supérieure a été fortement lié à la situation socio-économique des familles et au niveau de scolarité des parents r L’expansion récente de l’accessibilité à l’université n’a que très peu modifié ce modèle, tendant plutôt à favoriser encore moins les groupes les plus désavantagés sur le plan socio-économique

18 Que doit être la contribution de l’étudiant et qu’en est-il de l’égalité des chances? r Dans les pays où l’enseignement supérieure est largement dépendante des finances publiques, l’inégalité d’accès et de participation peut entraîner un déséquilibre dans la répartition du fardeau financier (les moins nantis subventionnant l’éducation de l’élite) à moins que les systèmes de taxation soient très progressifs r Il n’y a pas de corrélation entre les frais de scolarité et le taux de participation à l’enseignement supérieur r Cela suggère que d’autres facteurs (revenus anticipés, coût de la vie pendant les études) ainsi que des facteurs sociaux influencent la participation r Cela suggère aussi que tout changement dans la proportion publique/privée du financement n’entraînera pas d’inégalité tant que Un financement adéquat existe, peu importe la source Des efforts concertés ouvrent davantage l’accès à l’enseignement supérieur

19 Qui bénificie de l’enseignement supérieur ? r Tout indique au niveau international que les individus possédant les qualifictions d’une éducation post-secondaire en retirent de grands avantages personnels

20 Le rendement sur les compétences de haut niveau Private internal rates of return (RoR) for an individual obtaining a university-level degree (ISCED 5/6) from an upper secondary and post-secondary non-tertiary level of education (ISCED 3/4), MALES

21 Qui bénificie de l’enseignement supérieur ? r Les adultes qui ont un diplôme universitaire ont, par rapport à ceux n’ayant qu’un diplôme d’études secondaires, un revenu en moyenne deux tiers à trois quarts plus élevé, ils sont trois fois moins victimes du chômage et ils sont plus susceptibles (4/5) de suivre par la suite des cours de perfectionnement, formels ou informels

22 Les avantages de l’éducation en revenus Relative earnings of 25-64-year-olds with income from employment (upper secondary education=100)

23 III- Qualité r À la suite de l’accroissement du taux de participation, la qualité de l’enseignement supérieur est devenue une préoccupation majeure r Les insitutions d’enseignement supérieur, les gouvernements et les employeurs ont des objectifs différents : Les institutions visent à améliorer l’enseignement en se basant sur des informations locales et détaillées. Elles cherchent aussi à améliorer la performance des étudiants (ex. : en faisant baisser le taux de décrochage), ce qui sous-entend des processus de sélection et d’orientation plus sophistiqués Les gouvernements, voulant améliorer l’allocation des ressources, font appel à des systèmes leur permettant de prendre les bonnes décisions, notamment en consultant des données sur l’impact de l’enseignement et de la recherche calculé d’après le taux de réussite des étudiants, le taux d’emploi et le revenu des gradués, ou le nombre des brevets acquis Les employeurs veulent avoir l’assurance que les diplômés de l’enseignement supérieur sont bien préparés au marché du travail r La divergence de ces objectifs rend difficiles l’amélioration et l’évaluation de la qualité

24 Qualité r L’accroissement de la formation à l’étranger porte à l’avant-scène la dimension internationale Les directives élaborées par l’OCDE et l’UNESCO visent à soulever la question de la protection du consommateur, un objectif partagé par les gouvernements et les établissements transfrontaliers légitimement constitués qui veulent préserver l’image de marque de leurs systèmes et de leurs services d’enseignement supérieur Des établissements sans scrupule peuvent ruiner cette image et exploiter des étudiants ambitieux, tout en refusant l’accès à des programmes optionnels qui ne sont pas offerts chez eux, ce qui encouragera d’autres établissements faire de même r Une coopération est donc nécessaire entre les pays d’origine et les pays d’accueil pour assurer une qualité de formation et une reconnaissances institutionnelle des diplômes

25 Qualité : le classement international des universités r Le développement des politiques gouvernementales pour la qualité s’est accompagné d’une prolifération de bulletins de classement et de palmarès non- gouvernementaux, nationaux et internationaux r Ces palmarès sont souvent critiqués en raison de leurs critères de sélection et d’évaluation de la qualité, ou parce que les classements portent sur une institution dans son ensemble plutôt que sur ses facultés ou ses programmes r Toutefois, ils semblent bien cerner le comportement de des institutions r Ce qui n’est pas clair c’est : Jusqu’à quel point ces classements reflètent la décision des étudiants, les stratégies institutionnelles, ou les choix des gouvernements et des employeurs Si les changements qu’ils suscitent améliorent ou diminuent la qualité, l’égalité d’accès et l’efficience des systèmes d’enseignement supérieur L’OCDE pourrait à la demande des ministres devoir développer une méthode de classement international des universités

26 IV- Internationalisation de l’éducation Étudiants étrangers en éducation tertiaire par pays observés (2002) C3.6

27 Internationalisation de l’education: Étudiants étrangers en éducation tertiaire (2002) Percentage of foreign students to total enrolment in tertiary education 2 3 4 6 7 9 1 5 8 C3.6 %

28 Internationalisation de l’éducation et les pays en développement r L’internationalisation et les échanges dans l’enseignement supérieur contribuent à la richesse des pays en développement dans les domaines suivants : Développement, modernisation et hausse de la qualité en enseignement supérieur grâce à : –La formation professionnelle –La mise à jour des programmes et des curricula –La création de nouvelles institutions –La compétition croissante entre les institutions –La création d’agences d’assurance de qualité et de reconnaissance des qualifications Capacité d’absorption de l’éducation tertiaire Capacité de la recherche universitaire Acquisition du savoir et transfert technologique Capital humain (travailleurs qualifiés) Modernisation de l’économie et de la société Accroissement du commerce et des investisements directs internationaux Migration d’une main d’oeuvre hautement qualifiée Capacité d’échanges en ÉS Internationalisation and Trade in higher Education, Opportunities and Challenges, OECD 2004.

29 Internationalisation de l’éducation et les pays en développement r L’internationalisation et les échanges en enseignement supérieur contribuent à l’enrichissement des pays en développement à la condition que : Les investissements étrangers répondent aux besoins du pays importateur (besoins économiques, sociaux et culturels) L’exode des cerveaux soit minimisé L’écart éducatif entre les plus démunis et les moins démumis des pays en développement soit atténué grâce à une aide appropriée Les apprenants soient protégés contre les formations et les qualifications de qualité médiocre Soient mis en place une solide assurance de qualité et des systèmes d’accréditation Prévalent une haute validité internationale et une transférabilité des compétences Une coopération internationale entre les agences nationales d’assurance de qualité et d’accréditation soit accrûe Soient limités les dangers qui menacent la stabilité et la perennité du système d’éducation

30 Internationalisation de l’éducation et les pays en développement L’exode des cerveaux r Le vieillissement des populations et le manque de certaines compétences dans les pays développés peut entraîner un exode des cerveaux à partir des pays en développement r Cela peut avoir pour ces derniers des conséquences graves sur le développement, l’éducation et la santé. La solution consisterait à transformer l’exode des cerveaux en échanges favorables à tous. *

31 Internationalisation de l’éducation et les pays en développement : l’exode des cerveaux r Par exemple : En avril 2002, il y avait 118 000 postes d’infirmières vacants dans les hôpitaux américains. Néanmoins, il ya plus d’Américaines qui veulent devenir infirmères que de places dans les écoles pour les former. En 2005, les écoles d’infirmières refusèrent presque 150 000 demandes d’admission de la part de peronnes qualifiées (surtout par manque d’enseignantes, le revenu de ces dernières étant moindre que celui des infirmières, un écart qui s’accroît avec l’accroissement de la demande)* r En 2002, le gouvernement fédéral prévoyait que le manque d’infirmières atteindrait 800 000 en 2020. Le Sénat songe donc à abolir le quota d’infirmières pouvant immigrer au pays r Cela aurait un impact direct sur les soins de santé dans les pays en développement, notamment en Inde et aux Philippines qui envoient déjà des milliers d’infirmières chaque année aux États-Unis r Une infirmière dans les Philippines gagne 2 000 $US par année, alors qu’elle gagnerait plus de 36 000 $US aux États- Unis. Aux Philippines, 80 % des médecins d’État sont devenus infirmiers dans l’espoir d’être reçus immigrants aux États- Unis

32 Internationalisation de l’éducation et les pays en développement : l’exode des cerveaux (suite) r Présentement, 12 000 à 14 000 infirmières immigrent chaque année aux États-Unis. Avec la nouvelle législation, ce nombre pourrait augmenter de 5 à 10 % par année. r Le Congrès ne devrait-il pas allouer des sommes aux programmes nationaux en soins infirmiers ? r Cela ne serait-il pas plus avantageux, et pour la main-d’oeuvre domestique américaine et les pays en développement? * (Source New York Times, U.S. Plan to lure nurses may hurt poor countries, by Celia W. Dugger, May 24, 2006)

33 Conclusions r Un monde nouveau a besoin de nouvelles institutions en enseignement supérieur r Les frontières doivent être abolies pour permettre aux IES de s’ajuster et de s’intégrer à une nouvelle société et à une nouvelle économie r Plusieurs réformes sont encore nécessaires en ce qui concerne la gouvernance, la gestion, le financement, la qualité et l’internationalisation

34 Merci r www.oecd.org www.oecd.org r bernard.hugonnier@oecd.org


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