La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Prise en charge douleur: un travail d’equipe

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Prise en charge douleur: un travail d’equipe"— Transcription de la présentation:

1 Prise en charge douleur: un travail d’equipe
Marie-Claire SCHOMMER Infirmière coordination algologie pédiatrique et adulte CHC – Liège - Belgique Comme vient de vous l’expliquer Marie-Claire, je vais tenter de vous détailler le rôle des relais et surtout leur impact au sein des unités de soins.

2 Plan Présentation de l’institution Quelques pas en arrière …
Structure douleur actuelle Mode de fonctionnement en pédiatrie Méthodologie d’approche Impact des relais dans les unités de soins L’impulsion de l’infirmière coordinatrice

3 Brève présentation du CHC
6 sites hospitaliers + secteur senior Activité pédiatrique concentrée sur un site Personnel : 47 pédiatres (de toutes spécialité) 5 chirurgiens pédiatriques 10 psychologues 134 membres personnel soignant

4 Brève présentation du CHC
urgences /an 8000 admissions journées d’hospitalisation 120 lits d’hospitalisation dont 30 lits pédiatrie 21 lits chirurgie et oncologie 10 lits de soins intensifs 14 lits d’hospitalisation de jour 5 lits d’hospitalisation provisoire aux urgences 39 lits de néonatalogie (autre site)

5 Quelques pas en arrière …
1998 Projet international « vous et nous, ensemble contre la douleur » Audits Campagne de sensibilisation Structure de coordination Formation des relais infirmiers (5 jours) Mise en chantier de différents projets MEOPA, Guide thérapeutique, Evaluation aux SIP Quelques éléments de contexte Chc institution privée, non universitaire, fusion de 6 hôpitaux gros département pédiatrique, dont culture institutionnelle de démarche qualité, nombreux échanges avec d’autres institutions Implication institutionnelle dans le projet international avec Sophie Leruth Mise en chantier de projets douleur : Meopa, formation externes et internes, cassette Guide thérapeutique Evaluation douleur aux SIE

6 Quelques pas en arrière…
2007 Projet national douleur aigue de l’enfant Financement de l’infirmière coordinatrice pédiatrique Réactualisation de la structure Renforcement des binômes medico – infimiers Formation mixte Projet national douleur aiguë = Impulsion qui a permis une évolution de la structure financement d’un mi-temps infirmier spécifique pour la pédiatrie  plus de disponibilité Renforcement des binômes médecins – infirmiers par l’identification de relais infirmiers et médicaux sur base de candidatures spontanées Formation mixte, médecins –infirmiers (construite en commun), et autres métiers (kiné, techniciens imagerie, labo, …. pédagogie d’échange, ateliers ….

7 Quelques pas en arrière…
2013 3 nouvelles conventions avec financement Équipe algologie adulte Équipe algologie pédiatrique Centre multidisciplinaire traitement douleur chronique Projet national douleur aiguë = Impulsion qui a permis une évolution de la structure financement d’un mi-temps infirmier spécifique pour la pédiatrie  plus de disponibilité Renforcement des binômes médecins – infirmiers par l’identification de relais infirmiers et médicaux sur base de candidatures spontanées Formation mixte, médecins –infirmiers (construite en commun), et autres métiers (kiné, techniciens imagerie, labo, …. pédagogie d’échange, ateliers ….

8 Comité de pilotage Algologie
Structure et fonctionnement actuel Comité de pilotage Algologie Relais infirmiers Relais médecins Acteurs de terrain Equipe algologique pédiatrique 2 médecins 1 infirmière Centre de la douleur chronique adulte Equipe algologique adulte 1 médecins 1 infirmière 1 psychologue Instances d’articulation de la structure Structure multisites : atteindre les acteurs partout où l’enfant est pris en charge Equipe douleur : une réunion 1x/semaine Comité de pilotage : 1x/6 semaines Comité scientifique : fréquence régulée selon le besoin des projets mais peu structuré actuellement Centre de la douleur : prise en charge de douleurs chroniques, mise en place d’une consultation pédiatrique Equipe douleur et relais médecin : colloque matinal quotidien, contacts en tant que experts pour des situations critiques Equipe douleur et relais infirmiers : première année : réunions d’échange par groupe d’intérêt 3x/an 2009 : réunions de travail sur des projets ciblés 8

9 Comité de pilotage Algologie
Structure et fonctionnement actuel Comité de pilotage Algologie Relais infirmiers Relais médecins Acteurs de terrain Equipe algologique pédiatrique 2 médecins 1 infirmière Centre de la douleur chronique adulte Equipe algologique adulte 1 médecins 1 infirmière 1 psychologue Instances d’articulation de la structure Structure multisites : atteindre les acteurs partout où l’enfant est pris en charge Equipe douleur : une réunion 1x/semaine (difficile a perenniser) Comité de pilotage : 1x/6 semaines Comité scientifique : fréquence régulée selon le besoin des projets mais peu structuré actuellement Centre de la douleur : prise en charge de douleurs chroniques, mise en place d’une consultation pédiatrique Equipe douleur et relais médecin : colloque matinal quotidien, contacts en tant que experts pour des situations critiques Equipe douleur et relais infirmiers : première année : réunions d’échange par groupe d’intérêt 3x/an 2009 : réunions de travail sur des projets ciblés 9

10 Qui est concerné au CHC ? Unités concernées : 36
Nombre de relais infirmier : 39 Nombre de médecins relais : 30

11 Méthode de recrutement des relais infirmiers
Séances d’information sur le rôle du relais en algologie Sur candidature Pas de désignation directe par ICU 2(3) relais infirmier /unité Binôme infirmier /médecin par unité ICU : infirmière chef d’unité

12 Le relais c’est… Dans son unité : Au sein du groupe douleur :
Un vecteur de transmission des informations Une vigilance au quotidien Un interlocuteur de terrain Un garant d’une démarche professionnelle Au sein du groupe douleur : Partage avec ses pairs Partage avec l’équipe douleur Si on devait définir un relais, on pourrait dire que son rôle s’articule sur 2 axes D’une part, au sein de son unité : Le relais est le garant d’une démarche professionnelle. C’est-à-dire que pour tout projet, le relais va suivre, avec l’aide du groupe douleur, une méthodologie rigoureurse,… Le relais est un vecteur de transmission des informations. De par son statut de relais, il va participer à des formations tant internes qu’externes et on compte sur lui pour s’en réapproprier l’essentiel afin de les transmettre de façon pertinente à son équipe Le relais, une vigilance au quotidien : Il est en première ligne pour rappeler, rectifier, orienter ses collègues. Et ce jour après jour, dans la pratique quotidienne. Le relais, un interlocuteur de terrain : il est une personne de référence dans son unité. Ses collègues peuvent donc l’interpeller à tout moment pour lui faire part de leur questionnement, de leur observation, de leurs réflexions,… Un autre axe de son rôle se définit à travers son appartenance au groupe douleur. C’est d’une part un lieu de partage de réflexion, de questionnement, d’initiation de projet avec les autres relais Et d’autre part, de par son rôle de relais, il a un rapport privilégié avec l’équipe douleur et peut donc régulièrement échanger avec eux mais aussi obtenir un soutien 12

13 Le relais c’est… Relais infirmiers Relais médecins Equipe douleur
Acteurs de terrain Comité de pilotage Pour débuter, il nous semble important de définir notre notion du relais douleur. Si on reprend la structure de l’équipe douleur du secteur pédiatrique présenté par Marie-Claire, on visualise que les relais sont choisis au sein des acteurs de terrain et qu’ils endossent le rôle de relais tout en conservant leur travail de terrain. De même on voit que ces relais tant médicaux qu’infirmiers sont en interaction constante avec d’une part le terrain, les unités de soins et l’équipe douleur. Dans ce cadre, la dénomination de relais trouve tout son sens puisqu’il relaye les données tant vers le terrain que vers l’équipe douleur. Le relais est donc un maillon incontournable dans le développement de projet et ce maillon est d’autant plus solide que l’interaction entre les relais médicaux et infirmiers est développée. 13

14 Mode de fonctionnement 2008-2011
Formation mixte relais infirmiers et médecins (4 jours) Plenières et ateliers 4 Groupes de travail Urgences Soins intensifs, pédiatrie, néonat, maternité Chirurgie et hôpitaux de jours Services techniques : laboratoire, imagerie, plateaux techniques première année : réunions d’échange par groupe d’intérêt 3x/an 2009 : réunions de travail sur des projets ciblés

15 Evaluation des pratiques 2011 Méthodologie d’approche
Analyse de nos pratiques de fonctionnement par la réflexion d’un groupe rassemblant : L’écho du terrain (par les relais) La vision de la coordination (par l’inf. coordinatrice) La vision des ICU L’analyse organisationnelle permettant la compréhension des enjeux (par l’humanisation du travail) Il nous a paru important de définir à nouveau le rôle de la personne relais dans les équipes pour repartir d’un point commun de la fonction alors qu’elle est habitée et assurée par un éventail de métiers aux expériences, aux statuts, et aux sensibilités forts différentes. Cette diversité va être l’origine entre autres de certaines difficultés de positionnement de la fonction. Dans la suite, le récit des projets de service a été analysé avec une grille de lecture qui met en évidence au-delà de la notion de douleur, les incontournables difficultés liées à l’organisation complexe que représente le travail dans une institution hospitalière. L’identification des leviers du changement permet ensuite à chacun des projets de se développer au quotidien. Mise en commun de l’écho du terrain et du travail de liaison par une réflexion de groupe autour de la vision et de ressenti du leur rôle, dans une première étape. La deuxième étape consistait à présenter leur projet d’unité et à en relever les difficultés rencontrées. La lecture de ses données par une analyse organisationnelle nous a permis de mettre en évidence, les incontournables difficultés liées à l’organisation complexe que représente le travail dans une institution hospitalière. Ce que nous allons vous présenter est le fruit de l’analyse organisationnelle de ces données.

16 Quand la bonne volonté rencontre l’organisation du travail…
LEVIERS Structuration et coordination du projet Partage des expertises Soutien de la hiérarchie Axer les changements sur les pratiques infirmières Objectiver les propos S’articuler avec l’équipe concertation médecin- infirmière au quotidien DIFFICULTES Les relais ont des difficultés à se positionner dans l’unité Les projets concernent souvent plusieurs disciplines Les relais ont des difficultés à accorder l’application du protocole avec les moyens du terrain Malgré ce rôle bien défini et malgré ses compétences, son bon vouloir, le relais peut rencontrer des difficultés lorsqu’il essaie d’introduire des changements de pratique. On entend souvent : « On a l’impression que rien n’avance… » « Le temps et la charge de travail dans le service ne nous permettent pas d’avancer sur le projet » « Je travaille depuis des dizaines d’années dans le service mais je ne suis pas infirmière, c’est donc parfois difficile pour moi d’influencer les pratiques » Ces paroles révèlent des difficultés de positionnement. En effet, un relais a les mêmes horaires et les mêmes contraintes que ses collègues donc en raison d’une culture de service ou encore d’une surcharge de travail, ce rôle spécifique peut être relégué au deuxième plan. Au quotidien, le relais est seul pour « contrarier » l’organisation du travail et y mettre la douleur comme priorité. Un autre aspect de cette difficulté de positionnement est lié au statut du relais. En effet, un jeune relais avec un manque d’expérience pratique ou un relais avec un diplôme différent voit sa légitimité de relais plus facilement remise en question. Face à ces quelques exemples de difficultés, faire appel à certains leviers permet de positiver la dynamique : → Importance de la structuration et la coordination des projets pour renforcer la position du relais. A ce niveau l’équipe douleur trouve toute son importance. → Permettre la réappropriation des bonnes pratiques par un autre service Certaines équipes constatent que les changements souhaités impliquent différents intervenants. Par exemple en chirurgie : les relais ont souhaité optimiser la prise en charge des enfants opérés d’hypospade. Après analyse des dossiers, elles ont très vite pris conscience qu’elles n’avaient pas toutes les cartes dans leur jeu. En effet, les techniques opératoires, les pansements post-op,…pouvaient varier d’un cas à l’autre. Pour obtenir un changement des pratiques, il faudra entre autres impliquer les chirurgiens, l’équipe de salle d’opération,… → La question à se poser quand on est confronté à un projet dont l’aboutissement dépend de plusieurs intervenants est « Qu’est-ce que je peux changer à mon niveau ? » et donc axer les changements sur des aspects du projet sur lesquels les relais ont de l’emprise (ex:chirurgie) → Pour un échange porteur entre métiers différents, importance d’objectiver les propos avec des données étayées en terme de faits, de fréquences, de référence ou encore tenter de trouver un langage commun. (ex : chirurgie) Notamment où depuis a été instauré la prescription systématique de la fréquence de la surveillance de la douleur comme 5ème paramètre. Ce projet fut une étape déterminante dans le développement de l’évaluation de la douleur. Une nette progression a été constatée. Mais un phénomène qui pourrait être résumé par l’expression « Qui trop embrasse, mal étreint » apparaît par période. En effet, face à une prescription de fréquence parfois excessive (par rapport à l’état de l’enfant ou de la charge de travail, on en arriverait à aboutir à une mauvaise prise réactionnelle. → Au quotidien, travailler la communication médecin-infirmière (ex: en pédiatrie, cet aspect trouve toute sa place afin d’aboutir à une concordance entre les fréquences d’évaluations prescrites avec l’état des patients et les possibilités de l’équipe en terme de charge de travail…il s’agit d’un équilibrage au quotidien 16

17 modifications de l’organisation
Journées relais mensuels Programmées avant la programmation des plans mensuels Objectif : dégager du temps de travail pour les projets Réunion 1mois/2 Tour de table bilan d’évolution des projets en cours Information – formation Échanges entre les relais des différents unités La culture de relais et du travail autour de projet s’est progressivement mise en place. On sent que les relais forment un groupe de personnes qui échangent entre elles S’entraident S’approprient les projets des les uns des autres

18 Un travail de longue haleine …
2007 2009 2011 2013 Un dernier aspect important à souligner est qu’un projet (mais même quel qu'il soit) a besoin d’un facteur temps primordial. (voir exemple de mise en place PCA ci-dessous) L’état des lieux et la rédaction du protocole a débuté en 2007, des adaptations ont été faites en 2009 et Et à l’heure actuelle, le projet continue à évoluer. Donc si souvent les relais ont l’impression que ça n’avance pas, il est nécessaire de laisser le temps au projet de mûrir mais également une fois sa mise en place, de laisser le temps aux équipes de dialoguer, de s’approprier le projet, de l’adapter à leur propre mode de fonctionnement. En respectant ce facteur temps, on majore les chances de succès du projet mais aussi son développement exponentiel. 18

19 Impact de l’infirmière coordinatrice
Sa fonction Son positionnement Les difficultés Les stratégies d’approche Les pièges à éviter Pas une description de profil de fonction, trop rébarbative Mais réflexion sur le travail au quotidien avec ses difficultés, et les ajustements de fonctionnement Pas de recettes, pas d’idéal

20 Rôles de la coordination
ambassadeur manager On peut distinguer 4 axes de sa fonction Soutien méthodologique formateur

21 Ambassadeur Récolte les données Met en relation les acteurs du terrain
Etablit la connexion entre les instances Ambassadeur pcq Récolte les données Fait les connexions entre les différents acteurs du changement. Assure la connexion entre le terrain, l’équipe douleur et le comité de pilotage

22 Comité de pilotage Algologie
Relais infirmiers Relais médecins Acteurs de terrain Equipe algologique pédiatrique 2 médecins 1 infirmière Centre de la douleur chronique adulte Equipe algologique adulte 1 médecins 1 infirmière 1 psychologue Instances d’articulation de la structure Structure multisites : atteindre les acteurs partout où l’enfant est pris en charge Equipe douleur : une réunion 1x/semaine Comité de pilotage : 1x/6 semaines Comité scientifique : fréquence régulée selon le besoin des projets mais peu structuré actuellement Centre de la douleur : prise en charge de douleurs chroniques, mise en place d’une consultation pédiatrique Equipe douleur et relais médecin : colloque matinal quotidien, contacts en tant que experts pour des situations critiques Equipe douleur et relais infirmiers : première année : réunions d’échange par groupe d’intérêt 3x/an 2009 : réunions de travail sur des projets ciblés 22

23 Gestion des projets Planification des réunions de travail
Modération des réunions Maintien des contacts entre les réunions Intégration avant roulement d’unité Hors unité ou pendant les heures de travail Priorité = travail de l’unité Culpabilité des relais Difficulté de passer des simples échanges à des réunions productives Privilégier le contact direct par un tour de salle régulier Travail dans les unités de soins Adresse mail, téléphone, intranet (complément) Journée “douleur” fixe par mois avec réunion d’échange un mois sur deux

24 Aide méthodologique Cibler les projets Orienter la démarche
Organiser le travail Analyser les obstacles Réorienter les problématiques Connaissance intuitive du potentiel de l’équipe à accueillir et à faire fructifier le projet. « Sentent »-elles le projet ?Exemple (différence de l’approche évaluation chir ped) Orienter la démarche exemple amygdales Réorienter les problématiques exemple meopa polysomnographie

25 Formation Journée annuelle de formation continue des relais
Journées de formation continue pédiatrique Formations spécifiques selon le projet ou la demande des relais Multisite Mixité médical –infirmier Pratico pratique (ateliers) Orateurs et participants externes Axées sur l’échange Eviter les formations pirates Travail dans l’unité très intéressant parce que ça renforce les liens et permet de se rendre compte des problématiques

26 Entretenir la motivation
Deux relais infirmiers dans chaque unité Binômes médico-infirmiers Mixité lors des formations Articulation avec les chefs d’unité Pratiquer le renforcement positif Ressourcer la motivation Valorisation de leur projet Présentation des projets lors des journées de formation /congrès Participation à des congrès en groupe de relais Présentation de sujets infirmiers lors des colloques médicaux

27 Ce qui nous paraît important
Commencer “ petit” pour élargir le projet par la suite Se concentrer sur l’amélioration des pratiques qui sont les nôtres Impliquer tous les acteurs dès le début du projet Éviter de culpabiliser

28 Ce qui nous parait important
Respecter la “santé mentale” d’une équipe et savoir attendre quand elle est en souffrance Passer du temps avec ses amis, ne pas en gaspiller avec les ennemis et compter sur l’effet tâche d’huile Concrétiser le projet, même partiellement Savoir regarder en arrière pour realiser ce qui a déjà été fait Réaliser le suivi des audits

29 Et au niveau national … Groupement belge d’algologie pédiatrique
SIG’s de la BPS (Belgian Pain Society, groupe national de l’IASP) Comité d’accompagnement du projet pédiatrique au ministère GIFD : groupement des infirmières francophones douleur SIG = spécifique interest group

30 Merci pour votre attention

31 Formation des acteurs de terrain
Etat des lieux Création du protocole Phase de test Formation des relais Formation des acteurs de terrain La première étape de notre démarche dans ce projet a été de poser un état des lieux. Mise en place dans les unités Evaluations 31

32 Etat des lieux Pompe PCA en post-opératoire (anesthésistes)
Morphine IV: Pas de titration initiale Pas de protocole Pas de feuille de surveillance Utilisation très limitée Dans le cadre de ce projet, ce sont les pédiatres qui ont posé le constat que d’une part les pompes PCA étaient exclusivement réservées aux enfants en post-opératoire ou post-traumatique et totalement gérées par les anesthésistes. Que la morphine IV était utilisée sans titration initiale, sans définition claire des modalités de surveillance et de prévention des effets secondaires et qu’il n’existait pas de feuille de surveillance spécifique et que par conséquent, son utilisation était très limitée aux services des soins intensifs et des urgences. Leur volonté était d’élargir l’utilisation de la morphine à l’ensemble des enfants hospitalisés le nécessitant et en permettre une mise en route 24H24 et 7J/7 et ce en assurant un maximum de sécurité. Le choix de la pompe PCA s’est révélé être l’option répondant à un maximum de critères. Une fois ce choix opéré, une recherche bibliographique fouillée, des contacts avec d’autres institutions nous a permis d’aboutir à la conception d’une procédure contenant une fiche de prescription, une fiche de surveillance et un protocole infirmier. 32

33 Formation des acteurs de terrain
Etat des lieux Création du protocole Phase de test Formation des relais Formation des acteurs de terrain La première étape de notre démarche dans ce projet a été de poser un état des lieux. Mise en place dans les unités Evaluations 33

34 Création du protocole Recherche bibliographique
Contacts avec autres équipes Élaboration: Protocole destiné aux infirmières Protocole destiné aux pédiatres Fiche de prescription Fiche de surveillance Une fois ce choix opéré, une recherche bibliographique fouillée, des contacts avec d’autres institutions nous a permis d’aboutir à la conception d’une procédure contenant une fiche de prescription, une fiche de surveillance et un protocole infirmier. 34

35 Formation des acteurs de terrain
Etat des lieux Création du protocole Phase de test Formation des relais Formation des acteurs de terrain Fort de ces outils, l’équipe douleur a formé l’équipe des soins intensifs pédiatriques où la PCA a été implantée en phase de test. A ce niveau le protocole, qui en soit était une conception théorique, a été confronté au terrain. Les relais ont été des alliés de choix pour relayer leurs observations à l’équipe douleur. Le relais a contribué à l’analyse des conditions de faisabilité, à l’identification des freins éventuels à sa bonne application. Il était donc une sorte de plaque tournante entre l’équipe des SIP et l’équipe douleur. = partage avec l’équipe douleur-feedback Par exemple : Montage du circuit : pas de tubulure entre le cathéter veineux et la trousse PCA → intégration dans le protocole d’une photo du montage correct du circuit de PCA Observation qu’en pratique aucune adaptation des posologies : face à un enfant qui ne pousse pas ou qui pousse tout le temps : quelles questions doit-on se poser ( n’a-t-il réellement pas mal ? A-t-il compris le fonctionnement ? A-t-il les capacités d’utiliser la PCA ? …) → intégration dans le protocole de chacune de ces questions avec en parallèle les attitudes ou adaptations thérapeutiques nécessaires Dans la gestion des effets secondaires : constat qu’en cas de globe vésical : sondage vésical systématique (alors qu’il faut préalablement essayer des bolus de narcan répétitifs) → intégration dans le protocole de la prévention et de la prise en charge de chaque effet secondaire. Mise en place dans les unités Evaluations 35

36 Phase de test Formation des collègues Conditions de faisabilité
Expérimentation Freins à la mise en œuvre Feed-back vers l’équipe douleur Adaptation du protocole Adaptation des posologies Gestion effets secondaires Montage du circuit . A ce niveau le protocole, qui en soit était une conception théorique, a été confronté au terrain. Les relais ont été des alliés de choix pour relayer leurs observations à l’équipe douleur. Le relais a contribué à l’analyse des conditions de faisabilité, à l’identification des freins éventuels à sa bonne application. Il était donc une sorte de plaque tournante entre l’équipe des SIP et l’équipe douleur. = partage avec l’équipe douleur-feedback Par exemple : Montage du circuit : pas de tubulure entre le cathéter veineux et la trousse PCA → intégration dans le protocole d’une photo du montage correct du circuit de PCA Observation qu’en pratique aucune adaptation des posologies : face à un enfant qui ne pousse pas ou qui pousse tout le temps : quelles questions doit-on se poser ( n’a-t-il réellement pas mal ? A-t-il compris le fonctionnement ? A-t-il les capacités d’utiliser la PCA ? …) → intégration dans le protocole de chacune de ces questions avec en parallèle les attitudes ou adaptations thérapeutiques nécessaires Dans la gestion des effets secondaires : constat qu’en cas de globe vésical : sondage vésical systématique (alors qu’il faut préalablement essayer des bolus de narcan répétitifs) → intégration dans le protocole de la prévention et de la prise en charge de chaque effet secondaire. 36

37 « On n’est pas toujours là
Et au quotidien ? « On n’est pas toujours là où on croit être… » En première ligne pour Rectifier, orienter … Rappeler et actualiser les connaissances Personne de référence dans son équipe mais aussi pour les autres Une fois ces adaptations réalisées, le rôle du relais ne s’arrête pas là. Au quotidien au sein des unités de soins, le relais garde toute son importance car on n’est pas toujours là où on croit être… Le relais est donc là en première ligne pour rappeler, rectifier, orienter ses collègues. Et ce jour après jour, dans la pratique quotidienne. Et d’autant plus en cas de charge de travail lourde il doit être le garant de la qualité de la prise en charge douleur et fera obstacles à des raccourcis ou des réflexions comme « Ne pousse pas trop sur ta PCA… » Régulièrement et quand il en identifie le besoin, le relais doit être à l’initiative d’actualisation des connaissances. Pour le pool infirmier vu le turn over des équipes, des formations régulières sont organisées par les relais (comme par exemple en pédiatrie où en novembre les relais ont fixé 3 dates pour pouvoir dispenser une formation à l’ensemble de l’équipe). Pour le pool médical vu le changement régulier des assistants, un chapitre PCA a été inclus à leur journée d’accueil. Le relais est également une personne de référence dans son équipe mais également pour les autres unités si leur relais est absent (transversalité entre les services). Ses collègues peuvent donc l’interpeller à tout moment. Une hésitation quant à la titration de la morphine, un avis pour un enfant se disant douloureux mais dont l’infirmière a le sentiment qu’il est correctement soulagé,… = vigilance au quotidien et interlocuteur de terrain 37

38 Formation des acteurs de terrain
Etat des lieux Création du protocole Phase de test Formation des relais Formation des acteurs de terrain En plus du feedback régulier des relais, des évaluations sont nécessaires. Une analyse de dossiers a permis d’apporter de nouvelles adaptations du protocole et des pratiques. En parallèle un quizz portant sur la PCA a permis d’évaluer les acquis des acteurs de terrain et par conséquent de cibler les besoins de formation future. Mise en place dans les unités Evaluations 38


Télécharger ppt "Prise en charge douleur: un travail d’equipe"

Présentations similaires


Annonces Google