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19 juin 2009 Le Langage de l’Enfant

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1 19 juin 2009 Le Langage de l’Enfant
Bonjour, Je m’appelle Laurence Hautin-Guiraut, je suis orthophoniste à l’Unité du Langage de l’hôpital Trousseau, Unité qui est centre référent pour les troubles d’apprentissage. J’ ai appris que vous aviez eu récemment un cours sur le langage, j’espère ne pas redire ce que vous avez déjà entendu, et ne pas vous faire faire de confusions.

2 L’évolution normale du langage Les troubles du langage
Plan L’évolution normale du langage Les troubles du langage Le langage de l’enfant handicapé Le bilan, la rééducation, les prises en charge. Je vous parlerai d’abord de

3 I L’évolution normale du langage
Le langage dont on dit qu ’il est le propre de l ’homme nous paraît couler de source, venir naturellement. Son défaut ou ses anomalies sont particulièrement handicapants. Du nourrisson jusqu ’à l ’étudiant, il ne semble pas qu ’il ait d ’apprentissage spécifique : pas de cours de langage à l ’école. Pourtant les acquisitions sont régulières tout au long de la vie, du nourrisson au jeune adulte et même au-delà. Elles vont conditionner les apprentissages et la vie sociale, façonner l ’ adulte en devenir. A chaque étape, le défaut le retard d ’acquisition aura des conséquences importantes pour l ’enfant. Le rôle des équipes soignantes, pédagogiques, éducatives est d ’alerter et de guider l ’enfant et ses parents, le plus tôt possible. Vous serez et êtes probablement déjà en première ligne !

4 De 2-3 ans à six ans l’âge de la maternelle
Pendant la grossesse De la naissance à 3 mois De 3 mois à 2-3 ans De 2-3 ans à six ans l’âge de la maternelle Après six ans l ’entrée au CP La lecture et le langage écrit Je vous donnerai d’abord Puis nous parlerons du langage à 6 étapes de son développement

5 Pendant la grossesse Les techniques de psycholinguistique comme l’étude des mouvements fœtaux, du rythme cardiaque fœtal, la mesure du taux de succion, permettent de comprendre la perception que le fœtus ou l’enfant perçoit de son environnement sonore. Ces techniques ont permis de commencer à comprendre les aptitudes du fœtus puis du nouveau-né qui lui permettent d’apprendre à parler dans un temps finalement assez court

6 Perception de la voix de la mère
Repères Perception des bruits corporels (bruits du cœur, respiration et digestion) Perception de la voix de la mère Perception des bruits extérieurs si ils sont très forts à partir de la 25 ème semaine de grossesse Mise en place de la succion et de la déglutition L’apprentissage du langage débute avec la sensibilité que le foetus développe aux particularités de la voix de sa mère et aux rythmes de sa langue maternelle. Le fœtus perçoit une cacophonie de gargouillis et de grondement avec en bruit de fond le rythme incessant de ses battements de cœur. A partir du 6ème mois, il se familiarise avec la langue ou les langues que parle sa mère.

7 De la naissance à 3 mois 4,5 mm 90 décibels
Pour que nous entendions ça le bébé agite ses cordes vocales, dès sa naissance. Pour mémoire, et pour vous aider à supporter les pleurs des enfants, leurs cordes vocales font 4,5 mm et produisent un son qui peut atteindre 90 db. Personnellement, je trouve cela tellement étonnant, que je trouve les pleurs des bébés plus supportables. Quelques minutes seulement 4,5 mm décibels

8 Le larynx

9 La voix de la mère : modification de la prosodie, le « motherese »
Gazouillis Langage gestuel, lié ou non à du langage oral fait passer quantité d’informations au bébé. La façon dont il est porté ou manipulé par exemple. Le langage corporel et gestuel de l’enfant est aussi déterminant et fait partie de la communication mère/enfant Le gazouillis et le motherese se répondent et un dialogue préverbal s’installe. A l’étape suivante, l’enfant commencera à apprécier les petites comptines (marionnettes)

10 Le regard est un composant essentiel de la communication non verbale
Le regard est un composant essentiel de la communication non verbale. Dans la vie de tous les jours, c ’est à travers le regard que nous interprétons les états émotionnels des autres : vivacité, langueur, anxiété, gaieté, tristesse, toutes les émotions se lisent dans les yeux. (B. de Boysson-B) L ’imitation Le regard du nouveau né est plus performant à la distance qui sépare l’enfant du visage de sa mère quand il est dans ses bras. C’est à cette distance que lorsqu’on parle au tout petit, ses yeux s’accrochent au visage de la personne qui lui parle et qu’il commencer à imiter les gestes : ouvrir la bouche, tirer la langue L’enfant dès deux mois est capable de différencier la forme rythmique de sa langue maternelle de celle d’une autre langue.

11 Repères 1 mois réagit à la cloche, au hochet, à la voix 2 mois sourire en réponse 3 mois gazouillis

12 4. De 3 mois à 2-3 ans Peu à peu l’enfant prend conscience qu’il est une personne distincte de la mère. Le sourire réponse s’installe, la communication devient possible. L’enfant va commencer à changer de posture il va pouvoir voir ce que l’on regarde et de quoi on parle. On parle d’attention conjointe. Il va commencer à désigner (7 mois). C’est ce qu’on appelle le pointing ou pointage. Le pointing ou pointage associe geste, regard et vocalisation. Il implique un interlocuteur attentif, un désir ou un intérêt, une coordination œil-main suffisante, un signe, un appel la vocalisation. Ce comportement serait le plus robuste prédicteur gestuel du développement du langage de l’enfant.

13 Repères 4 mois, orientation à la voix 5 mois tourne la tête et les yeux à la cloche latérale 6 mois babille (babillage canonique)

14 Vers 5-6 ou 7 mois apparaît le babillage canonique
Vers 5-6 ou 7 mois apparaît le babillage canonique. L’absence ou la disparition de ce babillage doit alerter. A huit mois, des adultes reconnaissent le babillage des enfants de leur propre langue. La compréhension précédant l’expression, l’enfant commence à comprendre de plus en plus de mots, en général, les noms des proches, les animaux, les parties du corps, des objets, la nourriture, quelques verbes et adverbes comme  « parti, encore, a plus ». (40 à 50 mots à 12 mois)

15 Repères 7 mois localise un son latéralement, mouvement de la tête et des yeux 8 mois « papa » non spécifique 9 mois comprend « non » 10 mois localise directement la cloche « papa maman » spécifique 11 mois dit un mot 12 mois comprend les ordres gestuels dit deux mots 15 mois dit 4 à 6 mots comprend un ordre simple jargon immature

16 21 mois -identifie 3 parties du corps - phrase de 2 mots - dit 20 mots
Repères 18 mois identifie une partie du corps dit 10 à 20 mots jargon mature (avec prosodie) 21 mois -identifie 3 parties du corps - phrase de 2 mots - dit 20 mots 24 mois identifie cinq parties du corps-dit cinquante mots-comprend deux ordres simples-utilise tu et moi de façon impropre- fait des phrases à deux mots, de plus en plus Echelle de repères linguistiques et auditifs (Clinical Linguistic and Auditory Milestone Scale)

17 De 18 à 24 mois De 24 à 30 mois Apparition du « non »
Utilise son propre prénom Demande des objets en disant « à moi » Raconte des expériences en insérant dans son jargon de mots, des mots de plus en plus précis Utilise 2 mots phrases : « chaussures-pieds », « maman-partie » De 24 à 30 mois Répond aux questions simples (qu’est-ce que tu fais?) Utilise le pluriel Connaît de 100 à 200 mots

18 7. Les pré requis du langage pour parler que faut-il ?
L’audition, la vue Le souffle L’intégrité des organes phonateurs La perception L’alimentation L’environnement psycho affectif L’autonomie La socialisation La motricité Les capacités cognitives L’audition, (.. Si l’on sait que la surdité profonde a des conséquences sévères pour l’acquisition d’un langage parlé, on est souvent moins conscient que des niveaux plus modérés de pertes d’audition ou des otites moyennes répétées durant les deux premières années entraînent parfois un déficit durable de la réception du langage. Elle affecteraient les capacités de traitement de la parole et montreraient qu’une écoute appauvrie ou biaisée, même de façon intermittente, dans les deux premières années, gauchit le développement phonologique. BdeB-B.) La vue, (nous en reparlerons dans le chapitre sur la langage de l’enfant handicapé) Le souffle il faut pouvoir contrôler son souffle suffisamment longtemps pour produire un mot) L’intégrité des organes phonateurs (voile du palais, frein de la langue, souffle) La perception (agnosie auditive, difficulté de traitement du langage au niveau du cerveau) L’alimentation ( joue un rôle important car elle permet à la musculature oro-faciale d’être « prête à articuler) L’environnement psycho affectif (il faut être deux pour parler pour communiquer, et avoir envie de communiquer, mères dépressives) L ’autonomie (il faut se sentir sujet c’est-à-dire personne à part entière pour entrer en communication) La socialisation (elle est indissociable de l’autonomie, aller vers les autres n’est possible que si l’on se sent sujet. Elle est le but final de la communication humaine, de la vie en société) La motricité (elle est indispensable à l’articulation des sons ou phonèmes, tant au niveau de la précision que de la coordination) Les capacités cognitives (le mot est un symbole, il faut une certaine capacité d’abstraction pour comprendre qu’ une forme sonore représente un objet, un personne, un acte)

19 5. De 2-3 ans à six ans

20 C’est à cet âge que l’on place le début du langage, après l’utilisation des mots-valises vont apparaître les premières phrases du type papa parti. C’est l’âge de la première socialisation, l’entrée à la maternelle. L’âge où l’absence de langage commence à inquiéter les parents et les éducateurs. Dans la genèse du langage, la compréhension du langage précède l’expression. L’ enfant comprend plus qu’il ne parle. La compréhension du langage c’est la compréhension fine hors situation et sans support du geste. C’est la compréhension fine hors contexte qui va être testée, pour avoir une idée de l’évolution de l’enfant. Le langage corporel (mimique, attitude, expressions) et le langage non verbal (gestes, signes, mimes) sont peu pris en compte mais ils sont beaucoup plus importants que ce que l’on pense. Tu as faim ? Est beaucoup mieux compris avec un paquet de gâteaux à la main ! Le langage corporel et le langage non verbal sont un soutien important de l’acquisition du langage oral

21 De 30 mois à 36 mois De 3 à 4 ans De 4 à 5 ans :
Utilise les formes interrogatives (qui? Que? Où?) Utilise les formes négatives (n’est pas là; ne peut pas) Raconte des expériences en utilisant 4 à 5 mots-phrases De 3 à 4 ans Utilise le « je » Utilise des formes différentes de mots qui dénotent l’action (je joue, je veux jouer) Compte jusqu’à 10 Parle des dessins issus de livres ou des objets qui l’attirent De 4 à 5 ans : Son vocabulaire comporte au moins 1500 mots Parle avec des variations de tonalité Parle librement à la famille et aux proches en utilisant plusieurs phrases que la plupart des gens comprennent.

22 6. Après six ans C’est à six ans environ que le langage est suffisamment constitué pour permettre l’apprentissage du langage écrit. A partir de la grande section de maternelle, en tous cas à la fin, tous les sons devraient être correctement prononcés et les phrases correctement formées. Il y a encore beaucoup à apprendre, mais le rôle de la lecture et de l’écriture va être considérable. Pour l’acquisition de la lecture un enfant doit pouvoir Répéter au moins trois sons, reproduire des rythmes simples Répéter des mots de trois syllabes Répéter une phrase Faire un récit chronologique simple Être capable de reconnaître des sons dans un mot Être capable mémoriser et reproduire trois signes Connaître le nom de quelques lettres Ecrire son nom en lettres attachées Compter jusqu’à 10. Peut-être pas toutes à la fois mais au moins plusieurs de ces capacités

23 8. Le langage tout au long de la croissance
Le bilinguisme L’acquisition de l’expression écrite L’acquisition de langues étrangères La mue L’apprentissage du langage continue tout au long de la vie, à l’adolescence mais aussi à l’âge adulte Le bilinguisme N’est a priori pas un problème. Les enfants savent très bien gérer deux langues. Cependant, il y a beaucoup de problèmes, dit-on, dans les familles immigrées. Il faut conseiller aux parents de parler leur langue. En particulier, à la mère. Il y a moins de problèmes de langage quand la mère ne parle absolument pas français. Il peut y avoir des difficultés au début de l’école, qui ne durent pas. A trois ans peu d’enfants se servent du langage pour communiquer entre eux. Le langage parlé par une maman qui maîtrise mal la langue est toxique pour les acquisitions futures en particulier pour la conscience phonologique. L’acquisition de l’expression écrite : c’est un long processus, je m’en suis encore aperçue en rédigeant ce cours…! L’acquisition de langues étrangères L’acquisition de langues étrangères ne pose problème que si la ou les langues « maternelles » sont pas bien dominées. En cas de troubles du langage oral ou écrit, on recommande l’apprentissage d’une langue qui s’écrit comme elle se prononce. L’anglais n’est pas du tout une langue facile à apprendre ! La mue

24 II Les Troubles du langage

25 Les chiffres Signes d’appel Les troubles de la parole Les troubles du langage oral Les troubles du langage écrit Les troubles développementaux Les troubles acquis Les troubles spécifiques

26 1. Les troubles du langage en chiffres
7 à 12% de la population générale, plus fréquent dans la population psychiatrique, avec trouble auditif, et retard mental Plus fréquent chez les garçons que chez les filles 6% chez les garçons 3% chez les filles personnes bègues 10% sont soignées 1% de la planète est bègue 3 hommes contre 1 femme 3 enfants bègues sur 4 peuvent être soignés

27 2. Signes d’appel Troubles de l’audition : Si surdité profonde : arrêt du développement du langage à 9 mois (babil, jasis) Pas ou peu d’expression verbale Enfant isolé des congénères Mauvaise compréhension des consignes Hyperactivité Troubles du comportement Echec scolaire l serait nécessaire de consulter De la naissance à 2 ans - lorsque l’enfant ne semble pas réagir aux sons; lorsque l’enfant s’arrête de produire des sons après l’âge de 6 mois; - lorsque l’enfant ne manifeste pas le goût de communiquer; lorsque l’enfant ne communique ni par gestes ni par sons; lorsque vers 15 mois l’enfant ne fait aucune tentative pour dire des mots; - lorsque l'enfant a beaucoup de difficulté à contrôler les mouvements de la langue ou des lèvres ou les deux, ce qui se manifeste entre autre par des difficultés pour boire et manger; - lorsque l'enfant fait souvent des otites. Vers 2 ans si l'enfant n'utilise jamais les mots pour communiquer; si l'enfant ne semble reconnaître qu'un mot à la fois dans ce qu'on lui dit. Vers 2 ans 1⁄2 si l'enfant s'exprime encore par un seul mot à la fois; si l'enfant ne semble pas acquérir du vocabulaire nouveau; si l'enfant n'est pas capable de faire ce qu'on lui demande en phrases simples; si l'enfant ne prononce pas les consonnes, n'utilise pour ainsi dire que des voyelles. Vers 3 ans -si l'enfant ne fait pas de phrases; si l'enfant ne prend jamais l'initiative d'une communication verbale; si l'enfant ne comprend pas les phrases longues associées à des choses familières. Vers 3 ans 1⁄2 si l'enfant n’emploie pas les "petits mots" ( déterminant, préposition, pronom, conjonction) dans ses phrases. Mais un mauvais choix de certains mots est toutefois normal; si l'enfant semble souvent avoir des difficultés à trouver les bons mots pour exprimer son idée; si l'enfant saute du "coq à l'âne" dans sa conversation (passe, sans logique, d'un sujet à l'autre, ne finit jamais une histoire); - si l'enfant omet et remplace tellement de sons que seule une personne qui le connaît très bien arrive à comprendre ce qu'il dit. Vers 4 ans si l'enfant ne fait que des phrases très courtes; si l'enfant ne comprend pas et n'utilise pas les mots désignant une position dans l'espace (à côté, en bas, dedans...); si l'enfant ne se préoccupe pas des réactions de celui avec qui il parle; si l'enfant ne prononce pas les consonnes à la fin des mots ex. Pomme > po table > ta ; - si l’enfant remplace[f] par [p] ou [t] ex: fille > ti [v] par [b] ou [d] ex: valise > bali [s] et [ch] par [t] ex: chat > ta soupe > tou; si l’enfant simplifie certains mots, inverse, transforme ou n’émet pas certains sons : labalo, valalo, pescac, fieur ... si l'enfant hésite beaucoup quand il parle: . on dirait que les mots bloquent dans sa bouche, parfois il répète les sons plusieurs fois avant de dire le mot: ex : ba ba ba ballon. Vers 5 ans si l'enfant se trompe souvent de "petits mots" dans la phrase (à cet âge les verbes peuvent ne pas toujours être bien conjugués); si l'enfant ne fait aucun effort pour relier plus d'une idée dans une même phrase; - si l'enfant semble toujours comprendre les choses "de travers" ou "n'est pas là" quand on lui parle. Vers 5 ans 1⁄2 -si l'enfant fait encore des erreurs systématiques pour des sons autres que [r] et [s], même dans les mots simples. Vers 6 ans 1⁄2 si l'enfant ne s'exprime pas comme un adulte. A n'importe quel âge si l'enfant a l'habitude de crier beaucoup et si sa voix semble devenir "cassée" (rauque, éraillée); - si la voix de l'enfant semble nasillarde (il parle du nez); - si l'enfant semble avoir peur de parler; si l'enfant semble mal entendre: . il ne se retourne pas quand on le nomme . il semble toujours distrait . il fait répéter souvent; si 'enfant a souvent mal aux oreilles . il y a du liquide qui coule de ses oreilles . il frotte souvent ses oreilles; si l'enfant "est inquiet" quant à sa manière de parler parce que ses amis se moquent de lui; si le parent se pose des questions telles que: "est-ce que mon enfant bégaie?" "est-ce que mon enfant entend bien?" "est-ce que mon enfant parle normalement pour son âge ?

28 3. Les troubles d’articulation
Le trouble d’articulation isolé est une incapacité à prononcer ou à former un certain phonème correctement : f/v ch/j s/z K R L Le phonème peut manquer ( omission ), être remplacé par un autre ( substitution), certains de ses traits pertinents peuvent être déformés ( distorsion ). C’est une erreur constante, systématique et mécanique pour un phonème donné. QU’EST-CE QU’UN TROUBLE D’ARTICULATION ISOLE : Il se traduit par ARTICULATION APPROXIMATIVE : mal maîtrisée : sigmatisme, schlintement, autres ... ABSENCE : radio = adio chapeau = apeau cacao = ao REMPLACEMENT : chat = ta chou = sou joue = zoue On les appelle   « cheveu sur la langue », «  zozotement » à 4 ans, c’est charmant ! A l’âge adulte…c’est moins bien. Et puis il peut y avoir des confusions de sons à l’écrit : donc on rééduque avant le CP !

29 4. Les troubles de la parole
Altération de phonèmes ou de groupes de phonèmes, et de leur mise en ordre séquentielle à l'intérieur d'un même mot, le stock phonétique étant acquis. C'est la forme du mot dans son ensemble qui ne peut être reproduite QU’EST-CE QU’UN TROUBLE DE LA PAROLE se traduit par : des omissions mots raccourcis ou élidés : fleur / feur, herbe / è inversions brouette / bourette assimilation lavabo / lalabo ou vavabo interversion kiosque / kiokse simplification : parapluie / papui ... substitution : train / crain, fleur / fieur élision de syllabes finales : pelle / pè, assiette / assiè.

30 4. Les troubles du langage oral
Le retard de langage On parle de retard simple quand il existe un décalage dans l'élaboration du langage et la chronologie normale des acquisitions. On trouve alors : l'apparition du premier mot est tardive (après 2 ans au lieu d'apparaître entre 10 et 18 mois) le mot-phrase ou l'assemblage de 2 mots apparaît vers 3 ans au lieu d'être utilisé entre 12 et 15 mois. les pronoms et notamment le "je" sont utilisés vers 4 ans au lieu de 3. le vocabulaire est réduit. l'enfant n'utilise pas de phrases complexes, ne respecte pas l'ordre des mots, utilise la troisième personne au lieu du "je". QU’EST-CE QU’UN TROUBLE DU LANGAGE Atteinte de la fonction linguistique dans les versants expression et/ou compréhension : soit l’apparition du langage est retardée soit son développement est ralenti, l’organisation perturbée se traduit par : une absence totale de langage - une absence totale de phrases - un jargon (langage reconnu par l'enfant ou ses proches uniquement) - des mots simplement juxtaposés, les uns à côté des autres "papa voitu = "papa est parti en voiture" ou "c'est la voiture de papa" - des verbes non conjugués, laissés à l'infinitif - un langage sans grammaire - un mauvais ou un non emploi des pronoms personnels (je, tu, il...) - un mauvais ou un non emploi des mots outils (dans, parce que...) - des troubles de la compréhension des notions telles que l'espace, le temps.. - souvent accompagné d'un retard de parole ou de troubles d'articulation

31 a) Le retard de langage Du fait de ces difficultés l'informativité est mauvaise. Toutefois, la compréhension est meilleure que l'expression. l'évolution est spontanément favorable, et le retard est comblé avant 6 ans. Mais, ces difficultés rendent difficile l'insertion scolaire. Retentissement dans les autres secteurs d'acquisition. Les difficultés risquent donc de s'aggraver et il faut prévenir les difficultés scolaires ultérieures.

32 b) Le bégaiement Le bégaiement est un trouble du débit élocutoire en situation de communication. Cette atteinte de la fluidité de la parole se manifeste de différentes façons : le bégaiement clonique se caractérise par la répétition saccadée involontaire d'une syllabe le bégaiement tonique se caractérise par une impossibilité d'émettre certains mots du fait d'un blocage tonique associé à une très forte tension musculaire au niveau des lèvres, mâchoires et des yeux, diffusant parfois dans tout le corps. le bégaiement tonico-clonique associe, à des degrés divers, les deux aspects précédents et constitue la forme la plus fréquente. Un bégaiement est toujours à prendre au sérieux, à tout âge. Il existe un bégaiement fonctionnel, c’est-à-dire, qui fait partie de l’évolution du langage. Ce bégaiement ne doit pas perdurer plus de un ou deux mois. A la moindre inquiétude des parents; il faut leur conseiller de consulter. QU’EST-CE QU’UN BEGAIEMENT Il s’agit d’un trouble de la communication, affectant de façon plus ou moins accentuée la fluence verbale se traduisant par - des clonies - et / ou des blocages toniques. La fluence se manifeste par : - un débit et un rythme de parole normaux - une absence d'effort laryngé ou articulatoire. Les dysfluences caractéristiques du sujet bégayant : - les clonies à l'émission et / ou dans le mot : ( panier ) : (ppppanier) puis attaque explosive du mot. (papapapanier ) supérieure à trois répétitions. - les blocages : coup de glotte (ouverture buccale sans émission), avec dilatation narinaire : ( panier ) : un blanc inaudible puis explosion (paaanier ) avec prolongations la perte du contact visuel. Apparition : pour 27 %, avant 3 ans, pour 68 %, entre 3 et 7 ans. On peut reconnaître l'installation d'un bégaiement à des signes précis : - présence de dysfluences de la parole ( clonies, blocages toniques , évitement de mots, reprise d’énoncés ), - lutte et tension(s) générale (s), attitudes hypertoniques, contractures musculaires intenses, - troubles respiratoires, utilisation de l'air résiduel, - mouvements accompagnateurs : . syncinésies faciales . clignements oculaires . secousses de la tête . gestes de camouflage . modification de la voix (de la hauteur, de l'intensité ) . tension vocale . techniques de désengagement . troubles vaso-moteurs et sécrétoires, rougeur de la face, suées, moiteur des mains.

33 5. Les troubles du langage écrit
INCAPACITE OU DIFFICULTE ANORMALE D'APPRENTISSAGE DE LA LECTURE ceci en absence • de déficit sensoriel (vue, ouïe), ou neurologique • de déficit intellectuel • de troubles du comportement • de troubles de la personnalité • d’inadéquation de la scolarité Cette inaptitude à la lecture relève de différents facteurs pouvant expliquer l'inaptitude à la lecture • mauvaise conscience phonétique • difficultés de conversion lettre/son • difficultés de fusion des sons en syllabes • difficultés d’association des syllabes en mots • difficultés d’accès au sens • difficultés de fixation visuelle SIGNES RELEVES • substitutions de mots graphiquement proches ou sémantiquement proches (feuille/feuillage, cabane/maison...) • Elisions de lettres, de syllabes ou de mots (puie/pluie, chagnon/champignon, garde/regarde...) • Altération possible de la compréhension • Erreurs visuelles : spatiales : confusions de lettres de formes voisines (m/n, d/b,.ou/on...) séquentielles : inversions de lettres dans une syllabe (par/pra, ver/vre, col/clo...) inversions de syllabes dans un mot (chocolat /colochat) • Erreurs auditives : p/b t/d k/g ch/j.. QU’EST-CE QUE LA DYSORTHOGRAPHIE ? Il s’agit d’un TROUBLE DEVELOPPEMENTAL DANS L’UTILISATION DES PROCESSUS LIES A LA PRODUCTION DE L’ECRIT erreurs perceptives : visuelles et auditives erreurs linguistiques formes verbales, identification, individualisation erreurs d’usage erreurs de genre et de nombre erreurs grammaticales accords, homophones mauvaises segmentations ERREURS DYSORTHOGRAPHIQUES 1. Erreurs concernant l'aspect phonétique : * Confusions visuelles de formes proches (p/q u/n..) * Confusions auditives sourdes/sonores (p/b f/v k/g...) * Confusions auditives en rapport avec un retard de parole (ch/s dene/donne...) * Non intégration des sons complexes ( oin gn euil...) * Inversions ou déplacements des phonèmes au sein des syllabes * Ajouts de phonèmes * Omissions de phonèmes 2. Erreurs concernant l'aspect grammatical * Non application des règles grammaticales concernant : - l'accord sujet-verbe - les marques du genre - les marques du nombre - l'accord des adjectifs, du participe passé - l'emploi de l'infinitif * Accès à l'analyse grammaticale souvent impossible 3. Erreurs concernant l'aspect orthographe d'usage * Orthographe usuelle ignorée, à allure phonétique * Les erreurs portent essentiellement sur - les graphies différentes pour le même son(eau/au/o/ot...) - les doubles consonnes 4. Erreurs concernant les règles de transposition - s/ss - gu/g/ge - c/ç - finales muettes 5. Erreurs distinctives - confusions des homophones grammaticaux - son/sont mes/met/mais ces/c'est/ses 6. Erreurs de découpage - non individualisation des mots (lavion) - mots sectionnés 7. Erreurs extra-alphabétiques - absence de majuscules - absence de ponctuation - ponctuation erronée 8.Erreurs concernant la structuration du récit QU'EST-CE QUE LA DYSGRAPHIE ? Il s’agit d’un TROUBLE QUI AFFECTE L'ECRITURE PARFOIS LA GRAPHIE ELLE - MEME - lettres et chiffres (atrophie, mollesse, mauvaises dimensions, sens de la graphie...) - liaisons (télescopages) - tracé (trop léger ou écrasé) PARFOIS LA MISE EN PAGE espaces irréguliers entre les lignes, les mots, les lettres... Etiologie variée : - troubles moteurs (tonus, posture, équilibre) - troubles perceptifs (structuration temporo-spatiale) - troubles symboliques, de la représentation - troubles socio-affectifs SIGNES D’APPEL Fatigue, crampe lors de l’écriture Episodes d’écriture en miroir Ecriture difficilement lisible par l’entourage Lenteur, difficultés à l’école dans les exercices réclamant un passage à l’écrit QU'EST-CE QUE LA DYSCALCULIE ? Il s’agit d’une DIFFICULTE DANS L'ACQUISITION DES STRUCTURES LOGICO-MATHEMATIQUES concernant: - l'assimilation des concepts fondamentaux - l'acquisition correcte de la numération - la réalisation des opérations - la résolution des problèmes et leur mise en forme L'acquisition des structures logico-mathématiques est étroitement liée : - au développement mental - à l'intégration du langage - au processus de lecture - à la structuration temporo-spatiale - à la latéralisation - au raisonnement - à l'affectivité SIGNES D’APPEL Refus de participer Echec lors des activités pré-mathématiques des données spatiales ou temporelles Non acquisition des tables Difficultés à résoudre des problèmes Difficultés à gérer l’argent Difficultés à gérer un emploi du temps...

34 5. Les troubles du langage écrit
Dysgraphie (dyspraxie) Dyslexie Dysorthographie Dyscalculie

35 dysgraphie A. 5ans 4 mois

36 A. 6 ans après 8 mois de rééducation et maintien GSM

37

38 6. Les troubles développementaux
S’opposent aux troubles acquis, n’ont pas d’étiologie connue. Troubles dont on pense qu’ils ont existé depuis le tout début du langage.

39 7. Les troubles acquis Les accidents vasculaires cérébraux
Les traumas crâniens L’épilepsie Les tumeurs cérébrales Les surdités acquises Les avc et les traumas

40 8. Les troubles spécifiques
Ce sont des troubles durables qui sont définis par exclusion Efficience intellectuelle normale Conditions normales d’apprentissage Pas de trouble grave de la personnalité Pas de trouble neurologique Pas de déficit sensoriel Décalage de l’ordre de 2 écart-type ou de deux ans par rapport à la moyenne La dysphasie QU’EST-CE QUE LA DYSPHASIE La dysphasie est une déficience grave du développement normal du langage. Elle affecte l’expression et/ou la réception du langage oral. Elle se caractérise par l’existence d’une perturbation profonde et durable des performances verbales qui ne peut être expliquée par une lésion organique décelable, par des troubles sensoriels ou moteurs graves, par une déficience mentale, par un trouble émotionnel majeur Les dysphasies peuvent être classées suivant les formes cliniques suivantes : - syndrome phonologique-syntaxique ; - trouble de la production phonologique ; - dysphasie réceptive : trouble du décodage ; - dysphasie mnésique : trouble du contrôle sémantique ; - syndrome sémantique-pragmatique : trouble de la formulation. Il convient de suspecter une dysphasie : - si l’enfant n’a pas produit de mot à deux ans ou de premières phrases à trois ans ; - si à l’âge de quatre ou cinq ans on observe une stabilité du déficit de communication ; - si on peut observer, notamment dans les dysphasies expressives, des anomalies des praxies bucco-faciales ; - si on observe des troubles de l’évocation lexicale (manque du mot qui devrait appartenir au stock lexical de l’enfant), de l’encodage syntaxique (incapacité d’utiliser les flexions verbales et les mots-fonctions), de la compréhension verbale, de production d’unités verbales sur commande (alors qu’en situation spontanée ces productions sont bien effectuées).

41 8. Les troubles spécifiques (2)
La dysphasie La dyslexie La dysorthographie La dysgraphie La dyscalculie La dyspraxie Les troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité (Trouble Déficitaire de l’Attention /HyperActivité)

42

43 Dysorthographie A. 11ans 5 mois CM2

44 dyscalculie

45 Dyscalculie (2)

46 III. Le langage de l’enfant handicapé

47 LES DÉFICITS SENSORIELS
Les enfants sourds congénitaux, exposés dès leur naissance à la langue des signes , comme les enfants, aveugles tout naturellement exposés au langage parlé, acquièrent le langage au même rythme ou à un rythme proche de celui des enfants sans handicaps sensoriels.

48 L’enfant aveugle : Il faut penser aux nombreuses de fois où l’on dit « Oh regarde le …. » pour comprendre les difficultés d’apprentissage du vocabulaire et plus généralement du langage de ces enfants

49 L’ENFANT HANDICAPÉ MOTEUR OU IMC Le trouble est très variable en fonction de l’atteinte. En simplifiant à l’extrême les enfants ont autant de difficultés à réaliser les gestes de la parole qu’à réaliser les autres gestes. LES TROUBLES NEUROLOGIQUES l’épilepsie, les maladies dégénératives.

50 LES MALADIES GÉNÉTIQUES La trisomie 21, la micro délétion 22q11, le syndrome de l’X fragile…
LES TROUBLES DU COMPORTEMENT ET DE LA PERSONNALITÉ L’autisme, la psychose infantile. LE RETARD MENTAL. Le retard mental. L’absence de langage ne signifie pas défaut d’intelligence et à contrario le défaut d’intelligence ne signifie pas automatiquement trouble du langage.

51 IV. Le bilan, la rééducation, les prises en charge.

52 Le bilan avant 3 ans et demi- 4 ans.
A cet âge il peut être difficile de faire passer des épreuves normalisées. L’orthophoniste peut réaliser une observation de la communication de l’enfant, dans l’interaction avec ses parents, avec l’adulte, dans le jeu, observer son appétence au monde sonore qui l’entoure, demander un examen ORL et audiométrique, donner des conseils aux parents. Il s’agit souvent, mais pas toujours de guidance.

53 Conseils aux parents 1 Faire vérifier l’audition (au risque de me répéter) Diversifier l’alimentation Faire souffler Socialiser l’enfant (crèche, halte-garderie, école,…) S’efforcer d’autonomiser l’enfant : alimentation, habillage, déshabillage, lavage, propreté, vie à l’extérieur de la famille rapprochée.

54 Conseils aux parents 2 Ne pas faire répéter, reformuler les productions de l ’enfant. Ne pas dire : « non ! c ’est une locomotive » mais : « oui ! c ’est une locomotive ». Donner un sens aux productions de l ’enfant Favoriser les jeux de faire semblant (dînette, poupée, play-mobile) Ne pas laisser un enfant « parler avec sa tétine » Eviter la télé et/ou les dessins animées en continu

55 Conseils aux parents 3 Privilégier les cassettes ou DVD (répétition)
Personnaliser l’histoire du soir (souvent c’est l’aîné qui choisit) Travailler la motricité et la motricité fine en particulier

56 Conseils aux parents 4 Apprendre à l’enfant à se moucher (otites) addendum : Savez-vous comment on doit se moucher ? A partir de quel âge ?

57 2. Le bilan de 4 à 6 ans A partir de quatre ans, il est possible de faire passer des épreuves étalonnées aux enfants, pour évaluer par exemple le vocabulaire, la compréhension, la mémoire, les capacités syntaxiques. A la fin de cette période qui correspond à la grande section de maternelle sont en général évalués systématiquement les pré-requis de la lecture. En particulier, la conscience phonologique.

58 3. Le bilan après 6 ans A partir de 6 ans, l’orthophoniste est amené à évaluer le langage oral mais aussi le langage écrit, ainsi que le calcul si nécessaire. Les capacités en langage oral auront un certain nombre de conséquences sur le langage écrit. La capacité à lire et à écrire sera déterminante pour les apprentissages scolaires.

59 La rééducation (1) La rééducation, comme le bilan se font sur ordonnance médicale et sont remboursés par la sécurité sociale à 60%, le reste étant pris en charge par la mutuelle. Les enfants handicapés bénéficient d’une prise en charge à 100 % Pour la rééducation, obligation de demande d ’entente préalable auprès du médecin conseil. Le bilan dure souvent une ou plusieurs heures Séances d’une demi-heure.

60 La rééducation (2) Avant trois ans
Individuelle souvent sous forme de guidance en présence des parents Rééducation de groupe souvent très profitable pour les petits enfants, elle s’adresse très souvent à des enfants qui présentent une pathologie connue mais pas seulement.

61 La rééducation (3) Dans certains cas prise en charge multidisciplinaire en général en groupe : ortho + psychomotricien, ortho + psychologue, etc…

62 La rééducation (4) Après trois ans
Individuelle ou de groupe. Souvent 2 à plusieurs fois par semaine.

63 Bibliographie Le B.A. BA du bébé dossier Orthomagazine n° 55 nov 2004
Du babillage aux premiers mots dossier Orthomagazine n° 58 mai juin 2005 Echec et maths dossier Orthomagazine n° 44 et 45 février 2003 Le langage maternel adressé au bébé M.Robin Rééducation orthophonique n° 144 déc 1985 Du langage aux langues Science et vie Hors Série n° 227 juin 2004 Aimard P. Morgon A. Approche méthodologique des troubles du langage de l’enfant Paris Masson p KremerJ.M. Troubles du langage Lyon Ed. Josette p Geiger-Jaillet A. Le bilinguisme pour grandir Paris l’Harmattan p Karmiloff K. Karmiloff-Smith A. Comment les enfants entrent dans le langage Paris Retz p Bruner J., Comment les enfants apprennent à parler Paris Retz p de Boysson-Bardies B. Comment la parole vient aux enfants Paris Odile Jacob p Mazeau M. Neuropsychologie et troubles des apprentissages Paris Masson p Winnicott D.W. L’enfant et sa famille Paris Petite bibliothèque Payot p Dolto F. Tout est langage Paris Ed Vertiges du Nord/Carrère p Dolto F. L’image inconsciente du corps Paris Seuil p


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