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La démarche de l’approche systémique

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Présentation au sujet: "La démarche de l’approche systémique"— Transcription de la présentation:

1 La démarche de l’approche systémique
Quelle attitude prendre face à la complexité et de son environnement? La démarche de l’approche systémique Larras chafika,

2 L’attitude C’est d’abord un état d’esprit , une mentalité , c’est ensuite le recours à des concepts , à des méthodes qui aident à prendre des décisions réfléchies. Quel état d’esprit doit-on posséder? A notre avis: Accepter de prendre en compte la complexité et éviter toute attitude « réductionniste ». Avoir l’esprit disponible et ouvert aux idées, la souplesse n’excluant pas la rigueur de la démarche intellectuelle. Pour décider , partir des finalités, des objectifs et pour cela s’efforcer de les définir et de les exprimer clairement La réussite de la démarche de l’approche systémique repose sur une meilleure attitude

3 L’attitude Définir aussi le « quoi faire », avant le « comment faire  ».Tenir compte des expériences acquises, sans exclure les idées nouvelles et l’appel à l’imagination. Bien définir les décisions à prendre et rechercher, à partir de la décision ce qui est nécessaire à l’établir , prendre conscience du caractère incertain de certaines choses, et ne pas hésiter à recourir à l’essai, à l’expérimentation et à accepter les corrections qu’il parait utile de faire. L’état d’esprit que nous venons d’évoquer ne suffit pas. Pour agir, nous avons besoin de concepts, de méthodes, ces deux orientations sont, partiellement liées et interactives; Dans les faits, la connaissance et l’action sont indissociable:

4 La démarche de l’approche systémique repose sur une
L’attitude Concepts Outils Combinant en permanence connaissance et action Pour agir Etat d’esprit Pour orienter La démarche de l’approche systémique repose sur une ATTITUDE

5 Le recours à une méthodologie
toute décision dépend de la connaissance que l’on a du système, et la connaissance de la dynamique du système ne progresse que par l’observation des effets de nos actions sur celui-ci. Elle repose sur l’acquisition d’un minimum de notions, puis l’appréhension concrète d’un certain nombre de concepts et de schémas de représentation que l’on peut désigner par le terme d’imagerie systémique, elle prend forme dans le processus de modélisation et va de la construction de modèles dynamiques et débouchant sur la simulation. simulation: faire paraître comme réel ce qui ne l’est pas

6 Le recours à une méthodologie
C’est pourquoi la mise en œuvre de cette démarche passe par un effort d’apprentissage conceptuel et pratique auquel doivent consentir tous les Managers dans la complexité, afin d’être capable dans un premier temps de s’y orienter, puis dans un second temps d’agir sur elle.

7 La démarche Combinant en permanence connaissance et action, la démarche se présente comme l’alliance indissoluble d’un savoir et d’une pratique (c’est-à-dire non seulement un savoir mais aussi une manière d’entrer dans la complexité), donc nous allons conduire à présenter très logiquement la démarche systémique sous formes de deux parties: - la systémique(un savoir et des concepts), - la systémique (une pratique et méthodologique)

8 La systémique : un savoir et des concepts
Pour appréhender la complexité, l’approche systémique éprouve le besoin de se doter de base conceptuelles qui ne se réduit pas au concept de système et à son utilisation d’autre concepts méritent d’être exposés ; j’aurai donc à évoquer par exemple : la complexité , la globalité , interaction, information, rétroaction ,régulation ,ouverture, fermeture, boite noire etc………………….

9 Notion de système C’est à partir de la notion système que se fonde la démarche dénommée « approche systémique »et qu’à partir du thème bien banal de système que le nouvel outil élabore des constructions . Mais qu’est –ce qu’un système? Selon Rosnay  (le macroscope):   Un système est un ensemble d’éléments en interactions dynamique organisé en fonction d’un but Un système est un ensemble organisé d’éléments . cela signifie que ces éléments ne sont pas indépendants , la notion de système met l’accent non pas sur les éléments mais sur les relations qui existent entre eux, non pas sur les parties, mais sur la globalité. NB: Un système est un modèle, une représentation du réel ,composé d’un ensemble d’éléments en interaction , qui forment un tout organisé Système: éléments +relations (entre parties et environnement)(la globalité)

10 Notion de système Qu'entend-on par éléments d’un système? Un système ne compend pas que des éléments matériels. Un bon exemple de système est celui de la cellule vivante avec son noyau, son plasma, sa menbrane.Si nous considérons une entreprise, il s’agit des personnes qui y travaillent, mais aussi de la matière, de l’énergie,des machines, des moyens(administratifs,techniques ou autres) qui sont mis en œuvre dans l’entreprise et composent ce système. NB: certain éléments peuvent être regroupées, et forment ainsi des sous-systèmes Ainsi, par exemple: le système respiratoire, le système nerveux, le système digestif sont des sous-système du système « corps humain »,chaque service d’une entreprise constitue un sous-système de cette entreprise.

11 Notion de système Les éléments du système sont en interaction dynamique On constate que de nombreuses interactions existent entre les éléments du système ,le phénomène de rétroaction apparait, c’est-à-dire l’idée qu’un effet pouvait rétroagir sur sa propre cause Ainsi, un système s’organise dans un processus dynamique et non pas uniquement dans la rencontre d’un certain nombre d’éléments. Ces interactions consomment à la fois de l’information et de l’énergie. Poursuivons notre exploration de ce qu’est un système. La première qualité d’un Système

12 Notion de système est d’être ouvert sur son environnement, on dit qu’il est « vivant » ,il prend contact avec ce qui lui extérieur . Il prend vie dans l’ouverture vers les autres systèmes . Il se met et il est mis . Les états du système changent au fil du temps; par exemple la stabilité d’un système, lorsqu’elle existe, n’est pas figée car le système continue ses échanges entre ses éléments constituants et aussi avec le monde extérieure : le système est alors en équilibre, mais cet équilibre est dynamique

13 Notion de système Lorsqu’un être humain décrit le fonctionnement de ce système, il s’implique dans le fonctionnement de ce système, Dans l’approche systémique, un système n’existe que dans la mesure ou il est décrit. Un système se décrit également par l’ensemble de règles de fonctionnement visant une ou plusieurs finalités . Ces règles définissent les relations entre les différents éléments ou les différents sous-systèmes de ce système . ainsi, par exemple, dans une entreprise, certaines de ces règles proviennent de l’environnement extérieur , par exemple le code du travail ; d’autres sont définies en son sein, comme le contexte des réunions.

14 Notion de système Quant à la finalité de l’entreprise , elle s’énonce habituellement, selon nos références sociales et économiques, en termes financiers et comptables.(Cette finalité vise à l’augmentation du chiffre d’affaires et/ou du montant des dividendes répartis entre les différents actionnaires. Il s’agit là de la finalité objective , celle qu’il est généralement possible de calculer, mais il est bien d’autres finalités qui sont en quelque sorte secondaires ;parmi ces finalités secondaires, il est possible de citer, par exemple, le besoin de fidéliser les cadres supérieures, la nécessité d’améliorer les conditions de travail, ou encore l’obligation de créer des filiales à l’étranger)

15 Notion de système NB: tout comme les règles de l’entreprise, ces finalités secondaires peuvent évoluer et prendre des orientations différentes selon les époques et selon les lieux

16 Notion de système Tout système complexe est constitué d’une grande variété d’éléments possédant des fonctions spécialisées, ces éléments sont organisés en niveaux hiérarchiques internes , les différents niveaux, les différents éléments sont reliés par une grande variété de liaisons , ce qui traduit par une grande densité d’interconnexions. Tout système peut être caractérisé par plusieurs traits structuraux(ses éléments , ses limites)et fonctionnels(flux d’information, de matières , centres de décision)

17 Donc les propriétés générales d’un système
Un système est ouvert sur l’environnement avec lequel se produisent des interactions Un système possède des niveaux différents hiérarchisés(ou se trouvent ses éléments constituants et leurs liaisons) Un système est structuré en réseau en fonction de finalités Sur un système se branche tout un ensemble de rétroactions Tout système possède un aspect structural avec son organisation dans l’espace et un aspect fonctionnel avec son organisation dans le temps

18 Notion de la complexité
La prise de conscience de la complexité est la cause de la lente émergence de la systémique. sans complexité, le rationalisme analytique pouvait sembler suffisant pour appréhender le monde, Comme l’observe henri Altan  (de la façon la plus immédiate , le sentiment de complexité naît d’abord de la rencontre d’un grand nombre d’éléments constitutifs différents) c’est –à-dire liée a la pluralité des éléments et leur interactions Selon Edgar Morin « La complexité est effectivement le tissu d’événements, actions, rétroactions, déterminations, aléas, qui constituent notre monde phénoménal » ce concept renvoie à toutes les difficultés de compréhension (flou,incertain,ambigué) posées par l’appréhension d’une réalité complexe et qui se traduisent en fait pour l’observateur par un manque d’information(accessible ou non),

19 Notion de la complexité
tout ce qui est humain est complexe , or tout est humain, donc tout est complexe . En effet la complexité est inhérente à toute situation de communication. Comme il n’est pas possible de ne pas communiquer . De plus , à partir du moment ou une personne observe un phénomène , quel qu’il soit , ce phénomène devient , au moins en partie humain c’est-à-dire complexe Aucun phénomène n’existe sans être observé, c’est –à-dire  (communiqué),partagé ou démontré , donc il n’existe pas de phénomène simple , tout est complexe , parce que vivant qui veux dire l’effet agissant à son tour sur la même cause et qui est (liée à la pluralité des éléments et leur interactions )ceci impose une plonger heureuse dans l’appréhension de ces phénomènes.

20 Notion de la complexité
donc ce qui nous concerne ici la définition de la complexité est comme suit: Tout ce qui est humain est complexe , parce que susceptible d’être l’objet d’une volonté ou d’un acte de communication, donc susceptible d’entrer dans une logique non linéaire ceci impose une plonger heureuse dans l’appréhension de ces phénomènes . Logique non linéaire(logique circulaire) : veut dire que la causalité n’est pas linéaire effet<-cause elle devient circulaire , l’effet agissant à son tour sur la cause(sur l’un des facteurs agissant) insertion: intégration d’un individu dans un groupe

21 La globalité La globalité exprime à la fois l’interdépendance des éléments du système et la cohérence de l’ensemble , souvent traduite par l’adage «  le tout est ,à la fois, plus et moins que la somme de ses parties » La figure 1 donne une représentation de cette relation. L’holisme qui consiste à considérer les phénomènes comme des totalités nous révèle que le système complet se comporte différemment que la somme de ses parties . L . Von Bertalanffy démontre  qu’on ne peut obtenir le comportement de l’ensemble comme somme de ceux des partiespour comprendre le comportement des parties) et que (les caractéristiques constitutives ne peuvent s’expliquer à partir des caractéristiques des parties prises isolément) L’approche systémique propose qu’un système soit considéré comme une globalité et non une totalité, et doit faire l’objet dans son étude de nombreux retours en arrière et itérations pour compléter ou corriger le modèle qui émerge progressivement La globalité est une attitude holistique, une voie d’entrée dans la systémique, selon laquelle tous les aspects d’un problème sont abordés à la fois d’un point de vue général (global) et local(d’approfondissement des détails),avec de nombreux retours en arrière et itérations ,répétition prolongée pour compléter ou corriger le modèle « qui émerge progressivement »

22 La globalité Si l’on s’attache aux liens qui relient chacun des éléments de ce système avec les autres, on comprend que ce système est bien plus que la somme de ses parties . mais on peut également considérer des sous-systèmes, par exemple l’ensemble des carrés ou l’ensemble des flèches selon leur sens. En ce cas, ce système est moins que la somme de ses parties. Les systèmes complexes sont relationnels pour qu’ils soient englobant Un exemple sur le dispositif bilan de compétences montre qu’il Est difficile de dissocier les éléments, à l’inverse, les traiter conjointement amplifie la réflexion individuelle et la construction de projet pour chaque salarié . l’exercice des compétence représente, au plaisir trouvé, à l’énergie dépensée, et au rapport entre ce que l’individu donne et ce qui lui est donné en retour.

23 La globalité travailler les compétences, c’est croiser toutes
Ex: un bon climat de travail, de bonnes relations au sein d’un groupe Ont autant d’importance sur la motivation individuelle de chacun que les Actions à réaliser . Ainsi, plus les individus peuvent échanger, plus ils peuvent S’aider , se compléter Meilleurs sont les résultats et meilleure est l’ambiance Ex: problème posé c’est de travailler les compétences travailler les compétences, c’est croiser toutes ces dimensions personnelles et subjectives avec les dimensions organisationnelles liées au contexte dans quelles elles s’exercent. C’est aussi les croiser avec les dimensions identitaires liées au social,pour du bon fonctionnement de l’entreprise

24 L’interaction Ce concept, un des plus riches de la systémique, complète, celui de globalité car il s’intéresse à la complexité au niveau élémentaire de chaque relation entre les constituants de système pris deux à deux,( en effet la relation entre constituants se traduits souvent dans les systèmes complexes ,par un rapport d’influence ou d’échange portant sur des flux de matière, d’énergie et d’information ) Approche systémique en entreprise est une discipline utilisée pour trouver des solutions répondant à sa complexité et pour accompagner les perpétuels changements…..

25 L’interaction Un système est un tout qui fonctionne de manière unifiée grâce à l’interdépendance de ses parties, l’interrelation entre deux éléments n’est pas une simple action causale d’un élément A sur un élément B, mais porte sur une double action de A sur B et de B sur A. L. Von Bertalanffy démontre qu’on doit tenir compte des relations entre les divers systèmes secondaires et les systèmes qui les coiffent pour comprendre le comportement des parties.

26 L’interaction Nous aurons l’occasions d’y revenir
Un autre principe de l’interaction de systèmes, décrit par Norbert Wiener est la rétroaction ou du feed-back : la rétroaction positive amplifie le phénomène, la rétroaction négative le réduit, la rétroaction peut avoir un effet variable, elle est parfois négative, parfois positive. Nous aurons l’occasions d’y revenir Connaître la nature et la forme d’une interaction est plus important que connaitre la nature de chaque composant du système ex: le changement d’une condition économique influence les autres conditions sociologique du système

27 L’information Ce concept , contemporain de celui de cybernétique, a précédé la naissance de la systémique mais s’y trouve aujourd’hui inclus. L’information intervient en permanence dans les échanges entre et au sein des systèmes Toute modification d’un système , toute coordination de l’ensemble d’un système se fait à partir d’informations Il n’y a pas, en soi , un système d’information. le réseau d’information fait partie intégrante du système à piloter . NB: C’est sur ce réseau, considéré avec l’ensemble du système, que se raisonnent les structures de l’entreprise

28 La cybernétique(science du gouvernement)
La cybernétique est une science qui étudie les mécanismes de communication et de contrôle dans les machines et chez les être vivants. On distingue deux types de cybernétique.la cybernétique du premier ordre s’intéresse aux systèmes observés, en l’occurrence les machines, la cybernétique du second ordre s’intéresse , elle, aux systèmes observant .Cette dernière a été initiée par Heinz Von Forester , dans la mesure ou l’observateur ne peut éviter d’y introduire ses propres croyances. C’est ainsi qu’a été forgé le concept de rétroaction, En l’occurrence: Dans le cas présent NB:la notion de contexte est également importante.elle ne peut être confondue avec celle de l’environnement;l’orsque j’utiliserai le terme de contexte, cela concernera l’ensemble des systèmes avec lesquels un système sera lui-même en relation,le monde économique,et commercial,offre les meillrurs exemples quant au caractère imprévisible des informations qui peuvent survenir dans l’environnement de chaque système

29 La rétroaction Le fonctionnement d’un système complexe repose sur l’existence, de multiples boucles de rétroaction dans les domaines les plus divers, de la biologie de la gestion etc… Comment représenter ce mécanisme de rétroaction? Avec la démarche systémique on admet la téléologie comme un postulat opératoire on va donc représenter ce que l’on ne comprend pas dans un phénomène que l’on cherche à étudier sous l’aspect d’une boîte noire .cette boîte noire est considérée comme un phénomène actif dont on connaît le comportement mais non le fonctionnement. dans la mesure ou l’on peut connaître les informations entrant dans cette boîte noire et que l’on en connaît les réactions. on peut en déduire la rétroaction qui va permettre progressivement de décrire le système de commande de la boîte noire présent NB:la notion de contexte est également importante.elle ne peut être confondue avec celle de l’environnement;l’orsque j’utiliserai le terme de contexte, cela concernera l’ensemble des systèmes avec lesquels un système sera lui-même en relation,le monde économique,et commercial,offre les meillrurs exemples quant au caractère imprévisible des informations qui peuvent survenir dans l’environnement de chaque système

30 La rétroaction Dans un système ou sous-système siège d’une transformation, i l y a comme déjà expliquer précédemment des variables d’entrée et des variables de sorties Les entrées sont sous l’influence de l’environnement du système et les sorties résultent de son activité interne . On appelle alors boucle de rétroactions(feed-back en anglais) tout mécanisme permettant de renvoyer à l’entrée du système sous forme de données, des informations directement dépendantes des sorties.

31 La rétroaction Il existe deux types de boucles de rétroaction:
A)-Les boucles positives(amplificateur): sur lesquelles reposent la dynamique du changement.la réinjection sur l’entrée des résultats de la sortie contribue à faciliter et à amplifier la transformation déjà en cours , les effets sont cumulatifs , effet « boule de neige »et on obtient un comportement divergent -expansion indéfinie(le développement sans limite) -blocage total de l’activité B)-Les boucles négatives(compensateurs) sur les quelles reposent l'équilibre et stabilité. La rétroaction agit en sens opposé de l’écart à l’équilibre de la variable de sortie . Il y a donc stabilisation du système qui se manifeste comme finalisé , c’est-à-dire tendu vers la réalisation d’un but: la constance d’une variable de sortie. Cette dernière oscille(hesiter) souvent autour de sa position d’équilibre avant de se stabiliser. Le mot de régulation sert à définir l’ensemble des mécanismes de rétroaction

32 La rétroaction NB: C’est grâce à la combinaison de beaucoup de rétroactions négatives et de quelques rétroactions positives qu’un système complexe arrive à sauvegarder ses équilibres internes tout en évoluant en permanence pour s’adapter aux modifications de son environnement. d’état stationnaire ou de régime permanent dans les systèmes techniques, -d’homéostasie dans les systèmes biologiques - d’équilibration dans les systèmes économiques et sociaux

33 Exemple simple de rétroaction est donné par la régulation du chauffage de l’eau d’une chaudière
La régulation du chauffage de l’eau d’une chaudière qui est l’effecteur L’effet est la température de l’eau produite par la chaudière, cette température est comparée à celle visée pour cette eau(valeur de référence) L’écart constaté entre ces valeurs se traduit par une action sur l’un des facteurs agissant sur l’effecteur chaudière, c’est-à-dire sur le flux d’air dont on fait varier le débit pour réduire l’écart constaté (un moyen de réaliser cette action consiste a relier le volet d’entrée d’air au thermomètre par un levier et une chaine) NB: des vannes qui contrôlent le débit des différents flux ce sont en quelque sorte des centres de décisions qui reçoivent des informations et les transforment en action

34 L’ ago-antagonisme Certaines boucles, observées dans les systèmes vivants ou sociaux peuvent se montrer aussi bien positives que négatives sans que l’on puisse prévoir le moment de ce changement . elles sont dites ago—antagoniste Des stratégies sociales, bien connues de certain managers et hommes politiques qui les appliquent intuitivement , consistent « à combiner une chose et son contraire »

35 L’ ago-antagonisme ex: Les parents savent que pour faire progresser leurs enfants, ils doivent pratiquer à la fois la réprimande et la récompense. NB: L’ago-antagonisme est présent en permanence dans la communication interhumaine et est à la base du pilotage de tous les systèmes.

36 Le processus de régulation
Le fonctionnement d’un système repose sur l’existence de multiples boucles de rétroaction ,certaines négatives , d’autres positives, d’autres encore ago-antagonistes . articulées entre elles selon une logique de réseau. ces boucles combinent leurs actions pour maintenir à la fois la stabilité du système et l’adapter aux évolutions de son environnement

37 La causalité circulaire
L’existence de rétroaction , rend difficile la distinction entre l’effet et la cause d’un phénomène, la causalité s’ouvre sur la finalité, il arrive même que cause et effet semblent se confondre et ne puissent être dissociés dans le cours du temps. Une boucle doit toujours être étudiée dans sa globalité dynamique sans l’ouvrir ou le couper. (logique circulaire) : veut dire que la causalité n’est pas linéaire effet<-cause elle devient circulaire , l’effet agissant à son tour sur la cause(sur l’un des facteurs agissant) cause Effet Effet cause

38 La causalité circulaire
Une des conséquences de la causalité circulaire est de rendre le comportement des systèmes complexes Imprévisible , de faciliter l’apparition de certaines réactions-réponses spontanées qui prennent la forme d’effets pervers. Effet pervers: Effet contraire au résultat recherchée

39 La structure et les niveaux d’organisation
La structure décrit le réseau de relations entre constituants du système et en particulier le réseau des chaînes de régulation Cette structure est généralement hiérarchisée selon plusieurs niveaux d’organisation . Ex : des fonctions dans le cas d’une entreprise

40 La boîte noire et la boîte blanche
Il s’agit d’une technique d’observation qui consiste à considérer sélectivement: Soit l’aspect externe uniquement, en ignorant la constitution du système Vision en boite noire en considérant que ses entrées/sorties et les effets de son action sur l’environnement. Soit l’aspect interne seulement , en regardant l’ensemble des éléments en interactions mutuelle Vision en boite blanche pour mettre en évidence le fonctionnement du système.


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