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IFSI Saint Joseph - Croix Rouge Française - Marseille

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2 IFSI Saint Joseph - Croix Rouge Française - Marseille
MODULE SOINS INFIRMIERS Aux personnes atteintes d’affections de l’appareil urinaire Soins infirmiers à un patient atteint de - lithiase urinaire - colique néphrétique (prévention, dépistage, et conduite à tenir en situation isolée) – lithotripsie extra-corporelle D.E.I. 3 - année durée = 2 heure 00 Mr. BELLANGER 11/04/2017

3 OBJECTIFS DU COURS  Savoir identifier une crise de colique néphrétique et réagir en urgence et en situation isolée  Connaître les examens para-cliniques appropriés  Savoir donner des conseils hygiéno diététiques aux patients atteints de maladie lithiasique  Connaître les différents traitements de la maladie lithiasique

4 LA LITHIASE URINAIRE

5 Les coliques néphrétiques
I DEFINITIONS II L’ÉTIOLOGIE III LA CLINIQUE IV L’ÉVOLUTION V LES C.N. COMPLIQUEES VI LE TRAITEMENT

6 INTRODUCTION  Affection très fréquente,
 En augmentation dans les pays en voie de développement.  Dans 90% des cas, les calculs sont petits,  Ils passent parfois inaperçus,  Peuvent de retrouver sur tout l’arbre urinaire.

7 I - DEFINITIONS La lithiase rénale :
On appelle lithiase rénale, la présence de calculs dans les cavités excrétrices rénales (calices, bassinet). Les calculs peuvent cheminer dans toute la voie excrétrice, ou rester bloqués à des niveaux variés (uretères, vessie).

8 GENERALITES Fréquentes, Récidivantes. Ses manifestations sont
fonction de :    la taille des calculs     la nature du calcul, lithiase calcique, lithiase urique, lithiase oxalique … Les signes cliniques = douleur, hématurie, infection… Le traitement = prescriptions diététiques, chirurgie

9 La plupart des calculs urinaires
sont radio opaques, On les retrouve à tous les niveaux de l’arbre urinaire.

10 II ETIOLOGIES Les mécanismes de formation s’expliquent par :
 un déséquilibre entre le solvant et les substances dissoutes,  une modification du Ph urinaire,  la stagnation de l’urine (malformation).

11 LES FACTEURS FAVORISANTS
Facteurs à connaître =  les personnes âgées de 20 à 40 ans,  les hommes (pour des raisons qu’on ignore),  les personnes qui n’ont qu’un seul rein,  l’infection,     la stase urinaire,  l’immobilisation prolongée,  une trop grande concentration de certains constituants,  antécédents génétique ou familiale.  Peu de consommation liquide,  Consommer trop peu de légumes et de fruits,  Trop de jus de pamplemousse, Vitamine D,  Consommer trop de protéines (viande, volaille, poisson…),  Manquer d’exercice physique,  Les aliments riches en oxalate : épinards, rhubarbe, betterave, noix, chocolat, thé, amandes, son de blé, arachides, fraises,  l’immobilisation prolongée.

12 LES MESURES PREVENTIVES
Hydratation, Observer ses urines, Réduire la consommation de protéines, Alimentation équilibrée, Manger des aliments riches en fibres, Pratiquer de l’exercice physique.

13 CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE
Fortuitement, Hématurie, Episode de colique néphrétique, Episode infectieux, Bilan HTA ou Insuffisance rénale.

14 LA CRISE DE COLIQUE NEPHRETIQUE

15 Les coliques Néphrétiques
I DEFINITIONS II L’ÉTIOLOGIE III LA CLINIQUE IV L’ÉVOLUTION V LES C.N. COMPLIQUEES VI LE TRAITEMENT

16 I - DEFINITIONS La colique néphrétique :
Il s’agit d’un syndrome douloureux paroxystique lombaire lié à la distension brutale des cavités rénales en amont d’une obstruction urétérale La colique néphrétique nécessite un traitement urgent

17 II CLINIQUE A - Les circonstances de survenue B - La douleur
C - Les signes urinaires D - Les signes généraux

18 A - Circonstances de survenue
Activité physique Voyage, restriction hydrique ou fortes chaleurs

19 B - La douleur siège typiquement lombaire, à irradiation antérieure
vers les organes génitaux externes, de début brutal, continue en règle générale intense, avec paroxysmes, responsable d’agitation, anxiété pas de position antalgique. Certains calculs rénaux donnent peu de symptômes

20 C - Signes urinaires Dysurie, Hématurie macroscopique

21 D - Signes généraux Agitation, car aucune position ne soulage la douleur Des nausées, des vomissements accompagnent généralement la crise.

22 III - DIAGNOSTIC Les arguments cliniques :
-     La description de la douleur, -     Antécédents de calculs, -     Boissons insuffisantes, -     Infections urinaires récidivantes, -     Travail en atmosphère chauffée, -     Certaines maladies / goutte, hémopathie… -     Immobilisation prolongée, -    Certains traitements : Vit D, trithérapie… Les arguments bio-radiologiques :  ASP,  UIV,   Bandelette urinaire,  ECBU, Créatinine et urée sanguine,  NFS.

23 A - Traitement de la crise
RESTRICTION HYDRIQUE 500ml / 24h immédiate pour soulager le patient en attendant que le calcul soit évacué. DES CONSEILS HYGIENO DIETETIQUES Déambulation, marche, natation, sport, cure thermale. Conseils alimentaires, Si calcique : Éviter laitages et fromages, Si urique : Alcaliniser les urines soit par des moyens naturels en buvant des eaux riches en bicarbonates (eau de vichy Célestin) et diminuer l’apport d’aliments acides, Si phospho-ammoniaco-magnésienne : Pas d’eau gazeuse. Un TRAITEMENT MEDICAL ANTISPASMODIQUES par voie IV ANTI-INFLAMMATOIRES en l’absence de CI ANTALGIQUES MAJEURS en cas de douleurs rebelles

24 Actes infirmiers 1°) Expliquer et mettre en place les mesures
diététiques, notamment « la cure de diurèse » : à la cessation de la douleur boire 2 à 3 litres d’eau par 24 heures le but est de : -           assurer un bon drainage du rein, -           éviter la stase urinaire, et -           éviter l’hyperconcentration des urines. 2°) Expliquer au malade qu’il doit : -           garder ses urines pour en mesurer le volume,  boire 3 litres d’eau/jour avec ½ litre le soir au coucher pour permettre un lavage nocturne du rein  éviter les sueurs abondantes provoquées par le sauna, l’exposition au soleil ou les efforts physiques violent (sueurs = concentration des urines)  éviter les infections urinaires qui modifient le pH de l’urine

25 V - L’ÉVOLUTION D’une façon générale, le patient évacuera spontanément les petits calculs de diamètre inférieur à 1 cm. Ceux qui sont supérieurs à 1cm sont retirés grâce à des manipulations ou au cours d’une intervention chirurgicale

26 C.N. COMPLIQUEES A LA COLIQUE NEPHRETIQUE FEBRILE
B COLIQUE NEPHRETIQUE ANURIQUE C COLIQUE NEPHRETIQUE HYPERALGIQUE

27 A - C.N. fébrile Véritable urgence thérapeutique à cause du risque de septicémie et de destruction du parenchyme rénal par néphrite interstitielle.  traitement antibiotique en urgence,  levée de l’obstacle en urgence 

28 B - C.N. anurique Survient en général chez les patients porteurs d’un rein unique congénital, acquis ou fonctionnel  levée de l’obstacle en urgence

29 C - C.N. hyper algique Ne cède pas sous traitement médical
 drainage des urines en urgence

30 surveillance et soins infirmiers
Soins du rôle propre infirmier : Accueil et installation du patient - Ouverture du dossier de soin Expliquer les examens qui seront réalisés : bilan sanguin, urinaire (bandelette, E.C.B.U.), imagerie (A.S.P.,échographie) Soins du rôle prescrit : Soulager la douleur par administration d’antalgiques et d’antispasmodiques sur prescription administration d’anti inflammatoires sur prescription Mise en place d’un perfusion : soluté glucosé isotonique contenant un anti-inflammatoire, et un antispasmodique. Soins en collaboration : * Calmer l’agitation de la personne en soulageant la douleur et en la rassurant * La restriction hydrique : afin de ne pas accroître la distension rénale en amont de l’obstacle. Entre les crises douloureuses, si le patient ne vomit pas, le faire boire abondamment Tamiser les urines à travers une gaze Le calcul envoyé au laboratoire, pour analyse chimique  Vérifier le pH urinaire en trempant dans l’urine une bandelette, ceci trois fois par jour.  * Prendre la température afin de dépister une infection  * Assurer le repos au lit. On demande au malade de boire sauf au moment des crises douloureuses. Une urine diluée permet aussi de dissoudre certains cristaux Garder toutes les urines émises et les filtrer afin : -          de vérifier l’expulsion du calcul -          de le récupérer en vue d’analyse -          de vérifier le pH urinaire à la bandelette

31 B - Traitement de la cause dans un second temps
Dans le cas de lithiase, l’évolution spontanément favorable avec émission du calcul est fréquente. Si elle persiste on peut envisager : LA LITHOTRIPSIE EXTRACORPORELLE LES METHODES PERENSDOSCOPIQUES LES METHODES CHIRURGICALES

32 PRINCIPAUX TITRES DE DIAGNOSTICS INFIRMIERS
Lors de la crise de colique néphrétique (lithiase) Douleur aiguë liée à : - distension -          - traumatisme et œdème de tissus sensibles -          - ischémie cellulaire se manifestant par : - plaintes de douleurs soudaines et intenses, -          coliques -       comportements d’autoprotection ou de diversion -          focalisation sur soi -        réactions du système nerveux autonome (changement dans les signes vitaux)  Connaissances insuffisantes (besoins d’apprentissage) sur la maladie, le pronostic et les exigences du traitement lié à : - ignorance du sujet -          manque de mémoire -          interprétation erronée des informations se manifestant par : - demandes d’informations -          verbalisation du problème -          apparition ou retour de complications évitables Elimination urinaire altérée liée à : - formation d’un œdème - irritation ou inflammation des tissus urétraux, vésicaux,.. se manifestant par : - mictions impérieuses - mictions fréquentes - rétention urinaire - hématurie   Risque de déficit des volumes liquidiens lié à : - stimulation des réflexes rénaux ou intestinaux causant des nausées des vomissements et de la diarrhée -          altération de la diurèse, polyurie postopératoire -          apport liquidien réduit Risque de rétention urinaire lié à : - obstruction de l’écoulement urinaire Anxiété Liée à… se manifestant par…  Risque d’infection lié à : - stase urinaire

33 Diagnostiques infirmiers
En relation avec l’acte chirurgical Mobilité physique réduite Douleur aiguë Risque de déficit de volume liquidien Risque d’infection En relation avec le régime diététique Prise en charge inefficace du programme thérapeutique Non observance du traitement Connaissances insuffisantes

34 CONDUITE A TENIR EN Début de crise

35 En cas d’urgence Savoir reconnaître la crise de colique
Mise au repos strict et prévenir le médecin Constantes + recueil et filtration urines Restriction hydrique si douleur Pose perfusion (VVP faible débit) Préparer antalgique, antispasmodique…

36 CONCLUSION Le diagnostic des coliques néphrétiques est en général aisé, La conduite à tenir est simple, Toutefois il ne faut pas méconnaître les formes compliquées imposant une prise en charge urgente en milieu spécialisé.

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38 SOINS INFIRMIERS AUX PATIENTS ATTEINTS D’UNE INFECTION URINAIRE
IFSI Saint Joseph - Croix Rouge Française - Marseille MODULE SOINS INFIRMIERS Aux personnes atteintes d’affections de l’appareil urinaire SOINS INFIRMIERS AUX PATIENTS ATTEINTS D’UNE INFECTION URINAIRE D.E.I. 3 - année durée = 2 heure 00 Mr. BELLANGER 11/04/2017

39 OBJECTIFS DU COURS  Reconnaître l'infection urinaire,
Savoir de quelle partie de l'appareil urinaire provient l'infection en examinant le malade, Reconnaître rapidement les infections aiguës, Participer à découverte de la cause pour la traiter de façon urgente, Savoir conseiller pour éviter les récidives.

40 I - DEFINITIONS L’infection urinaire :
L'infection urinaire est une prolifération microbienne accompagnée d'une réaction inflammatoire, touchant n'importe quel point de l'appareil urinaire: on parle de cystite en cas d'atteinte de la vessie, de prostatite pour la prostate, d'urétérite pour l'uretère et enfin de pyélonéphrite pour le rein.

41 Agents pathogènes responsables dans la cystite aigue non-compliquée
II PHYSIOPATHOLOGIES Agents pathogènes responsables dans la cystite aigue non-compliquée E. Coli (75-85%) Staphylococcus saprophyticus (10-15%) Agent typique chez les jeunes femmes en bonne santé - Proteus spp (5-10%) Fréquence plus élevée chez les personnes âgées en institution Autres : Klebsiella spp, Enterbobacter spp, Pseudomonas spp Très peu fréquents dans les infections non compliquées

42 Facteurs favorisant la survenue des infections urinaires
Chez les jeunes adultes : - Sexe féminin - Coït - Présence d'un corps étranger : emploi d'un diaphragme, emploi de spermicide - Diabète - Grossesse - Obstacles des voies urinaires Chez les personnes âgées : - Anomalie du tractus urinaire, vidange vésicale incomplète - Présence d'un corps étranger : cathéter urinaire, calculs,... - Diabète - Manque d'oestrogènes chez la femme, maladie prostatique chez l'homme - Maladie neurologique (Alzheimer, Parkinson,...)

43 Les cystites sont généralement causées par des bactéries qui remontent les voies urinaires ; on y retrouve des bactéries du tractus digestif par migration ascendante des micro-organismes depuis la région anale où ils migrent le bas urètre et remontent l'ensemble du tractus urinaire. (80% des IU sont à Escherichia coli). > Une mauvaise hygiène dans les régions intimes chez la femme (souvent suite à contamination par les bactéries des selles). > Des rapports sexuels chez la femme

44 III - LES FACTEURS FAVORISANTS
Sexe féminin, dû à l'urètre courte Paraplégie avec sondages urinaires répétés. Présence d'un résidu post mictionnel Grossesse Diabète Déficit immunitaire Obstacle sur les voies excrétrices Infections gynécologiques Mauvaise hygiène périnéale Rapports sexuels Boissons insuffisantes Mictions peu nombreuses

45 Infection du haut ou du bas appareil ?
Les signes cliniques et l'examen suffisent souvent à différencier si c'est le haut appareil ou le bas appareil qui est en cause : haut appareil = reins, bassinet, uretères, bas appareil = vessie, urètres (prostate chez l'homme adulte).

46 IV - CLINIQUE Cystite : Prostatite : C'est un tableau fébrile avec
Elle se manifeste par des signes fonctionnels classiques de l'infection urinaires qui apparaissent rapidement : Pollakiurie (augmentation de la fréquence des mictions), parfois impérieuse Dysurie (douleurs à la miction), Brûlures urétrales et mictionnelles Sensation de pesanteur pelvienne Urines troubles témoignant de la prolifération bactérienne et de l'hyperleucocytosurie (= Pyurie) Possible Hématurie (présence de sang dans les urines). Prostatite : C'est un tableau fébrile avec douleurs périnéales, accompagnées de brûlures mictionnelles et parfois d'un syndrome d'obstruction, caractérisé par un toucher rectal très douloureux, pouvant évoluer sans traitement vers un abcès prostatique puis une septicémie. L'urétrite : (le plus souvent, après contact vénérien (rapport sexuel avec une personne contaminée). Tableau d'écoulements purulents par l'urètre accompagnés de brûlures mictionnelles, sexuellement transmissible. La pyélonéphrite aiguë : C'est l'infection de l'uretère, du bassinet et surtout du rein. On retrouve les symptômes que dans la cystite, accompagné d'un syndrome infectieux général (fièvre rapidement élevée (39° - 40°) d'allure septicémique, hyperleucocytose...), et des signes de localisation comme des douleurs lombaires du côté atteint pouvant être provoquées par palpation abdomino-lombaire. L'orchiépididymite : infection survenant plus souvent à l'opportunité d'une prostatite ou d'une urétrite, se caractérisant par une douleur intense des bourses, des signes locaux inflammatoires , et brûlures mictionnelles.

47 V - DIAGNOSTIC Le seul examen nécessaire et suffisant pour déterminer l'infection et le germe reste l'examen cytobactériologique des urines (ECBU) accompagné d'un antibiogramme si positif. L'infection urinaire est confirmée en cas de bactériurie > à 105/ml chez la femme et 103/ml chez l'homme, associé à une pyurie > à 104 leucocytes/ml.

48 Autres examens paracliniques :
L'hémoculture : doit être systématique en cas d'IU accompagnée d'un syndrome fébrile. L'échographie rénale : recherchera une lésion ou une obstruction pouvant être à l'origine de l'infection ou une complication (lithiase,abcès). L'UIV permet de visualiser les voies urinaires ainsi que de déterminer la présence d'un résidu post-mictionnel. La NFS, VS, CRP et ionogramme sanguin sont des examens qui seront réalisés en cas de doute ou de complication.

49 VI - TRAITEMENT Il est simple car : basé sur l'antibiothérapie,
associée à une suppression ou une diminution des facteurs favorisants. En cas d'infection simple non compliquée, une antibiothérapie d'une semaine est le plus souvent prescrite. En cas de pyélonéphrite aiguë, on aura recourt à une bi antibiothérapie IV jusqu'à l'apyrexie, puis monothérapie selon antibiogramme pendant 3 semaines minimum. Les antibiotiques les plus utilisés sont de la famille des béta-lactamines (Augmentin, Fortum) et des quinolones(Ciflox, Oflocet). Un ECBU réalisé quelques jours après l'arrêt du traitement positivera la réussite thérapeutique.

50 Symptômes cystite - Cystite symptômes
Une personne atteinte de cystite a constamment envie d'uriner. Le volume d'urine est souvent peu important (pollakiurie). L'émission d'urine est difficile et (très) douloureuse (dysurie) associée en général à des sensations de brûlures ressenties en urinant. Des douleurs peuvent aussi être relevées au niveau du dos ou du bas ventre.

51 pour soigner une cystite
Buvez beaucoup : 1.5 à 2 litres de liquide par jour, car boire permet une dilution et une élimination des germes infectieux. Cet effet étant particulièrement utile au niveau des voies urinaires et de la vessie. Evitez de boire des sodas ou d'autres boissons gazeuses, privilégiez l'eau, des jus à base de canneberge (cranberry) ou des tisanes à base de plantes médicinales contre les cystites. > Vous pouvez appliquer une bouillotte sur le bas ventre pour soulager la douleur pendant la cystite. Bons conseils pour soigner une cystite

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53 SOINS INFIRMIERS A UN PATIENT OPERE DE LA PROSTATE
IFSI Saint Joseph - Croix Rouge Française - Marseille MODULE SOINS INFIRMIERS Aux personnes atteintes d’affections de l’appareil urinaire SOINS INFIRMIERS A UN PATIENT OPERE DE LA PROSTATE D.E.I. 3 - année durée = 2 heure 00 Mr. BELLANGER 11/04/2017

54 OBJECTIFS DU COURS  Savoir identifier adénome de la prostate et cancer de la prostate, Connaître les examens permettant le diagnostic, Lister toutes les étapes de l’irrigation urinaire, les techniques de décaillotage et de lavage vesical, Être capable de prendre en charge un patient opéré d’un adénome ou d’un cancer de la prostate, Identifier les besoins des patients et poser des diagnostics infirmiers appropriés, Savoir conseiller les patients et les familles des patients opérés…

55 Généralités Chez l’homme deux pathologies peuvent justifier une intervention de la prostate : L’adénome de prostate Le cancer de prostate

56 I - ADÉNOME DE LA PROSTATE

57 L’adénome de la prostate 
Tumeur bénigne développée au dépend de la partie péri urétrale de la prostate

58 1 – SIGNES CLINIQUES DE L’ADÉNOME DE LA PROSTATE
Les symptômes sont dus à l’obstruction sous vésicale (3 phases d’évolution) : 1°) Troubles de la miction avec : A - Troubles mictionnels à type de dysurie : (difficulté à uriner), faiblesse du jet, nécessite de pousser pour vider la vessie, attente des mictions. 2°) Phase de rétention vésicale : B - Pollakiurie nocturne puis nocturne et diurne : ( fréquentes et peu abondantes). 3°) Phase de distension vésicale avec : Apparition d’un résidu post mictionnel. Globe vésical, Miction par regorgement, Dilatation urétéro-pyélocalicielle. C - Impériosité mictionnelle : (à laquelle on ne peut résister).

59 DE L’ADÉNOME DE LA PROSTATIQUE
3 - DIAGNOSTIC DE L’ADÉNOME DE LA PROSTATIQUE Les examens de diagnostic : 2 examens indispensables : LE TOUCHER RECTAL : Montre une prostate augmentée de volume, régulière, lisse. L’ÉCHOGRAPHIE : Permet de confirmer le diagnostic (morphologie, taille) et d’apprécier le retentissement de l’adénome sur l’appareil urinaire (résidu, dilatation des cavités rénales, calculs vésicaux). Parfois, BIOSPSIE :

60 2 - LES COMPLICATIONS DE L’ADÉNOME PROSTATIQUE
Peuvent apparaître à tout moment de l’évolution : Rétention aiguë d’urines, Infection urinaire, Calculs vésicaux, Hématurie (except.).

61 4 - LE TRAITEMENT DE L’ADÉNOME DE LA PROSTATE
 Médical Au stade initial de la maladie, certains traitements médicamenteux à base d’extrait de plantes peuvent améliorer les symptômes. Le traitement tient essentiellement dans la chirurgie   une résection trans-urétrale par voie endoscopique (RTUP), une chirurgie par voie haute dite adénomectomie.

62 Accueil – Préparation psychologique
Hospitalisation programmée La veille de l’intervention Rassurer, expliquer …

63 Préparation du patient
Accueil – Préparation psychologique Bilan pré opératoire (dossier) La veille de l’intervention Le matin de l’intervention

64 Bilan pré-opératoire en externe, au décours de la consultation anesthésie
Bilan biologique (NFS,, Groupe RH, iono sg et ur, urée, créat., bilan de coagulation.) PSA (systématique > 50 ans) ECBU Bilan radiologique (écho RVP, …) Radio pulmonaire ECG

65 La veille de l’intervention
Rasage (ombilic à mi cuisse, mamelon) Préparation intestinale simple (Normacol) Douche antiseptique Rester à jeun (0 h) Commande de sang (autotransfusion)

66 Le jour de l’intervention
A jeun Préparation intestinale simple (Normacol) Douche antiseptique Bas anti thromboses Prémédication sur prescription

67 5 - RÉSECTION ENDOSCOPIQUE
DE LA PROSTATE Résection endoscopique transurétrale de la prostate = Ablation partielle de la prostate par voie endoscopique. Un résecteur introduit dans l’urètre permet d’enlever totalement, sous contrôle endoscopique, l’adénome, copeau par copeau (anesthésie L.R), Technique la plus souvent utilisée, Pour un adénome peu important (< 80g), Évite d’ouvrir la vessie, Présente les mêmes risques infectieux et hémorrag.

68 5 - RÉSECTION ENDOSCOPIQUE DE LA PROSTATE (suite)
Prise en charge post-opératoire du patient : Le malade est porteur de : Une sonde à double courant (3 voies) : prend place dans la loge prostatique évidée grâce à un ballonnet de 30 à 50cc, permet le lavage permanent de la vessie par du sérum physiologique, évitant ainsi tout caillotage endovésical, raccordée à un collecteur stérile d’urines muni d’un dispositif d’évacuation. Irrigation vésicale continue : Rappel : il s’agit d’introduire une solution stérile dans la vessie pour la nettoyer ou la débarrasser de caillots de sang notamment après intervention chirurgicale En continu par circuit fermé (la sonde à double courant évite une interruption du système clos par déconnexion de la sonde et du collecteur), En intermittence. Technique : Irrigation continue par l’intermédiaire de poches de sérum physiologique de 3 litres (250 ml intermittent) qui coulent en permanence à une vitesse que l’on adapte à la qualité et la couleur du drainage urines sanglantes, on accélère, urines claires, on ralentit Si Surveillance : Vérifier la perméabilité du montage qui peut être entravé par coudures, torsions de la sonde, sac collecteur trop plein Bilan entrées – sorties (déterminer diurèse // vérifier le retour du volume de lavage), Coloration (lavage à la seringue de Guyon si nécessaire),  Vidanger régulièrement le collecteur. Réglage du débit selon prescription : Débit moyen (env. 1 litre / 1 à 2 heures) Liquide rosé : lavage satisfaisant Liquide rouge, sanglant +/- caillots : augmenter le débit jusqu’à 1 l / 20 min

69 5 - RÉSECTION ENDOSCOPIQUE DE LA PROSTATE (suite)
Surveillance et soins infirmiers : 1°) à J0 :   Vérifier et/ou pratiquer le bilan sanguin selon le type d’intervention et les prescriptions du médecin anesthésiste à savoir : Surveillance des paramètres vitaux, Irrigation vésicale maintenue 24 à 48 h (perméabilité, débit, bilan E/S)  Administration des thérapeutiques sur prescription (perfusion,antalgiques,…) Reprise de l’alimentation le soir même (3 l / j) 2°) à J1 :  Ablation de la perfusion, Premier lever, Aide à la toilette, Arrêt de l’irrigation ( / prescription, fonction couleur drainage), Soins de sonde. 3°) à J2 :   Des examens complémentaires selon les antécédents peuvent donc être prescrits :   Ablation de la sonde vésicale, E.C.B.U. La durée d’hospitalisation est limitée à 3 à 5 jours environ. La muqueuse urétrale et vésicale retapissera la loge évidée.

70 6 - ADÉNOMECTOMIE PROSTATIQUE PAR VOIE HAUTE
= Ablation de la glande prostatique (énucléation) par ouverture abdomino-vésicale. Technique requise pour un adénome volumineux : L’intervention demande une laparotomie (médiane sus pubienne) avec abord trans-vésical par ouverture au dessus du col vésical. Elle enlève l’adénome dans sa totalité par énucléation. Pièce envoyée en ana-path. = Ablation de la glande prostatique (énucléation) par ouverture abdomino-vésicale.

71 6 - ADÉNOMECTOMIE PROSTATIQUE
PAR VOIE HAUTE (suite) Prise en charge du patient : Le malade est porteur de : Une voie veineuse périphérique, Un pansement (médiane sus pubienne), Un cerclage de la loge prostatique, Un drain aspiratif (paroi), Une sonde vésicale à (3 ou) 4 voies. Le Cerclage de la loge prostatique : Lors d’une adénomectomie prostatique Consiste à faire passer un fil de nylon autour du col vésical, afin de maintenir le col vésical en tension, fermé sur la sonde, les deux extrémités du fil émergent à la peau But : hémostase. La sonde urinaire 4 voies : Une voie pour le ballonnet, Une voie pour le lavage, Une voie pour le drainage vers le sac collecteur, Une voie pour le Redon de la loge prostatique.

72 6 - ADÉNOMECTOMIE PROSTATIQUE PAR VOIE HAUTE (suite)
Les trois risques majeurs sont : 1 - Hémorragie, 2 - Infection, 3 – Risque thromboembolique.

73 6 - ADÉNOMECTOMIE PROSTATIQUE PAR VOIE HAUTE (suite)
Surveillance Post opératoire : à J0 1°) Surveillance 2°) Administration des thérapeutiques sur prescription : 3°) Risque de caillotage = La complication post opératoire la plus fréquente est le caillotage intra vésical par défaut d’irrigation ou par obstruction de la sonde (risque majeur de lâchage des sutures vésicales avec rupture vésicale) Grave : on ne peut enlever la sonde avant l’ablation du cerclage. En cas de caillotage : ARRÊTER L’IRRIGATION Préparer et installer RAPIDEMENT le matériel pour : ASPIRATION et si nécessaire; Lavage de vessie.

74 6 - ADÉNOMECTOMIE PROSTATIQUE PAR VOIE HAUTE (suite)
Rôle infirmier si décaillotage : Préparer Le Matériel nécessaire = À préparer rapidement : 1 protection, 1 champ stérile, 1 cupule stérile, 1 l de sérum physiologique, 1 seringue stérile de 60 cc à gros embout (Guyon ou gavage), 1 haricot, sparadrap, Compresses et Antiseptique, Gants stériles. La Technique :  Lavage antiseptique des mains, Protection sous fesses et cuisses du patient, Arrêter l’irrigation s ’il y a, Désadapter la sonde du sac collecteur et le protéger par compresse bétadinée, Désinfecter l’embout de la sonde vésicale, et ASPIRER (suffisant parfois), Si l’on constate la présence de caillots trop importants procéder au LAVAGE de vessie. Remplir la seringue de 30 à 50 ml, Injecter le liquide (permet de retirer caillots, dépôts) et Réaspirer immédiatement le liquide injecté. Répéter ce geste jusqu’à ce que le liquide de lavage revienne clair, sans caillot Désinfecter à nouveau les embouts du sac et de la sonde avant de réadapter. A l’issue : Mettre en route l’irrigation (gros débit), Nettoyer, ranger le matériel et transmettre.

75 6 - ADÉNOMECTOMIE PROSTATIQUE PAR VOIE HAUTE (suite)
Rôle infirmier si lavage de vessie : Définition : Injection d’un liquide (sérum physiologique, eau stérile) par la sonde vésicale permettant : de vérifier son bon fonctionnement, d’apprécier la qualité des urines, d’éviter l’accumulation de caillots, de copeaux, et dépôts dans le fond vésical. Indications :  Toujours sur prescription médicale, Protocole, En soins post opératoires : Adénomectomie prostatique voie haute, Prostatectomie, Résection de polype vésical. Technique :   Lavage antiseptique des mains, Remplir seringue de 30 à 50 ml, Injecter le liquide, Réaspirer immédiatement le liquide injecté, Répéter ce geste jusqu’à liquide clair, Désinfecter embout sac collecteur et sonde et réadapter et remettre irrigation. Lavage satisfaisant si : La quantité injectée est retirée sans pression, Les urines sont fluides, claires, Le malade n’a pas souffert.

76 6 - ADÉNOMECTOMIE PROSTATIQUE PAR VOIE HAUTE (suite)
Soins en post opératoire : à J1 1°) Sur prescription : Ablation de la perfusion, Reprise de l’alimentation, Premier lever, Irrigation continue. 2°) Soins du rôle propre IDE : Aide à la toilette, Soins de sonde, Réfection du pansement.

77 6 - ADÉNOMECTOMIE PROSTATIQUE PAR VOIE HAUTE (suite)
Soins en post opératoire : à J2 1°) Sur prescription : Réfection du pansement, Irrigation en continue, Ablation du cerclage et du Redon de la loge prostatique par l’urologue. 2°) Ablation du cerclage : Consiste à enlever le cerclage posé lors de l’intervention, Le ballonnet de la sonde sera dégonflé, regonflé descendu par traction sur la sonde et replacé dans la loge prostatique.

78 6 - ADÉNOMECTOMIE PROSTATIQUE PAR VOIE HAUTE (suite)
Soins en post opératoire : Arrêt de l’irrigation si urines claires, Boissons 3 litres par jour. à J3 Ablation de la sonde vésicale (s/ P°), Ablation d’un points sur deux (s/ P°), Surveillance des mictions. Donner au patient la fiche «rééducation sphinctérienne ». à J6 - J7 Ablation cystostomie si nécessaire. à J4 Ablation du reste des points, Sortie. à J8 – J10 Ablation du drain aspiratif (s/ P°). à J5

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80 II - CANCER DE LA PROSTATE

81 Circonstances de découverte
Nombreuses suivant le stade de la Pathologie : Troubles mictionnels : pollakiurie, dysurie, rétention complète Douleurs lombaires, insuffisance rénale Altération de l’état général

82 1 – PREMIERS SIGNES CLINIQUES DU CANCER DE LA PROSTATE
Circonstances de découverte : Nombreuses suivant le stade de la pathologie, Troubles mictionnels : pollakiurie, dysurie, rétention complète, Douleurs lombaires, insuffisance rénale, Altération de l’état général.

83 2 - DIAGNOSTIC DE CANCER DE LA PROSTATE
LE TOUCHER RECTAL : LESION INDUREE, NODULAIRE (= pierre), Le dosage sanguin des PSA : l’antigène spécifique de la prostate (PSA > 4 nanogrammes/ml mais élevée  50ng/ml), L’échographie endorectale de la prostate permet de guider les biopsies prostatiques, seul examen permettant d’apporter la preuve histologique du cancer.

84 3 – BILAN PARACLINIQUE ECHOGRAPHIE RENALE :
TUMEUR SOLIDE. CLASSIFICATION DE BOSNIAK UROTDM : REHAUSSEMENT DE LA TUMEUR APRES INJECTION UIV : ETIREMENT, ECRASEMENT, AMPUTATION DES CAVITES RENALES. PETITE TUMEUR NON VISIBLE

85 4 – BILAN D’EXTENSION Indispensable pour déterminer le degré d’évolution du cancer : Il s’étend à l’arbre urinaire et rénal au complet, plus une recherche ganglionnaire, osseuse, pulmonaire et hépatique : TDM THORACOABDOMINOPELVIENNE, IRM, SCINTIGRAPHIE OSSEUSE, ECHOGRAPHIE HEPATIQUE.

86 Bilan d’extension / < intervention
Indispensable pour déterminer le degré d’évolution du cancer. Il s’étend à l’arbre urinaire et rénal au complet, plus une recherche ganglionnaire, osseuse, pulmonaire et hépatique : Scanner pelvien Échographie hépatique Scintigraphie osseuse

87 5 – TRAITEMENT DU CANCER DE PROSTATE
FORMES LOCALISEES : THERMOTHRAPIE, PROSTATECTOMIE ELARGIE, PROSTATECTOMIE PARTIELLE. FORMES METASTASEES : IMMUNOTHERAPIE. Palliatif : HORMONOTHERAPIE (anti-androgéne, analogues de la LH-RH, pulpectomie, oestrogènes, chimiothérapie. RADIOTHERAPIE PALLIATIVE, RADIOTHERAPIE ANTALGIQUE.

88 6 - PROSTATECTOMIE RADICALE
= Ablation totale de la prostate avec anastomose urétro-vésicale (/ AG). La voie d’abord est une laparotomie médiane sous ombilicale. Lors de l’intervention est effectué un curage ganglionnaire pelvien avec examen extemporané des ganglions ( la présence de ganglions envahis fait renoncer à l’intervention). Si les ganglions sont indemnes, exérèse de la prostate et des vésicules séminales.

89 6 - PROSTATECTOMIE RADICALE (suite)
Les complications : elles sont multiples ; Liées au malade : Thromboemboliques, Complications de décubitus. Liées à l’intervention : Lymphorée due au curage ganglionnaire (lymphe par les drains), Fistule urinaire (urine par les drains), Obstruction de la sonde, Infection générale, pariétale, urinaire. + Après prostatectomie radicale, l’anérection est quasi constante et une incontinence urinaire est possible (25%).

90 6 - PROSTATECTOMIE RADICALE (suite)
Prise en charge du patient : Au retour du bloc, le malade est porteur de Une voie veineuse périphérique, Une péridurale (3, 4 jours), Un pansement (médiane sus pubienne), Un ou deux drain(s) aspiratif(s) (paroi), Une sonde vésicale à (3 ou) 4 voies. Irrigation vésicale continue : En continu par circuit fermé (la sonde à double courant évite une interruption du système clos par déconnexion de la sonde et du collecteur), En intermittence.

91 6 - PROSTATECTOMIE RADICALE (suite)
Prise en charge post-opératoire : à J0 1°) Surveillance Constantes (pulsations, TA, température), Pansement, Drains : sang ?, lymphe ?, urine…. 2°) Administration des thérapeutiques sur prescription : Perfusion, Antalgiques, Fragmine 2500 … 3°) Bas anti-thrombose = 4°) Irrigation continue : Perméabilité de la sonde, Diurèse, couleur des urines, débit, … 5°) Soins de sonde vésicale : VIGILANCE ++++ (anastomose entre vessie et urètre : catastrophe si la sonde tombe [points])

92 6 - PROSTATECTOMIE RADICALE (suite)
Prise en charge post-opératoire : à J1 1°) Sur prescription : Bilan sanguin de contrôle, Pansement, Débuter les boissons (alimentation à J 1 ou J 2), Débuter les anticoagulants si non J0 (Fragmine 5000).

93 6 - PROSTATECTOMIE RADICALE (suite)
Prise en charge post-opératoire (suite) : Ablation d’un drain aspiratif. à J3 Ablation du second drain aspiratif. à J5 Ablation des points, Ablation de la sonde + ECBU, Fiche de rééducation, Sortie à J10 (environ). à J8 – J10

94 7 - LA RÉÉDUCATION SPHINCTÉRIENNE
Eviter les garnitures, Récupérer un rythme de miction normal (6, 8/24 H), Tonifier le sphincter : Allongé sur le dos, jambes fléchies, Serrer l’intérieur des jambes comme pour retenir une forte envie d’uriner, Tenir la concentration 6 secondes X 5 à 10/J, Ou couper le jet en milieu de miction. Pas d’exercice physique pendant 6 à 8 semaines, Pas de conduite pendant 1 semaine, Activité professionnelle à J + 8, Il habituel d’observer du sang dans les urines J Après intervention sur la prostate ou au retrait de la sonde urinaire.

95 REEDUCATION SPHINTERIENNE
Apprendre à connaître les muscles du périnée en les localisant manuellement en faisant une petite contraction (faire attention de ne pas bloquer le ventre, ni bloquer la respiration, ni serrer les fesses) ; Ces divers exercices, sont à reproduire à domicile plusieurs fois par jour, tranquillement, pour acquérir la bonne sensation de contraction périnéale. Travailler ces muscles du périnée en maintenant une contraction efficace de quelques secondes, pour favoriser leur tonus de repos. Les adapter ensuite à l’effort (sentir la contraction, la retenir, puis la maintenir ) : par exemple, à faire avant et pendant un changement de position : s’asseoir, se lever, se baisser, s’habiller, etc…, en opposant ainsi une résistance efficace aux fuites urinaires .

96 8 - THERMOTHÉRAPIE Transurétrale :  S’adresse aux jeunes,
 et adénomes de petite taille.  Elle provoque une nécrose prostatique par émission de chaleur venant d’une sonde.  Pas de suite hémorragiques.

97 9 - CHIMIOTHÉRAPIE Prévention et soins infirmiers : - Antinauséeux,
Effets secondaires : Liés à l’action sur le foie, l’estomac, les reins, les organes hématopoïétiques Et la rate. - Nausées, vomissements, - Diarrhées, douleurs abdominales, - Altération des lignes sanguines, - Asthénie… Prévention et soins infirmiers : - Antinauséeux, - Régime sans résidu, - Antidiarrheïques, - Pansements gastriques, - Contrôle hématologique, - Poids.

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99 SOINS INFIRMIERS AUX PATIENTS OPÉRES DES VOIES URINAIRES
IFSI Saint Joseph - Croix Rouge Française - Marseille MODULE SOINS INFIRMIERS Aux personnes atteintes d’affections de l’appareil urinaire SOINS INFIRMIERS AUX PATIENTS OPÉRES DES VOIES URINAIRES D.E.I. 3 - année durée = 2 heure 00 Mr. BELLANGER 11/04/2017

100 OBJECTIFS DU COURS  Connaître les généralités en chirurgie urologique,  Etre capable de prendre en charge un patient en chirurgie viscérale et de constituer le dossier médical pour l’intervention,  Connaître les examens para-cliniques pré-opératoires appropriés,  Assurer la surveillance post-opératoire des patients,  Connaître les complications possibles des interventions en Uro-néphrologie,  Identifier les besoins des patients et poser des diagnostics infirmiers appropriés.

101 GENERALITES C’est une chirurgie très fréquente qui va intéresser :
  le rein,   les voies excrétrices,   l’appareil génital masculin. Cette chirurgie peut être simple et courte, parfois très lourde et hémorragique. Elle a été modifiée par les techniques endoscopiques.

102 LES DIFFERENTS TYPES DE CHIRURGIE
Quatre grands types d’interventions, Qui dépendent de 3 voies d’abord chirurgicales : A - LA CHIRURGIE LOURDE  C’est la chirurgie urologique abdominale. Néphrectomie, Prostatectomie radicale, Cystectomie Endoscopie Chirurgie ouverte Coelioscopie B - L’ADÉNOMECTOMIE PROSTATIQUE C’est une chirurgie abdominale basse de moyenne importance. C - LA CHIRURGIE ENDOSCOPIQUE SPÉCIFIQUE  Résection trans-urétrale de prostate, Chirurgie de vessie, Lithiases D - LA CHIRURGIE MINEURE  Ectopie testiculaire, phimosis

103 PRISE EN CHARGE PRE-OPERATOIRE
A ACCUEIL DU PATIENT Le premier contact du malade avec l’équipe soignante est essentiel, il permet d’ :         établir une relation de confiance,        assurer le bon déroulement de l’hospitalisation.  L’ARRIVÉE PROGRAMMÉE Elle fait suite à une consultation chirurgicale, elle même suivie d’une consultation anesthésique. Le personnel aura soins chacun dans son domaine de renseigner le patient de façon succincte.  L’ARRIVÉE EN URGENCE  Choc physique d’une part associé A la douleur plus ou moins importante, Au stress des différentes manipulations dont il va faire l’objet, Aux urgences (examens), A l’angoisse de l’attente due à l’isolement, (aux urgences en attendant son admission dans le service) A l’environnement étranger. Choc psychologique d’autre part de part Les événements, Son devenir, Ses problèmes professionnels, familiaux, Il est judicieux d’être dans ce cas ferme dans le domaine technique et conciliant pour les problèmes personnels.

104 PREPARATION DE L’INTERVENTION
Vérifier la planification de l’intervention (Heure type d’intervention), Vérifier ou planifier la consultation anesthésie, Vérifier ou pratiquer le bilan préopératoire.

105 LE BILAN PRE-OPERATOIRE
1°) Le BILAN SANGUIN : Vérifier et/ou pratiquer le bilan sanguin selon le type d’intervention et les prescriptions du médecin anesthésiste à savoir :  Bilan de coagulation (TP, TS, TCA, Fibrine),  Numération formule plaquettes,  Ionogramme, urée , créatininémie,  Groupage sanguin et  Commande de sang phénotypé ou auto transfusion.  Puis l’urée, la glycémie, la créatinine. 2°) Le BILAN URINAIRE : Urée, Créatinine, E.C.B.U. 3°) Les EXAMENS COMPLÉMENTAIRES : Des examens complémentaires selon les antécédents peuvent donc être prescrits :   Etat cardio-vasculaire : électrocardiogramme, échographie cardiaque, Etat broncho-pulmonaire : radio pulmonaire, parfois épreuves fonctionnelles, Vérification du bilan urologique : A.S.P., échographie, U.I.V. Matériel E.C.B.U. G.Rh - N.F.S. - Iono

106 CONSTITUTION DU DOSSIER
Le personnel devra s’assurer de la présence dans le dossier clinique des pièces suivantes : Le dossier d’anesthésie contenant : Le type d’anesthésie (nature, dose, voie d’administrat°), La prémédication à administrer au patient, Le consentement éclairé, L’autorisation d’opérer pour un enfant mineur, La Présence des résultats des différents bilans et consultations spécialisées, Noter les traitements médicamenteux du patient sur le dossier de soins, Les allergies éventuelles.

107 AVANT L’INTERVENTION 1°) Préparation psychologique INFORMER,
EXPLIQUER : Les modalités de l’intervention, La date et l’heure de l’opération, Les répercussions de l’opération… RÉPONDRE AUX QUESTIONS, RASSURER (le patient, son entourage proche)… 2°) Préparation locale   LA VEILLE DE L’INTERVENTION    Préparer le champ opératoire en fonction de la voie d’abord, Douche avec des produits antiseptiques, Insister sur les zones porteuses de germes : Plis de flexion - Orifices naturels - Ombilic … Fournir une blouse d’hôpital au patient pour son transfert au bloc opératoire le lendemain.   Renouveler les recommandations à savoir : rester à jeun à partir de 22 heures ( ne pas manger, ne pas boire, ne pas fumer). Expliquer le type d’intervention afin de réduire l’anxiété du patient   Une préparation minutieuse sera effectuée (rasage au savon et produit antiseptique). Une préparation spécifique peut être nécessaire pour certaines interventions : cystectomie avec néo de vessie par exemple, ou il faut une préparation colique).

108 LA CHIRURGIE en UROLOGIE
1 - LE TYPE    Chirurgie abdominale extra péritonéale le plus souvent. 2 - INCISION  Lombotomie (rein),  Médiane sous ombilicale, ou à cheval sur l’ombilic (prostate, vessie). 3 - DURÉE de l’intervention :    Inférieure à une heure pour la CHIR. mineure,  De 1 à 2 heures (pour adénomectomie, rein) Longue à très longue de 4 à 6 heures (prostatectomie, vessie avec geste de reconstitution). 4 - POSTURE    Décubitus dorsal ou Décubitus latéral (rein),  Gynécologique (résection endoscopique). 5 - RÉPERCUSSION SANGUINE    Potentiellement hémorragique (adénomectomie, rein)  Voire très hémorragique(exérèse vesico-prostatique)

109 L'urétérostomie unilatérale
L'urétérostomie bilatérale: LES STOMIES URINAIRES "Le Bricker": c'est l'implantation des 2 uretères dans une portion isolée d'intestin grêle, elle-même abouchée à la peau. Urétérostomie cutanée trans-iléale

110 LES PROBLEMES POST -OPERATOIRES
Une DOULEUR AIGUÊ : Elle est très intense en chirurgie du rein. La lombotomie est une des incisions les plus douloureuses Elle est forte en chirurgie vésico-prostatique par laparotomie (24 heures à 3-4 jours) Elle est moindre dans les chirurgies mineures et endoscopiques Des PROBLÈMES RESPIRATOIRES : Il sont proches de ceux de la chirurgie abdominale. Sous mésocolique par laporotomie si vessie, si prostate. Sus mésocolique si sur le rein. Des RISQUES THROMBOEMBOLIQUES : C’est un chirurgie particulièrement thrombogène Chirurgie du petit bassin, Chirurge carcinilogique. Un RISQUE DE RETENTION URINAIRE : lié à : - obstruction de l’écoulement urinaire Un RISQUE INFECTIEUX :    Bactériémie,  Septicémie,  Abcès pariétal,  Abcès de la loge,  Péritonite…

111 LES COMPLICATIONS PARTICULIERES
 INSUFFISANCE RÉNALE Fonction de l’état fonctionnel du rein restant :         Par obstacle précoce (24 à 48 heures),        Œdème des méat (chirurgie de l’adénome par voie sus-pubienne). TURP SYNDROME après résection et lavage (Syndrome de résection transurétérale de la prostate)  Intoxication de la peau,  Toxicité au Glycocolle (  Troubles neurologiques  Troubles de la conscience (+/- coma),  Troubles visuels à type de cécité (tempo.)  Troubles cardio-vasculaires  Bradycardie,  Hypotension artérielle,  O.A.P.,  Troubles du rythme.  Troubles biologiques  Hyponatrémie (baisse de l’hématocrite),  Hypoprotidémie,  C.I.V.D. (  Hémolyse. CONSÉQUENCES HÉMORRAGIQUES  Saignements actifs (drainages, urines)  troubles hémodynamiques,  Anémie,  Troubles de la coagulation induits,  Caillotage vésical CICATRISATION DES ANASTOMOSES (voies urinaires et digestives) Troubles digestifs, Lâchage des sutures potentiel, Infections. RISQUE DE CRÉATION D’UNE NÉO-VESSIE Iléus post-opératoire, Modification du transit.

112 SURVEILLANCE POST-OPERATOIRE
Après l’intervention, le malade opéré est surveillé en salle post interventionnelle jusqu’à son réveil complet (// anesthésie). 1°) Préparer le retour du patient … Aménagement, chambre dans la pénombre, Etablir une feuille de surveillance concernant : Les paramètres vitaux, Les drains, lames et Redons, Le pansement, L’environnement proche du patient, (table de nuit, sonnette d’appel, porte redon, pied à perfusion, haricots, compresses …) 2°) Installer le patient dans son lit : (sonnette, barrières,…) 3°) Assurer une surveillance = Surveiller : • l’état général du patient : constantes, • évaluer la douleur (avertir le médecin)           • le matériel thérapeutique : Voie veineuse periphérique et perfusion, Redon (déclive,quantité,aspect), Perméabilité de la sonde urinaire (volume, quantité, aspect des urines), Voie d’abord chirurgicale. 4°) Mettre en œuvre les prescriptions thérapeutiques : Antalgique, Anti-inflammatoire, Antibiotique… Soins locaux (pansement) 5°) Soins locaux : Plaie opératoire, Drains (aspiratifs) Sondes, Lame de DELBET. 6°) Surveiller la reprise du transit intestinal 7°) Surveiller la reprise de l’élimination urinaire : 8°) Informer, rassurer : Le patient et l’entourage proche (si accord).

113 SURVEILLANCE DES COMPLICATIONS
HÉMORRAGIE : Surveillance hémodynamique = pouls , tension artérielle, conscience, coloration des téguments…, Surveillance du pansement : couleur, odeur, écoulements, Surveillance des drainages de paroi : couleur, quantité, Surveillance des drainages aspiratifs loge prostatique. INFECTION : Surveillance de la température, Surveillance des extremités (cyanose), Surveillance du pouls (rapide), Surveillance de la tension artérielle, (pincée et basse signant un choc septique [libération de toxines microbiennes]. DOULEUR : Variable, inévitable, Prescriptions médicales : (devront être exécutées à la lettre afin d’éviter tout retard d’analgésie pouvant entraîner des complications en chaîne). PROBLÈMES RESPIRATOIRES : Grave à très grave chez les patients âgés. Surveillance constante de l’amplitude et de la fréquence, Kinésithérapie. RISQUES THROMBO EMBOLIQUES : La phlébite Port de bas de contention dès le jour de l’intervention, Traitement anticoagulant (HBPM) en post opératoire, Mobilisation, Lever précoce. INSUFFISANCE RÉNALE : Surveillance de la diurèse horaire, Bilan sanguin rénal. PROBLÈMES LIÉS AUX DIFFÉRENTS TYPES D’INTERVENTION : Chaque opérateur a ses techniques et ses habitudes,  connaître la nature de l’intervention effectuée et de comprendre les principes de sa réalisation.

114 PRINCIPAUX TITRES DE DIAGNOSTICS INFIRMIERS
Douleur aiguë liée à : - distension -          - traumatisme et œdème de tissus sensibles -          - ischémie cellulaire se manifestant par : - plaintes de douleurs soudaines et intenses, -          coliques -       comportements d’autoprotection ou de diversion -          focalisation sur soi -        réactions du système nerveux autonome (changement dans les signes vitaux) Elimination urinaire altérée liée à : - formation d’un œdème - irritation ou inflammation des tissus urétraux, vésicaux,.. se manifestant par : - mictions impérieuses - mictions fréquentes - rétention urinaire - hématurie   Risque de déficit des volumes liquidiens lié à : - stimulation des réflexes rénaux ou intestinaux causant des nausées des vomissements et de la diarrhée -          altération de la diurèse, polyurie postopératoire -          apport liquidien réduit Risque de rétention urinaire lié à : - obstruction de l’écoulement urinaire Anxiété Liée à… se manifestant par…  Risque d’infection lié à : - stase urinaire

115 PREPARATION DE L’INTERVENTION
Vérifier la planification de l’intervention (Heure type d’intervention), Vérifier ou planifier la consultation anesthésie, Vérifier ou pratiquer le bilan préopératoire.

116 fiches techniques de soins
CONCLUSION Autant de fiches techniques de soins à maîtriser ! La chirurgie des voies urinaires est une chirurgie spécialisée, Qui nécessite des connaissances et des compétences particulières. Les soins infirmiers qui s’y rapportent sont spécifiques : 1 - LE SONDAGE URINAIRE    2 – LE CATHÉTÉRISME SUS-PUBIEN    3 – LA DIALYSE    4 – LES STOMIES    5 - LES ENDOSCOPIES    6 - L’UROGRAPHIE INTRA-VEINEUSE    7 - LE DÉCAILLOTAGE    8 - LES BILANS URODYNAMIQUES…   

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