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Optimisation de requêtes

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Présentation au sujet: "Optimisation de requêtes"— Transcription de la présentation:

1 Optimisation de requêtes
1. Introduction 2. Arbres relationnels 3. Restructuration algébrique 4. Le cas de l'objet 5. Modèle de coût 6. Choix du meilleur plan 7. Conclusion

2 1. Architecture type d'un SGBD
SYNTAXE SEMANTIQUE SCHEMA VUES INTEGRITE AUTORISATIONS ORDONNANCEMENT ELABORATION D'UN PLAN EXECUTION METHODES D'ACCES ANALYSEUR CONTROLE META-BASE OPTIMISEUR EXECUTABLE

3 Optimisation selon la requête
Requête statique (Static Query) Une requête SQL, généralement intégrée à un programme d'application dont le code SQL est connu à l'avance et fixé, souvent exécuté plusieurs fois. Le gain d'une bonne optimisation peut être très important vu les répétitions. Requête dynamique Une requête SQL généralement composée en mode interactif, dont le code n'est pas connu à l'avance, souvent exécutée une seule fois. L'optimiseur doit savoir gérer les deux types situations selon le type de la requête.

4 Analyse des requêtes L'analyse syntaxique se décompose en deux phases : Vérification de l'existence des noms et des relations par rapport au schéma. Mise en forme canonique de la requête à savoir décomposition en forme normale conjonctive (opérateurs ET et OU) ou disjonctive (OU et ET), selon son traitement ultérieur par des opérateurs élémentaires ou simplement décomposée en plusieurs questions. La mise en forme canonique est réalisée par la génération d'un arbre d'opérations de l'algèbre relationnelle (projection, jointure, union, différence, intersection) appelé arbre algébrique ou arbre relationnel, ou encore arbre de traitement.

5 Etapes de l'optimisation
(1) Recherche d'une représentation canonique de la requête. (2) Réécriture : transformation logique de la requête par : Simplification, ordonnancement des opérations élémentaires. (3) Planning : c'est la phase d'optimisation consistant à ordonner les opérateurs algébriques et à choisir algorithmes et mode d'exécution. C'est la construction des plans d'exécution candidats qui se décompose donc comme suit : choix des algorithmes pour chaque opérateur, calcul du coût de chacun des plans envisagés, choix du meilleur plan. Les étapes 1 et 2 sont indépendantes des données. L'étape 3 en est dépendante.

6 2. Arbres relationnels Un arbre relationnel (arbre algébrique ou arbre de traitement) représente une question. Les nœuds terminaux représentent les relations, les nœuds intermédiaires des opérations de l'algèbre relationnelle, le nœud racine le résultat d'une question et les arcs les flux de données entre les opérations. Un parcours de l'arbre des feuilles vers la racine permet de générer un plan d'exécution. Une opération peut être exécutée soit par ensembles de tuples soit tuple à tuple, dès la disponibilité des opérandes.

7 Représentation des opérateurs de l'algèbre étendue
PRODUIT CARTESIEN JOINTURE RESTRICTION V. CRU "BEAUJOLAIS" PROJECTION V.NV, V.CRU DIFFERENCE B2 B1 UNION U V = A. NV V. NV A V TRI V.CRU, V.MILL AGREGAT COUNT(*),AVG(DEGRE)

8 Exemple d'arbre Coût d'exécution: 107+107 * 106+107*103+ 107+104+ …
107 buveurs dont 106 à Paris 107 abus dont 104 de Volnay 103 vins * * … O(1013)comparaisons de tuples !!! RESULTAT B.NOM, B.PRENOM A.DATE > V.CRU = "MACON" A.NV V.NV = B.NB A.NB VINS V = B.VILLE = "MACON" ABUS A BUVEURS B

9 Arbre linéaire droit SELECT V.CRU
FROM PRODUCTEURS P, VINS V, PRODUIT R WHERE V.MILLESIME = 1976 AND V.DEGRE £ 14 AND P.REGION = "BORDELAIS" AND P.NP = R.NP AND R.NV = V.NV. V.CRU V.MILLESIME = 1976 V.DEGRE £ 14 P.REGION = " Bordelais " P.NP R.NP = P R. NV V. NV = R V

10 Typologie des arbres Arbre ramifié Arbre linéaire droit
Arbre linéaire gauche Arbre ramifié

11 Autre exemple SELECT P.NOM, SUM(L.PRIX * (1-L.DISCOUNT))
RECETTE P.NOM, RECETTE P.NOM C.NUMCLI = O.NUMCLI O.NUMCOM = L.NUMCO $D1 £ O.DATE <$D1+1 L.NUMFOU = F.NUMFOU C.NUMPAYS = F.NUMPAYS F.NUMPAYS = P.NUMPAYS L C F P.NUMCONT = T.NUMCONT P T O T.NOM = "EUROPE" SELECT P.NOM, SUM(L.PRIX * (1-L.DISCOUNT)) FROM CLIENTS C, COMMANDES O, LIGNES L, FOURNISSEUR F, PAYS P, CONTINENTS T WHERE C.NUMCLI = O.NUMCLI AND O.NUMCOM = L.NUMCO AND L.NUMFOU = F.NUMFOU AND C.NUMPAYS = F.NUMPAYS AND F.NUMPAYS = P.NUMPAYS AND P.NUMCONT = T.NUMCONT AND T.NOM = " EUROPE " AND O.DATE ³ $D1 AND O.DATE < $D1 + INTERVAL 1 YEAR GROUP BY P.NOM ORDER BY RECETTE DESC ;

12 Fonctions d'un optimiseur
Conception d'un plan d'exécution optimisé. Un plan d'exécution est un programme d'opérations élémentaires à exécuter, se déroulant éventuellement en parallèle, pour évaluer le coût d'une requête. La réécriture est une phase de l'optimisation consistant à transformer logiquement la requête pour en obtenir une représentation canonique. Le planning est une phase de l'optimisation consistant à ordonner les opérateurs algébriques et choisir les algorithmes et modes d'exécution. L'exécution ensembliste est un mode d'exécution consistant à calculer l'ensemble des tuples des relations en entrée d'un opérateur avant d'évaluer ce dernier. Il est coûteux en temps. L'exécution pipeline est un mode d'exécution consistant à démarrer une opération le plus tôt possible, si possible dès qu'un tuple est disponible pour une opérande au moins.

13 3. Restructuration algébrique
Problème : selon l'ordre des opérateurs algébriques dans un arbre, le coût d'exécution est diffèrent pour les raisons suivantes : le coût des opérateurs varient en fonction du volume des données traitées i.e. plus le nombre de tuples des relations traitées est petit, plus les coûts cpu et d'E/S sont minimes. Certains opérateurs permettent de diminuer le volume des données, par exemple la restriction ou la projection. Les principales règles de restructuration algébrique sont les suivantes :

14 Commutativité des jointures

15 Associativité des jointures
Il existe N!/2 arbres de jointure de N relations. Parmi les jointures, certaines sont des produits cartésiens. R S T

16 Regroupement des restrictions
Ai = a Ai = a et Aj = b Aj = b

17 Quasi-commutativité des Projections
Il est possible de descendre les projections, mais les attributs utilisés doivent être conservés par la suite !!! Ai = a A1, … Ap Ai, A1,… Ap Ai = a A1, … Ap

18 Récapitulation des règles de restructuration
(1) Commutativité des jointures. (2) Associativité des jointures. (3) Groupabilité des restrictions. (3') Dégroupabilité des restrictions. (4) Quasi-commutativité des projections et restrictions. (5) Quasi-commutativité des restrictions et jointures. (6) Quasi-distributivité des projections/jointures. (7) Distributivité des restrictions/unions ou différences. (8) Distributivité des projections/unions.

19 Heuristiques d'optimisation
Appliquer d'abord les opérations réductrices (restrictions et projections) en les groupant sur chaque relation. 1. Dégrouper les restrictions (Règle 3') 2. Descendre les restrictions (Règles 4, 5 et 7) 3. Grouper les restrictions aux feuilles (Règle 3) 4. Descendre les projections (Règles 4, 6 et 8) L'ordre des unions, différences et jointures reste inchangé.

20 Exemple d'arbre optimisé
Coût d'exécution 107 buveurs dont 106 à Paris 107 abus dont 104 de Volnay 103 vins * *103+ … O(1011) comparaisons de tuples ! Résultat B.NOM, B.PRENOM A.NV V.NV = B.NOM, B.PRENOM,A.NV B.NB A.NB = V.NV B.NB, B.NOM, B.PRENOM A.NB, A.NV V.CRU = "VOLNAY" B.VILLE = "PARIS" A.DATE > V B A

21 Ordonnancement des jointures
Heuristiques : Choix des relations de taille minimum. Jointures pré-calculés d'abord (indexes). Quasi-jointures plus réductrices. Ordonnancement des agrégats Permutations difficiles. Profiter des tris des jointures, dédoublement, etc.. Gains importants pour MIN et MAX.

22 4. Le cas de l'Objet Les mêmes règles s'appliquent
cas dégénéré des objets "plats" Il faut en plus traiter jointures par parcours de références méthodes et polymorphisme (?) collections (imbriquées) Il existe peu d'optimiseurs objets puissants

23 Algèbre d'objets L'algèbre relationnelle est étendue :
RESTRICTION : application d'un critère (avec méthodes) à une classe. PROJECTION : application d'attributs ou de méthodes à une classe. JOINTURE_REF : jointure par parcours de référence. JOINTURE_VAL : jointure par comparaison de valeurs. NEST : groupage d'une collection par rapport à d'autres attributs. UNNEST : aplatissage d'un attribut en une collection. FLATEN : suppression d'un niveau de collections. UNION : union d'objets dans une même classe. DIFFERENCE : suppression des objets d'une classe dans une autre. Langage cible d'un optimiseur de requêtes OO.

24 Exemple de plan d'exécution
SELECT V.numéro FROM V in Vehicule, G in V.Fabriquant, E in G.directeur WHERE E.age()) < 50 AND V.couleur="rouge" AND G.ville= "Paris" Plusieurs plans candidats descente des projections, sélections d'abord (?), ordonnancement des jointures, coût des méthodes. Employé age() < 50 Groupe directeur Véhicule ville = "Paris" couleur = "Rouge" Fabriquant numéro

25 Problème de l'ordonnancement
Il faut pouvoir ordonner jointures, union, différence, agrégat, etc., en fonction des tailles des relations arguments. Il faut pouvoir prendre en compte les algorithmes par index pour les favoriser (sélection, jointure sur index, parcours). Il est nécessaire de développer un modèle de coût général permettant d'évaluer le coût d'un plan, c'est-à-dire d'un arbre annoté par des choix d'algorithmes. Annotation Marque associée à un noeud indiquant l'algorithme à utiliser pour l'opérateur avec ses paramètres (index, hachage, …).

26 5. Modèle de coût Facteur de sélectivité Exemple SELECT * FROM R1, R2
Proportion de tuples du produit cartésien des relations concernées qui satisfont une condition. Exemple SELECT * FROM R1, R2 ==> s =1 FROM R1 WHERE A = valeur ==> s = 1/NDIST(A) avec un modèle uniforme

27 Sélectivité des restrictions
TAILLE (s(R)) = s * TAILLE(R) avec: s (A = valeur) = 1 / NDIST(A) s(A > valeur) = (max(A) - valeur) / (max(A) - min(A)) s(A < valeur) = (valeur - min(A)) / (max(A) - min(A)) s (A IN liste valeurs) = (1/NDIST(A)) * CARD(liste valeurs) s(P et Q) = s(P) * s(Q) s(P ou Q) = s(P) + s(Q) - s(P) * s(Q) s( not P) = 1 - s(P) Le coût dépend de l'algorithme (index, hachage ou balayage).

28 Sélectivité des Projections
TAILLE(px(R)) = p(x) * (1-d) * TAILLE(R) avec p(x) = Larg(x) / Larg(R) d = probabilité de doubles CARD(X) / CARD(DOM(X)) 2

29 Sélectivité des Jointures
TAILE( R1 |><| R2) = p * TAILLE(R1) * TAILLE(R2) p dépend du type de jointure et de la corrélation des colonnes : p = 0 si aucun tuple ne joint p = 1 / MAX(NDIST(A),NDIST(B)) si distribution uniforme équiprobable des attributs A et B sur un même domaine p = 1 si produit cartésien. La complexité de l'algorithme modifie les coûts : linéaire si index, produit des tailles si boucles imbriquées.

30 Le calcul des tailles Taille des tables de base dans le catalogue.
Calcul des tailles à la compilation application du coefficient de sélectivité, hypothèse d'uniformité. Possibilité d'histogrammes RunStat(<Table>, <attribut>) Stockage dans le catalogue de l'histogramme de distribution de l 'attribut. Utilisation par le modèle de coût.

31 6. CHOIX DU MEILLEUR PLAN Schéma interne Arbre d'opérations
Plans d'exécution Bibliothèque de transformations Générateur de Plans Stratégie de Recherche Heuristiques de choix Modèle de coût Plan d'exécution Optimal

32 Sélectivité minimum Rel = liste des relations à joindre ;
p = plus petite relation ; Tant que Rel non vide {R = relation de selectivité minimum de Rel ; p = join(R,p) ; Relations = Relations - R ; } ; Return(p) ;

33 Programmation dynamique
PlanOuverts = {plans mono-relation possibles} ; Eliminer tous les plans équivalents sauf le moins coûteux ; Pour chaque PlanOuverts p { Pour chaque opérateur n'appartenant pas au plan p { Etendre le plan en lui ajoutant cet opérateur ; Calculer le coût du plan étendu; Insérer le nouveau plan dans la liste Nouveaux ; } Transférer les plans Nouveaux dans PlanOuverts ; } Retourner le plan optimal ;

34 Programmation dynamique : exemple
ScanR1 JoinS R3 JoinH R2 JoinS R2 JoinH R3 JoinH R3 JoinS R3 JoinH R2 JoinS R2

35 Différentes stratégies
de recherche Enumérative Aléatoire Recuit simulé Exhaustive Amélioration itérative Augmentation Génétique

36 Amélioration itérative
Function Iterative(Query) p:= Parse(Query) ; // Définition d'un plan initial S := {} ; // S : ensemble des plans localement optimaux while not StopCond() { nmoves := 0; while nmoves < MaxMoves(Query) and Transformable(p) { p' := Transform (p) ; // Application d'une règle de transformation if Cost(p') < Cost(p) then // comparaison des fonctions coût { p ::= p'; nmoves ::= nmoves + 1; } Insert (S, p') ; // Maintien de l'ensemble des plans intéressants p := Random(Parse(Query)); // Génération aléatoire d'un nouveau plan initial return Optimal(S) ; // Select best plan among all generated ones }

37 Illustration II Parse(Query) Rand(Parse(Query))
Rand(Rand((Parse(Query))) Profitable r'1 Profitable r"1 Profitable r1 Profitable r"2 Profitable r2 SELECT MINIMAL COST PLAN

38 7. CONCLUSION L'optimisation étant un problème essentiel des SGBD, il est nécessaire de définir un modèle de coût. Il existe plusieurs approches par compilation dans un langage d'accès (opérateurs avec annotations). Des stratégies de choix aléatoires existent également.


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