La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Infection à herpès virus de l’enfant et de l’adulte :

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Infection à herpès virus de l’enfant et de l’adulte :"— Transcription de la présentation:

1 Infection à herpès virus de l’enfant et de l’adulte :
herpès cutanéomuqueux varicelle zona

2 1)Généralités: Un virus est un organisme infectieux de très petite taille. Sa caractéristique est qu’il se reproduit en utilisant le matériel d’un hôte : il l’infecte et lui fait “ fabriquer ” d’autres virus. Lors d’une contamination virale de la peau, le virus loge donc généralement dans les cellules de la peau ou dans les nerfs qui en dépendent pour les virus du groupe Herpes.

3 Les Herpes viridae = L’HERPES, la VARICELLE et le ZONA
Les Herpes viridae ont pour particularité : de loger dans les nerfs qui innervent le site d’innoculation, d’y “ dormir ” , de se “ réveiller ” lors de certaines situations.

4 2)transmission : par contact direct = l’Herpes pouvant siéger :
Autour de la bouche (“ bouton de fièvre ”) Au niveau ano-génital : l’herpes génital =Maladie sexuellement Transmissible (MST). par voie respiratoire = Varielle-Zona : 1e contamination : le plus souvent pendant l’enfance donne la varicelle. Le virus “ dort ” ensuite dans les nerfs. Il peut récidiver en donnant un Zona, souvent très douloureux et grave au niveau des yeux.

5 3) Herpes simplex: A-Epidémiologie:
A 20 ans environ 40 % de la population " riche " et 60% de la population " pauvre " ont été en contact avec le virus de l’herpès. Vers 40ans, quasiment tout le monde a rencontré un des deux virus. HSV1 : C’est un virus ubiquitaire dont la primo infection peut s’étaler de l’enfance à l’âge adulte . HSV2 : Il est transmis presque exclusivement par voie sexuelle. L’Ac est présent chez 15 à 20 % des adultes.(Plus il y a vagabondage sexuel, plus il y a de risques de contracter le virus).

6 B- Physiopathologie et clinique:
a-mode de contamination: sujet sain : le virus se trouve dans des lésions (cutanées ou muqueuses) du sujet contaminateur. Il faut un contact direct avec les muqueuses du sujet sain. périnatale : le virus se trouve dans des lésions du col, de la vulve ou dans des lésions péri anales de la mère. Le contact se fait pendant le passage de la filière génitale.

7 b- primo infection: Le virus pénètre par les muqueuses ou par les effractions cutanées. Il peut exister une multiplication locale au niveau du site de pénétration. La diffusion du virus se fait par les filets nerveux sensitifs. c- latence: Elle est définitive, on reste porteur du virus dans les ganglions sensitifs jusqu’à sa mort. d- réactivation et récurrence: La réactivation est fréquente au niveau de la face par le biais des branches du trijumeau

8 e- Clinique : primo infection -HSV1 : elle peut être très bruyante dans 15 à 20% des cas et provoquer une gingivo stomatite. -HSV2 : elle provoque chez la femme une vulvite, une cervicite ou une clitoridite et chez l’homme une balanite (infection du gland) ou des lésions multiples et croûteuses au niveau du fourreau pénien. On peut exceptionnellement rencontrer HSV1 au niveau génital et HSV2 au niveau oral, en effet 30% des couples ne respectent pas les méthodes traditionnelles...

9 kératoconjonctivite:
Récurrence: Les lésions sont plus limitées: des bouquets de vésicules à la jonction cutanéomuqueuse sur le bord des lèvres (bouton de fièvre). Il en existe aussi au niveau des paupières, des joues… kératoconjonctivite: La primo infection est oculaire et les récurrences sont des ulcérations dendritiques qui peuvent provoquer des cicatrices opacifiant la cornée (taies cornéennes). C’est la première cause de greffe de cornées en France.

10 infection du système nerveux : encéphalite herpétique :
=atteinte du système limbique. L’activation se fait à partir du bulbe olfactif. Les lésions sont préférentiellement des nécroses du lobe temporal. HSV et grossesse: L’enfant est atteint d’herpès généralisé avec lésions cutanées nécrosantes et encéphalite conduisant à la mort.

11 HSV et immunodépression:
Chez les personnes immunodéprimées, l’HSV provoque des ulcérations étendues et des lésions nécrosantes. Ceci concerne par exemple, les leucémiques, les sidéens et les personnes possédant un terrain atopique ( eczéma herpeticum = Kaposi Juliusberg).

12 C-Traitement: Il existe 2 types de traitements : - spécifique: Aciclovir ( Zovirax: nom du médicament) Valaciclovir - symptomatique: antalgiques

13 D- Prophylaxie, vaccination:
Mesures d'hygiène: = très important, en particulier pour la femme en enceinte. En effet, en cas de lésion ou d'éruption herpétique, il faut réaliser une césarienne afin de protéger le bébé.

14 Aliments à privilégier :
=aliments qui soulagent et même préviennent l'herpès, notamment ceux qui contiennent de la lysine, La lysine se retrouve en grande quantité dans: le lait, le fromage cottage, le poisson, les fruits de mer, le bœuf, le porc, le veau et la volaille. La viande et le poisson sont les aliments les plus riches en lysine; il est donc recommandé aux personnes infectées par le virus d'en manger trois à quatre portions par semaine

15 Les légumineuses devraient faire partie du menu quotidien des personnes infectées car, en plus de contenir de la lysine, elles sont une bonne source de minéraux et de vitamine B. Comme les fruits et les légumes frais augmentent la résistance du système immunitaire, il est suggéré d'en consommer jusqu'à neuf portions par jour. Il est conseillé de boire beaucoup d'eau.

16 Aliments à éviter: Le virus de l'herpès est stimulé par l'arginine, =acide aminé retrouvé surtout dans les noix, les arachides, le chocolat ainsi que dans certains vins rouges. Les aliments gras ou épicés et ceux à base de gélatine sont aussi souvent mis en cause. La vitamine C, prise en doses massives, est également susceptible de provoquer une poussée d'herpès. il est important d'éliminer de son alimentation tout aliment provoquant des réactions allergiques,susceptible de déclencher une poussée d ’herpès.

17 4) Virus de la varicelle – Zona :
a-. Épidémiologie: = virus ubiquitaire et strictement humain. Il se transmet par: - voie aérienne - contact cutané !!!virus très contagieux!!!

18 Il provoque: - la varicelle chez l'enfant, prédominance hivernale, - le zona ( qui correspond à une réactivation du VZV ) chez l'adulte inmunodéprimé ou âgé de plus de 50 ans, sans prédominance saisonnière. Séroprévalence: en 1980, près de 99% des sujets adultes présentaient des Ac du VZV. en 2001, baisse de ce pourcentage. Près de 25% des jeunes femmes sont actuellement séronégatives.

19 b- Physiopathologie: Primo infection: La pénétration du virus se fait par les conjonctives et les muqueuses respiratoires. Le virus se réplique dans les premiers ganglions lymphatiques: c'est la virémie primaire. Au bout de 4 à 6 jours, la dissémination du virus dans l'organisme s'est faite par voie sanguine. Le virus est donc présent dans la rate et le foie où il se réplique de nouveau pour donner la virémie secondaire. A J14, le rash vésiculaire apparaît

20 Latence: Le virus est présent de façon définitive dans les ganglions sensitifs des nerfs crâniens, en particulier dans celui du nerf V trijumeau et dans le ganglion géniculé du nerf VII facial, et dans les ganglions de la racine dorsale de la moëlle épinière pour les autres nerfs sensitifs. Réactivation: Elle peut survenir lors de baisse de l'immunité : - grossesse - traitements immuno-dépresseur - greffe d'organe - SIDA - sujet âgé de plus de 60 ans.

21 Récurrences cliniques:
=Elles donnent un zona qui peut être généralisé. Le zona correspond à une réactivation du virus à partir d'un ganglion sensitif. Il peut s'agir des ganglions des nerfs craniens ou de ceux des nerfs spinaux. Le virus chemine par voie nerveuse jusqu'au dermatome. Il provoque des douleurs radiculaires très importantes avant l'évolution et des douleurs post-zostériennes après révolution du zona.

22 c) Clinique de la varicelle:
Varicelle chez l'enfant: L'incubation du virus est de 15 jours. = tableau clinique caractéristique en phase d ’état: - apparition de lésions cutanées vésiculeuses centrifuges (atteinte d'abord du tronc puis des membres). - ces éruptions n’épargnent pas le cuir chevelu. - il peut y avoir plusieurs vagues correspondant à plusieurs virémies secondaires.

23 La varicelle peut entraîner (rarement) des complications : - pneumopathies varicelleuses (souvent mortelle) de type interstitielles diffuses. - atteinte du SNC: méningo-encéphalite

24 Varicelle et grossesse:
Le VZV passe la barrière foeto-placentaire (atteinte la plus fréquente après l'atteinte par le cytomégalovirus). Lorsque le fœtus est touché avant la 20ème semaine, le virus peut entraîner des dystrophies cutanées et musculaires importantes des membres. Infections congénitales à VZV: Atteintes (pourcentage) : - cicatrices cutanées (70%) - anomalies oculaires (66%) (chorioréinite, syndrome de Horner, anisocorie, microphtalnùe, cataracte, nystagmus) - anomalies des membres (50%) (hypoplasie, varus équin, doigt absent) - prématurité (50%) - atrophie corticale (46%) - troubles sphinctériens (32%) - mort prématurée (28%)

25 d-Clinique du Zona : En fonction des territoires nerveux concernés par la réactivation du virus, on décrit plusieurs types de zona: Territoire des nerfs crâniens : - atteinte de la branche ophtalmique V1 : zona ophtalmique entraînant une cécité. - atteinte de la branche maxillaire V2 : zona maxillaire - atteinte de la branche V3 : zona mandibulaire - atteinte des branches terminales du nerf VII facial : zona géniculé Territoire des nerfs spinaux : - zona des dermatomes qui se caractérise par des douleurs à disposition radiculaire précédant une éruption cutanée

26 Il est de plusieurs types: zona:
e-Traitements: Il est de plusieurs types: zona: spécifique: Valaciclovir symptomatique: Morphine pour soulager les douleurs post-zostériennes. varicelle: désinfection des lésions varicelleuses ( chlorhexidine) + asséchement (nitrate d ’argent), lutte contre le prurit : sédatifs, anti histaminiques, ongles coupés courts, si surinfection : ATB générale anti staphylococcique, antipyrétiques, !!!!!CI de l ’aspirine : r de sd de REYE!! éviter tout contact avec un immunodéprimé!!!

27 f- Prophylaxie et vaccination:
Mesures d'hygiène: Elles consiste à isoler les malades et à réaliser des évictions scolaires, juqu ’à disparition des croûtes. En effet, le taux de contamination des sujets sensibles après introduction d'un sujet infecté est de 80%. Vaccination: La seule indication existant (aux USA) est la vaccination de certains sujets immunodéprimés comme les enfants leucémiques.


Télécharger ppt "Infection à herpès virus de l’enfant et de l’adulte :"

Présentations similaires


Annonces Google