La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Spondylarthropathies

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Spondylarthropathies"— Transcription de la présentation:

1 Spondylarthropathies
Chapitre II. Spondylarthropathies Cas clinique 3

2 II – Spondylarthropathies
2 Cas clinique 3 - Spondylarthrites : quels sont les facteurs pronostiques de progression structurale ? De retour de la Water Tower de Chicago où il s’est ruiné pour des vêtements hors de prix dans un magasin faisant aussi discothèque et parfumerie à ciel ouvert, un de vos rares collègues peu assidu vous demande ce que vous avez retenu de nouveau lors de la session portant sur les spondylarthropathies. Vous lui parlez alors des facteurs pronostiques de progression structurale dans la SA. Vous lui dites que : II – Spondylarthropathies Les syndesmophytes n’apparaissent que dans des coins vertébraux qui montraient des signaux inflammatoires à l’IRM Les lésions de métaplasie graisseuse des coins vertébraux à l’IRM favorisent l’apparition de syndesmophytes Toute lésion inflammatoire à l’IRM se solde par l’apparition d’un syndesmophyte 2 ans plus tard La majorité des syndesmophytes apparaît dans des coins vertébraux où il n’y avait aucune lésion préalable visible à l’IRM ACR 2011

3 II – Spondylarthropathies
3 Cas clinique 3 - Spondylarthrites : quels sont les facteurs pronostiques de progression structurale ? De retour de la Water Tower de Chicago où il s’est ruiné pour des vêtements hors de prix dans un magasin faisant aussi discothèque et parfumerie à ciel ouvert, un de vos rares collègues peu assidu vous demande ce que vous avez retenu de nouveau lors de la session portant sur les spondylarthropathies. Vous lui parlez alors des facteurs pronostiques de progression structurale dans la SA. Vous lui dites que : II – Spondylarthropathies Les syndesmophytes n’apparaissent que dans des coins vertébraux qui montraient des signaux inflammatoires à l’IRM Les lésions de métaplasie graisseuse des coins vertébraux à l’IRM favorisent l’apparition de syndesmophytes Toute lésion inflammatoire à l’IRM se solde par l’apparition d’un syndesmophyte 2 ans plus tard La majorité des syndesmophytes apparaît dans des coins vertébraux où il n’y avait aucune lésion préalable visible à l’IRM ACR 2011

4 Facteurs pronostiques de progression structurale : les lésions IRM (1)
4 Facteurs pronostiques de progression structurale : les lésions IRM (1) Lésions inflammatoires (A : inflammation B : graisse entourée d’inflammation) Lésions graisseuses II – Spondylarthropathies Différentes études ont montré que la présence initiale d’inflammation en IRM est un facteur de risque de formation osseuse ultérieure. Cependant, le lien entre inflammation et formation osseuse n’est pas encore complètement élucidé. D’une part, un grand nombre de syndesmophytes apparaissent dans les coins vertébraux où aucune lésion IRM n’a été mise en évidence. D’autre part, toute lésion inflammatoire (hyposignal en séquence pondérée T1 et hypersignal en séquence STIR) n’induit pas systématiquement la formation d’un syndesmophyte (suivi de 2 ans). L’équipe de W. Maksymowych a décrit 2 types de lésions inflammatoires IRM du rachis spondylarthritique (Lambert R et al. J Rheumatol 2009;36[S84]:3-17). Le type A est un signal évocateur d’œdème médullaire alors que le type B est un signal graisseux entouré d’un halo inflammatoire. Les lésions graisseuses correspondent à un hypersignal en séquence T1. T12 Type A Type B STIR T1 Objectif : étudier quel type de lésion IRM est associée à la formation de syndesmophytes ACR D’après Maksymowych (778)

5 Facteurs pronostiques de progression structurale : les lésions IRM (2)
5 Facteurs pronostiques de progression structurale : les lésions IRM (2) Analyse ancillaire des données d’un essai contrôlé et randomisé comparant ADA et placebo chez 76 SA, avec radiographies et IRM à l’inclusion et à 2 ans À l’inclusion Âge : 41 ans ; hommes : 78 % ; durée de la maladie : 13 ans ; BASDAI : 6,3 ; CRP : 2 mg/l Pas de différence significative entre les groupes ADA (n = 38) et placebo (n = 44) Risque de progression structurale à 2 ans en fonction des lésions initiales II – Spondylarthropathies Paramètres à l’inclusion OR IC95 p Lésions IRM type A 1,54 0,68-3,49 0,30 Lésions IRM type B 2,17 0,64-7,40 0,21 Lésions IRM graisseuses 3,98 1,74-9,08 0,001 À 2 ans : - la majorité des syndesmophytes s’est développée dans des coins vertébraux où il y avait des lésions inflammatoires et/ou des lésions graisseuses initiales ; - 59 nouvelles lésions graisseuses sont apparues à partir de : type A : 17,5 %, type B : 28 %, sans lésion inflammatoire : 2,7 % (p < 0,001). Pour rappel, les autres études visant à évaluer un lien entre lésions IRM initiales et apparition ultérieure de syndesmophytes avaient retrouvé un lien entre lésions inflammatoires (sans différencier le type A et le type B) et n'avaient pas étudié le lien avec les lésions graisseuses. Les seules lésions IRM associées à la formation osseuse sont celles de métaplasie graisseuse Le type B pourrait correspondre à l’étape intermédiaire entre inflammation et involution graisseuse ACR D’après Maksymowych (778)

6 II – Spondylarthropathies
6 Cas clinique 3 - Spondylarthrites : quels sont les facteurs pronostiques de progression structurale ? Alors que votre collègue s’apprête à participer à la course ACR 5K, il vous demande des AINS, car il souffre d’une tendinite des adducteurs depuis une promenade nocturne sous la pluie pour admirer le Chicago Board of Trade. Vous en venez à discuter de l’influence des AINS sur la progression structurale des SA. Vous lui affirmez que : Le score radiologique mSASSS permet d’évaluer objectivement la progression structurale des SA La prise d’AINS à dose élevée préviendrait l’évolution structurale des SA avérées La présence de syndesmophytes est prédictive d’une progression structurale plus sévère Un taux initial élevé de CRP avant traitement est significativement associé à une progression structurale plus marquée des SA axiales II – Spondylarthropathies ACR 2011

7 II – Spondylarthropathies
7 Cas clinique 3 - Spondylarthrites : quels sont les facteurs pronostiques de progression structurale ? Alors que votre collègue s’apprête à participer à la course ACR 5K, il vous demande des AINS, car il souffre d’une tendinite des adducteurs depuis une promenade nocturne sous la pluie pour admirer le Chicago Board of Trade. Vous en venez à discuter de l’influence des AINS sur la progression structurale des SA. Vous lui affirmez que : Le score radiologique mSASSS permet d’évaluer objectivement la progression structurale des SA La prise d’AINS à dose élevée préviendrait l’évolution structurale des SA avérées La présence de syndesmophytes est prédictive d’une progression structurale plus sévère Un taux initial élevé de CRP avant traitement est significativement associé à une progression structurale plus marquée des SA axiales II – Spondylarthropathies ACR 2011

8 Facteurs pronostiques de progression structurale : les AINS (1)
8 Facteurs pronostiques de progression structurale : les AINS (1) Suivi de 40 SA traitées par anti-TNF pendant 2 ans 20 patients ont continué à prendre des AINS 20 patients ont arrêté leurs AINS La décision de poursuivre ou non les AINS était prise conjointement par le patient et le médecin en fonction des symptômes 3,5 3,1 + 2,7 À l’inclusion Anti-TNF (n = 20) Anti-TNF + AINS (n = 20) p Âge de début de la maladie (an) 21 19 NS BASDAI 2,6 3,9 0,05 BASFI 2,1 3,5 mSASSS 12,4 13,4 CRP (mg/l) 4,2 10,4 3 2,5 Anti-TNF II – Spondylarthropathies Anti-TNF + AINS 2 1,5 p = 0,08 1 Une seule étude, publiée en 2005, avait rapporté un effet bénéfique en termes structural (évalué par le score mSASSS) d’une prise continue de célécoxib versus prise à la demande (Wanders A et al. Arthritis Rheum 2005;52[6]: ). L’objectif de cette étude prospective et non randomisée était d’évaluer les effets de la poursuite des AINS chez des patients traités par anti-TNF. Tous les patients inclus souffraient de SA répondant aux critères de New York modifiés, traités par anti-TNF. La décision de poursuivre ou non les AINS était prise conjointement par le patient et le médecin en fonction des symptômes. Les données recueillies étaient : BASDAI, CRP, VS, BASFI, BAS-G, BASMI ; score radiographique mSASSS ; Population à l’inclusion (en complément du tableau) : 3 femmes sur 20 dans chaque groupe ; B27+ : 12 sur 20 dans le groupe anti-TNF et 15 sur 20 dans le groupe anti-TNF + AINS. Résultats. - Taux de progression annuel : 2,5 + 5,9 versus 0,05 + 2,1 points mSASSS dans les groupes anti-TNF et anti-TNF + AINS, respectivement (p = 0,09). - Aucune donnée fournie sur la quantité ou la fréquence de prise des AINS. 0,5 0,2 + 3,4 Variation du mSASSS à 2 ans Moindre progression structurale sous AINS de SA axiales, mais non significative dans un échantillon de petite taille ACR D’après Haroon (1303)

9 Facteurs pronostiques de progression structurale : les AINS (2)
9 Facteurs pronostiques de progression structurale : les AINS (2) 164 SpA (GESPIC) avec radiographies à J0 et à M24 88 SA (critères de New York modifiés), évoluant depuis moins de 10 ans 76 SpA sans sacro-iliite radiographique (SpA non-Rx) axiale (critères ESSG), évoluant depuis moins de 5 ans Étude de la corrélation entre l’atteinte structurale évaluée par score mSASSS (0-72) et la consommation quotidienne d’AINS évaluée par l’indice de l’ASAS (0-100) II – Spondylarthropathies Nombre de jours total sur la période considérée = Score d’équivalence AINS Nombre de jours de prise d’AINS sur la période considérée Indice de prise d’AINS x Nombre de jours de prise d’AINS par semaine Score d’équivalence AINS : la dose maximale quotidienne recommandée correspond habituellement à l’indice 100 (par exemple : kétoprofène 200 mg/j = 100, diclofénac 150 mg/j = 100) [Dougados M et al. Ann of Rheum Dis 2011;70:249-51]. Exemple de calcul d’indice de prise d’AINS : un patient qui a pris 150 mg/j d’indométacine (dose maximale recommandée pour cette molécule), 5 jours sur 7 pendant 3 mois sur une période d’évaluation de 180 jours aura un score de (100 x [90 x (5/7)]/180) = 36. Lexique. GESPIC : German Spondyloarthritis Inception cohort (cohorte prospective, longitudinale, multicentrique, nationale de SpA récentes, incluant des SA et des SpA non-Rx). ACR D’après Poddubnyy (2486B)

10 II – Spondylarthropathies
10 Facteurs pronostiques de progression structurale : les AINS (3) Paramètres à l’inclusion SpA non-Rx SA Indice AINS ≥ 50 BASDAI 5,0 + 1,9* 4,7 + 2,1* mSASSS 1,6 + 4,0 6,7 + 7,7 Indice AINS < 50 3,8 + 1,8 3,5 + 2,1 2,6 + 4,8 5,7 + 11,6 * p < 0,05 Progression radiographique selon la prise d’AINS (score mSASSS > 2 à 2 ans) II – Spondylarthropathies SpA axiale non Rx SA 25 25 21,9 % (n = 14) Les patients avec un indice de prise d’AINS en dessous de 50 étaient considérés comme ayant des doses faibles d’AINS et ceux au-dessus de 50 étaient considérés comme ayant des doses élevées. La majorité des patients prenait des doses faibles d’AINS : 75 % et 72 % dans les groupes SpA non-Rx et SA, respectivement. Dans le groupe SpA axiale non-Rx, le peu de patients ayant une progression du score mSASSS supérieure à 2 ne permet pas une analyse statistique. Le seuil de 2 points de score mSASSS est utilisé car il est supérieur à la marge d’erreur de la mesure. 20 20 15 10,5 % (n = 6) Pourcentage Pourcentage 15 10 5,3 % (n = 1) 8,3 % (n = 2) 10 5 5 Dose faible AINS (< 50) n = 57 Dose élevée AINS (> 50) n = 19 Dose faible AINS (< 50) n = 64 Dose élevée AINS (> 50) n = 24 ACR D’après Poddubnyy (2486B)

11 II – Spondylarthropathies
11 Facteurs pronostiques de progression structurale : les AINS (4) Paramètres associés à une progression du score mSASSS > 2 à 2 ans (analyse multivariée) Paramètres à l’inclusion SpA non Rx (n = 76) SA (n = 88) OR (IC95) p Dose d’AINS (indice ≥ 50 versus < 50) 0,60 (0,06-6,61) 0,679 0,15 (0,02-0,96) 0,045 Syndesmophytes (présents versus absents) 15,4 (2,59-91,7) 0,003 6,80 (1,78-25,95) 0,005 CRP (> 6 versus < 6 mg/l) 0,37 (0,03-4,36) 0,432 1,34 (0,37-4,93) 0,656 Fumeur (actif versus non actif) 1,01 (0,14-7,26) 0,989 3,45 (0,97-12,23) 0,055 II – Spondylarthropathies La conclusion n’est valable que pour les SA avérées. Pour les formes non radiographiques, seule la présence de syndesmophytes est prédictive d’une progression structurale plus sévère. La prise d’AINS à dose élevée ‒ prise quotidienne en continu d’au moins 50 % de la dose maximale recommandée ‒ préviendrait l’évolution structurale de la SA ACR D’après Poddubnyy (2486B)

12 II – Spondylarthropathies
12 Cas clinique 3 - Spondylarthrites : quels sont les facteurs pronostiques de progression structurale ? Vous vous dirigez alors vers la Tribune Tower pour admirer son magnifique style néogothique et vous arrivez aux pieds de la statue géante de Marylin dont l’expression éveille en vous…une grande émotion ! Et justement, la cohorte française évaluant le devenir des spondylarthropathies indifférenciées récentes (DESIR) est l’une de celles qui a permis d’apprécier l’influence de différents facteurs sur l’existence de lésions structurales. Ainsi, il a été montré que : II – Spondylarthropathies Le tabac est significativement associé à une inflammation IRM plus importante La consommation excessive de la spécialité locale deep dish pizza entraîne l’apparition rapide de syndesmophytes Il n’y a pas de relation entre tabagisme et progression structurale axiale Un modèle de matrice prédictive de progression structurale incluant tabac, CRP et présence de syndesmophytes permet de prédire la progression structurale axiale ACR 2011

13 II – Spondylarthropathies
13 Cas clinique 3 - Spondylarthrites : quels sont les facteurs pronostiques de progression structurale ? Vous vous dirigez alors vers la Tribune Tower pour admirer son magnifique style néogothique et vous arrivez aux pieds de la statue géante de Marylin dont l’expression éveille en vous…une grande émotion ! Et justement, la cohorte française évaluant le devenir des spondylarthropathies indifférenciées récentes (DESIR) est l’une de celles qui a permis d’apprécier l’influence de différents facteurs sur l’existence de lésions structurales. Ainsi, il a été montré que : II – Spondylarthropathies Le tabac est significativement associé à une inflammation IRM plus importante La consommation excessive de la spécialité locale deep dish pizza entraîne l’apparition rapide de syndesmophytes Il n’y a pas de relation entre tabagisme et progression structurale axiale Un modèle de matrice prédictive de progression structurale incluant tabac, CRP et présence de syndesmophytes permet de prédire la progression structurale axiale ACR 2011

14 Coefficient de régression (IC95) II – Spondylarthropathies
14 Facteurs pronostiques de progression structurale : le tabac (1) Étude de l’effet potentiel de la consommation de tabac pour des SpA de la cohorte DESIR (n = 664) 37 % des patients étaient fumeurs Analyse multivariée incluant les paramètres significatifs dans l’analyse univariée Coefficient de régression (IC95) p ASDAS-CRP 0,20 (0,02-0,38) 0,03 BASDAI 0,50 (0,17-0,83) 0,003 SF-36 (composante physique) -4,89 (-7,24 ; -2,54) < 0,001 Inflammation IRM (rachis et SI) 1,91 (1,34-2,72) mSASSS 0,54 (0,05-1,03) II – Spondylarthropathies - Critères d’inclusion : tout patient répondant à une des classifications de SpA (Amor, ASAS axial, ESSG) a été considéré comme atteint de spondylarthrite axiale, soit 664 patients parmi les 708 inclus dans la cohorte. - Paramètres significatifs en analyse univariée utilisés dans l’analyse multivariée : genre, ethnie, HLA-B27, antécédents familiaux, âge d’apparition et durée de la rachialgie inflammatoire, AINS, alcool, CRP, VS, inflammation IRM rachis et sacro-iliaques (SI), BASDAI, ASDAS-CRP, BASMI. Résultats de l’analyse univariée (x2/test t). Le tabac a un effet péjoratif indépendant sur les principaux critères d’évaluation cliniques et structuraux de la spondylarthrite axiale Paramètres Fumeurs Non fumeurs p Âge moyen à l’apparition des rachialgies inflammatoires (années) 31,1 + 8,3 32,6 + 9,0 0,04 BASDAI 4,6 + 1,9 4,3 + 2,1 0,06 ASDAS-CRP 2,6 + 1,0 2,4 + 1,1 0,051 BASFI 3,4 + 2,2 2,8 + 2,3 0,001 HAQ-AS 1,0 + 0,7 0,9 + 0,7 Patients avec inflammation des SI à l’IRM (%) 46,8 31,7 < 0,001 Patients avec inflammation du rachis à l’IRM (%) 32,9 16,6 Score mSASSS 1,4 + 3,3 0,9 + 2,6 0,09 ACR D’après Machado (1650) Abréviations. DESIR : Devenir des spondylarthropathies indifférenciées récentes ; cohorte prospective, longitudinale, multicentrique, nationale de rachialgies inflammatoires récentes évoluant depuis moins de 3 ans. SF-36 : 36-item Medical Outcomes Study Short-Form Health Survey ; auto-questionnaire en 36 questions couvrant 8 domaines variés allant de l’activité physique à la santé mentale ou au bien-être.

15 Facteurs pronostiques de progression structurale : le tabac (2)
15 Facteurs pronostiques de progression structurale : le tabac (2) 210 SpA de la cohorte GESPIC 115 SA (critères de New York modifiés et durée de la maladie < 10 ans) 95 SpA non-Rx (critères ESSG et durée de la maladie < 5 ans) Patients (%) avec progression radiographique ≥ 2 points mSASSS à 2 ans SA : 20,0 % versus SpA non-Rx : 7,4 % Étude des paramètres associés à la progression radiographique (analyse multivariée) II – Spondylarthropathies Paramètres à l’inclusion OR (IC95) p SA versus SpA non-Rx 1,6 (0,6-4,6) 0,358 Syndesmophytes (présents versus absents) 4,8 (2,0-11,7) 0,001 CRP pendant 2 ans (> 6 mg/l versus < 6 mg/l) 2,5 (1,0-6,2) 0,047 Fumeur (actif versus non actif) 2,4 (1,0-5,8) 0,048 Sexe (homme versus femme) 1,0 (0,4-2,6) 0,980 Cette étude a recherché les paramètres associés à la progression radiographique des SpA chez 210 SpA de la cohorte GESPIC. Les patients ont été classés en fonction de la présence d’une sacro-iliite radiographique et de la durée de la maladie. Les patients atteints de formes « non radiographiques » (SpA non-Rx), c’est-à-dire sans sacro-iliite radiographique, n’avaient pas eu d’IRM des sacro-iliaques (diagnostic clinicobiologique). Tous avaient des radiographies du rachis à M0 et M24 avec une lecture centralisée par 2 lecteurs indépendants, score mSASSS, en aveugle de l’ordre des clichés et des données cliniques. La progression radiographique était différente entre les SA et les SpA pré-Rx : - 0,95 versus 0,46 mSASSS en 2 ans, respectivement ; - pourcentage de patients avec progression radiographique significative (≥ 2 points mSASSS à 2 ans) : 20,0 % versus 7,4 %. En analyse univariée, les paramètres associés de façon statistiquement significative à la progression structurale étaient : SA versus SpA pré-Rx, présence de syndesmophytes, CRP élevée, aire sous la courbe du syndrome inflammatoire pendant les 2 ans, tabagisme, sexe et HLA-B27. En analyse multivariée, seuls 3 critères restaient significatifs : présence de syndesmophytes, CRP ou VS augmentée pendant les 2 années (aire sous la courbe) et tabagisme (tableau). ACR D’après Poddubnyy (777)

16 Facteurs pronostiques de progression structurale : le tabac (3)
16 Facteurs pronostiques de progression structurale : le tabac (3) Modèle de matrice incluant le tabac pour prédire la progression structurale axiale Relation dose-dépendante entre tabagisme et progression structurale axiale 3 40 % (n = 6) 55 % (n = 11) CRP élevée 2,20 + 4,62 2 Syndesmophytes présents 19 % (n = 16) 33 % (n = 15) mSASSS p = 0,001 p = 0,006 CRP normale 1 II – Spondylarthropathies 7 % (n = 31) 20 % (n = 15) 0,52 + 1,72 0,48 + 1,48 CRP élevée Syndesmophytes absents 4 % (n = 71) 13 % (n = 45) Non-fumeurs (n = 139) Fumeurs < 10 cigarettes/j (n = 43) Fumeurs > 10 cigarettes/j (n = 28) CRP normale Non-fumeurs Fumeurs Le tabac apparaît comme un facteur de sévérité symptomatique et structurale de la SA, avec un effet dose-dépendant Taux de progression < 10 % 11-25 % 26-50 % > 50 % ACR D’après Poddubnyy (777)

17 II – Spondylarthropathies
17 Cas clinique 3 - Spondylarthrites : quels sont les facteurs pronostiques de progression structurale ? Chicago est également célèbre pour son équipe de basket, les fameux Bulls ! Malheureusement du fait du lock-out, votre billet pour le United Center ne vous sert qu’à contempler sièges vides… Cependant, en apprenant que vous êtes rhumatologue, le gardien du stade atteint d’une spondylarthropathie et traité par anti-TNF, vous demande s’il doit continuer à prendre un DMARD alors qu’il est très bien soulagé depuis 1 an. Concernant les traitements par anti-TNF, vous lui répondez que… II – Spondylarthropathies Leur taux de maintien thérapeutique n’est pas modifié en cas d’association concomitante d’un DMARD Leur taux de maintien thérapeutique est significativement amélioré par l’association à un DMARD dans le rhumatisme psoriasique Leur association à un DMARD permet d’obtenir une meilleure réponse clinique Le type d’anti-TNF (récepteur soluble ou anticorps monoclonal) n’influence pas la durée de maintien thérapeutique ACR 2011

18 II – Spondylarthropathies
18 Cas clinique 3 - Spondylarthrites : quels sont les facteurs pronostiques de progression structurale ? Chicago est également célèbre pour son équipe de basket, les fameux Bulls ! Malheureusement du fait du lock-out, votre billet pour le United Center ne vous sert qu’à contempler sièges vides… Cependant, en apprenant que vous êtes rhumatologue, le gardien du stade atteint d’une spondylarthropathie et traité par anti-TNF, vous demande s’il doit continuer à prendre un DMARD alors qu’il est très bien soulagé depuis 1 an. Concernant les traitements par anti-TNF, vous lui répondez que… II – Spondylarthropathies Leur taux de maintien thérapeutique n’est pas modifié en cas d’association concomitante d’un DMARD Leur taux de maintien thérapeutique est significativement amélioré par l’association à un DMARD dans le rhumatisme psoriasique Leur association à un DMARD permet d’obtenir une meilleure réponse clinique Le type d’anti-TNF (récepteur soluble ou anticorps monoclonal) n’influence pas la durée de maintien thérapeutique ACR 2011

19 Association DMARD et anti-TNF dans les SpA (1)
19 Association DMARD et anti-TNF dans les SpA (1) Objectif : évaluer l’impact de l’association DMARD + anti-TNF sur le taux du maintien thérapeutique dans la SA Analyse des données des 1 630 patients du registre SCQM-SpA traités avec au moins un anti-TNF : 1 060 SA, 535 Rh Pso et 35 SpA indifférenciées Résultats ADA : 37,3 % ; ETN : 33,7 % ; IFX : 29,1 % 31,1 % en association à un DMARD : MTX : 72 % ; SSZ : 21 % ; LEF : 14 % Durée moyenne de suivi : 4,4 ans II – Spondylarthropathies Paramètres à l’inclusion Monothérapie (n = 1 123) Association (n = 507) p Âge (ans) 43,2 45,9 < 0,0001 HLA-B27 + (%) 65,9 52,4 SpA axiale (%) 73,7 45,8 Rh Pso (%) 24,9 50,3 SpA indifférenciées (%) 1,4 3,9 0,001 SCQM : Swiss Clinical Quality Management in Rheumatic Diseases est une fondation de la Société suisse de rhumatologie ; il s’agit d’une plateforme de recherche destinée aux études à long terme portant sur des affections rhumatismales inflammatoires avec des registres de rhumatismes inflammatoires dont SCQM-SpA. Résultats. Le tableau reprend les principaux paramètres pour lesquels il existait une différence statistiquement significative entre les patients traités seulement par anti-TNF (monothérapie) et ceux traités par l’association anti-TNF + DMARD (association). Il n’y avait pas de différence concernant le sexe, le poids, la durée de la maladie, le niveau d’éducation, BASDAI, BASFI ou le pourcentage de patients répondant aux critères de SpA axiale de l’ASAS. En revanche, les 3 anti-TNF ne sont pas utilisés de la même façon. ACR D’après Nissen (2637) Anti-TNF Monothérapie Association p ADA (%) 37,3 37,1 0,90 ETN (%) 36,1 28,4 0,002 IFX (%) 26,6 34,5 0,001 Total 100 NA

20 Association DMARD et anti-TNF dans les SpA (2)
20 Association DMARD et anti-TNF dans les SpA (2) 1 p = 0,50 0,8 0,6 Anti-TNF + DMARD Maintien thérapeutique 0,4 Anti-TNF en monothérapie 0,2 HR = 1,06 IC95 : 0,90-1,24 II – Spondylarthropathies 1 2 3 4 5 Années Les différents paramètres suivants n’avaient pas d’influence sur le taux de maintien thérapeutique : Manifestations de SpA (axial versus périphérique et mixte versus axial) Diagnostic (SpA axiale versus Rh Pso) Anti-TNF (ADA versus IFX et ETN versus IFX) Les facteurs prédictifs d’un meilleur maintien de l’anti-TNF étaient le sexe masculin, une plus longue durée de la maladie. Les facteurs prédictifs d’un plus grand taux d’arrêt étaient l’âge, le score BASDAI initial, le score HAQ initial, l’utilisation antérieure d’anti-TNF et l’utilisation de corticoïdes. L’association d’un DMARD ne permet pas de maintenir plus longtemps les anti-TNF dans les SpA ACR D’après Nissen (2637)


Télécharger ppt "Spondylarthropathies"

Présentations similaires


Annonces Google