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Conférence du 07 janvier 2010 IDI - Arts et Métiers Paris Tech.

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1 Conférence du 07 janvier 2010 IDI - Arts et Métiers Paris Tech

2 1. La mutation conflictuelle endogène du capitalisme. 2. La rupture des logiques de bloc de la Guerre Froide. 3. L’évolution des formes de la guerre. 4. L’émergence de la société de l’information. 5. L’impératif d’une gestion offensive de la connaissance.

3 1. La mutation conflictuelle endogène du capitalisme  Celle-ci est liée à la difficulté accrue de conquête des marchés. Pour le dire autrement, dans un monde globalisé où les nouveaux marchés se font rares et où le nombre de compétiteurs économiques augmente sans cesse, la concurrence s’exacerbe de manière naturelle : l’accroissement continu des tensions concurrentielles fait partie du « patrimoine génétique » du capitalisme ;  un tel phénomène apparaît inévitable dans le cadre des lois fondamentales du libéralisme économique.

4 2. La rupture des logiques de bloc de la Guerre Froide  Elle a généré une métamorphose et une complexification des rivalités liées aux intérêts de puissance. Il n’est plus possible de dissimuler la réalité des clivages et affrontements géoéconomiques en prétendant que la scène internationale se structure exclusivement en fonction d’une gigantesque course de puissance militaire et politique, géostratégique et idéologique, entre les deux supergrands et leurs alliés. À l’évidence, elle s’organise selon les exigences d’une compétition économique mondiale entre des nations et des blocs plus ou moins cohérents. En conséquence, certains alliés politico-militaires apparaissent clairement comme de redoutables adversaires économiques (ce que l’on nomme la dialectique alliés/adversaires).

5 3. L’évolution des formes de la guerre  La transformation des formes de la guerre, articulées sur les métamorphoses de la contrainte, a établi la guerre économique comme conflictualité dominante (mais, bien évidemment, non exclusive !) dans le cadre néanmoins incontestable de relations de coopération / concurrence, dénommées «coopétition».

6 4. L’émergence de la société de l’information  Ce qui signifie 3 choses : l’explosion de la quantité de données, d’informations et de connaissances produites par les sociétés développées contemporaines (ce qui impose une grande capacité de sélection),  l’augmentation du nombre de données et opinions portées à la connaissance du public, et l’accession de la connaissance au rang d’élément majeur du capital stratégique des acteurs économiques(c’est-à-dire la source de l’avantage compétitif, concurrentiel, et de la suprématie politique).  Ce rôle déterminant de la connaissance dans la production et les échanges témoigne de la dématérialisation progressive d’une part insigne de la croissance économique (le secteur tertiaire ne cessant d’augmenter sa participation à l’augmentation de la richesse globale des nations) et prouve sans contestation possible que les hommes créent aujourd’hui de la prospérité en manipulant des signes…

7 5. L’impératif d’une gestion offensive de la connaissance  Puisque la connaissance a acquis le statut de capital stratégique, indispensable pour conserver ou acquérir une position dominante, elle est donc devenue tout à la fois l’arme et l’enjeu d’une lutte acharnée: la guerre pour et par la connaissance (la «guerre cognitive»), plus largement connue sous le nom de «guerre de l’information». En effet, il ne suffit pas d’acquérir de l’information, de la connaissance : il faut encore la maîtriser au sens large, en orienter le flux ou le rendre rare. Savoir avant les rivaux, savoir ce que sait l’autre, interdire à son concurrent de savoir, manipuler ce que l’autre sait ou croit, deviennent des facteurs de puissance. Si l’information permet la décision, elle constitue aussi un moyen de contrôler les autres

8  Le sens le plus usuel « d’ information » est apparu sous la IIIe République, au cours des années 1880, avec le développement de la presse: il s’agissait de désigner ce que l’on portait à la connaissance d’un public. Information(s), données et connaissance(s).

9  Le renseignement : domaine réservé ou synonyme de connaissance ?

10  Le Pentagone cognitif explique donc l’émergence de l’intelligence économique concurrentielle et stratégique. En effet, les entreprises, mais aussi les pouvoirs publics, devaient forger l’outil adéquat permettant de s’adapter à ces 5 modifications majeures de leur environnement puisque celles-ci ont induit des conséquences influençant directement le modèle capitaliste –c’est –à - dire la vie de l’entreprise et les échanges économiques en général. Ces conséquences sont au nombre de 5 :

11 1 La complication du management stratégique des organisations (c’est-à-dire du processus décisionnel), née de l’accroissement de la complexité de l’environnement global (politique, économique, social, culturel) et des difficultés conséquentes à le gérer.

12 2 L’accroissement des incertitudes (économiques, politiques, etc.) liées à cette complexité, lesquelles se révèlent déstabilisatrices pour les stratégies commerciales et financières, ainsi que pour les stratégies de développement global.

13 3 La multiplication incessante des acteurs économiques, source de tensions concurrentielles supplémentaires

14 4 La nécessité de sélectionner et d’interpréter les éléments pertinents au sein de la masse croissante de données et d’informations produites par nos sociétés, ceci afin de créer de la connaissance utile pour les acteurs économiques.

15 5 L’influence croissante des réalités de l’entreprise (ses objectifs, ses méthodes, ses réussites, ses difficultés, son inscription dans le jeu social…) dans les enjeux de puissance des États, qu’elles soient instrumentalisées ou «instrumentalisantes».

16  La riposte des acteurs économiques, les entreprises en tête :  1) L’adoption de cultures entrepreneuriales et de styles de management stratégique prenant davantage en compte la dimension «conflictuelle» de la vie économique des nations.  2) La valorisation et l’assimilation de savoir-faire intégrés (veille, sécurité économique, influence) relatifs à la recherche, à l’analyse, à la protection, à l’utilisation et à la diffusion de l’information.  3) L’appel aux pouvoirs publics.

17  Le débat sémantique :  une formule dérivée de l’anglais « Intelligence» ou du français Intelligence ?  Economique : une finalité ou un domaine d’expertise ?  Services de Renseignement et cabinets d’intelligence économique : parenté ou complémentarité?

18  Rapport dit Martre: «L’intelligence économique peut être définie comme l’ensemble des actions coordonnées de recherche, de traitement, et de distribution en vue de son exploitation, de l’information utile aux acteurs économiques. Ces diverses actions sont menées légalement avec toutes les garanties de protection nécessaires à la préservation du patrimoine de l’entreprise. »  Référentiel d’intelligence économique du SGDN réalisé sous la supervision d’Alain Juillet, Haut Responsable pour l’intelligence économique : «L’intelligence économique consiste en la maîtrise et la protection de l’information stratégique pour tout acteur économique. Elle a pour triple finalité la compétitivité du tissu industriel, la sécurité de l’économie et des entreprises et le renforcement de l’influence de notre pays.»

19  Une culture du combat économique  Elle s’articule sur quelques mots clés, idées et concepts relevant du pentagone cognitif (qui est aussi un pentagone stratégique de la postmodernité) : guerre économique, géo économie, stratégie de puissance, guerre de l’information, stratégie du faible au fort, soft power, information stratégique…Cette culture forme un ensemble de nouvelles grilles de lecture intellectuelles résultant de l’émergence de logiques globales inédites (évolutions géopolitiques consécutives à la fin de la Guerre Froide, installation conséquente de la guerre économique comme conflictualité dominante –essentiellement entre les nations occidentales – métamorphoses des formes de la contrainte, développement de la société de l’information…)

20  Un «alliage » de savoir-faire :  La veille  La sécurité du patrimoine de l’entreprise  L’influence

21  Une politique publique :  Organiser le recueil de l’information stratégique, et structurer la production et la diffusion de la connaissance issue de la sphère publique.  Mobiliser les compétences et les moyens des pouvoirs publics (partenariat public/privé) : fonds d’investissement mixtes, mutualisation des expertises, coopération des services de l’Etat avec des entreprises...  Défendre le périmètre de souveraineté économique. Mettre en œuvre des stratégies nationales d’influence.

22 ….


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