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Les cellules hématopoïétiques ne sont pas des éléments majeurs de la régulation de l’inflammation intestinale 1 Méthode Souris SAMP1/Yit développant une.

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1 Les cellules hématopoïétiques ne sont pas des éléments majeurs de la régulation de l’inflammation intestinale 1 Méthode Souris SAMP1/Yit développant une colite spontanée et souris conventionnelles ne déclenchant pas de lésions intestinales (souris AKR) Irradiation des souris SAMP1/Yit et greffe de moelle osseuse (MO) de souris AKR Irradiation des souris AKR et greffe de MO de souris SAMP1/Yit Résultats L’irradiation des souris SAMP1/Yit greffées avec de la MO de souris AKR ne modifie pas la survenue de la colite L’irradiation des souris AKR et la greffe de MO de souris SAMP1/Yit ne perturbe pas l’homéostasie intestinale L’étiologie de la maladie de Crohn et de la rectocolite hémorragique est inconnue. Elle est probablement multifactorielle, faisant intervenir des facteurs génétiques, environnementaux, les cellules inflammatoires et des anomalies du système immunitaire muqueux intestinal. La part de chacun de ces facteurs dans le déclenchement de l’inflammation au cours des MICI est inconnue. L’absence de phénotype particulier pour les différentes mutations du gène Nod2 suggère que les facteurs génétiques ne sont pas des éléments indispensables à la survenue de lésions inflammatoires intestinales. Le tabac est impliqué dans la physiopathologie des MICI, mais il peut avoir un effet bénéfique ou délétère. L’importance du système immunitaire local intestinal d’une part et des cellules sanguines d’autre part dans le déclenchement ou la régulation d’une inflammation intestinale est inconnue. Cette question est importante au moment ou l’on réalise des aphérèses des cellules périphériques sanguines. Pour répondre à cette question, les auteurs ont étudié des souris SAMP1/Yit qui développent une colite spontanée vers la quatrième semaine de vie. Avant le développement de cette colite, les souris ont été irradiées et greffées avec une moelle osseuse provenant de souris conventionnelles (AKR) ne développant pas de lésions intestinales. Inversement, des souris normales AKR ont été irradiées et greffées avec de la MO de souris SAMP1/Yit. La greffe de MO chez la souris SAMP1/Yit n’a pas modifié le développement de la colite, et, inversement, la greffe de cellules sanguines de souris SAMP1/Yit chez une souris normale n’a pas déclenché de lésions inflammatoires intestinales. Ces résultats montrent que, dans ce modèle, les cellules périphériques sanguines jouent un rôle mineur dans la physiopathologie des colites et que le système immunitaire muqueux intestinal est localement à l’origine des lésions inflammatoires. Ces résultats font discuter l’intérêt des plasmaphérèses au cours de la RCH. Ces résultats montrent que, dans ce modèle, les cellules périphériques sanguines jouent un rôle mineur dans la physiopathologie des colites et que le système immunitaire muqueux intestinal est localement à l’origine des lésions inflammatoires La Lettre de l’hépato-gastroentérologue AGA Olson TS et al. Gastroenterology 2004;126(suppl 2):A3.

2 PPARg et régulation de l’inflammation intestinale : un rôle particulier des cellules épithéliales
2 Méthode Le PPARg est un récepteur nucléaire exprimé essentiellement dans le côlon qui possède des fonctions anti-inflammatoires et antinéoplasiques L’expression de PPARg est diminuée au cours de la RCH Les souris SAMP1/Yit développent des lésions iléales spontanées Les souris SAMP1/Yit sont traitées pendant 4 semaines avec un activateur de PPARg à la dose de 60 mg/kg/j Comparaison de l’efficacité du traitement par rapport aux corticoïdes Résultats Le traitement des souris SAMP1/Yit diminue significativement les lésions inflammatoires intestinales via l’expression de PPARg par les cellules épithéliales Dans ce modèle, le traitement ciblé sur PPARg est aussi efficace que les corticoïdes 9 8 7 6 5 Score total d’inflammation 4 3 2 1 Le récepteur activé pour les proliférateurs des peroxysomes gamma (PPAR) est un récepteur nucléaire exprimé essentiellement dans le côlon qui possède des fonctions anti-inflammatoires et antinéoplasiques. Le but du travail était d’évaluer si l’administration d’agonistes capables d’activer PPAR exprimé par les cellules épithéliales coliques avait un effet thérapeutique dans le modèle de colite spontanée chez la souris Samp1/Yit. Après 4 semaines de traitement avec une thiazolidinedione capable d’activer PPAR, il existait une prévention et une diminution des lésions inflammatoires coliques. Cet effet thérapeutique était plus important avec l’activateur de PPAR qu’avec le traitement par corticoïdes. Rosiglitazone 60 mg Rosiglitazone 10 mg Véhicule Dexaméthasone 100 g La Lettre de l’hépato-gastroentérologue AGA Sugawara K et al. Gastroenterology 2004;126(suppl 2):A281.

3 L’inflammation est un facteur favorisant la survenue de cancer colorectal
3 Méthode Induction d’une inflammation chez la souris par administration d’anti-CD3 Étude des taux de -cathénine nucléaire chez des souris exprimant ou n’exprimant pas le TNF ou les récepteurs du TNF (TNFR1 et TNFR2) Étude de la survenue de cancer colique ou de dysplasie en fonction de l’intensité des lésions inflammatoires dans le modèle de colite expérimentale spontanée chez la souris invalidée pour l’IL-10 Croisement de souris développant des adénomes intestinaux spontanés (souris Min) et de souris invalidées pour l’IL-10 Résultats Le TNF et ses deux récepteurs TNFR1 et TNFR2 exprimés par les cellules épithéliales sont impliqués dans la régulation du taux de -cathénine nucléaire, puissant régulateur de la différenciation et de la prolifération des cellules L’inflammation augmente les dysplasies et les cancers Augmentation des tumeurs intestinales chez les animaux Min+/-/IL-10-/- 1,0 0,8 0,6 0,4 0,2 0,0 100 200 300 400 500 600 Probabilité (libération de dysplasie) Âge (jours) p = 0,0001 Sans Légère Modérée Sévère La maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique sont associées à une augmentation de la fréquence de cancer colorectal. Plusieurs facteurs de risque ont été identifiés, et notamment la durée d’évolution de la maladie et l’étendue des lésions. La question du rôle de l’inflammation colique comme facteur favorisant la survenue de cancer est discutée. Deux études montrent l’implication des phénomènes inflammatoires dans la cancérogenèse. La première étude in vitro met en évidence le fait que l’inflammation, et notamment le TNF et ses deux récepteurs TNFR1 et TNFR2 exprimés par les cellules épithéliales, sont impliqués dans la régulation du taux de -cathénine nucléaire, puissant régulateur de la différenciation et de la prolifération des cellules. Une autre étude in vivo met en évidence le fait que le nombre de cancers et de dysplasies coliques est dépendant de l’intensité de l’inflammation dans le modèle de colite expérimentale spontanée chez la souris invalidée pour l’IL-10 (Min+/-/IL-10-/-). De même, le croisement d’animaux développant des adénomes intestinaux spontanés (souris Min) et de souris invalidées pour l’IL-10 augmente le nombre de tumeurs intestinales. Ces résultats démontrent que l’inflammation est un facteur de risque dans la survenue de cancer colique, et que l’utilisation de médicaments efficaces sur les lésions endoscopiques inflammatoires de la maladie devrait également être bénéfique pour prévenir le risque de dégénérescence cellulaire. 1,0 0,8 0,6 0,4 0,2 0,0 100 200 300 400 500 600 Probabilité (libération de cancer) p = 0,0001 Âge (jours) Sans Légère Modérée Sévère La Lettre de l’hépato-gastroentérologue AGA Tang Y et al. Gastroenterology 2004;126(suppl 2):A3. AGA Huang EHN et al. Gastroenterology 2004;126(suppl 2):A421.

4 Les mutations de Nod2 régulent l’expression des défensines produites par les cellules de Paneth
4 Méthode 68 maladies de Crohn (MC) et 12 témoins non inflammatoires ont été inclus dans l’étude Biopsies iléales et coliques Génotypage des 3 principales mutations de Nod2 (21 MC avec mutation) Quantification par PCR en temps réel de l’ARNm des défensines HD-5 et HD-6 et des médiateurs de l’inflammation TNF et IL-8 Résultats Les concentrations de HD-5 et HD-6 sont très faibles dans le côlon Dans l’iléon, les quantités d’ARNm de HD-5 et HD-6 sont plus faibles au cours de l’inflammation et chez les patients présentant des mutations de Nod2 En revanche, les mutations de Nod2 ne sont pas associées à des variations de la production de cytokines inflammatoires Le gène Nod2/CARD15 est le premier gène de susceptibilité connu pour la maladie de Crohn. Depuis sa mise en évidence en 2001, et malgré la publication de plus de 150 articles référencés dans des moteurs de recherche médicaux, le rôle de ce récepteur reste mal connu. L’hypothèse avancée est que le Nod2/CARD15 reconnaîtrait des composants bactériens (muramyl dipeptide) dans le cytoplasme de la cellule et que les mutations du Nod2/CARD15 interviendraient probablement dans la susceptibilité des cellules et des organismes aux infections bactériennes. Les défensines sont des molécules à fonction bactéricide, produites essentiellement dans l’intestin grêle au fond des cryptes par les cellules de Paneth. Étant donné que les cellules de Paneth expriment Nod2 et qu’elles sont impliquées dans le "sensing" bactérien, le but de l’étude était d’analyser si la production de défensines humaines de type 5 (HD-5) et 6 (HD-6) était différente chez les patients porteurs ou non de la mutation du gène Nod2. Soixante-huit patients atteints de maladie de Crohn et 12 témoins non atteints de MICI ont été génotypés. Des biopsies ont été réalisées dans l’iléon terminal et dans le côlon. Les concentrations d’ARNm, de HD-5 et de HD-6 étaient significativement plus faibles dans l’iléon inflammatoire des patients atteints de MC porteurs d’une mutation de Nod2. En revanche, les concentrations de cytokines n’étaient pas différentes en fonction du génotypage de Nod2. Ces résultats suggèrent donc que les mutations de Nod2 exprimé par les cellules de Paneth diminuent la production de défensines et pourraient être à l’origine d’une augmentation de la susceptibilité des cellules aux infections bactériennes. La Lettre de l’hépato-gastroentérologue AGA Wenkamp J et al. Gastroenterology 2004;126(suppl 2):A157.

5 Régulation de la douleur et de l’inflammation intestinale : nouvelles pistes thérapeutiques
5 Méthode Étude, au cours de la maladie de Crohn (MC) et de la RCH, de l’expression des récepteurs  pour les opioïdes (MOR) Étude dans les modèles de colite expérimentale de l’expression et du rôle anti-inflammatoire du récepteur pour le cannabinoïde B2 (CB2) chez la souris Étude par barostat du rôle analgésique des cellules sanguines périphériques au cours des colites expérimentales chez la souris immunodéficiente, avant et après reconstitution avec des cellules sanguines Résultats Les cellules sanguines expriment MOR et CB2. Cette expression augmente au cours de l’inflammation MOR et CB2 ont une fonction anti-inflammatoire La perception de la douleur est réduite par le transfert de cellules sanguines chez la souris Pression mmHg 3,5 2,5 1,5 0,5 30 60 AUC * * p < 0,05 versus souris SCID reconstituée Réponse à 8 semaines après reconstitution La maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique sont caractérisées par des douleurs abdominales et une inflammation. Les traitements des MICI et le développement de nouvelles cibles thérapeutiques ont toujours visé l’inflammation. En revanche, les mécanismes de régulation de la douleur abdominale ont été peu étudiés. Lors de cette AGA, plusieurs travaux ont étudié le rôle de récepteurs "professionnels" de l’analgésie : le récepteur  pour les opioïdes (MOR) et les récepteurs pour les cannabinoïdes (CB1 et CB2). Ces différents travaux montrent que les MOR et CB2 sont exprimés notamment par les lymphocytes et les macrophages sanguins. Lors d’une inflammation digestive, il existe une induction de l’expression de ces récepteurs au niveau cellulaire et un recrutement des cellules dans les tissus. Dans les tissus, ces cellules périphériques vont réguler les mécanismes nociceptifs induits par des distensions coliques. En plus de cet effet analgésique, les MOR et CB2 ont une fonction anti-inflammatoire locale. Il existe donc une régulation physiologique périphérique et non centrale de la douleur médiée par les cellules sanguines. Ces récepteurs MOR et CB2 périphériques à action analgésique et anti-inflammatoire sont de nouvelles cibles thérapeutiques dans les MICI. Souris SCID (n = 11) Souris SCID reconstituée (n = 5) La Lettre de l’hépato-gastroentérologue AGA Philippe D et al. Gastroenterology 2004;126(suppl 2):A152. AGA Verma-Gandhu M et al. Gastroenterology 2004;126(suppl 2):A161.

6 6 Méthode Étude de liaison entre le PPARg et le 5-ASA
Le PPARg est le récepteur fonctionnel du 5-ASA 6 Méthode Étude de liaison entre le PPARg et le 5-ASA Étude moléculaire des interactions entre le PPARg et le 5-ASA Comparaison de l’efficacité du 5-ASA dans des modèles de colite expérimentale chez des souris exprimant ou n’exprimant pas le PPARg Étude des fonctions antinéoplasiques du 5-ASA en présence d’un antagoniste de PPARg Résultats Le 5-ASA est un nouveau ligand de PPARg Le 5-ASA interagit directement avec PPARg avec une bonne affinité à des concentrations thérapeutiques En l’absence d’expression de PPARg, le 5-ASA n’a pas d’effet anti-inflammatoire colique En présence d’antagonistes de PPARg, l’effet antinéoplasique du 5-ASA est aboli Le 5-ASA est une molécule très souvent utilisée dans la prise en charge thérapeutique des MICI, et notamment de la RCH. Bien que ces fonctions anti-inflammatoires et antinéoplasiques soient bien documentées, le mécanisme d’action du 5-ASA reste mal connu. Étant donné que le 5-ASA est actif sur la cellule épithéliale colique et que ses fonctions sont comparables à celles du récepteur activé pour les proliférateurs des peroxysomes gamma (PPAR) exprimé par les cellules épithéliales coliques, le but du travail était de déterminer si le 5-ASA était un ligand de PPAR. Des études fonctionnelles et de liaison réalisées in vitro, in vivo chez l’animal, et ex vivo chez l’homme, ont mis en évidence que le PPAR est le principal récepteur fonctionnel du 5-ASA à l’origine de ses fonctions anti-inflammatoires et antinéoplasiques au niveau intestinal. Au cours de la RCH, où une diminution de PPAR exprimé par les cellules épithéliales coliques a été identifiée, le traitement par 5-ASA agit en normalisant l’expression de ce récepteur à fonction anti-inflammatoire et en l’activant. Cette étude met donc en évidence le mode d’action du 5-ASA au niveau intestinal via PPAR, expliquant les fonctions anti-inflammatoires et antinéoplasiques de la molécule. La Lettre de l’hépato-gastroentérologue AGA Rousseaux C et al. Gastroenterology 2004;126(suppl 2):A129.

7 L’augmentation de l’expression du récepteur b pour les glucocorticoïdes (GRb) est associée à la corticorésistance des patients atteints de la maladie de Crohn (MC) 7 Rationnel Le GR bloque l’action des corticoïdes en empêchant la liaison du GR activé à l’élévation de réponse aux glucocorticoïdes Méthode 42 patients atteints de MC et 17 témoins sains Quantification par PCR en temps réel de l’ARNm de GR et GR dans les cellules mononucléées sanguines (PBMC) Analyse en fonction de la réponse ou de la résistance au traitement et en fonction de l’intensité de l’inflammation évaluée par la production d’IL-18 Résultats La corticorésistance est associée à des taux de GR dans les PBMC significativement plus élevés par rapport aux patients corticosensibles Les taux de GR sont significativement plus hauts lorsque la maladie est active, avec une corrélation entre les taux d’ARNm de GR et d’IL-18 0,003 0,0025 0,002 0,0015 0,001 0,0005 Corticosensibilité Maladie inactive Corticorésistance Maladie active Contrôle hGR ARNm Trente pour cent des patients atteints de maladie de Crohn (MC) ont une corticodépendance ou une corticorésistance. L’origine de cette mauvaise réponse aux corticoïdes est inconnue et n’est pas prévisible. Les récepteurs pour les glucocorticoïdes (GR) sont des récepteurs nucléaires exprimés par de nombreuses cellules sous deux formes, GRa et GRb. GRa est le récepteur actif fonctionnel qui permet la liaison avec les corticoïdes. GRb a une action inhibitrice : il bloque la fonction de GRa dans le noyau de la cellule. Le but de l’étude était de déterminer si le GRb est associé à une résistance aux corticoïdes. Quarante-deux patients atteints de MC et 17 témoins sains ont été inclus dans cette étude. L’ARN était extrait à partir des cellules mononucléées sanguines. Le taux moyen d’ARNm de GRb était significativement plus élevé chez les patients non répondeurs aux corticoïdes que chez les patients sensibles. Ce taux de GRb était également plus important chez les patients ayant une MC active versus quiescente, suggérant que l’inflammation est un paramètre indirect régulant la corticorésistance. La Lettre de l’hépato-gastroentérologue AGA Towers R et al. Gastroenterology 2004;126(suppl 2):A214.

8 Smad7 : une nouvelle cible thérapeutique pour les MICI
8 Méthode Induction d’une colite chez la souris par administration intrarectale de trinitrobenzène sulfonyle (TNBS) Traitement des animaux 2 jours plus tard par l’administration par gavage d’antisens de Smad7 Évaluation des lésions inflammatoires à J7 et quantification des cytokines Résultats Amélioration des lésions inflammatoires coliques chez les animaux traités Diminution de la production de cytokines impliquées dans l’inflammation IFN et IL-12 Smad7 est une nouvelle cible thérapeutique dont le but est de rétablir la régulation physiologique de la réponse immunitaire intestinale Il existe au cours des MICI une anomalie de la régulation du système immunitaire muqueux intestinal. Classiquement, le TGF est une cytokine capable de limiter l’intensité et la durée de l’inflammation. Cette cytokine est fonctionnelle en se fixant sur un récepteur présent sur la membrane des cellules. La fixation du TGF sur son récepteur induit dans le cytoplasme de la cellule la phosphorylation des facteurs Smad2/3, qui seront alors capables de passer dans le noyau de la cellule et de réduire la production de cytokines inflammatoires en se fixant sur l’ADN. Au cours des MICI, il existe une augmentation anormale d’une protéine cytoplasmique Smad7 qui bloque la phosphorylation des facteurs Smad2/3 et rend le TGF non fonctionnel. Le but du travail est d’évaluer si le blocage de Smad7 a un effet thérapeutique anti-inflammatoire dans un modèle de colite expérimentale chez la souris induite par l’administration intrarectale de trinitrobenzène sulfonyle (TNBS). L’administration intragastrique d’un antisens de Smad7 permet de limiter les lésions inflammatoires dans ce modèle. Smad7 est une nouvelle cible thérapeutique capable de rétablir la régulation de la réponse immunitaire intestinale. La Lettre de l’hépato-gastroentérologue AGA Boirivant M et al. Gastroenterology 2004;126(suppl 2):A279.

9 Le curcuma : un puissant anti-inflammatoire dans les colites expérimentales
9 Méthode Le curcuma est un composé isolé de la plante curcuma longa L. Essai thérapeutique en lavement pendant 7 jours dans le modèle de colite induite par l’administration intrarectale de TNBS Évaluation sur la mortalité, la sévérité de l’inflammation et la production de médiateurs de l’inflammation Résultats Le curcuma diminue la mortalité et prévient la survenue de lésions inflammatoires Cette action anti-inflammatoire est médiée par une diminution de la production de cytokines inflammatoires TNF et IL-1 et de chimiokines MIP-2 100 80 Le curcuma est un composé isolé de la plante curcuma longa L. Il a des propriétés in vitro anti-inflammatoires, en bloquant notamment deux voies essentielles de l’inflammation NFB et les MAPK qui sont actuellement les principales cibles des nouvelles molécules anti-inflammatoires développées dans les MICI. Le but du travail était d’étudier l’effet thérapeutique du curcuma (2 %) administré en lavement pendant 7 jours dans un modèle de colite expérimentale chez la souris induit par l’administration intrarectale de TNBS. Après 7 jours, le curcuma diminue les lésions inflammatoires coliques et la mortalité des animaux. 60 2 % de curcuma Régime normal 40 Jours 1 2 3 4 5 6 7 La Lettre de l’hépato-gastroentérologue AGA Kiela PR et al. Gastroenterology 2004;126(suppl 2):A287.

10 OPC-6535 : de la paillasse au lit du patient
10 Méthode OPC-6535 est un nouvel anti-inflammatoire oral dérivé d’une thiazole Évaluation anti-inflammatoire in vivo dans des modèles de colite expérimentale chez l’animal : administration intrarectale de TNBS chez la souris et prise orale de DSS chez le rat Résultats Dans ces 2 modèles expérimentaux, OPC-6535 a une action thérapeutique importante diminuant de plus de 50 % les lésions coliques et permettant de limiter l’incidence de la diarrhée Ces résultats encourageants sont à l’origine d’essais thérapeutiques en cours chez les patients atteints de MC et de RCH Surface des ulcérations 5 * p < 0,01 4 * 3 Surface des ulcérations (cm2) OPC-6535 est un nouveau composé oral dérivé d’une thiazole. Il est capable, in vitro, de diminuer l’activation des GB, la production de cytokines inflammatoires et l’adhésion des polynucléaires neutrophiles aux cellules endothéliales. Deux essais thérapeutiques ont été réalisés dans des modèles de colite expérimentale chez la souris et le rat induits respectivement par l’administration intrarectale de trinitrobenzène sulfonyle (TNBS) ou la prise orale de dextran sodium sulfate (DSS). Dans ces deux modèles animaux, OPC-6535 avait un effet thérapeutique puissant limitant les lésions coliques inflammatoires et la diarrhée. Ces résultats encourageants sont à l’origine d’essais thérapeutiques en cours chez les patients atteints de maladie de Crohn (MC) et de RCH. 2 * * 1 Véhicule (n = 23) 0,3 (n = 24) 1,0 (n = 24) 3,0 (n = 24) OPC-6535 (mg/kg/j) La Lettre de l’hépato-gastroentérologue AGA Nagamoto H et al. Gastroenterology 2004;126(suppl 2):A285&A286.


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